vendredi 7 avril 2017

Vacances post électorales

Je n'arrive pas à imaginer que dans 25 jours nous votons

Mon village d'enfance, celui du mont du Faucon, a eu une démission de plus de la moitié de son conseil municipal pour faire peter le maire. A deux semaines d'une présidentielle c'est humainement à gerber.

Et dans ma circonscription c'est la fête de la piche et de l'opportunisme. Certains sortent de ce jeu puant (le maire de Bagnols/Cèze est dans cette logique). D'autres se tripotent.
Et on découvre un maire qui aura été socialiste, puis modem, ensuite UDI, UMP, LR, à présent En Marche. Un bon élève d'une Corine Lepage ce garçon, que j'aime bien au demeurant, et qui est chef d'un de mes villages (Lirac)

Et envie de partir loin. Un Facebook et un tweet de Sarkozy et Juppé pour montrer qu'ils restent droit, c'est bien. Mais peu...

Alors je pars en vacances. Je suivrais les choses de loin. A Montfaucon, en France. 

Je voterai Fillon. Des proches feront pareil, d'autres non. Mais on est Libre d'avoir cette liberté.

Pour l'instant c'est mon joli cerisier vert qui commence à produire la cerise quim'importe.

Et les vacances. J'en ai marre  

jeudi 6 avril 2017

Carte postale de Sisteron en avance #Provence

Dans trois jours, je pourrais envoyer une carte postale de Sisteron (entre autre). Puisque je profiterai de quelques jours de vacances dans cette haute Provence délicieuse.

La fin de journée me donne envie d'un billet de rien, et de carte postale de ce village aux portes des Alpes, qui est fascinant. 




La citadelle est un coin fantastique. Mes enfants (surtout le grand) m'en reparle souvent. La vue sur la Durance est fabuleuse. 


Difficile pour moi d'imaginer que dans un peu plus de deux semaines, nous passerons au vote présidentiel. Difficile.

Alors je me prépare à mes vacances. Qui rendront l'échéance du 23 Avril encore plus irréaliste pour moi.
Billet de rien qui ne sert à rien. Sinon à introduire d'autres billets de rien qui ne tarderont pas à arriver...

mardi 4 avril 2017

Le candidat de la France qui en a gros

J'ai peut être mon candidat à la présidentielle... Car moi aussi, j'en ai gros...













(si je ne vote pas Fillon, je voterai pour lui)

lundi 3 avril 2017

Les pyracanthas ça fait mal

Journée attaque de pyracanthas à la tronçonneuse. J'ai mal.

Mais ça fait un joli jardin. Ça vaut le coup de souffrir.
A part ça rien. Je n'ai pas travaillé aujourd'hui, ne sait pas ce qui s'est passé dans le monde. Mais c'est très bien...

dimanche 2 avril 2017

Instagram de Mars

J'aime bien faire un billet avec les quelques photos instagram du mois. En Mars, c'était très axé jardin, cerisier. Ce dernier m'aura donné, en avance, des fleurs et des paysages magnifiques. 



Sinon Mars est toujours un mois qui m'évoque des souvenirs douloureux. Une pensée en haut de mon village. Et une jolie photo pour continuer.


Mars c'est aussi les premières fraises sous serres. En l'occurrence sur cette photo, sous beaucoup de chantilly.


Et Mars, c'est un jardin qui se prépare. C'est le printemps qui arrive, qui annonce l'été qui viendra. Une pelouse qui verdit, une piscine qui se prépare. C'est chouette.







Drôle de campagne ?

"Nous sommes en train de vivre une campagne électorale étrange où les médias évitent soigneusement d’aborder les questions de fond. L’autorité de l’État ? Les déficits ? Le chômage? L’éducation nationale? La santé ? Les flux migratoires ? La menace islamiste ? L’avenir de l’Union européenne ? C’est comme si la France n’avait pas de défis à relever et, depuis deux mois, les médias préfèrent passer la vie de François Fillon au peigne fin, à la recherche de la faute qui le fera définitivement tomber. Une sorte de feuilleton judiciaire s’est donc opportunément substitué à la campagne. Pour enfoncer le clou, Christine Angot est invitée sur les plateaux de télévision pour hurler sur le candidat. C’est comme si nous étions en train de vivre la fin de la politique. Où sont les grands débats d’idées qui opposaient la gauche et la droite ?..."

Cette introduction est celle d'un très bon billet de Noix Vomique, qu'il intitule "drôle de campagne", sans point d'interrogation à la fin. Si j'en rajoute un, de point d'interrogation, c'est que je ne la trouve pas drôle du tout, cette campagne...
Son billet met en conclusion le caractère spécial de la très possible victoire de l'héritier de François Hollande. Dans cette situation d'une campagne qui n'a pas lieu. Ubuesque. J'avais parlé de scénario à la Houellebecq, mais on est au delà.

