dimanche 23 décembre 2007

City et tower, y a une semaine...

Je suis ce matin en pyjama. Y a une semaine, nous étions valise à roulettes à la main, et genoux dans un état aussi déplorable que l'ensemble des muscles et des articulations de la partie basse de notre corps. Nous trouvions que le +2°C de l'ensolleillée matinée était drolement agréable comparée aux températures hyoganiennes de la veille.
Nous étions à Londres, last day.


Sur la première photo, nous pouvons reconnaitre Falconette tout sourire devant un des nombreux monuments clichés de Londres. Qui rendent cette ville assez unique. Le Tower Bridge. Où dessus les voitures roulent dans un sens bien britanniquement particulier, et où dessous les bateaux peuvent passer pour entrer dans la capitale.
Classique, une photo de la Tamise. Industrielle. Je dois être un insupportable insatisfait éternel, mais rien ne me paraitra aussi beau que le Rhône. Ce Rhône qui traverse Genève, Lyon, Roquemaure... Ce Rhône qui est une partie de moi, et qui fait que je trouverai toujours plus de plaisir à me ballader sur les quais de Lyon que sur ceux de la Seine.

Dernier photo, une vue de la City of London. La City, je pourrais en parler des heures de ces coins où le tradionnel des petits églises est restée intact, seulement ouvrant des bras pour accueillir des bureaux, des banques, de la monnaie, et pleins de cadres en cravatte qui courrent de partout dans ces dédales de bureaux Wifiens au milieu des chapelles. Et qui mem fait penser qu'entre la City ou la Défense à Paris, je préfère gagner un peu moins et être à Marcoule (en plus j'ai le Rhône, voir dernier paragraphe).
Une photo de la City, vue depuis le Tower Bridge. Un dimanche : nous n'y sommes pas entrée dedans, le gros oeuf tout en verre a du se sentir bien seul.

Et à part ça ? Rien. Marseille a gagné hier soir : 11eme à l'issue des matchs allers. Je parlerais, plus tard sans doute, des regrets. Les matchs de StEtienne, Nancy, Bordeaux la semaine passée, sont autant de déceptions. Toulouse, Nice, Liverpool au retour, sont des corrections qui, prises individuellement, seraient accidentelles... si elles n'étaient aussi nombreuses. Et des matchs qui sont comme des regrets : y avait la place de faire mieux. La deuxieme partie de saison sera difficile, mais si le rythme de 15 points en 7 matchs est conservé, tout est possible.

A part ça, l'animé que nous regardons en ce moment est le magnifique Death Note. Nous avons vu 5 épisodes, mais tellement intense que nous avons l'impression d'en avoir vu 20. L'an passé à la même époque, je faisais un bilan des animés que j'avais aimé : à refaire peut être l'exercice.

Et à part ça, je me demande si je ne vais pas réabonner à Marianne. Mais avec les municipales qui arrivent, je risque de vite me ressaturer de politique. Autant rester aujourd'hui en pyjama... En plus, un peu malade le faucon aujourd'hui : fin d'année difficile.
Restons au chaud devant la cheminée (peut être remettre un bois, non ?). Et comme le rappelle Krissolo sur son blog, y a du bon football à la télé aujourd'hui : préparons donc Noel au chaud.

Eric Gerets : un Monsieur

Mercredi, un joueur de Marseille, Granic, blesse Faty, troisieme et avant dernier stoppeur valide à l'OM. Réaction de Gerets, l'entraineur belge du club :
"'est un tacle de frustration. Et quand on est frustré, il n'y a plus qu'une seule chose à faire. Préparer ses valises et s'en aller."

Hier soir, Gerets répond à la presse et conclue sa conférence de presse par : "Je veux aussi dire un mot en ce qui concerne Gragnic(...) Avec ou sans raison, j’ai attaqué Gragnic devant la presse. Je crois que lorsqu’on attaque quelqu’un dans les médias, il faut aussi avoir les c… de s’excuser devant la presse. Avant le match, je me suis excusé devant lui, je lui ai dit que j’étais allé trop loin, il a accepté, on s’est serré la main"

Avoir les couilles de s'excuser quand on fait une erreur... Oh, sans doute l'abruti courageux qui aime venir se faire du mal en venant ici trouvera quelque chose à redire, mais je trouve que présenter ses excuses aprés une connerie, c'est une marque de grandeur. Seuls le con pense avoir toujours raison.
Merci de l'exemple, Monsieur Gerets.

vendredi 21 décembre 2007

Vacances de fin d'année.

Tradition de blog, toujours commencer une période de vacances, aussi courte soit elle, par un chien. Chien des beaux cousins, un chien forézien supporter des verts et taquin vis à vis des vaches, mais qui m'aime bien. Youpi. Vive les chiens, heureusement qu'ils sont là.
Je ne suis pas fan des vacances fins d'année, toujours entrecoupées des "fêtes". Pas un fan de Noel, repas de famille ou de belles familles, je n'arrive pas encore à y prendre suffisament de plaisir pour que cela ne me soit pas désagréable. Jour de l'an, c'est mieux. Celui là, je l'attends : je pense que les gens, lyonnais, que je verrais, me remonterons un peu ce moral qui fini dans les bottines que je n'ose même pas mettre au pied du sapin, ne cumulons pas les déceptions d'une saison sur l'autre...

Il y a un an, j'étais chomeur sans droit mais heureux et soulagé. Je venais de quitter ce grand groupe sponsor de l'OM qui m'avait fait tant de mal, et qui avait lessivé (amusant pour une société de nettoyage) tant de mes anciens amis de boulot. Je venais de visiter la maison que nous habitons aujourd'hui (co-propriétaire avec le Crédit Agricole). Je me préparais à cette nouvelle aventure professionnelle, qui m'enchante malgré un début 2008 probablement nuageuse. Je venais de discuter téléphoniquement avec Bertrand Delais, et d'apprendre deux heures plus tard que dans 7 mois naitrait la fille de celle qui restera à jamais mon premier amour. C'était y a un an.

