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mardi 10 octobre 2017

Carte postale gourmande de Beaune

Souvenir de quelques jours en Août à Beaune, une des capitales de la Bourgogne. Dans un restaurant agréable et offrant une belle cuisine bourguignonne.

Je me souviens qu'une veganne avait réservée une table avec son ami. Ce fut un grand moment de l'écouter donner une leçon de vie à la pauvre serveuse qui apportait une ardoise avec des escargots, des pâtés, et du bœuf bourguignon. Le gendre de boucher charcutier que je suis était amusé... les "tendances" aujourd'hui, c'est parfois navrant. Mais bon. Être reac, ou simplement conservateur, ce n'est pas forcément un mal. 
Et on peut manger ce que l'on veut.

Sinon je regarde avec intérêt, et un peu de crainte, ce qui se passe en Catalogne. Et avec une autre inquiétude les manifestations (assez ridicules) d'une base syndicale totalement divisée et manquant de crédibilité. Je ne pense pas que ça soit une bonne chose. 

A part ça j'adore Didier Deschamps, mais j'en ai marre de son équipe de France déplorable. J'en ai marre de ces choix d'hommes (Pogba, Kurzawa, Coman, Fekir... ca n'a plus rien à faire en équipe de France). Peut être la aussi il faudrait un entraîneur étranger à la tête de la sélection. Mais Deschamps et Le Graet stop. Ce football francais qui ne réagit pas aux déclarations de Nasri qui les accuse de "racisme" pour n'avoir eu envie de garder ces capricieux et sales gosses, stop.

J'ai encore fait un billet avec pleins de sujets. Si les blogs existaient toujours, et si y avait toujours Wikio, ils me diraient que je fais n'importe quoi. Et ils auraient raison...

jeudi 25 juin 2015

Taxi : les consommateurs ont leur mot à dire

Les images parlent d'elles même. La dernière que je viens de voir : ce taxi non gréviste vandalisé par des taxis grévistes... La France a montré d'elle l'image caricaturale d'un pays sclérosé par une minorité violente. Pas besoin d'en dire plus..

Je pense que le consommateur doit prendre la parole. En ce qui me concerne, comme j'ai dit hier, je boycotterai les taxis autant que possible. VTC (dont Uberpop), véhicule de location, covoiturage, transports en commun... Il existe des alternatives. 
Et que les consommateurs exigent des alternatives de transport aux taxis. S'ils pensent comme moi que les taxis ont un fonctionnement opaque ("on accepte que les espèces..."), onéreux. Et si on veut aussi, en tant que citoyen libre, condamner leurs agissements scandaleux. 

Après, je trouve la classe politique légère devant ces actes de délinquance, et devant la corporation des taxis. Le gouvernement se couche littéralement devant eux. L'opposition républicaine est quant à elle totalement silencieuse. C'est surprenant. Inviter à Matignon les représentants de ces délinquants qui ont donné des images terrifiantes légitiment leurs actions. C'est grave. 

Pour en revenir au rôle du consommateur, je vais faire ce soir une action forte. Je vais désinstaller de mes iPad le jeu Crazy Taxi. Bébé Faucon gueulera car il aime bien. Mais je lui dirai qu'on ne joue pas avec des délinquants. Je lui installerai plutôt GTA... (Smiley)

vendredi 26 septembre 2014

Ras le bol des grèves insupportables

Je partage totalement l'avis de Manuel Valls : cette grève à Air France est insupportable. Elle n'aurait jamais du commencer.
En ce qui me concerne, les conséquences sont claires. Quand je devrai prendre l'avion, je choisirai toute compagnie, sauf Air France. A un moment, les clients (et non usagers) que nous sommes avons un pouvoir extraordinaire : celui de choisir. Je choisirai.

De la même manière que l'attitude insupportable des taxis m'a fait choisir. Je ne mettrai plus les pieds dans un taxi avant un long moment. Leur attitude pendant les grèves qui les ont opposé à leur concurrence m'a insupporté. Et bien soit : Pour quelques euros de plus, je louerai une voiture de location.
Idem avec les livres. L'attitude anti-Amazon du gouvernement (l'interdiction de la livraison gratuite des livres) ou le zèle de certains libraires devant le livre de l'ex du président m'ont convaincu. J'achèterai mon livre par Amazon, ou la Fnac.com. Et ça sera très bien comme ça. Le commerçant qui insulte son concurrent et me fait la morale ne me verra pas, j'irai ailleurs...

Il faudra en finir avec ces syndicats irresponsables qui, au final, desservent les salariés et ceux qui bossent.

dimanche 21 septembre 2014

S'opposer à (toutes) les violences syndicales, et les condamner

Je me suis souvent exprimé ici contre ce syndicalisme délinquant, qui consiste à casser pour exprimer des revendications. Je ne supporte pas ces syndicats voyous qui font régner une terreur physique et morale par leurs attitudes violentes, et je pense qu’il faut que notre état de droit républicain y mette fin.
A une époque, la gauche de la gauche voulait faire passer un amendement pour amnistier la casse et le vandalisme syndical. Je m’étais élevé contre ce projet malsain et dangereux.

