dimanche 2 avril 2006

Vu d'en haut, les photos

Ce texte sera trés "skyblog", avec quelques photos. Les photos dont je vous avais parlé lors du dernier 'vu d'en haut'. Qui se voulait presque être une conversation avec le premier, qui date du mois de Mars 2005. Voici donc quelques photos prises dans l'avion Marseille - Bruxelles, un mois de Mars 2006, avant que le printemps n'arrive...

1ere image... Aprés quelques tentatives de prises de vue, j'ai réussi tant bien que mal à prendre une photo que je trouve pas trop mal. Par contre, lorsqu'on pose l'appareil photo, rien à dire. Le paysages est divin. Ici, je pense me trouver entre Valence et Lyon, en suivant le Rhone. Mais la prochaine photo...

Là, je suis au dessus des Alpes. Cela me rappelle le chemin pris la premiere fois que j'avais pris l'avion. C'était au retour du Voyage de fin d'Etudes. A 23 ans, je n'aurais pas été précoce ici non plus. Nous revenions de Tunisie, et nous rentrions à Lyon.

Sans faire trop de détours dans mes souvenirs, cette image me plait beaucoup. On est peu de choses face à la grandeur de la nature...

Là, c'est Geneve et le Lac Leman. J'avoue, mon coeur a battu d'un drole de tempo lorsque j'ai reconnu ce lac. Je suis allé deux fois à Genève. La premiere fois, il parait que j'avais 1 an et demi. Je n'ai pas grand souvenir... La deuxieme, j'avais 25 ans, et je pense me souvenir toute ma vie de ce weekend d'entre deux tours. Le Lac Leman, les Montagnes autour, le jet d'eau, et cette ville qui ne semble n'appartenir à aucun pays, aucune nation... Non, j'ai aimé Genève.

C'était chouette de passer dessus Geneve. Trés chouette.

L'image est quelconque. Mais j'aime cette aile d'avion ensolleillée, avec cette plaine enneigée. Là, nous ne sommes plus dans les Alpes. Je pense que nous survollons une plaine germanique, avant d'arriver en Belgique. En tous cas, ca reste joli...


Et la dernière image... ben c'est le fameux verre d'eau dont j'avais parlé dans mon mail cité plus eau... C'est bien ridicule, mais voilà un "4 heures" à plein de metre d'altitude. Avec un verre de jus de pomme, miam...

Voilà les quelques photos prises en altitudes. la semaine prochaine, je me ré-épancherai sur des choses un peu plus "sérieuses"... Bonne semaine à tous ceux qui me lisent (les pauvres... enfin, je vous dis sincérement merci de me lire ^___^)


vendredi 31 mars 2006

Et le président Chirac va parler...

Ce soir, je reçois le Maire de mon village à manger. Mais je pense que je serai devant ma télé à 20 heures, quand le "President de la Republique" parlera...

J'ai déjà parlé, en début de semaine, de tout le mal sincére que je pensais de Jacques Chirac. Quand j'emploie le terme "président de la république" et que je vois sa pale figure pourtant bronzée, le gaulliste que je continue à être a un peu mal au ventre. Mitterand était un président. Chirac non. Comme on disait de Giscard en étant moqueur "VGE n'a pas été président, il a été ridicule...". Je dirai les mêmes choses de lui...

Donc ce soir, d'aprés JeanMichel Apathie sur un superbe article dans son blog (le 29 Mars 2005), Jacques Chirac promulgera le CPE et prendra ainsi tout le monde de vitesse. La loi sera applicable, et lundi les premiers contrats pourront être signés. Sur le fond, j'ai déjà exprimé ici ma position, contrastée, sur le CPE ("il est inconcevable pour moi de pouvoir assurer à quelqu'un un emploi à vie", m'avait un jour dit un ami maintenant chef d'entreprise). Sur la forme, politiquement, ce qui se passe en ce moment est un pied de nez aux 21 Avril et 29 Mai. Comme si l'histoire ne devait laisser aucune leçon. ON continue de plus belle, et encore plus betement.

Nouvelle trahison de Jacques Chirac et de son gouvernement. La loi "Fillon" sur la modernisation sociale de 2004 mettait, en préalable à tout ce qui touchait de prés ou de loin au code du travail, le "dialogue social". Là, le gouvernement a lui même sabordé la loi qu'il avait lui même adopté en 2004, et bien sur les parlementaires, des larbins qui ne représentent finalement plus rien, se couchent sans rien dire et commentent un acte finalement "hors la loi". Aprés, quand on voit avec quel mépris sont considérés les lois elles même adoptées quelques mois plus tot par les mêmes personnes (Larcher, Borloo...), comment veut on que les gens croyent en la politique ? Et on s'étonne que Le Pen soit au second tour d'une présidentielle...