Aujourd'hui ? J'ai envie de mettre la chanson Peace Of Mind, d'Angela Aki. Tiré de l'animé Soukyuu No Fafner. Peace of Mind, comme son titre l'indique, évoque la paix de l'ame, de l'esprit. Sérénité... Les guerres intérieures sont finies, place au soleil qui transperce les nuages pour faire apparaitre ce bleu ciel plein d'oiseaux qui gazouillent. Beau comme du Chimène Badi.

Dans les faits ? Partie introspection auto-psychologique dominicale du billet. Aussi, si pas interressé et si envie de lire blog utile parlant des amours du président ou du match Marseille - Le Mans qui pourrait mettre mon club phocéen dans la première partie de tableau à la fin des matchs aller, vous pouvez partir. Ca va parler de moi, j'ai envie, donc je ne peux pas vous retenir. Bonne soirée à vous, et bonnes fêtes si on ne se revoit pas d'ici là.
Pour les autres... Merci d'être encore là.

Oh, je ne vais pas rentrer dans les détails. Oui, j'aime parler, comme ça, sur ce blog. Ca ne coute pas 41 euros (donc 40 sont remboursées par sécurité sociale et jolie mutuelle des cadres). Si ca ne fait pas du bien, ça ne fait pas de mal non plus. Et puis bon, on reste dans les limites de ce qu'on peut écrire sur un blog. Pisser de la prose pour se soulager, rien d'infamant. Même si ce jet de mots n'est pas aussi talentueux que ce que l'on peut lire sur d'autres blogs, certains n'existant plus car leurs auteurs ont décidé de prendre une route, d'autres m'étant interdit.

Ce n'est peut être pas la peine que je revienne sur ces quatres derniers mois. Au début, j'étais un Devedjian. Victime de je ne sais quoi, de choix qui visiblement ont laissé plus de trace que je ne l'imaginais, me montrant que décidément ma solidité n'est qu'un fantasme. Par la suite, ce fut des nuages à l'intérieur de cette jolie maison, qui m'ont plus que trempé. De là est arrivé non pas un rhume, mais mes 30 ans, qui m'ont absurdement démontré combien la solitude et l'indifférence pouvaient, aujourd'hui encore, m'être douloureuses. Et la fin de l'année, urgence pour mon amie, déces dans la belle famille, réorganisation prévue au boulot, et un sentiment, un autre, celui de ne plus rien maitriser. Aujourd'hui, Noel arrive, accompagné une envie de faire autant la fête que de diriger une campagne locale pour Ségolène Royale. Envie de pas grand chose : même le vin m'est sans goût, est ce grave docteur ?
Je sais trés bien, comme le rappelerait Eric Besson parlant du pouvoir d'achat, que le sentiment de baisse de ce dit pouvoir est différent de la réalité. (il disait hier soir sur ITélé que depuis 3 ans, il avait augmenté de 4 %, et que le gouvernement qu'il avait précédement et rudement combattu avait finalement bien travailler... soupir). Peut être me démontrera t'on que mon sentiment de solitude n'est qu'un leurre, que "je ne suis pas seul". Et plus que des petits hommes verts (j'aime pas Gomis !), je peux compter sur des chères ami(e)s. A Paris ou Marseille, celles qui étaient présentes il y a 5 ans et demi quand Tchernobyl m'avait un peu plutoniumisé...

Et puis je sais que même si je suis loin d'être parfait, même si je suis responsable d'une situation pas trés marrante, pas trés saine, pas trés joyeuse, il y a quelqu'un avec moi tous les jours. Qui me donne beaucoup. Je suis exigent. Sans doute trop. Merci encore d'être là, de me supporter. On passera encore 2008 ensemble j'espère, puis 2009, 2010, etc... Merci.

Peace Of Mind, pour finalement souffler un grand coup pour cette fin d'année. Se reposer, physiquement, même si les fêtes prennent de la place. Se reposer moralement, surtout. Et repartir faire que 2008 démarre d'aussi jolie manière que 2007. Des objectifs, il y en a. Politique, sans doute. Professionnel, évidemment. Personnel et familial, également. Mais y en a un surtout d'important, l'essentiel, être heureux. Même si nous sommes rarement aussi entouré que ce que nous le souhaitons : mon professeur de mécanique disait toujours "on nait seul, on meurt seul, il faut apprendre à vivre seul".
Oui, mais non. Apprendre à vivre heureux parait tellement plus beau. Et atteindre peut être pas le sommet du Ventoux, mais le sommet qui nous rendra heureux.

Bonnes vacances ceux qui en ont. Nous parlerons politique plus tard. Là, je serais médisant, désagréable, pessimiste. Allons plutot manger, j'ai une bouteille de Rousset les Vignes qui m'attend, tenter de retrouver le bon gout du vin, voilà un bel objectif.

mercredi 19 décembre 2007

Reflexions sur l'ouverture devant des bières

Je pensais écrire sur tout le mal, la tristesse un peu, que je pensais de ces opportunismes politiques. On parle d'ouverture facilement, là où il n'y a souvent que de l'ambition mauvaise et de l'arrivisme. Les mots qu'on utilise facilement...