Cet été, j’avais également exprimé le dégoût devant ces émeutes urbaines lors des manifestations anti-juif pro-palestiniennes. Barbes et Sarcelles ont pris cher… Et j’avais espéré des sanctions fortes contre ces casseurs, sanctions qui ne sont jamais venues…

De la même manière que la blogueuse Elooooody, je condamne fermement ces syndicalistes paysans bretons qui se sont comportés de manière délinquantes. Je ne partage pas du tout son positionnement politique, mais fort logiquement je partage son indignation.
Indignation qui rejoint mes indignations précédentes. Avignon avec des intermittents du spectacle voyous, Barbes et Sarcelle, CGT du livre, etc, etc… Je reste cohérent.

Si la justice est cohérente elle aussi, je pense malheureusement que les voyous bretons qui ont cassé et brulé ne risqueront pas grand-chose. La justice a été extraordinairement clémente avec les voyous à Barbès et Sarcelles, qui n’ont rien eu. Et les délinquants qui ont mis cet étémon village à sac ne sont toujours pas inquiété par la justice, ils vont bien et ils vous emmerdent embrassent.
Donc normalement, les syndicalistes paysans bretons n’auront que des peines symboliques…

A moins que de la même manière que les bonnets rouges sévèrement condamnés à 18 mois de prison pour avoir brulé une barrière éco-taxe, la justice ne soit plus sévère avec des syndicalistes bretons qu’avec des « jeunes » qui dévastent des quartiers
Mais cela voudrait dire que notre justice républicaine est à plusieurs vitesses et plus clémente avec certaines personnes. Ou alors qu’il y aurait un délit de sale gueule anti-breton ?

Il est évident que je ne veux pas croire cela…

mardi 29 juillet 2014

Plein le dos de cette actualité de merde

L'actualité est déprimante. Quelques exemples...
  • Dans mon village, les connards qui ont tout cassé ce weekend n'ont toujours pas été interpellés. Et un copain force de l'ordre est arrêté pendant un mois suite à cet "incident", où il a payé de sa personne... (mais qu'un flic se fasse tabasser n'intéresse pas les médias) ;
  • Par contre, le parquet est rude vis à vis de Jérôme Kerviel, qui s'oppose à sa remise en liberté. Je n'ai aucune sympathie pour ce délinquant financier soutenu par le Parti de Gauche (qui a décidément décidé d'être avec le NPA le parti protégeant les délinquants). Mais par rapport aux sursitaires de Barbès et de Sarcelles, et par rapport à tous ceux qui posent vraiment un problème d'ordre public mais qui restent en liberté, j'ai du mal... La justice est spéciale (mais on ne la commente pas) ;
  • A Hayange, une polémique à la con sur le maire (FN) qui repeint une statue en bleue. Ce qui me choque, c'était que cette merde oeuvre d'art ait été payée 9000 € par la municipalité précédente... 
  • Il parait que les soldes se sont mal passées pour les commerçants. Et que la saison touristique est mauvaise... Si tout le monde a eu les hausses d’impôts et de charge que mon foyer a supporté ces trois dernières années, c'est évident que d'autres postes vont en pâtir...
La liste n'est pas exhaustive... Beaucoup de choses pourraient faire l'objet de billet, de ras le bol. D'un radicalisme de ma part. Mais c'est plutôt l'abattement et la déprime qui m'envahissent...

A part ça, mon dos me fait affreusement souffrir. Mais par rapport à un proche de ma famille qui a subi aujourd'hui une infiltration, je n'ai pas à me plaindre. Ou alors en silence.

J'en ai un peu marre. Pourtant, la campagne vers chez moi belle... Mais je m'en fous...

Je vais me coucher. Avec toujours cette nausée qui décidément ne passe pas. 

jeudi 3 juillet 2014

Ils vont tuer le Festival d’Avignon (mais ils s’en foutent)

Les fossoyeurs de la culture commencent leur travail de sape et de destruction de tout ce qui fait vivre les artistes et les gens qui gravitent autour. Les intermittents radicaux commencent leurs attaques contre le Festival d’Avignon. Et contre les artistes qui veulent participer à la fête.
Je passe sur ce que je pense du Festival d’Avignon. Je ne suis pas fan de cette manifestation, et n’irai pas dans cette ville durant le mois de Juillet. Je ne suis pas sensible au théâtre, et globalement cette ambiance ne m’est pas agréable. Pour autant, je sais ce que la région et la ville doivent au Festival d’Avignon. Et cette période est aimée et appréciée par beaucoup. Ce serait dramatique qu’à cause d’une poignée d’ultra-gauchistes réactionnaires et radicaux, une majorité se trouve punie.

Comme le rappelle l’article du Figaro à propos du mouvement des intermittents, ces derniers ont décidé, à une large majorité, de maintenir les spectacles. « À 80% ils ont voté pour cette solution équilibrée et responsable, se réservant le droit d'intervenir sous forme de prises de paroles, débrayages, voire grève ». Solution équilibrée et « responsable »…
Responsable… Ces syndicats extrémistes qui font énormément de mal à l’emploi, à l’économie et à la société ne le connaissent pas, ce mot. Et ils se sont comportés en quasi-délinquant hier soir, empêchant des gens de travailler.