Finalement, ce soir j'écouterai Chirac, avec une nouvelle fois un espoir que cet homme qui était pour moi une icone quand j'étais gamin (le Chirac gaulliste, avec ses lunettes...), se révele être enfin un président. Mais j'imagine qu'une nouvelle fois, guidé par ses conseillers qui malheureusement ne connaissent pas la France, il se comportera en politicard pas bien brillant...

Lucchini avait sorti une phrase merveilleuse à vivement dimanche, et pourtant tellement triste. Cette phrase, Denis Jeambar de l'Express l'a mise en conclusion de son édito. Je la mettrai modestement en conclusion de mon post.

"Y aura t'il un jour quelqu'un qui saura et pourra nous rassembler, nous français ?".

mercredi 29 mars 2006

Allez l'Olympique Lyonnais

Je sais que ce soir, dans ma chambre d'hotel, je ne serais pas dans l'état du gamin de 13 ans il y a... 15 ans déjà. Marseille, aprés un match aller merveilleux où Papin avait ébloui San Siro, se qualifiait en quart de finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions (c'était la derniere) grace à un but venu d'ailleurs de Waddle. Ce soir là de Mars 1991, l'OM battait le grand Milan. Et deux ans plus tard, c'était en finale que celui ci tomberait...

Depuis, j'avoue, j'aime beaucoup Milan. Pourtant ce soir, je serai derrière Lyon. Rien à dire, sinon que pour tous ceux qui aiment le foot, et qui ont Lyon dans leur coeur (5 ans d'études, plus d'années encore de souvenirs...), ce soir sera une belle soirée.

Dans ma chambre d'hotel, je vibrerai un peu... Ca sera pas une vilaine soirée.

(bizarrement, je n'ai meme pas envie de parler ni du CPE, ni du mepris que j'ai pour certains gauchistes utopiques et limites fascistes dans leur démarche totalitaire, et encore moins du mepris que j'ai pour cette majorite parlementaire qui, decidement, ne represente plus rien...)

Bonsoir de Cherbourg

A l'heure où la France est en colère, où la France a peur, je suis à Cherbourg, aprés un bref passage à Dunkerque... Comme un peu trop souvent pendant mes déplacements professionnels, j'ai froid et je suis crevé. 2 heures de route et 5 heures de train hier, 5 heures de route aujourd'hui, et 5 heures de route vendredi matin tot, ca fait un peu beaucoup pour le pauvre idiot que je suis.

Enfin, je suis là devant une jolie mer, au pied de Falaise qui surplombent la Manche, c'est joli. Mais bon, profiter du printemps provencal ne me dérangerait pas outre mesure. Bah, ça sera ce weekend...

Voilà, c'était juste un coucou de Normandie, pour mettre un mot sur mon blog. Je suis crevé, mais content d'avoir une connection qui marche. Ca change...

samedi 25 mars 2006

80000, 85, 39, 11 et 2

Les chiffres de la semaine :

80000 : ma Clio, dont le crédit vient de s'achever ce mois ci, vient de dépasser les 80000 km. Depuis que je l'ai, j'ai donc fait 75200 km, mais le compte est moins rond.

85 : Le nombre d'euros que nous couté notre nouvelle imprimante - telecopieur... Si j'arrive à faire ce put*** de réseau sans fil entre nos deux PCs, je serai bien content...

39 : le nombre de degré de mon modeste corps cette semaine, mercredi... Une bronchite grippale en début de printemps, youpi.

11 : Le nombre d'heure que j'ai dormi cette nuit. Cette semaine, ca aura été pas mal...

2 : le nombre de kilos pris lors de ma raclette le weekend dernier + le nombre pour la raclette de ce soir. Mais les soirées avec des gens qu'on aime et qui ne vous deteste pas, ca n'a pas de prix...

mardi 21 mars 2006

Multiples Trahisons

Cela pourrait être le titre d'un film ou d'un roman de Jonh Grisham. Il s'agit simplement d'un constat que je me suis fait, à midi, à la lecture du dernier Marianne, et suite à l'invitation de JF Copé hier soir au "Grand Journal" de Canal +. Ce dernier était triste de constater que, décidément, le politique avait mauvaise presse, et qu'il était difficile de s'engager. Il a raison. Etant moi même un militant (enfin, ancien, mais toujours avec des convictions que je compte défendre) et un modeste élu local, je constate la difficulté de la tache. Lors de mon engagement derrière mon candidat RPR aux cantonalles de 98', combien ais je vu d'anciens copains se détourner de moi ? De la famille me fermer leur porte, et des anciens parents de copains qui ne me serraient même plus la main quand j'allais acheter le Midi Libre...