J'ai souvent parlé de la Mairie de Roquemaure. Numéro deux de la liste d'opposition. Qui parle justement, aujourd'hui, d'ouverture (mot à la mode) pour justifier le fait qu'il conduise maintenant la liste de la majorité sortante, aprés avoir réussi à trahir son groupe municipal, ses électeurs, pour finalement emporter un maroquin d'adjoint. Ce n'est certes que Roquemaure et pas la France, mais non, cela n'est pas de "l'ouverture", c'est de l'arrivisme, de l'opportunisme, et c'est le mauvais coté de ce que peux offrir la politique.

Eric Besson, ce n'est pas, non plus, de l'ouverture. C'est du même niveau de bassesse et de trahison. Septembre, il écrit une note insultante traitant Sarkozy d'une manière assez grossière. En Mars, il trahit sa candidate socialiste (que je n'apprécie pas forcément, mais est une raison ?) et son camp. En Avril, il est à la tribune pour soutenir Sarkozy, et en Mai il est secrétaire d'Etat. Roquemaure, Donzère, les villes sont de tailles comparables. Si l'Hotel de Ville roquemaurois et Matignon ne sont pas comparables, ces parcours sont équivalents. Et donnent une image déplorable de la politique et des politiques : Le Pen et Besancenot se frottent les mains.

Aujourd'hui, j'apprends qu'une personne que j'ai cotoyé à Marseille, que j'ai bien apprécié quand bien même il a fait des choix personnels politiques que j'ai jugé contestables en 2002, prend aujourd'hui ce même chemin. A Marseille, le Docteur Franceschi, gaulliste (il se dit gaulliste), dirigera sur une liste menée par le socialiste Guérini pour les municipales. On me répondra "oui, mais Gaudin a piqué SanMarco aux socialistes marseillais". Je répondrai "et alors ?". Et je dirais, à ceux qui voient une belle ouverture d'esprit de la part d'un gaulliste que je vois plutot un opportuniste terrifiant. Qui fait suite à un parcours, depuis 2002, qui n'a pas forcément été brillant de sa part.
En 2002, l'appel de l'affiche placardée sur les murs de la ville lui a fait accepter le baiser mortel de Gaudin : les législatives dans la 4eme circonscription de Marseille, la pire pour un "gars de droite", ingagnable. Résultat ? Il fini 4eme, derrière communiste, socialiste, front national. Et Gaudin se voit là débarrasser d'un ambitieux génant. Qui revient, pour exister, avec ceux d'en face.
Peut être a t'on modestement le droit d'être un peu déçu...

Quelque part, je comprends que des gens comme Bockel, à droite du PS, comme Amara ou Hirsch, de coeur de gauche mais ni militant, ni prisonnier ni d'une bannière ni d'un appareil politique, rejoignent un gouvernement de droite pour essayer de défendre leurs positions, leurs idées. Qu'ils prennent la place d'autre, qui se sentent ainsi trahis, cela provoque des rancoeurs, des douleurs. Soit.
Mais par pitié, qu'à Roquemaure ou Marseille, on ne vienne pas me parler des vertues de l'ouverture quand il n'y a qu'opportunisme et arrivisme. Je n'ai rien contre l'ambition. C'est légitime. Mais qu'on ne vienne pas me raconter n'importe quoi.

Suite à ces reflexions, une bonne bière. Photo de Londres, encore. Ce n'est pas Bernadette devant moi qui garde bien son sac à main, mais Mama..., euh Falconette, ne voulait pas qu'on voit le sac derrière les bières sur la photo. Loupé, mais ça fait une photo amusante, avant l'arrivé du Fish & Chips, et moi j'adore ce plat.
Moins ces arrivismes politiques... Mais ça, c'est ma modeste morale à deux balles...

PS : Suite à un mail d'un copain de net, j'ai fait un certains messages dans mes liens. J'ai appris une chose aujourd'hui : aller régulierement consulter ces liens. Cela permet de voir les liens morts, de voir les liens qui ammènent sur des pages pas forcément agréables à lire. Et ça permet enfin de mettre à l'honneur des Cecile, des Hervé, des JeanPhi, des Chaffouins, et d'autres gens qui ont des choses à dire, d'autres blogs que j'aime lire. Cool tout ça, vive le net.

lundi 17 décembre 2007

Londres : Vie chère - réalité ou simple sentiment ?

De retour de Londres. Dans la semaine, quand j’aurais développé mes photos numériques sur PC, j’en posterai. C’est joli Londres, et si je n’ai pas trop mis le doigt sur l’objectif, sans doute y aura-t-il de jolis clichés. Non, là, simple envie d’exprimer un constat souvent rabâché durant mon week-end londonien. La vie chère, le pouvoir d’achat : c’est en plus le sujet politique du moment, ça tombe bien.

L’Angleterre n’a pas l’Euro, mais la Livre Sterling. Magnifiques billets avec la reine dessus, et les petits pounds. Le cours ? Au, en gros, je multipliais le prix en Livres par 1,5 pour avoir le prix en euros. Pour ceux qui comme moi comptent sur leurs doigts, on ajoute, au prix en livres, sa moitié. Et on a le prix en euros, approximativement.

Je passe sur les prix prohibitifs des transports en commun (en euros, le billet sec de métro est à 6 euros, et passe à 2,25 euros avec une carte achetée avant). Et sur le fait que dans les duty-free, les alcools et parfums étaient au moins aussi chers qu’en France.
Et sur le reste ? Le prix est le même qu’en France. Bah oui. Le même prix pour les sandwiches, les bières, les journaux, les produits vus ici et là. Le même prix qu’en France. Enfin, le chiffre est le même qu’en France. Sauf qu’en France, y a € après, et à Londres, y a £…
Soit, d’un premier abord, une vie en Angleterre plus chère qu’en France de 50 %. Constat du Faucon qui ne fait parti d’aucune commission et qui n’a fait aucune autre étude sérieuse que celle d’avoir marché un week-end à London. Cela m’évoque deux commentaires possibles.