 L’article est éloquent et montre vraiment la personnalité de ces dangereux.
« Quelques éléments radicaux, se disant représentants de la coordination nationale, se sont présentés hier soir au palais des Papes alors qu'avait lieu l'avant-dernière répétition du Prince de Hombourg de Kleist.
Énervés, et fous furieux de voir les camions-régie de France Télévision stationnés en contrebas du palais pour assurer la retransmission en direct du spectacle, ils pénètrent par la porte d'en bas et tentent d'arriver dans la cour.
Bientôt repoussés, ils ont affronté les intermittents du festival à la sortie. Le ton est monté très vite. Les AG des salariés du festival sont fermées. Les journalistes respectent cette décision. Pas les «nationaux» et autres irresponsables, disons le mot, ils sont irresponsables. »

Des intermittents extrémistes et radicaux affrontent d’autres intermittents, des qui veulent travailler et ont visiblement compris que ce n’est pas en sciant la branche sur laquelle ils vivent qu’ils feront avancer le schmilblick. Mais comme à la SNCF, comme dans toutes ces sociétés qui ont coulé et continuent à couler, des syndicats extrémistes continuent à jouer la terreur. Terrorisant ceux qui travaillent. Terrorisant ceux qui veulent construire et créer.
Ces intermittents violents et extrémistes « s'enorgueillissent d'avoir été «sur le terrain à Montpellier». Ils sont fiers d'avoir organisé le désastre : pas une représentation en un mois au Printemps des comédiens. » Bref, ils sont fiers d’avoir tué le Festival de Montpellier.

Comme le conclue l’article : « Mesurent-ils qu'ils mettent en danger leur instrument de travail? Certains s'en moquent complètement. L'ivresse du grand soir les a saisis depuis le début de mois de juin. On ne les calmera pas et on peut prévoir des affrontements verbaux violents entre ceux qui veulent travailler et ceux qui veulent détruire. »

Ils s’en moquent de l’intérêt général. Les pouvoirs publics devraient agir contre des syndicalistes extrémistes et radicaux, qui n’ont plus rien à voir avec le combat syndical. Ils veulent détruire : il faudrait les mettre hors d’état de nuire.
Cela reste toujours amusant de se souvenir des déclarations du Président du Festival d’Avignon, qui menaçait de la mort du Festival si le Front National gagnait la ville. Finalement, ça sera les amis de l’autre Front qui sont en train de le tuer…
Mais globalement ce syndicalisme d’extrême-gauche est en train de faire trop de dégâts (économique, social, moral aussi). Chez moi, il a la mort de bien des entreprises sur les bras (je ne dis pas « dans sa conscience, puis ce syndicalisme là en est dépourvu, de conscience).

Il parait urgent d’agir… En attendant, je souhaite que le Festival se passe bien quand même. Et que ça ne soit pas une poignée de fous qui ne représentent rien qui gagnent.

dimanche 15 juin 2014

Syndicats irresponsables et insultants (écœurants)

Quand j'employais le terme "indigne" pour parler de ces syndicats cheminots, j'étais bien loin du compte.
Le républicain que je suis dirait qu'il faut garder son calme, tout ça. Mais je pense qu'à un tel niveau de foutage de gueule ouvertement assumé, et d'une absence de responsabilité totale, difficile de garder la tête froide.

En tous cas impossible de respecter les syndicats cheminots CGT et Sud-rail. Ils sont irrespectueux, irrespectables, et sont néfastes pour notre pays. Ils le prouvent tous les jours.

En tous cas ce tweet, il faudra l'encadrer...

jeudi 12 juin 2014

Ces syndicats rétrogrades et caricaturaux

L'information qui tombe...
C'est grotesque et caricatural. Cette grève est indigne

Le seul objectif de la CGT : que rien ne change. Ne surtout pas changer le statut. Et ne rien réformer. Surtout pas. Conservatisme coupable, doublé d'un comportement qui n'est pas citoyen. Arc-boutée sur son petit nombril, sans voir qu'autour d'eux le monde change, les gens souffrent, et qu'on peut pas continuer comme ça.

La CGT et Sud-Rail font partis de ces syndicats qui conjuguent le grotesque à l'indigne. Sur le fond et sur la forme. Ces quelques cheminots qui veulent que rien ne changent tiennent un discours qui n'est plus audible. Ce n'est plus possible.
Je parle des cheminots... Dans ma région, ces syndicats ont des comportements qui sont à la limite de la délinquance. Violence physique, dégradation de matériel, vandalisme... Certaines usines autour de Marseille connaissent bien, malheureusement, ce type de comportement scandaleux. Qui ce cache derrière "l'action syndicale". Ce qui est une honte, pour les vrais syndicats qui défendent vraiment l'emploi et les travailleurs.

Maintenant, force est de constater que ce mouvement de grève à la SNCF n'est pas suivi. Le taux de participation baisse, et c'est très bien : certains cheminots se rendent compte du coté indigne de cette manifestation. Malheureusement, cette minorité bloque. De manière parfois à la limite de l'acceptable. C'est insupportable.

La SNCF ne peut de toutes manières pas continuer comme ça. Le ministre en charge des transports, la très compétente Ségolène Royal, doit prendre les choses en main et aller plus loin dans la réforme. Et politiquement, elle doit prendre le dossier en main. Elle et pas son secrétaire d'Etat.