Pourtant, force est de constater que, bien avant ce 21 Avril qui a été une baffe pour beaucoup, certaines personnes n'ont rien fait pour inciter les gens à respecter et à avoir confiance en la politique. Je pourrais parler de pleins d'hommes politiques, élus, ministres, qui ont dévoyé cette fonction. Le livre de FranzOlivier Giesbert qui montrent une classe d'élite dirigeante mettant plus d'énergie dans la conquete que dans l'exercice efficace du pouvoir en est un nouvel avatar.

Mais un homme, malheureusement, me semble caricaturale cristalliser tout ce que les gens ne supportent plus dans cette classe politique. Jacques Chirac, le premier d'entre eux... Quand je parle de multiple trahison, je ne parle pas des coups de couteaux qu'il a planté à Chaban, Giscard, Pasqua. Ca, c'est de la cuisine interne. Certes, cela ne sent pas bien bon, mais au final on s'en fout... Non, c'est la trahison du "peuple français" qui est un peu plus dure... Faisons une liste rapide :
  • Elu en 95' sur un thème "fracture sociale" qu'il dévoit en décembre en imprimant une politique de rigueur, critère de Maastricht oblige ;
  • Désavoué en 97' sur une dissolution ratée. Il n'en tirera aucune conclusion : on est parti pour 5 ans de cohabitation ;
  • Elu en 2002 à 82 %. Un "front uni". Quelle en est la conclusion ? Aucune : le gouvernement Raffarin sera un gouvernement malheureusement autiste et corporatiste (alors qu'il y avait la chance d'un renouveau de la politque... l'esprit de Mai cher à Raffarin se sera bien vite tari, réforme des retraites, canicules et Lundi de Pentecote, entre autre, passant par là) ;
  • Nouveau désaveux cinglant aux régionales de 2004. Sans conséquence...
  • Et encore une beigne : le référendum de 2005. De là, un nouveau gouvernement qui dit "avoir entendu l'appel du peuple", un retour à une politique gaulisto-sociale, que doit incarner Villepin... un CNE et un CPE plus tard, nouvelle trahison...
Finalement, Chirac est il l'unique responsable de ce dégout de tout le monde pour la politique ? Bien sur que non... Malheureusement, il accumule pas mal de casserolles politiques... Résultats, même les Fabius et StraussKahn se font huer dans les manifs, souvent par des abrutis d'extremes gauches n'ayant aucune idée, ni aucune envie de savoir, de ce que sont les "responsabilités", la responsabilité du pouvoir.

Bref, en cette journée pluvieuse, j'avais envie de déverser un peu mon fiel sur Chirac. J'ai collé pour lui en 95', et je portais, en réaction aux 'jeunes communistes' à l'entrée du lycée des Eyrieux, un sympathique TSHirt "les jeunes avec Chirac, mangez des pommes". J'aurais du choisir Balladur... Enfin, j'ai moi aussi été bien trahis. Un amour trahis, ce n'est jamais bon...

jeudi 16 mars 2006

En direct (différé...) de Bruxelles...

Bruxelles - 18h

A l'intérieur de l'aéroport de Zaventen. J'attends mon Bruxelles - Marseille de 20 heures, et en attendant, pendant que l'OM jour à Bruxelles, je bois une Leffe brune 50 cl (un vrai demi !) en mangeant des petits trucs apéritifs bien sympathiques... J'ai trouvé une prise de courant, et c'est chouette. je suis épuisé d'avoir presque traversé la Belgique (hier plein Est - Sud, aujourd'hui plein Ouest, il ne me manque plus que le Nord est Anvers et Liege, et j'aurais tout vu !). et c'est marrant.

Marrant et dépaysant. J'ai acheté du chocolat en parlant en anglais, et en payant par Carte bleu. Il a fallu que je signe le reçu et que je présente une piece d'identité. Ici, si France Football coute 20 centimes plus cher qu'en France, l'Equipe vous est facturé le double (les salops...). Par contre, les demis de bieres font vraiment un demi litre. Et les gens sont sympathiques et adorables. J'ai toujours adoré les belges, et j'ai eu des amis (un ami) belges merveilleux. Leur accent, outre le fait qu'il me le rappelait, est plein de chaleur. les belges sont des gens fabuleux, si les français pouvaient être pareils...

J'ai également vu le quatrieme roman de Dan Brown, dont le titre anglais est (de souvenir) Digital Fortress. Et puis je me suis baladé dans cette place que mon pere connait par coeur. D'ailleurs, dans le ring, j'y pensais beaucoup à mon papa, qui ne cesse de me parler de ce Zaventen qu'il fréquente mensuellement... Chaque fois, il nous rammene du chocolat. Je ferai pareil demain en allant voir ma maman. Oh, cela ne suffira pas à ce que mes parents soient fiers de moi (soyons pas idiot...), mais moi, ça me fait plaisir d'avoir le sentiment de marcher presque sur les traces de mon papa, dans un Pub où je l'imagine avoir déjà bu pas mal de bières... Ca me fait plaisir. Je l'aime bien, mon papa...