Le premier est que si la vie à Londres est si chère, peut être cela veut il dire qu’en France nous ne sommes pas si mal loti que ça. Et que ce que nous disent les politiques, les sémillants Thierry Breton et Christine Lagarde (pourquoi Borloo n’est plus ministre de l’économie, bouh) et pleins d’autres, est vrai : il n’y a pas de prix chers en France, et le sentiment d’une vie chère n’est qu’un sentiment. Sous Jospin (et même aujourd'hui chez certains), on nous disait qu’il n’y avait pas d’insécurité, ce n’était qu’un « sentiment ». Sentiment d’une vie chère… Quand on voit les prix anglais, c’est en effet peut être qu’un sentiment. Et nous sommes bien lotis. Donc qu’on ferme notre gueule et qu’on s’estime heureux que les dernières mesures présidentielles nous permettent de jouir de nos dus (les RTT et l’épargne salariale, ce n’est pas un « cadeau », c’était à nous déjà, mais bon…). On ferme, rien à voir, salut.

Le deuxième commentaire serait que cette balade à Londres m’a montré, d’une manière franche et abrupte, la réelle présence d'un problème en France. Les anglais que je connais trouvent qu’ils vivent plutôt bien à Londres. Sur un simple constat (qui peut être mis en défaut, un week-end n’est pas une analyse économique), je n’ai pas eu le sentiment de voir des restaurants et pub vides, et une faible consommation.
J’ajoute le fait que quand mes copains anglais traversent le Channel, ils se régalent en France. Pour eux, les prix sont très bas. Et quelques parts, si des anglais « moyens sup » viennent acheter des maisons dans le Périgord et en Provence, peut être en effet les salaires anglais permettent d’avoir un pouvoir correct en Angleterre et fort en France. L’inverse n’est pas vrai : avec mon salaire français, je suis débordé en Angleterre…

Des témoignages m’ont donné quelques ordres de salaire en Angleterre. Le même chiffre que les salaires parisiens, sauf que le bulletin est libellé en £ et pas en €. Sachant que les salaires parisiens ne sont pas les mêmes que ceux dans le Gard et le Vaucluse, le constat fait drôle.

Je répète ma « mise en garde » : ce n’est qu’un constat de week-end. Si je suis un peu lu, j’attends de connaisseurs qui me disent si mon sentiment est réel ou totalement faux. Car voilà le mot, pas une démonstration sur la vie chère en France, un simple sentiment. Suite à un bon week-end, bien que glacial. Mais nous en parlerons une autre fois.

PS : 3 jours sans Sarkozy, ça rendrait presque malade. Quand les repères ne sont plus là, certains sont perdus. Ce matin, l’annonce de l’histoire fessière présidentielle entre le président et la top-model chanteuse me montrait, par l’absurde, que ce week-end était en fait médiatiquement très reposant !
Je n’ai rien à dire là-dessus. J’aimerais une presse qui analyse les conséquences des humiliations Kadhafiennes (il est bien rentré chez lui au fait ?), les mesures sur le pouvoir d’achat qui ne consistent en fait qu’à donner aux salariés ce qu’ils ont déjà et pourquoi ils ont travaillé, les conséquences d’un budget une nouvelle fois faux car établi sur des critères faux, etc… Mais non, on parle amour et fleur bleue. Heureux pour Sarkozy, mais merde je m’en fous.
J’ai bien aimé
le billet du jour d’Eric Mainville sur le « contrôle de l’agenda médiatique ». Sarkozy est brillant dans cet exercice. Encore démonstration par l’absurde : sans doute la faiblesse du reste de la classe politique explique cela…

samedi 15 décembre 2007

Un francais parle aux francais

Et en qwerty en plus...

un simple et modeste appel de Londres, pour un simple bonjour de la bas. Les claviers n'ont pas d'accent et il fait tres froid, mais la ville est belle.

A bientot

PS : comment va Nicolas ? Deux jours que je n'en entends pas parler... ^__^

jeudi 13 décembre 2007

Promo politique, et week-end à Londres

En lisant le site de RMC à midi, je suis tombé sur l'intervention de Ségolène Royal hier chez Bourdin. Ségolène Royal, absente depuis le début de l'année, et qui venait faire la promotion de son livre. Promotion...
Bien sur, elle en a profité pour tacler la politique de Sarkozy. Oh, elle n'a pas été d'une grande malice quand elle ne su quoi répondre au fait que Kadhafi était également reçu par les socialistes espagnols et italiens, mais dans l'ensemble elle a fait le double boulot : celui d'opposant, et d'écrivain en promotion. Promotion...

A la fin de l'été, la personnalité de "l'opposition" qui trustait les médias s'appelait Dominique de Villepin. Opposition, car seule personnalité politique ayant une forte présence médiathique (à l'époque) et qui proférait une parole différente de celle des stars show business du gouvernement Sarkozy. Et pourquoi entendait on tellement Villepin ? Il avait un livre à vendre Monsieur... Il était aussi en promotion.

Une interrogation personnelle... Royal est en ce moment invitée dans les médias, elle parle. Chouette, une autre voix politique, loin d'être celle que je préfère, mais elle existe. Et aprés, quand elle aura bien vendu son livre, ça sera qui ? J'aimerais savoir ce que pense Bayrou en ce moment, faudra t'il qu'il sorte un disque pour être invité ? Il faudra que Dupont Aignan fasse la promotion d'un film dans lequel il joue pour pouvoir s'exprimer ? Chevénement devra t'il sortir un DVD ? Le Pen promouvoir un one man show comique ?
Je n'ai décidément pas, ou plus, une image merveilleuse de ce monde politique qui m'eut fasciné et que je révais d'embrasser en ce moment, mais honnêtement je n'ai pas l'impression que cela ne soit que la faute de mon moral déficitairement déficient du moment.