Nous parlerons demain de certains syndicats d'intermittents qui veulent faire annuler les festivals d'été (dont le Festival d'Avignon). Et ainsi tuer la main qui les nourrit. Là aussi : il faudra aller plus fort et modifier ces statuts professionnels.
Vu qui nous avons affaire à des syndicats qui ne veulent rien changer du tout, ne réformons pas à la marge et à minima : cela ne sert à rien...

En tous cas, ces grèves à la SNCF sont impopulaires, à juste titre. Espérons que les pouvoirs publics agiront dans l'intérêt du pays, et ne céderont pas à ces syndicats indignes et caricaturaux. 

jeudi 1 mai 2014

1er Mai, je manifesterai un autre jour...

Et sûrement pas avec ces ennemis de l'emploi que sont la CGT et certains syndicats qui sont ses tristes amis.

Mais sinon il a fait beau aujourd'hui. Profitons de dc premier jour de mai.

vendredi 8 mars 2013

S'opposer à ce syndicalisme violent...

Magnifique manifestation syndicale hier devant le siège de Goodyear. 15 policiers blessés, dont 5 hospitalisés. Six salariés blessés. Bravo...

J'ai énormément de respect pour les salariés qui défendent leur emploi et leur boulot. Je suis salarié, moi aussi.
Je n'en ai aucun pour ces syndicalistes qui usent de la violence pour tenter de faire avancer leurs revendications. Ils contribuent à détruire un peu plus l'activité économique, les emplois, et ils piétinent les valeurs républicaines que j'ai envie de défendre.

Une nouvelle fois, j'approuve totalement le discours de Manuel Valls (qui incarne pour le délicat Mélenchon "l'ultra-droite" du PS : c'est plutôt une grande qualité...) : "Pleinement conscient du désarroi et de la détresse de nombreux salariés, le ministre de l'Intérieur rappelle cependant que rien ne saurait justifier que les forces de l'ordre soient les cibles de violences. Je condamne très fermement cette violence qui n'a rien à voir avec l'idée que je me fais du syndicalisme qui est pratiqué en général par les syndicats de notre pays."

J'étais profondément opposé à ce projet de loi sur l'amnistie syndicale. Le symbole était terrifiant.

La violence sociale est instrumentalisée et utilisée comme un levier politique par certains, comme ces syndicats rétrogrades ou les extrémistes de la gauche de la gauche. La République n'en sortira pas grandie si la réponse pénale qui est apportée n'est pas appropriée... Au moment où le radicalisme de certains envahie les rues et les débats, il faudra que les républicains soient extrêmement fermes, et convaincants...
En tous cas, les images d'hier ne sont pas à l'avantage de ces syndicats rétrogrades et violents. Je ne suis pas sur que l'image de la France et de ses travailleurs en sortent aussi grandie...

mercredi 6 mars 2013

Valls, un parole rassurante sur l'amnistie syndicale

Ça fait du bien d’avoir un ministre de l’intérieur qui a la tête sur les épaules, et qui donne une image respectueuse de la République. Quand on voit des Montebourg ou des Kader Arif, c’est rassurant…
Que disait Manuel Valls, lundi, à propos de la scandaleuse loi d’amnistie des actes de délinquances syndicales ?

« Je reste sceptique sur le principe de l'amnistie. Je crois d'abord aux exigences du dialogue social, mûr, responsable dans une démocratie. C'est ça au fond qui permet de lutter contre les dérives, qui permet de lutter pour l'emploi [...]. La colère, la violence ne sont pas possibles dans une démocratie comme la nôtre. »

Ça fait du bien ce genre de déclaration.

D’ailleurs, revenons sur cette amnistie qui légitime la violence syndicale, défendue notamment par un Mélenchon (qui va chaque jour s’éloigne un peu plus de cette ligne jaune républicaine qu’il a franchi depuis un moment…).

Je me suis posé une question. Cette amnistie syndicale concernera elle ces « syndicalistes » qui ont pratiqué cette odieuse pratique de la séquestration de cadre dirigeants ? Je mets des guillemets à « syndicalistes », parce que pour moi toute personne qui utilise cette méthode violente et tout sauf un syndicaliste.

Je lisais tout à l’heure un vieux billet sur Slate.fr : « que risque t’on quand on séquestre son patron ? ». Cet article confirme tout le mal que je pense de cet acte qui était très à la mode en 2009 (période qui entre sous le coup de cette loi d’amnistie). C’est un délit, ça peut aller jusqu’à 20 ans de prison.
Dans la pratique, « Dans la pratique, les employés qui se rendent coupables d'actes de séquestration sur des dirigeants bénéficient de circonstances atténuantes qui font qu'ils évitent des peines de prison ferme. ». Ce que je trouve consternant.