Sinon, je me sens quand même pas mal dépaysé... Passer Dunkerque, on change vraiment de pays et de langue. Autant Dinant et Namur m'évoquaient un peu la France, autant Bruges, Ostende, Aalst, me semblait vraiment un pays étranger. J'aurais voulu prendre les sorties Affligen et Grimbergen, qui m'évoquent presque autant qu'un Rasteau et Lirac de chez moi, ou un Pomerol et Gevrey Chambertin de plus haut. Mais non, j'ai pris le "Ring", le périphérique Bruxellois. Quand même, j'ai souris en écoutant mon papa me dire "avant 17 h 30, sinon tu ne bouges plus...". Diantres, les bouchons du Ring Bruxellois m'ont quand même paru bien léger par rapport à ceux du Périph parisien...

Finalement, ce soir je serais dans mon lit à minuit. Un peu crevé, mais content. Professionnellement, ce fut une journée de merde. Mais humainement sympa. j'aurais voulu exprimé une nouvelle fois un mécontement réel mais maintenant fataliste à mon chef, mais il sera en RTT. Je ne l'appelerai donc pas pour lui dire que franchement, maintenant, peut être pourrions nous songer à un licenciement amical. On attendra mardi, parce que lundi, ce sera moi qui serait en RTT. Avec de toutes manières la conviction que mon téléphone sonnera... Mais si je l'éteins... Merde quand même :)

Enfin, content de ces deux jours dans le Nord. Ardennes, Flandre, Belgique et PAs de Calais, des coins que je ne connaissais pas. Maintenant, c'est fait. Finalement, avant de partir de cette société, j'aurais voyager. Et c'est bien... Ca forme la jeunesse...
Avion : 20h
L'aéroport est incroyablement logn. en plus, la porte d'embarquement était à l'autre bout de l'aéroport. Presque 2 km de marches (avec les tapis roulant). Et maintenant, je regarde toute la Belgique illuminée... Presque plus beau qu'en plein jour de voir toutes ses lumières...
C'est con. J'adore la France, mais que j'aime la Belgique...
Marignane - 22 heures
Premier contact avec la France : les odeurs de pins et de chènes. Nous sommes en Provence. Il fait froid, mais ça sent bon... J'adore la Belgique, mais je préfère mon chez moi... Allez, au lit mainenant.

mercredi 15 mars 2006

Bonsoir du Nord

Soirée à Gravelines, dans le Nord, entre Calais et Dunkerque. Derniere Centrale Nucleaire EDF à visiter... Aprés, je peux "quitter" le milieu EDF. Mon Dieu, que j'aimerais le quitter, ça ce n'est pas une nouveautée. Mais quand même, c'est bien de se dire qu'on a fait toutes les Centrales EDF de France, et ça fait drole de se dire qu'il n'y en a plus à voir... A la fin du mois, je serai à coté de Cherbourg (Flamanville, qui accueillera l'EPR), et aprés... ? Aprés, j'espere que cela sera fini, du coté de la société où je suis en tous cas.

EN effet, une fois arrivé dans cette bourgage du Nord, nouvelle couleuvre à avaler. Nouvelles plutot... Des formations que l'on me propose pendant mes vacances, mises à l'écart d'un nouvel organigramme. Bah, je m'en fous (ils le paieront...). Et puis un de mes anciens chefs de chantier qui m'appelle pour me dire qu'il démissionne, suite à des coups de Trafalgar trés tordus de notre même direction, avec un arrêt maladie de deux mois pour cause de profonde dépression. Cela m'ennuit déjà plus. j'ai été malade en partie à cause du travail, mais ça va... Par contre, toucher à l'être humain, ça m'amuse moins, beaucoup moins... Ils vont un peu trop loin.

Enfin, je parlerai de ma société un autre jour... C'est vrai que je peux comprendre les jeunes et les gens dans la rue, lorsqu'on voit des Directions et des hierarchies avec aussi peu de principes, de vertues et de moralités humaines... C'est dommage.

Non, je vais juste finir mon coucou Nordique. Il fait froid, mais le coin est charmant. Quoique Gravelines ne soit vraiment pas une jolie ville. Enfin bon...