Il a raison de se poser ces questions. Qui se souvient que hier, des églises étaient attaquées en France, et des curés assassinés ? Des caricaturistes et des jeunes étaient massacrés par des islamistes fous, qui s'en souvient ?
Et au delà de ça, qui se rappelle que des voitures de polices étaient incendiées avec des policiers dedans ? Qui se souvient que des référendums ont été balayés par des délinquants et des casseurs ? 

Et le reste ? Une pression fiscale délirante, dont la partie active et productive de la France a été la victime. Une industrie qui se meurt, chez moi c'est terrifiant et inquiétant. 

Drôle de campagne ? Non, inquiétante. Nous avons l'impression que rien ne s'est passé. Que rien ne se passe. Et qu'au final, rien ne se passera. Nous avons perdu 5 ans, nous sommes en train de perdre ce qui va suivre.
En tous cas, nous n'avons pas eu de campagnes. Nous aurons une élection qui n'en sera pas une. Comment avoir de l'espoir en demain ?

samedi 1 avril 2017

Temps à rester coucher

Il pleut. Journée pluvieuse, pas très heureuse. Restons au lit.

Ça fera quand même du bien au jardin...

mercredi 29 mars 2017

Spiderman me sert un whisky

Après une dure séance d'osteopathe (un portail sur la tête ça fait mal), qu'il est agréable de se faire servir un whisky par Spiderman...

J'aurais pu écrire un billet sur la parole politique. Valls aujourd'hui, Hamon durant ce mandat, Fillon hier, ont montré qu'elle n'avait plus aucune valeur. Mais le president Hollande l'avait déjà mis en avant que la parole politique ne valait plus rien. C'est triste.

Sinon Spiderman est sympa.

mardi 28 mars 2017

Point cerisier : le vert remplace le blanc

A moins d'un mois du premier tour d'une présidentielle qui me déprime, mon cerisier change de couleur. Du blanc au vert, avant de virer au rouge d'ici un mois.

Il va bien. Dimanche ma pelouse était couverte de pétales de fleurs de cerisier. C'était magnifique. Si j'avais eu un sabre, un kimono et du saké, j'aurais été médité dessous.

J'aurais évité de penser à la politique et à cette présidentielle qui me déprime. Et qui risque de déprimer la France davantage que ma propre personne...


dimanche 26 mars 2017

Ne jamais oublier ceux que l'on aime

Je n'oublierai jamais ce 27 Mars 2010 au matin. Le téléphone qui sonne à 7 heures, le fixe car le portable, un iPhone déjà, était éteint.
La personne au bout du fil m'apprenait la mort soudaine pendant la nuit d'un de mes plus proches amis, un grand frère, un père. 

Je n'oublierai jamais ce sol qui s'effondre, et la silence. Je n'oublierai jamais cette douleur. Je sais que la vie m'obligera à la revivre cette douleur, peut être des pires encore. Mais celle là je ne l'oublierai pas.

Je n'oublierai jamais non plus le 26 Mars au soir. Comme tout à l'heure j'étais allé courir une dizaine de kilomètres. Le même parcours. L'entorse de la cheville que j'avais eu quelques temps avant était un mauvais souvenir.

Je n'oublierai jamais cet apéritif à la salle des fêtes de Roquemaure, mon village. Je ne voulais pas y aller, c'était l'apéritif de l'association de la Saint Valentin, mais cet ami, qui était maire, avait insisté pour que je l'accompagne. Cela aura été la dernière fois que je l'ai vu, après une paire de whiskys. 

Je n'oublierais jamais le film que nous avions vu avec Falconette, qui avait commandé des pizzas pour l'occasion. C'était "crime à Oxford" le film. Pas nul, pas top non plus. Je crois me souvenir davantage de la scène de cul avec Léonor Watling que du film en lui même, 

Je n'oublierai jamais cet ami, qui fut si important pour moi. Tous les ans, je lui consacre ce billet. Il restera toujours dans mon cœur. 

Il repose aujourd'hui dans le cimetière de ce village qui est le mien maintenant. Un peu plus loin, il y a mon tonton et ma tata, qui les a rejoint il y a peu au paradis des gens que j'aime. Un ronron, une amie de Grenoble, mon papy...

Un billet pas rigolo, pourtant la journée a été belle. Les bébés ont profité du dehors. Et ont couru dans les pétales de fleurs de cerisier qui jonchent ma jolie pelouse. L'occasion d'autres billets cette semaine...

Il faudra peut être bien aussi que je parle un peu de la présidentielle, de François Fillon et de ce phénomène Macron que je n'explique pas, et qui pourrait être la victoire de cette présidence actuelle... Peut être, mais pas aujourd'hui.

vendredi 24 mars 2017

Mais il se prend pour qui ? (Benzema)

L'interview de Benzema sur RMC hier soir était hallucinante. Absence totale d'humilité. Et de recul. Le "il faut que Deschamps et Le Graet me rendent des comptes" était l'apogée de cette interview délirante de ce tout petit joueur.