Enfin, je m’égare. Dans ce flot de radicalisme consternant et dangereux, dont des Mélenchon sont des étendards inquiétants, des paroles sages d’un ministre d’un ministère régalien comme Manuel Valls sont rassurant, et font plaisir à entendre. Dommage que trop peu parviennent à faire entendre une voix de la raison…

A lire aussi un billet intéressant de René Mourriaux : « Impuissants : la sempiternelle radicalité des syndicats français asphyxie le système social »

jeudi 28 février 2013

Scandaleuse amnistie

Le Sénat vient de voter hier soir la scandaleuse proposition de cette gauche de la gauche qui franchit tous les jours un peu plus la ligne jaune républicaine : "l'amnistie sociale des délits et sanctions pour des faits commis lors de mouvements sociaux: conflits du travail, d'activités syndicales de salariés et d'agents publics, de mani­fes­tations…".
Ce signal symbolique est pour moi catastrophique. C'est la légalisation pure et simple d'un syndicalisme de casse et de violence, totalement à l'encontre de ce syndicalisme responsable que j'appelle de mes vœux. Celui qui défend réelle l'emploi, l'activité et au final les salariés. Pas celui violent qui est coresponsable de la fermeture d'usine. Pas cette délinquance anarchique qui se permet tout sous couvert d'un "syndicalisme" qui n'en est pas un.

Ce projet d'amnistie m'est d'autant plus abject qu'il amnistie "les infractions commises entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013". Un autre signal : tout acte délictueux commis sous un gouvernement de droite, s'il est fait sous les drapeaux rouges de la CGT ou de la gauche de la gauche, doit être pardonnable. C'est scandaleux.

J'espère que la République va vite se réveiller. Parce que les signaux lancés sont calamiteux et effrayants. 

mercredi 6 février 2013

Ce syndicalisme qui tue la presse écrite...



Le comique de répétition syndical n’est pas forcément toujours amusant. Ce matin encore, le syndicat du livre est en grève. Les journaux ne seront pas distribués. On ne compte plus le nombre de jours de grève chez Presstalis. Je crois que mon marchand de journaux non plus, sauf qu’à chaque fois il morfle.
A ce propos, le Figaro relève les propos de Gérard Proust, président de l’Union Nationale des diffuseurs de presse : «Nous savons que vous mesurez combien les diffuseurs sont fragiles. Leurs commissions, perçues sur la seule vente au numéro, sont en baisse continuelle. Les fermetures de points de vente ont atteint le triste record de 1082 en 2012. Ce réseau de commerçants modestes est au bord de l'asphyxie. L'absence des quotidiens dans leurs points de vente, nuisible à une fréquentation déjà en baisse, affecte gravement leur exploitation»

J’ai beaucoup aimé l’édito de Nicolas Demorand qui parle de cette « trentième fois ces derniers mois où le syndicat du livre perturbe la distribution de journaux ». Là, en l’occurrence, c’est « empêche » qu’il aurait fallu dire…
Nicolas Demorand fustige ce saccage syndical, cette irresponsabilité de la CGT. Une nouvelle fois, ce syndicat contribuera, à cause de son archaïsme et de ces méthodes, à tuer une industrie. A tuer l’emploi.
« Les ouvriers du livre, en tout cas ceux qui ont décidé d’aller à la politique du pire, pensent qu’en mourant ensemble nous vivrons plus longtemps. Funeste erreur (...)
Aujourd’hui, Libé sera disponible uniquement sur le web, les tablettes et les mobiles. Les « libénautes » ne sauront même pas que la distribution de leur journal préféré a été perturbée dans le monde réel. Peut-être est-ce là la préfiguration de l’avenir.»

Comme conclue Nicolas Demorand, « si ces grêves perlées ou massives continuent, cette hypothèse se transformera en certitude ». Et de la même manière que chez Arkema en Novembre 2012 et chez Goodyear aujourd’hui, un syndicat (la CGT) aura contribué à détruire une activité. Il y a de quoi être écœuré de ce syndicalisme la qui a fait tellement mal à Marseille et ailleurs. Le capitalisme a bon dos…Et la concurrence aurait du bon dans ce système qui fait de Presstalis et du syndicat du livre un passage obligé...

Je suis attaché au journal papier. Une remarque de mon cousin il y a quelques temps, alors qu’il m’accompagnait alors que j’allais acheter La Provence et l’Equipe : « un ultra moderne comme toi qui achète le journal, c’est fou… ». Ben oui…
C’est peut-être parce que je suis « moderne » (d’autres diraient geek) et que je ne peux me séparer de mon iPhone ou de mon iPad que je suis tellement attaché au papier, au livre et au journal.

En tous cas, je ne suis pas du tout attaché à ces méthodes syndicales qui contribuent à faire énormément de mal à notre économie et à notre société. Qu’il y ait des patrons déplorables et que le capitalisme ait des aspects négatifs n’excusent pas le fait d’avoir des syndicats irresponsables. 

Enfin bon... Google a versé 60 millions pour la presse française. Si cela pouvait contribuer à la moderniser (et peut être à se passer de Presstalis), ça serait très bien.

jeudi 28 juillet 2011

La CGT a besoin de vacances…

J’ai entendu ce matin à la radio une nouvelle qui m’a laissé sans voix : je croyais, au départ à une plaisanterie. Mais non…
La CGT a manifesté hier à Paris Plage pour « un droit aux vacances et aux loisirs pour les précaires », avec comme revendication phare des « chèques vacances pour les chômeurs ».

Au départ, sincèrement, j’ai cru à une blague.
Le chômage augmente depuis Avril (avec la publicité qu’en font les blogs de gauche… bon, ils ont oublié de relayer sa baisse continue en début d’année mais bon…). Les cas de malaise de salariés au travail se multiplient : le mal-être au travail est une réalité, tellement occulté… Et on ne parlera pas du pouvoir d’achat des salariés, qui ne cesse de se dégrader avec à coté des prix qui continuent d’augmenter.
Et la classe moyenne ? Ce n'est pas avec ce type de proposition qu'elle va se sentir davantage considérée, et moins vache à lait (et "persécutée").