Allez, ce soir je retrouve un ancien ami de promotion. Peut être pour une "réconciliation", qui me ferait presque plaisir. Qui en appelerait d'autres, qui sait... Enfin, les cartes ne sont pas toujours dans mes mains. Là, elles le sont. Alors jouons !

mardi 14 mars 2006

PS au message de tout à l'heure

Depuis, j'ai fait un peu de route. Avec une Opel Astra immatriculée en Belgique, j'ai fait le "ring" de Bruxelles, jusque dans les Ardennes. Et j'ai vu ces panneaux Belges, j'ai presque senti Bruxelles qui me disait "tu te souviens ?". Oui, je me souvenais... Sur Bel RTL, les gens parlaient avec l'accent. L'accent de Liege, l'accent de Namur. L'accent de Mons, où je passerai demain pour aller à Dunkerque.

Si t'avais été là, je me serai arreté, pour que tu m'offres un peu de coca. Mais bon... Bisous mon ami d'OutreQuievrain. J'ai pas à traversé la France pour penser à toi (oh non j'ai pas besoin de ça), mais quand je passe la frontière, permet moi de te faire un petit coucou...
Bon, je vais me coucher maintenant...

Vu d'en haut (2)

Ou comme un écho à un message écrit il y a un an. Même endroit... Un cockpit d'avion... A combien d'altitude ? Aucune idée... La seule chose que je vois, c'est que je suis au dessus du Ventoux en ce moment... Ah là là, si seulement je n'avais pas ce soleil aveuglant, j'aurais pris une photo rare et belle... Mais non... Enfin, j'ai quand même pris quelques prises de vues en arrivant au dessus de la Drome des montagnes... Ca neige, et c'est vraiment beau.

Il y a exactement un an (ou presque), je parlais de ma discussion avec ce sénateur RPR qui allait modifier la constitution à Paris pour un référendum perdu par le Pouvoir en place. De Gaymard, et de mon travail insignifiant... Je pourrais parler aujourd'hui des alpes enneigées, que je viens de prendre en photo. Putain, que c'est beau... Que c'est beau.

Je vais à Bruxelles. Demain, je serai à Givet, en plein dans les Ardennes, pour une réunion avec un client. Pour "rendre service", car je ne connais rien au Dossier. Je l'ai lu ce matin avant de partir... Aprés que la date de la réunion ait été confirmée par le client... Bref, un départ un peu en fanfare, par préparé... Et je reviendrai jeudi soir, à minuit, aprés passage par Gravelines, à coté de Dinkuerque. Youpi.

Là, l'hotesse vient de m'ammener le "gouter". Jus de pomme (elle voulait me proposer du vin blanc... on est 17 heures... quand même), et un assortiment de trucs bizarres. Un Mars (!), un sandwich à la tomate (!!), et de l'eau en gobelet (ça, je prend en photo... nous en rirons plus tard). Enfin, le plus interressant se passe dehors. Merveilleux paysages, en écoutant des musiques de Yuji Kajiura qui me donnent des frissons, et me font vraiment penser que nous sommes petits... Alors qu'est ce qu'ils nous emmerdent au boulot, tous ces cons ? Qu'est ce que j'emmerde avec ces histoires d'amour d'enfance qui ne passent pas, ou de relations bizarres et idiotement passionnées avec des gens que j'aime vraiment, mais qui se trouvent des histoires par le plus misérables de mes actes... Au dessus du Lac Leman (..), justement, je pense que cela est bien ridicule. Au final, nous mourrons tous de toutes hmanières, et nous ne sommes vraiment pas grand chose en face de ce genre de chose...

Bon, c'est con ce que je dis. Mais c'est tellement beau ce 'Lac de Geneve'. Je ne vais pas revenir sur des souvenirs vieux de 4 ans, mais ca me rappelle le Marseille - Bale de Mai 2002... Je passais dessus cette mer Suisse, et bouh, déjà je ne me sentais pas fier. On est petit, mais c'est bien parfois d'être petit. Enfin, je me dis aussi que j'aurais de belles et jolies photos, youpi (oui chérie, ne cherche pas ton appareil photo, c'est moi l'ai... message personnel...)

Le thé vient d'arriver. Oui, avec le sandwich, c'est Tea Time. Et c'est toujours aussi beau dehors cette neige. Et cette foret enneigées. Suis je encore en Suisse ? Oh, surement... Mais bientot je devrias etre en Allemagne. Enfin, c'est trop joli. Bouh, dommage que je n'ai pris mon cable d'appareil, je ne pourrais mettre ces photos en ligne ce soir. Tant pis. Mais que je me sens ridicule avec mon appareil photo, et mon PC (et mon sandwich à la tomate..). Enfin, ridicule peut être, mais je m'en fous. C'est tellement agréable de voir ces paysages.