Quoique j'ai un point d'accord avec lui : il faudra que le président socialiste de la fédération française de football nous rende des comptes sur le pourquoi du soutien sans faille et sans doute qu'il a eu vis à vis de Benzema. Et qu'il le compare avec la manière dont il a lâché Valbuena (la victime dans l'affaire).

Et il faudra un jour qu'on nous explique comment un avant-centre aussi peu efficace et personnel que Benzema ait pu avoir autant de confiance et de soutien de la part de plusieurs sélectionneurs, et d'un certain public. A contrario, il faudra qu'on m'explique la vague de haine qui a déferlé sur son concurrent et coéquier Giroud, qui a toujours eu un comportement exemplaire, et des statistiques excellentes en équipe de France.

Après, quand on a eu un Nicolas Anelka qui a porté le maillot bleu, on peut se dire que n'importe qui peut être sélectionné en équipe de France. Mais ce n'est pas une raison, l'interview de Karim Benzema était ce soir hallucinante.
Mais pas surprenante. Il ne sera plus sélectionné : bon débarras. 

lundi 20 mars 2017

Apogée

Finalement l'apogée de mon cerisier aura été sans doute aujourd'hui, premier jour de printemps.

Et premier débat des primaires. Que je ne regarderai pas. Je suis déprimé de voir que le candidat de la droite républicaine est balayée par sa personnalité, ses obstinations, ses erreurs, et ses soutiens de droite radicale. 
Et déprimé de voir que c'est le poulain de Hollande qui est en passe d'être élu. Une victoire par procuration d'un president qui aura fait tant de mal, c'est fascinant et déprimant.

Déprimé enfin de voir mon bébé 2 malade depuis vendredi soir. On craignait l'appendicite, mais apparement ce n'est pas ça. Mais il souffre, atrocement, affreusement. Et je souffre avec lui.

Donc non je ne regarderai pas le débat ce soir. J'aurais mieux à faire avec mon bébé. Et demain on regardera le cerisier commencer à verdir...

dimanche 19 mars 2017

La routourne va tourner pour la France

J'ai lu avec beaucoup d'attention et d'empathie le billet de Nicolas où il explique qu'il risque d'avoir piscine le 23 Avril... J'ai déjà essayé d'exprimer ici le malaise que je ressens devant cette présidentielle digne d'un scénario cauchemar à la Houellebecq.

Et puis j'ai reçu d'un copain ce moment d'espoir. La candidature qui pourrait que la routourne va tourner pour la France. Le candidat qu'il le faut.

J'ai souris. Mais ça fait bien deux mois que je souffre vraiment, alors profitons en...

vendredi 17 mars 2017

Excuse de Claude Bartolone et racisme ordinaire

J’avais trouvé abject les déclarations nauséabondes et racistes de Claude Bartolone, candidat socialiste (et président de l’Assemblée Nationale), aux dernières élections régionales. Qu’il a fort moralement perdu.
Il présente ses excuses. C’est tardif, mais c’est salutaire.


« Au regard des valeurs qui m'animent, comment ne pas regretter sincèrement ces propos. Voilà pourquoi au moment où se clôt la dernière session parlementaire de cette législature, placée sous ma présidence, je souhaitais vous adresser des excuses républicaines qui font suite à mes regrets exprimés. »
C’est très bien. Tardif, mais très bien

Le parti socialiste, qui dans son ensemble a renouvelé par acclamation Claude Bartolone dans ses fonctions de président de l’Assemblée Nationale, devrait également présenter des excuses.

Comme il devrait présenter des regrets de voir que parmi les soutiens de son candidat Benoit Hamon, des personnes faisant preuve d’un racisme et d’un sexisme ouvert et assumé s’expriment de manière décomplexée.
Voir les déclarations à l’encontre du très estimable maire de Montpellier Philippe Saurel. Il soutient Macron (c’est son droit), et il a le défaut d’avoir un certains âge, d’être un homme, et en plus d’être de couleur blanche. Ça donne des tweets que je trouve nauséabond.

Je parlerais une autre fois des déclarations récentes de Bernard Lama sur le « blanc pas très intelligent » Fabien Barthez. Un autre racisme ordinaire, qui est passé de manière très anonyme dans l’actualité. Il n’y pas eu de polémique, il y avait pourtant matière à…


Enfin, Claude Bartolone s’est excusé. Tardivement certes. Ses déclarations et le maintien de cet homme à cette haute place de la république a été une tache supplémentaire de ce mandat déplorable. Les excuses ne lavent pas l’essentiel. Mais elles ont le mérite d’exister, prenons en acte.