La CGT a fait visiblement le choix d’un autre combat… On peut le déplorer, et rêver d’avoir de véritables syndicats qui défendent réellement le travail et ceux qui travaillent. Parce que pour l'instant, peut être peut on considérer que ce n'est pas franchement le cas...

lundi 4 juillet 2011

Ras le bol du syndicat du livre !

Une nouvelle fois, la presse nationale n'a pas été distribuée dans ma petite Provence provinciale. Parce qu'une nouvelle fois, le Syndicat du Livre SGLCE-CGT s'est mis en grève. Ça faisait longtemps, la dernière était il y a une dizaine de jours.

Que reproche le Syndicat du Livre cette fois ? Un projet de loi que va voter le Sénat, qui propose de modifier cette incroyable Loi Bichet qui oblige les groupes de presse à adhérer à des coopératives type Presstalis pour leur distribution commune. Et permettrait donc aux groupes de presse de ne plus obligatoirement utiliser ces messageries de presse pour leur diffusion.
Messagerie de presse d'ailleurs assez chère, qui fait que la presse quotidienne française est une des plus chères du monde. Satmag rappelle : "Tous les autres observateurs de ce marché savent que la distribution des journaux est nettement plus couteuse en France que dans tous les autres pays. Seul 10% du prix de vente revient dans les caisses des journaux. Le reste part dans le papier, l’impression et la distribution."

Donc le syndicat du livre (dont les pratiques syndicales demeurent quand même assez spéciales, et contestables...) dis non. Ne changeons rien, ne bougeons rien. Le conservatisme syndical, c'est toujours remarquable...

Par contre, les journaux sont disponibles en ligne. C'est amusant, d'ailleurs, de voir comment le syndicat du livre promeut finalement Internet, concurrent du papier...
Enfin, peut être que comme dans bien d'autres domaines (malheureusement), ce syndicalisme anachronique de classe contribuera à la mort de ce qu'il prétend défendre. Peut être que la fin de ce système de distribution de la presse serait, enfin, une bonne nouvelle pour la Presse.
Pour le gars qui achète son canard le matin, en tous cas, cela sera une excellente nouvelle.

mardi 12 octobre 2010

Quatre affiches de la CFE-CGC à propos des retraites...

Je me sens assez proche des positions défendues et des combats menés par le syndicat CFE-CGC.
Cela fera sourire les "purs et durs" qui ne raisonnent le combat syndical que par le rapport de force instaurés, le nombre de pneus brulés et le nombre de trains à l'arrêt dans les gares. Cela fera sourire ceux qui rêvent d'une grève générale avec la France à l'arrêt et des têtes de ministres (de droite) ou de patrons sur des piques. Il n'empêche, j'ai la faiblesse de penser que le combat syndical n'est pas uniquement la caricature, l'opposition frontale, et la manichéisme.

Et j'ai surtout la faiblesse de penser que le combat syndical, c'est la défense des salariés et travailleurs, et pas la défense de quelques structures politiques ou syndicales...
J'aime beaucoup les quatre affiches de la CFE-CGC à propos de la réforme des retraites. Il n'y a pas de têtes de Sarkozy ou Woerth qui baignent dans une bassine de billets, mais j'ai l'impression que le message est efficace.
Pas plus hier qu'aujourd'hui je ne ferai grève. Pourtant la CFE-CGC appelle à manifester et à faire grève. Chacun sa culture, chacun sa nature. La mienne n'est pas de braver la foule et les pavés, certains d'autres le font avec plus d'entrain et de plaisir.
Par contre, j'adhère à ces combats menés par un syndicat qui me semble être efficace et responsable. Mais d'une manière générale, n'en déplaise à mes amis libéraux, je trouve que ces derniers temps, les syndicats type CFDT ou CGC (niveau national) se distinguent par des postures raisonnables, constructives.

S'ils n'avaient pas en face un exécutif aussi obtus, dogmatique, et autant caricatural que ceux qu'ils prétendent combattre...

(Site de la CFECGC)

jeudi 7 octobre 2010

Les cheminots défendent ils vraiment le droit des français ?

Une question comme ça, suite à l'article du Post parlant des syndicalistes de la SNCF qui se prépare à un durcissement de la grève. Et suite à l'intervention sur France Info de Bruno Duchemin, patron FGAAC-CFDT :
"Nous sommes dans l'obligation de faire une grève reconductible. C'est la base qui nous le demande. On est obligés d'y aller, sinon, les autres se diront: 'les cheminots n'y vont pas, alors c'est fichu'. On porterait une forte responsabilité en cas d'échec. La France nous regarde. On est habituellement ceux qui défendent les droits des Français. Nous ferons la grève la plus dure possible."

L'article du Post conclue de manière ironique : "Moralité: si vous êtes en galère dans les transports le 12 octobre prochain, c'est pour votre bien!". Il mérite peut être débat.