Finalement, je parlerais du CPE un autre jour. De mes frustrations au travail qui s'atténue devant des perspectives excitantes. Des gens que j'aime, qui em sont fidèles, et à qui je resterai fidèle. Et finalement je parlerai un autre jour de toute ces choses dont j'ai envie de parler, de reparler. Le Faucon revient et redéploie ses ailes... Je recommence à voir devant, à faire des projets, à retrouver une ambition et personnelle, et collective. Tant pis si certaines personnes ne veulent plus de mon amitié, je trouve ça et injuste et idiot, mais tant pis. j'avancerai. Tant pis si certains sont médiocres, égoistes, opportunistes. Tant pis si je travaille avec certains gens sans morales et qui continuent à me faire du mal, ils le paieront un jour. Je continuerai ma route dans changer de direction, ni de morale.

Bigre, c'est fou ce qu'un voyage à pleins de km d'altitudes fait dire des conneries. Mais bon, tant pis, ça sert à ça un blog aussi. A laisser s'épancher les conséquences morales d'une pressurisation peut être excessive de la cabine. Allez, l'hotesse vient de m'ammener un chocolat. Je vais regarder un épisode de Xenosaga (ou le premier episode d'Angel HEart, tiens...). Et puis suite la prochaine fois. Au retour peut être

lundi 13 mars 2006

Une soirée au Stade Velodrome

Le Stade Vélodrome est une enceinte magique... C'est magnifique. Hier soir, nous sommes allés voir Marseille - StEtienne. Mon cadeau de la Saint Valentin. Sympathique, non ? Romantique en tous cas...

Hier soir, le Stade était plutot plein malgré le vent glacial. Ah... Le Stade Vélodrome a été construit pour que l'on puisse voir la mer depuis les tribunes... Dommage que le soir, en hiver, il fasse nuit et il fasse froid. Parfois, certains décideurs devraient être baffés... Enfin bon. Malgré le vent glacé, et malgré les pieds tout froid en fin de partie, le Stade Vélodrome est un bel endroit. Et il est encore plus beau quand il se joue une belle pièce, et que les acteurs sont brillants. Hier soir, si les Stéphanois ont été médiocres, les marseillais ont joué, à mon modeste avis, leur meilleurs match de la saison. C'était pas la passion de la Corogne, mais c'était rapide, intelligent... Non, belle équipe. Enfin, je ne vais pas parler football là, mais plutot de ce que j'ai retenu "du Stade".

D'abord, un constat. Le "supporter marseillais de base" est au moins aussi con que le supporter lyonnais, parisien, stéphanois aussi, "de base". Dedans tout ça, il y a le terme "de base" trés fort. il faut voir ces kops, jolis, mais à la limite d'une secte. Tous ensemble à faire le même geste, télécommandé par on ne sait quoi. Bien sur, vous avez toujours la paire d'abrutis torse nu. Il fait - 2°C en plein vent, demain ils seront malades comme des chiens, mais c'est pas grave. Le pire est qu'ils en sont fier.

Devant nous, nous avions le "crétin" de base. Jeune, en jogging, et presque méchant. Un bon petit puceau crétin qui doit peut être se faire frapper la semaine au lycée, mais qui se défoule dans le Stade. Il était assez loin du terrain (cf les photos), mais il me faisait peur : j'avais l'impression qu'il voulait aller sur la pelouse mettre une mendale à l'arbitre, cet enculé (1ere fois) qui avait en plus été trés pro marseille hier soir... Derrière nous, il y a avait un vieux intelligent, mais trés con en fait. "C'est immanquable !" le pénalty aretté par le Gardien Stéphanois. "Immanquable" l'occasion stoppé par ce même gardien devant Maoulida. Et vas y que je commente fort, que je casse un Pagis qu'une heure avant j'avais encensé, et que je suis trés con. C'est marrant un stade, on a l'impression que tous (moi compris), notre QI diminue subitemment de 50 % lorsqu'on entre dans cette enceinte.

Aprés le puceau lycéen, un autre puceau, de 7 ans celui là. Normal là. Ce qui est moins normal, c'est qu'il y allait gaiment. UNe vraie petite racaille. Un visage d'ange, mais vas y que je te traite le pauvre défenseur de StEtienne qui réussit un tacle un peu brusque "d'enculé !". Je me suis demandé où avait il appris ce mot, et en entendant le père complimenter l'arbitre par des mots pleins de nuances et de tact.

Tout en nuance aussi les chants des virages. Le jamais surprenant, mais toujours vulgaire "oh hisse enculé !". Un peu plus d'originalité lorsque le kop chantait d'une seule voix, sur une musique entrainante : "la mère de Jannot -- est une salo - ohohpe" (pauvre dame...). Lorsque ces mêmes virages ont lancé le classique "Janot, Janot, on t'en--cule". A un moment, je me suis même surpris à enlever mon bonnet et à demander à mon amie "euh, ils enculent qui là ?". Je n'avais pas reconnu le nom du joueur. Mais en fait, c'était "les verts", qu'ils enculaient d'une manière générale. oh, ben on va faire un paquet global tant qu'on y est !