Demain, je pars à Londres. Enfin, demain... Cette nuit, je pars à Londres. Avec Falconette, nous avons pris l'habitude de ne pas trop dormir ces nuits. Enfin, l'aéroport de Marignane est plus avenant que les Urgences d'Orange, même en pleine nuit.
Profitons de mon cadeau d'anniversaire... Et nous irons embrasse Habib Beye : j'ai préféré voir un match de foot typique, un bon Fulham - Newcastle, que le classique Arsenal Chelsea de dimanche qui, franchement, me plait bien à la télé. Mais à Londres, je veux voir jouer des anglais, les mêmes qui humilient mon OM.
Y aura des belles photos au retour. Bon weekend à tous

(PS : la photo, c'est apparement Genève vue du ciel... Peut être peut on voir Cécilia Sarkozy... J'y vois des bons souvenirs, et un joli paysage)

mercredi 12 décembre 2007

Un verre de whisky en écoutant du piano, et rien d'autre


Non, ce n'est pas la défaite marseillaise de hier soir. Le moral bas, ça fait un moment que je l'ai, mais pas envie d'infliger aux quelques lecteurs qui me restent (et ami(e)s aussi, qui me parlent ou plus, qui passent par là...) les états d'ame d'un pas grand chose. Non.

Il fera nuit ce soir sur Marseille. Nuit peut être plus froide que hier, mais le pénalty dés la troisième minutes a vite fait tomber la température. Liverpool était plus fort, mais c'est un immense club. Quand l'histoire et la talent se mélent, il faut être trés fort. Marseille est un peu comme le faucon, convalescent. Et quand en plus il y a doute sur sa personne, ses qualités, ça ne peut pas le faire contre un monument.
Il faut savoir chantait Aznavour sur une défaite amoureuse. Quand on perd contre plus fort que soit, il faut savoir quitter la table, sans s'accrocher l'air pitoyable, et partir sans faire de bruit.
Je pas souvent du le faire. La dernière fois, c'était en y laissant bien plus que des larmes. Marseille est plus digne qu'un misérable faucon sans plumes, plus brillant. Ce weekend, ils gagneront à Bordeaux. Ou pas. Mais la vie continue.

Non, ce soir il fait nuit. J'ai quitté Marcoule sous la nuit. Un nouveau PC Pocket professionnel en poche, qui cohabitait assez bien avec les doutes que j'ai. Avec une envie, me mettre dans une pénombre douce et froide. Seulement perturbée par le bruit du glaçon qui se craquelle sous l'effet du whisky (j'aimerai etre à Marseille, aux bons enfants...), et par le piano d'Angela Aki.

J'ai découvert Angela Aki (en gras) par le dessin animé Soukyuu No Fafner. Rien de bien grandiose, un ersatz plutot réussi du monument (un autre) Evangelion. Mais à part ça, on ne s'en relévera pas la nuit, et Falconette ne s'en souvient déjà plus. Donc bon.
Par contre, un générique de début et de fin immense. Une voix aigue mais qui arrive à percer le coeur de pierre qui est le mien par cette aiguille écarlate qui a fait le bonheur de Milo.
Cette chanson, dont le titre évoque celle qui est pour moi la plus belle chanson d'Elton John, n'a rien à voir avec le dessin animé cité plus haut. Un de ses derniers albums. Mais une chanson qui, personnellement, me donne envie de me retrouver au Grand Pavois à Marseille. 22eme étage, la nuit. Une chaine Hifi qui hurlerait cette chanson. Et moi devant Marseille la nuit. Seul, dans le noir, avec le whisky.

Ou alors aux Grands Enfants. Mais ne remuons pas Excalibur dans la plaie. Laissons Shura tranquille.
Bonne chance Lyon.

mardi 11 décembre 2007

Parce que Marseille, c'est ça

C'est aussi ça. Et ce soir ça sera ça.
Au final, un Stade heureux. Une pression qui monte dans le coeur de ceux qui aiment le foot et l'Olympique de Marseille. Ce Marseille - Liverpool, cela fait combien de temps qu'on attends de vivre ce genre de moment ?
Je serais mauvais augure en disant que pourtant, nous avons eu des finales de Coupe de France, mal maitrisées : là aussi c'était beau. Ce n'était pas à Marseille, à cette centaine de kilomètre de chez moi. C'était pas la Coupe d'Europe, celle qui a rendu Deschamps, Desailly, Voller, Sauzée et Boli, les héros d'un peuple dont je fais parti.

Peuple qui aime la France, et qui demain pensera à mes amis lyonnais qui vibreront de la même manière, leur finale, Rangers - Lyon. Lyon où j'étais ce weekend. Bizarre weekend. Mais ne parlons pas urgences d'Orange, couleuvres avalées et miroir qui renvoie cette lassante image détestable. Ne parlons même pas football.
Laissons nous fouetter le visage par ce mistral qui annonce des embruns de bonheur ce soir, laissons nous réchauffer par ce feu qui monte dans le volcan du Vélodrome.
Et vivons l'histoire.

Edit un 4-0 plus tard : l'histoire est cruelle. Mais comme dans les histoires pour enfants, si ceux ne sont pas les gentils qu'on voudrait qui gagnent, ceux sont encore les meilleurs. Et Liverpool était largement meilleurs. Grande équipe que celle des Beatles et de Keegan et Best.
Rien à dire : Marseille jouera l'UEFA. Dniepr, StPetersbourgh, des suisses et autrichiens au programme. Mais en 2004, ça s'est fini par la finale de Stockholm.
Ecrire l'histoire, toujours. Les stylos restent dans les mains, les pieds, des acteurs. Aujourd'hui fut dur. Mais demain ?

samedi 8 décembre 2007

Noir, Lyon, marcher dans la ville d'automne

Ce matin, Blogger est revenu en français. Je suis encore en pyjama : sans doute vais je entendre des cris : "tu n'es pas encore pret !".