En ce qui me concerne, il y a plusieurs choses. La première est d'ordre "philosophique". Je me méfie des gens qui me veulent du bien contre ma volonté... Ces lois hygiénistes qui sont faites "pour notre bien", ces interdictions là encore "pour notre bien", etc, etc... Des fois, j'aime bien qu'on me laisse un peu vivre, et qu'on arrête de faire des choses "pour mon bien", qui m'emmerdent plus qu'autre chose.
C'est une réaction réactionnaire que j'assume. Que les syndicats cheminots fassent grève pour protéger leurs intérêts m'est tout à fait normal. Mais qu'ils n'emploient pas, par pitié, l'argument massue "on fait ça pour vous". Quand SUD fait grève à la SNCF le 23 Septembre pour "défendre l’accès gratuit des cheminots dans les trains", je vois difficilement en quoi mes droits sont défendus...

Ensuite, à propos du durcissement (logique) des mouvements de grève, je trouve ça aussi normal... L'exécutif s'y est mal pris, quoique l'on veuille dire. Les retraites ne sont pas sauvées (lire "le leurre et l'argent du leurre" de Nicolas). Et ce n'est pas être gauchiste que de considérer que la méthode a été calamiteuse.
Aujourd'hui, certains veulent faire plier le gouvernement moins pour des motifs syndicaux que pour avoir le sentiment d'une défaite de celui ci. Mais quand on gouverne à l'arrogance, en montrant des muscles qui veulent écraser l'adversaire, et en ignorant toutes paroles différentes, ce genre d'attitude est logique. Pénible car au final il n'est pas sur que le français moyen en sorte grandi, mais logique. N'était ce pas le président qui faisait remarquer que les manifestations en France : "plus personne ne les remarquait" ?

Après, cela n'empêche pas que certains rêvent du "Grand Soir", de cette grève générale qui foutra le bordel, l'anarchie, et mettra à pied le "gouvernement capitaliste ultra libéral" etc, etc... Il y en a pour qui la défense du salarié et du droit des français n'est qu'un prétexte à une lutte pour faire vaciller le pouvoir existant, et en mettre un autre à la place. Rouge de préférence.
C'est le jeu ma pauvre Lucette... C'est aussi le jeu que de trouver cela navrant et détestable, mais on n'y peut rien...

Jean-Pierre Raffarin a eu raison
dimanche quand il a appelé le Président à l'humilité, au dialogue avec des syndicats français que je trouve pas irresponsables, quoiqu'en pensent certains. Je pense que l'on peut discuter avec un Chérèque, avec un Thibault, avec un Van Craeynest. Et je crois que Raffarin a raison : prendre les gens, les salariés, les syndicats, l'opposition, "de haut", c'est la pire méthode à employer.

Je commençais à réagir à la phrase "on fait grève pour les français", et j'en viens à parler de "la grève" d'une manière générale. Et de "la grève générale" en particulier, celle dont rêvent certains. A voir...
En tous cas, l'automne sera chaud...

mardi 7 septembre 2010

Je ne ferai pas grève aujourd'hui... Pourtant...

Pas uniquement à cause de la pluie dans le Gard, et de cette Alerte Rouge qui vide les écoles, et empêche de circuler le car qui devait amener les grévistes de chez moi à Nîmes. Il pleut, mais ce n’est pas pour ça que je ne ferai pas grève…

Pas parce que j’ai un boulot immense non plus. Enfin si, j’en ai. La motivation est pas encore trop là (ais je l’esprit encore autour d’une table de fête ou de châteaux cathares ?), et c’est vrai que ces temps pluvieux qui évoquent davantage Novembre qu’une fin d’été ne sont pas là pour trop me mettre le pied sur l’accélérateur. J’ai ce soir une réunion en Mairie, où les affaires doivent également bien reprendre…
Et puis bon, faire grève à la sortie des vacances, non j’ai pas trop envie…

Pas parce que je soutiens le gouvernement et sa réforme. Je confesse la comprendre très peu, sans doute car je ne me suis que peu penché sur la question. Si, j’ai quand même compris que, globalement, une fois de plus, c’est la classe moyenne qui va prendre. Comme d’habitude remarque… Comme d’habitude.

Pas non plus parce que je n’ai pas envie de me mettre à coté de gens dont je ne partage décidément pas la même vision de la France… Mon syndicat appelle à la grève, j’aurais pu rester avec lui. Ainsi, je n’aurais pas entendu des slogans dont la bêtise et le sectarisme me font baisser les bras de dépit…

En passant, une réflexion comme ça… Je croyais pourtant qu’après 2003, où les salariés avaient déjà pas mal morflé, les retraites étaient sauvées… Pourtant non. J’attends donc paisiblement la réforme « pour sauver les retraites » qui aura lieu en 2015… Juste après la réforme de 2014 qui « sauvera la sécurité sociale »…

Non, je ne ferai pas grève, aussi parce que sans doute n’est pas dans mes habitudes, ma culture, ma sensibilité, de faire grève. Je suis adhérent à un syndicat, la CGC, qui a pourtant appelé à la grève. Beaucoup de camarades syndiqués ne sont pas au bureau aujourd’hui. Mais non, même si je trouve les arguments de ma « centrale syndicale » très pertinents, je n’ai pas envie de franchir le rubicon.
C’est marrant, j’ai presque l’impression d’avoir peur de faire grève. Comme quand j’étais écolier, que je ne voulais pas rater l’école. Que je ne voulais pas que mes parents me grondent pour école buissonnière. Nous n’en sommes pas là, mais oui j’ai cette crainte de faire quelque chose que je ne considère pas mal, non. Mais je n’ai pas envie.