Les chants des supporters... C'est idiot, mais j'avais le souvenir de Vélodrome où les chants étaient plus originaux. J'ai le souvenir de la reprise du petit ane blanc (chanson que je chantais en primaire) qui, pour tirer la charette, il mettait tout son coeur. Reprise de jolies chansons comme "Go West", "Santiano", et pleins de classique, ou parfois originaux. Là, c'était plus du "on encule" à tour de bras (ou à tour d'autre chose...). Enfin, en tous cas, il y a risque de luxation ou de claquage, et pas du dos comme Barthez (à force d'honorer tout le monde pendant 90 minutes...).

Mais bon, le soir, en quittant Marseille, un petit pincement au coeur. J'ai vécu pendant plus de deux ans la tour en face du Stade. Le Grand Pavois... Et avant le match, j'étais à vider la bouteille de Whisky aux bons Enfants. Avec des souvenirs pleins le coeur, et une peine toujours pas effacée... Cette mutation forcée qui m'a fait quitter Marseille au début de 2004. Bah, tout se paye, et peut etre suis je en train de facturer certaines choses là... Mais ça, c'est une autre histoire.

PS : les deux photos. La premiere est aprés le premier but de Pagis. Et la deuxieme, c'est le pénalty loupé par ce même Pagis. Enfin, magnifique soirée...

samedi 11 mars 2006

Soirée ardéchoise, simple et agréable

Ce matin, en me levant, j'ai eu le désagréable constat de voir qu'un Jean vieux de deux ans m'allait que difficilement... J'ai eu beau faire un repas de midi frugal, un peu de courses à pied, la soirée a réduit à néant mes minables efforts. L'Ardeche est un merveilleux département. Sauf que les terrines, patés, soupes à base de lard, saucisson, et autre cremes de marrons, c'est violent. Calorique et violent.

Mais la soirée fut bonne, avec des gens que j'aime.

Demain soir, Marseille StEtienne au Vélodrome. Avec apéritif chez ma meilleure amie. Je vais retrouver mon whisky, et je sais que les glaçons sont au frais. Finalement, je me dis que peut être, en ce moment, la roue commence à tourner. Et que merde, tous ces gens qui n'ont reussi qu'à me faire de la peine et à me toucher au coeur, peut etre qu'un jour ils se trouveront en bas de la roue...

Enfin, je ne souhaite de malheurs à personne. Mais acceptions juste notre simple bonheur, à nous. De savoir qu'on est aimé et apprécié de gens qu'on aime et qu'on apprécie. Quand bien même cela soit caloriquement déplorable et diétetiquement scandaleux. Mais ça, c'est un autre débat...

jeudi 9 mars 2006

Soupirs... Fatigue et envie de partir

Plein milieu de l'aprésmidi, et la seule chose que je trouve à faire est de venir pianoter sur mon blog. Je suis au bureau, affalé sur ma chaise, et je n'ai qu'une seule envie : quel l'horloge tourne, et tourne vite. Pour rentrer à la "maison", et aller me coucher. Est ce les deux verres de blanc (pardon...) accompagnant la choucroute de midi qui m'assoment ? Même pas, puisque ce matin, je n'ai jamais eu l'impression d'emmerger, malgré quatres cafés. 4 cafés, + 2 l'aprésmidi, + 2 verres de blanc + 1 choucroute =... = j'ai envie d'aller me coucher.

D'où me vient cette fatigue ? Je ne sais pas. Lassitude devant un travail qui ne m'interresse pas ? Devant un avenir ici que je sais bouché, par ma faute, et par celle de gens sans éthique ni morale ? Il y a beaucoup de ça, c'est évident... Mais cela ne fait pas tout. Fatigue morale, devant des évenements personnels, des retours vers le passé et des présents parfois amers ? Il y a de ça sans doute, quand bien même je me sois fait à certaines réalités, dures à accepter, mais il faut parfois être fataliste. Fatigue physique sinon ? Ben oui, j'ai fait du sport ce weekend et cette semaine... Et mon pauvre petit corps n'est pas trés athlétique... Oui, il y a de ça.

mais il y a aussi le fait que mes nuits, quoique pleines, ne sont pas reposantes. Je ne fais pas de cauchemars : plutot même des reves agréables. Mais le matin,je me leve encore plus crevé que la veille au soir. Et les journées, forcément, je rame...