J'ai l'habitude, les samedis matins où nous montons dans la belle famille, dans le Forez. Morceaux de vie, mais j'aime tellement parresser, le samedi matin... Pas pressé de faire les 2 heures et quelques de route. En plus j'ai un début de grippe qui me plait moyen.

Noir et Lyon, ça pourrait vous évoquer un billet politique. Il n'en est rien. Noir, c'est pour moi un des animés qui m'a le plus marqué. Une claque. Auditive surtout : la chanson "Canta Per me", qui accompagne ce modeste billet, est un des thèmes principaux. Yuki Kajiura en est la compositrice, et j'adore.
Noir, je l'avais découvert automne 2003. Un ami de ma société de l'époque me l'avait prété, tu vas adoré m'avait il dit. Je terminais une série d'animé ancien, et c'était pour moi un nouveau départ dans ce monde que j'adore de l'animation japonaise et du manga. Noir, c'est trés bon.

Noir se passe à Paris principalement, un peu dans les Pyrénées. Une tueuse à gage parisienne (Mireille Bouquet, la blonde de la photo), et une brune que j'adore, amnésique mais scandaleusement dourée avec un flingue, Kirika.
Paris est dessinée d'une manière idyllique : de l'herbe et des arbres partout autour de la Seine. En fait, ce n'est pas Paris, c'est un Montmartre géant. Et la bande originale fait se concurencer des violons et de l'accordéon. J'adore cette représentation de Paris, et le rythme finalement assez lent et reposant de ce dessin animé qui canarde pourtant de partout.

Pourquoi j'en parle aujourd'hui ? Car si Noir m'évoque Marseille en automne, des grandes avenues grises sous un soleil voilé, le Paris de Noir ressemble à deux gouttes d'eaux aux Quais de Saone de Lyon. Au pied de mon école d'ingénieur. Et cette aprésmidi, nous allons marcher dans Lyon, j'ai envie.
J'ai envie de Lyon l'automne : tellement belle cette ville quand il fait gris, elle semble être calme, accueillante, rassurante. Mais c'est ce qu'elle est, en fait, cette ville.

Je ferai le plein de photos, je n'en ai pas assez. Peut être je croiserai des anciens compagnons d'école, des amis, d'autres personnes rencontrés plus tard, grace à SaintSeiya. Peut être je croiserai Pecky, Krissolo, ou Jean-Philippe peut être ? Si c'est le cas, pitié, ne parlons pas politique. Peut être je croiserai la gentille Marion, dont j'apprécie le blog plein d'humour et de gentillesse.
Et le soir, aprés que je me sois fait un grand verre de jus gorgé de souvenirs, ce sera un repas de famille. Devant Marseille - Monaco, devant le match de StEtienne (contre qui ?). Nous feterons, avec beaux parents et belle famille, les 30 ans de falconette.

Je lui dédie un peu ce weekend quand même. Même si des choses me sont dures en ce moment, elle mérite qu'on s'occupe d'elle et qu'on lui dise qu'on l'apprécie. Merci d'être là, et bon anniversaire. Que cette journée soit aussi la tienne
(donc je vais me préparer,oui)

jeudi 6 décembre 2007

Il parait que les municipales, c'est demain

Pas encore détoxiqué des élections du printemps que l’hiver approchant nous amène son nouveau scrutin, les élections municipales. Une interview dans le Midi libre d’aujourd’hui donne le coup d’envoi des élections, dans mon village de Roquemaure.
Pas trop envie d’en parler. Peut être je serais plus impliqué qu’un simple spectateur au début 2008, peut être pas.

En tous cas, la liste sortante sera menée par le numéro 2 de l’ancienne liste d’opposition… Un opposant élu donc comme opposant, mais qui a réussi à finir adjoint et à griller toutes les anciennes personnes de la majorité pour arriver à la tête de celle-ci. Difficile à comprendre ? Sans doute, j’ai eu du mal à écrire ce tour de passe-passe. Une "ouverture" divinement mise en application, puisque qu’une liste de majorité sera conduite par l’ancien numéro 2 de l’opposition. On ne trouve pas ça de partout. Quand Jack Lang sera candidat à Boulogne sous l'étiquette UMP, nous en reparlerons peut être...
Je n’ai rien contre l’ambition. Contre l’opportunisme et l'arrivisme, oui, plus de mal. Je ne soutiendrai pas cette liste. Je n’ai rien contre elle finalement, mais j’ai d’une part de l’amitié (sincère) pour une autre tête de liste aux municipales, et d'autre part je n’arrive pas à cautionner cette manière de faire de la politique. Qu’aucun membre de la majorité actuelle n’ait réussi à se rendre indispensable pour prendre la suite du Maire actuel, soit, ce n’est pas mon problème. Mais arriver à de telles manœuvres et ne pas avoir la décence de cacher un peu ses dents… Enfin, les habitants de mon village choisiront.