Pourtant, y a tellement de choses qui font que la moutarde me monte au nez… Tellement d’éléments qui me donneraient envie de poser le stylo, et d’aller hurler mon véritable ras le bol dans la rue.
En plus, elle est légitime cette manifestation. Et elle ne m’est pas antipathique. Autant j’étais très éloigné de positions défendues dans la rue le 4 Septembre, autant là… Oui, y a matière à être inquiet. En colère. Dépité. Ou les trois à la fois.

Mais non, je ne manifesterai pas. Ça ne fera pas changer la société d’aller dans la rue, comme cela ne la changera pas de rester à travailler, les yeux au loin pour voir si les nuages restent de cette sombre couleur inquiétante…
Y aura des élections bientôt. Peut être que là, les choses changeront vraiment… Mais là encore, je n’en suis même pas convaincu…

samedi 5 juin 2010

De Gaulle et Dante dans ma bibliothèque préférée...

Une de mes meilleures amies est prof de français histoire latin grec… Bref, une littéraire amoureuse de ce monde des arts et des lettres. Elle est issue d’une famille de gauche. Son père, mitterrandien, est un responsable socialiste local, de province, important et influent. Maire d’une ville importante, ancien député, et qui doit bien cumuler d’autres fonctions qui le rendent incontournables.
Et cette amie, pour finir le début de l’histoire, je l’ai rencontré dans mon ancienne vie du net. Grâce à Saint Seiya. A cette époque où Internet ne me servait pas à bloguer et à parler politique, mais toujours à échanger avec des gens sur des passions communes. Et à faire des rencontres qui auront pesé dans ma vie !

Cette amie m’avait invité, il y a quelques années (déjà), pour ses 30 ans. Un superbe anniversaire. Je voulais lui faire un cadeau « personnel », qu’elle se souvienne dans quelques années qu’il provenait de moi. Du gaulliste que j’étais, invité dans une famille socialiste qui compte aujourd’hui beaucoup moi. Du fan des Chevaliers du Zodiaque, qui n’oubliera jamais ce que je dois (en bien comme en mal) à Masami Kurumada, à Seiya et à Milo du Scorpion.

Cette amie avait pour projet de se constituer une bibliothèque avec des intégrales d'un auteur, des pléaides. Bonne idée de cadeau. Avec Falconette, nous allâmes au Furet du Nord à Arras (cette dernière habitait à Saint Quentin, et nous adorions la ville d’Arras…). Rayon pléiades. Et là, deux choix…
Le premier était évident pour moi : l’intégrale des écrits du Général de Gaulle. Du classique récent, plus qu’Homère en tous cas…Je ne savais pas qu’il avait été relié en pléiade, mon bon Général que j’aime tant. Et pourtant si m’a-t-elle expliqué à postériori, mon amie. De Gaulle a commis beaucoup d’écrits importants pour son époque. En plus, « il écrivait bien » qu’elle trouvé. Donc voilà. Dans le magasin, entre Albert Camus et Guillaume Apollinaire, nous avions de Gaulle…

J’ai finalement offert l’autre choix. L’intégrale de Dante. Parce que tous les amoureux de Saint Seiya comme nous aiment forcément Dante, et sa vision des enfers. Celui qui accueillera Orphée entre je ne sais plus quelle et quelle prison (mais bon, il faut croire qu’Eurydice…). Celui des prisons, des cercles, et de l’Elyséon. Celui qui offrira parmi les plus beaux volumes de notre pléiade à nous : Saint Seiya.

Aujourd’hui, j’apprends cette polémique franchement stupide qu’un syndicat d’intolérant et d’insupportables qui refusent que de Gaulle, ses Mémoires de guerre, soient au programme du Bac L. Ou quand le militantisme politique partisan et sectaire provoque les pires absurdités. Supprimons aussi Marx du programme de philosophie alors. Et ne parlons plus de rien, puisque « tout est politique ».

J’ai toujours considéré que certains syndicats faisaient du mal aux causes qu’ils prétendaient défendre. Prétendre seulement, car la seule cause qui compte aux yeux de ces – mauvais – syndicats, c’est de faire du « buzz ». Qu’on parle d’eux. Je défends régulièrement les enseignants, mais pas leurs syndicats. Ces derniers ont été défendu par ce triste Aschiéri, dont on n’apprend maintenant qu’il risque d’être le candidat du Parti Communiste aux Présidentielles : je trouve ça plus atterrant et effrayant que l’enseignement d’un écrit du Général de Gaulle au bac L…

Finalement je me souviendrai simplement que dans ma propre mythologie littéraire à moi, qui ne sait lire que l’Equipe et des mangas japonais, de Gaulle est au niveau de Dante. Ca me suffit.
Quant à notre école républicaine… Entre parents insupportables, syndicats irresponsables et sectairement politisés, gestion aberrante et contraintes économiques qui va peser sur ceux qui produisent réellement la richesse de cette institution… Non, ça doit être dur d’être prof. Très dur…

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