Alors je reve un peu à ces paysages marseillais, qui me manquent quand même. A ces moments où je me dis que mes jours dans cette société arrivent à leur terme peut être, je ne peux m'empecher de me revoir en 2002. J'arrivais à Marseille. Quelle chouette année. Des moments trés durs, mais au final, cette année restera une grande année pour moi. Même si une de mes meilleures amies que j'adore m'a dit qu'il fallait un peu que j'arêtte de trop me tourner vers moi même et vers mon passée... (mais on ne se refait pas quand bien même on essait...).

Enfin, ça ne change rien au soucis du moment. Je suis épuisé, je n'avance pas, et j'ai envie d'aller me coucher... Aller, encore une heure, et je m'en vais. En plus, ce soir, j'ai coiffeur. Bah, je somnolerai en me faisant tripoter les cheveux...

dimanche 5 mars 2006

les mots de la fin de weekend

Mon weekend dernier fut difficile. Celui là aura été calme. Mon amie est partie chez ses parents, et je me suis retrouvé seul. Face à moi même, face à quelques fantomes. Face aussi à un PSG - OM qui m'a redonné une certaine confiance en la nature humaine et en les qualités d'abnégations qui sont tellement souvent mis comme part négligeable... Mais face à moi même surtout.

Hier, je suis allé courrir une heure dans des massifs Vauclusiens. J'ai pensé à ces mots que je devais mettre dans ce blog... et aujourd'hui, 24 heures aprés, je ne sais pas quoi dire. Je me trouve tellement idiot.

En fait, je résumerai pas une seule chose. Cette semaine où je me suis encore une fois trouvé face à mes interrogations, j'ai vu que j'avais des gens qui m'aimaient. Ca tombe bien, je les adore aussi. De Roquemaure à Marseille en passant par Paris, j'ai des gens sur qui je peux compter. Moi l'idiot, le faible, le pas fort, je ne suis pas seul. Et au sein même de la maison dans laquelle je vis maintenant, je le vois tous les jours : je ne suis pas seul. J'aimerais dire aussi, à ces gens qui m'aiment, que eux non plus ne sont pas seuls. et que merde, un faucon, ça tombe pas comme ça.

Je ne suis pas un Minot de Marseille. Seulement un enfant de Provence, un gosse du Rhone. Et un couillon qui a toujours envie d'avancer. Et je sais, je ne suis pas seul. Alors fonce mon con, fonce, et ne t'arêtte pas.

La prochaine fois, je parlerai de Freche, de l'OM encore, de la Droite Gaulliste qui n'existe plus, du poulet, de SaintSeiya. Et du reste... La prochaine fois, je reviendrai. Là, je vais me coucher par contre. Désolé, mais j'ai un Dan Brown à lire, et une dure semaine à préparer.

Merci à toutes (toutes) et à tous.

vendredi 3 mars 2006

La solitude...

On va encore dire que je suis un sale idiot de mélancolique... j'écoutais cette chanson automne 2000. C'était avant que je connaisse des personnes merveilleuses de la Communautée SaintSeiya. Je sortais de l'école, et je roulais sous la pluie en écoutant ce CD de Florent Pagny que je venais d'acheter, un samedi de Novembre de Boom ECAM.

Ce soir, en pensant au weekend qui m'attend, je me dis que cette chanson qui vient de repasser sur Winamp tombe drolement...

J'devais avoir dix ans
Quand j'me suis dit maint'nant
A personne, je dirai plus rien
Même si ça me fait du bien
J'ai pas t'nu ma promesse
Et les soirs de détresse
Quand le blues a retrouvé mon adresse
A des paumés d'un soir
J'raconte mon désespoir
Mais je sais bien que personne n'écoute
Oui je sais que personne n'écoute

La solitude
Ça s'apprend
La solitude
Ça s'apprend
C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend
La solitude
Combien d'fois j'suis parti
Seul au milieu de la nuit
Combien d'fois j'ai tendu les mains
Pour dire à quelqu'un
Je t'aime, à toi je tiens
Mais je sais bien que personne n'écoute
Oui je sais bien que personne n'écoute

La solitude
Ça s'apprend
La solitude
Ça s'apprend
C'est pour une femme qui vous ment
Pour le chagrin d'un enfant
La solitude
C'est comme la peur
On vit avec, mais on en meurt
La solitude
Je connais ceux qui veulent
A tout prix vivre seuls
C'est vivre dans un désert
Le cœur froid comme la pierre
Et moi j'veux pas
Non j'veux pas

La solitude
Ça s'apprend
La solitude
Ça s'apprend
C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend
La solitude
C'est comme le vent
Quand c'est trop fort
Ça vous rend...
La solitude
C'est pour une femme qui vous ment
Pour un ami qui vous vend
La solitude
La solitude