On parlait d’opportunisme, allons sur une de mes villes de cœur. Nous parlions, chez Hervé Torchet, de l’élection municipale à Lyon. Je suis un homme de droite, et pourtant je pense préférer une victoire du candidat de gauche à Lyon. Surprenant ? Pas tant que ça.
J’ai souvent exprimé mon dégoût (c’est le terme) devant des carrières et des comportements politiques à la Elisabeth Guigou ou Jack Lang à gauche, défait à un endroit et parachuté ailleurs pour garder un mandat et le droit de donner des leçons de bonne conduite politique à la télé. J’ai souvent exprimé tout le mal que je pensais d’un Douste-Blazy, pour qui Lourdes n’était pas assez grand pour asseoir sa soif d’ambition. Que dois je penser de Perben, qui quitte sa municipalité de Chalon sur Saône pour un loft plus grand et plus en adéquation avec son ambition nationale ?
Lyon n’a pas besoin de quelqu’un qui veut jouer avec elle. Elle a besoin d'un Noir, d'un Collomb, d'un Barre, de gens qui l’aiment et qui sont issus d’elle. Millon a tenté de s’en emparer en venant du centre de l’Ain. Il a perdu, et sans doute pas uniquement à cause de sa magouille régionale à Charbonnières les bains. Peut être aussi que « ça se voyait un peu » que ce Monsieur avait les yeux plus gros que le ventre, et que Lyon ça faisait une belle promotion.
Pourtant, la droite lyonnaise a des bons éléments. Michel Mercier, qui m’avait donné mon diplôme d’ingénieur en 2000, garde une place à part dans mon jeune cœur. Christian Philip était quelqu’un de bien. J’appréciais beaucoup le Professeur Dubernard. Mais non, ça sera un opportuniste de dehors. Ami lyonnais, amusez vous bien.

A Marseille, je ne suis pas trop les dernières aventures de chacun. J’habitais Marseille en 2002 : les cantonales et les législatives, je les ai vécu, au sein d’une équipe sympa. Je garde des bons souvenirs politiques, quand bien même ma vie privée, c’était Tchernobyl.
Là, je ne suis au courant de rien. Je ne parviens pas à me faire des soucis pour Gaudin. Oh, ce n’est pas ma tasse de thé, un bel accent ne fait pas tout. Mais j’ai beaucoup de respect pour des gens de sa majorité : Bruno Gilles, qui a peut être agit positivement pour une très bonne amie. J’aimais bien Guy Tessier, un gaulliste avec des positions qui m’allaient assez bien. Pas grand-chose à dire sur Blum, Muselier, qui sont des personnes que je connais moins, sinon de les avoir vu à la télé. Les autres ? J’en oublie, mais je ne vois pas qui. (si, Eric Di Méco, mais lui il a gagné la Coupe aux Grandes Oreilles, il est hors concours).

Je vis les élections parisiennes via les blogs de mes copains ou de Carignano. Même l’élection de Boulogne, je la suis via le Québec chez Pierre Catalan. Personnellement, je ne pense pas faire suivre l’élection dans mon village. Pour des raisons qui me sont personnelles : il y aura des sites Internet pour ça. Je donnerai les liens. Mais je pousserai aussi des coups de gueule quand j’aurais envie d’hurler : ça sert à ça, un blog…
J’aurais simplement une pensée pour le village que je quitte, mon village d’enfance qui m’a vu naître, et qui m’a vu élu pour la première fois. Je ne vais pas bien loin, mais le Maire de mon village, qui repart, a évidemment et mon amitié, et mon soutien. Je ne pense que j’aurais le sien de soutien si je pars sur l’aventure roquemauroise, mais je sais que j’ai son amitié. Ca me suffit.

Et à part ça, aujourd’hui j’aurais reçu une « prime de productivité » au travail. Bon pour mon « pouvoir d’achat », je pourrais payer l’augmentation du gaz et du poisson, qui lui aussi augmente à cause de taxes. Et je suis allé chez le coiffeur aussi. Une vie passionnante…
Et Blogger merde comme c'est pas possible. Ca merde chez ma copine Romy, ça merde chez moi. Soupir...
Et pendant ce temps ça grouille en politique. Comme toujours. Qu'en sortira t'il ?

mercredi 5 décembre 2007

Coucher de soleil d'automne politique : oui, autant aller se coucher

Nous savons ce que fait M. le Premier Ministre de ces journées. Il existe, vraiment. Aujourd’hui, il va planter un arbre. Voilà. La France est bien gouvernée.
Avant cela, M. Le Premier Ministre aura traité M. Le Ministre de Travail de « petits cons qui veut lui piquer sa place ». C’est Santini qui l’a dit, il était derrière la porte. Et en voyant le ministre du Travail sortir, le Ministre des Grosses Têtes a rassuré son interlocuteur de premier Ministre qu’il n’était pas intéressé pour lui piquer son poste de planteur d’arbre.

Pendant ce temps, la rupture promise par Sarkozy est en marche. Fini les années Chirac. Rappelons nous ce qu’avait dit le pas encore candidat Sarkozy revenant de Washington : lui ne s’abaisserait pas à serrer la main de Poutine !
Il fait mieux : comme le rappellent 20 Minutes et ma copine de blog Laflote, il le félicite pour sa belle victoire aux législatives. Bon, il passe après l’Iran et le Kazakshtan, et en même temps que le démocrate-modéré-défendant-l'amitié-entre-les-peuples (j'en fais trop là ?) Bruno Gollnisch, mais avant l’Allemagne et l’Angleterre et tous nos autres pays copains et amis (même avant les italiens qu’on va rejouer au foot).

Et pendant ce temps, à gauche, la candidate du printemps fait les plateaux télé et radios pour parler de son livre. Quand on disait que maintenant ce n'est plus de la politique mais de la "promo"...
Devant Apathie sur RTL, elle critique ouvertement cette presse qui était aux mains de Nicolas Sarkozy pour le faire gagner. Hier soir, elle a oublié d’en parler à PPDA comme le faisait remarquer l’interviewer star d’RTL. Dommage…
Et c’est vrai qu’il y a du Jospin en elle : la faute des autres sa défaite. Les médias, le PS, un compagnon pas amoureux… Comme le dit son ancien compagnon toujours premier secrétaire du PS depuis 10 ans : « Il ne sert à rien de vouloir imputer aux autres une responsabilité. Il faut regarder, selon le rôle et la place qu’on a occupés, ce qu’on aurait pu faire de mieux ». Ce n’est pas faux. Mais il aurait peut être aussi fallu le dire aussi clairement à Lionel Jospin, cela aurait évité le bis répétita de 2007.
Quand même une phrase délicieuse de ce François Hollande que, je crois, j’aime plutôt bien (même si politiquement c’est pas ma came) : « On apprend toujours quelque chose dans les livres… ». Ouais, des sacrées choses même, sacrée Ségolène, sacré François, sacrée classe politique française…

Pendant ce temps, on se défait des actifs de la France parce que plus de sous et des promesses qu’il faudrait peut être un jour tenir… Et on parle d’augmenter le prix du gaz et de mettre l'écopastille pour "sauver la planète" : la promesse du pouvoir d’achat, celle là, on verra plus tard.
Non, je ne suis même pas mauvaise langue. Juste un peu fatigué. Noël arrive. C’est tant mieux.

lundi 3 décembre 2007

Document : 1 minute avant le drame

Retour en arrière. Avant le drame de la porte qui claque.
Roquemaure, ma maison, un samedi soir avant un France - Nouvelle Zélande en Rugby. 6 Octobre 2007. Pas loin de 19 heures, peut être passée.
La photo est simple. Depuis un fauteuil. Une bouteille de bière canadienne des 3 pistoles. C'est chouette. Il ne reste qu'une minute...

Et dans 30 secondes, Geoffrey Dernis prendra le ballon et le logera sous la transversale de Steve - Mandanda. St Etienne gagnera Marseille à la fin de la fin du Match.
Et je me léverai en silence. Avant de claquer la porte et d'aller ruminer ma tristesse, bien réelle. Pour un match, et pour le début d'une période qui m'aura montré que je ne suis finalement pas grand chose.

St Etienne - Marseille, le 6 Octobre 2007. Quelques secondes avant le drame. Quelques heures avant un merveilleux France - Nouvelle Zélande à Cardiff. Photo que je garderai dans ma photototèque : simplement vous la faire partager.

dimanche 2 décembre 2007

Leçon de journalisme...

En 94 ou 95', Canal + fétait, en grande pompe, ses 10 ans. Dans mes veilles et poussiéreuses VHS, je dois pouvoir retrouver ces grands moments de télévision et de nostalgie, quand l'habillage de la chaine était ce noir avec la musique lancinante et le logo canal plus avec l'ellipse colorée tournant autour du nom.
Un hommage avait été rendu à Michel Denisot, un des plus grands présidents que le foot français ait connu, un des meilleurs journalistes aussi. Passant les meilleurs moment de son Zénith, quelqu'un avait dit de Denisot : "cet homme pose toujours les questions que je poserai si j'étais à sa place, celles que j'ai en tête".

Jeudi soir, je ne disais pas la même chose de PPDA, pourtant parait il le "meilleurs d'entre eux", et d'Arlette Chabot, chef du service information de France 2. Tout le monde a longuement parlé, déjà, de l'interview, ou plutot du monologue, de Nicolas Sarkozy jeudi soir. Apathie dans un trés bon billet, et beaucoup de bloggueurs, bien plus pertinents que moi.

Je me posais plusieurs questions, mais les Denisots ne les ont pas posé.
L'essence à un niveau super élevée ? Rien, mais comme l'a dit Jégo à Bourdin : "ils n'ont pas posé la question", bien sur. L'augmentation de salaire présidentiel jugé indescent par certains ? N'en parlons pas. Enfin, sur le flou de certaines propositions présidentielles, pas plus de détail, aucune envie de la part des journalistes d'aller "plus loin".
Non, les deux journalistes étaient là pour passer les plats. Un peu comme Arthur ou Foucault reçoit des artistes en promo. C'était de la promo, pas du journalisme. Tant pis.

Eric Mainville appelle son trés bon blog "Crise dans les médias". Ce moment de non journalisme était une preuve qu'en effet, les choses ne vont pas forcément dans le bon sens. Il ne s'agit pas de "piéger" l'homme politique, non. Mais de poser les questions que finalement les français se posent. Il y a des inquiétudes. Il y a des questions.
Je ne parle du fond de l'intervention présidentielle. Je reste sur ma faim, et j'ai vraiment trés faim. Mais c'est un autre débat.

Pour autant, il ne me semble pas que "la crise du journalisme" (si crise il y a), son manque apparent d'indépendance par rapport au pouvoir politique, date de Sarkozy, et est uniquement la cause de Sarkozy.
J'ai le souvenir de la campagne présidentielle en 2002 et de l'entre deux tours. Ce n'est pas être un horrible fasciste que d'estimer que la couverture médiathique a été réellement partisane et subjective. Rarement aura t'on vu un candidat, Le Pen en l'occurence, traité de la sorte par l'ensemble des médias. Certains jugeront que c'est juste et normal, je suis de ceux qui restent surpris, voire plus, de ce traitement d'entre deux tours.
J'ai évidemment le souvenir de la campagne réféndaire pour la constitution européenne. Le ras de marée médiathique en faveur du référendum et le traitement par les médias était affligeant : certains parlent de "propagande sarkozyste" aujourd'hui, mais alors comment nommer cet épisode médiathique à l'époque ?

Pour autant, tout n'est pas noir. J'ai une vision assez pessimiste aujourd'hui, noire comme les nuages qui commencent à venir dans le ciel de Provence. Mais c'est vrai que la frustration du jeudi soir explique peut être mon sentiment. Je voulais en parler, simplement... Ca sert à ça aussi, un blog.