mercredi 20 juillet 2005

Larme Ultime... un bon petit animé

Je suis en ce moment, dans le TGV (qui s'arêtte d'ailleurs au milieu de rien), en train d'écouter le générique de fin du dessin animé Larme Ultime. Dessin animé que j'avais regardé en fin Novembre 2004, à une époque où il faisait trés froid. On rentre dans l'hiver... Et c'est un dessin animé 'd'époque'.

Pourquoi est ce que je parle aujourd'hui de ce dessin animé de 13 épisodes ? Pourquoi pas, c'est bien de parler aussi des dessins animés qui m'ont marqué. Celui là m'a marqué.

L'histoire est cucu au possible, au premier abord. Et le générique, parsemé de phrase en français, donne le ton. "Je t'aime", "je suis ta petite copine"... On y est en plein dedans. Ce dessin animé parle en premier lieu d'un amour de collège. Entre un garçon et une petite fille qui connait visiblement son premier amour. Elle a pleins de copines beaucoup plus "matures" qu'elle question garçon, mais elle semble tellement empruntée, et pourtant si mignone. C'est collégien, c'est mignon, ca parle du premier amour. Et en cette période, pour moi, de profonde nostalgie aigue (j'en ai souvent, mais là c'est du 100 à l'heure), peut être est ce pour ça que ce dessin animé ressort avec force.

Pourtant, derrière cet aspect cucu au possible, ce dessin animé est trés dur. Derrière le collège, c'est la guerre. Entre qui et qui, personne ne le sait. Et honnêtement, est ce important ? Et par le hasard d'un bombardement, un ami de classe va mourrir.

Quel est le role de cette petite fille ? Elle est "l'arme Ultime", une fille cybernétisée qui possède le pouvoir de faire basculer la guerre. Elle est l'ange de la mort. Et son petit copain s'en rend vite compte...

Derrière une merveilleuse histoire d'amour cucu au possible se trame donc la guerre, avec tout ce qui s'en suit. Des morts en pagaille, et un amour qui n'est pas si possible que ça. Puis je faire l'amour avec une machine ? Puis je l'aimer, mon petit copain, sachant que j'ai la mort entre mes mains ? Et pourtant, ils s'aiment...

Ce n'est pas le genre de dessin animé à regarder lorsque l'on a pas le moral. Car rien n'est gratuit dans cet animé. La guerre est montrée cruement, mais les sentiments sont vraiment là. Ce n'est pas du larmoyant simple, et c'est même trés délicat. Pourtant, le malaise, la tristesse, est là. Une fin adorable, l'épisode 9... Qui donne d'ailleurs le ton à la fin. "Si vous voulez une belle fin, ne regardez pas la suite".

Larme Ultime est un beau dessin animé. Avec de merveilleuses musiques, des génériques envoutant (qui montre que le français est peut être bien la langue de l'amour...), et pourtant qui peut rendre heureux ou triste selon l'épisode que l'on regarde. Et le tout merveillesement réalisé.

Le genre de dessin animé qui montre que l'animation japonaise propose parfois (et souvent) de superbes produits. et des choses qui marquent sincérement, et bellement. Comme SaintSeiya par exemple (mais est ce vraiment, pour moi, un simple dessin animé ?)

Lyon... Encore en train

Même question que celle posée précédement, lors d'une descente en TGV de Paris... Je viens à l'instant de traverser le Rhone à Grande Vitesse. J'ai entrapperçu, au loin, Lyon, ou plutot sa banlieu Est. Et pareillement a y a d'habitude, mon ventre se noue.

Pourtant, que me reste t'il à Lyon. Deux couples d'amis, dont un va bientot déménager pour aller plus dans l'Ain. Mais il n'y a plus personnes sinon... Plus personne que je serai succeptible de croiser au détour d'une rue, sinon des souvenirs, toujours les souvenirs. C'est drole comme cette période est propice aux souvenirs...

J'ai retrouvé des gens chers. J'ai retrouvé certains objectifs et presque un certain optimisme quant au futur. J'ai revu hier soir ma meilleure amie gardoise, celle qui m'a accompagné pendant toute mon enfance, et que je voyais moins depuis trois, quatre ans... Mais hier soir, elle s'est confiée à moi comme je me confiais à elle il y a dix ans. Et je passe par Lyon, et je vois que malgré le chemin et le temps qui passe, certaines pensées, certains sentiments demeurent.

Ce dernier paragraphe est un peu à l'image de mon esprit en ce moment. Embrouillé. Embrouillé à cause de la fatigue physique d'abord. Je suis dans le train, j'aurais du travailler, mais à part essayer de fermer les yeux, mon crane douloureux m'empeche tout autre effort. Et puis bizarrement, alors que je suis vraiment en ce moment le plus heureux des gardois du Gard, j'ai une boule énorme dans l'estomac, en plus de mon crane. Est ce la proximité de Lyon (qui est derrière moi maintenant) ? Est ce le fait de longer la Saone en ce moment, que je voyais du haut de mon appartement Lyonnais, et qui s'écoule depuis cette belle Bourgogne ? Est ce finalement, simplement, la fatigue qui ne passe pas ?

Dans ce genre de situation, autant laisser passer le temps et les souvenirs. Fermer les yeux et écouter quelques musiques, c'est le mieux à faire. En ce moment, le générique "ouvrage de veine" du dessin animé "Ayashi no Ceres" est en train de passer sur Winamp. Pourquoi pas...

Et ce soir, je serai à Dieppe. Je pourrais parler d'autre chose...

mardi 19 juillet 2005

Soupirs au pied du Ventoux et de mon bureau

La journée de hier a vraiment été bizarre, et ce matin encore je suis un peu dans les vaps de la veille... Le fait aussi d'avoir été trés tot ce matin à la gare pour être encore plus tot ce matin au travail provoque en moi une sorte de somnolence bizarre et presque fatiguante encore...

C'est vrai que ce matin je me suis levé tôt. C'est vrai que hier la journée a vraiment été physiquement (on a quand même courru le soir avec mon amie, et à un rythme élevé j'ai trouvé) et émotionnellement rude. C'est vrai que nous nous sommes couchés tard (et quelle fin à Dolmen, un peu déçu quand même...). C'est vrai qu'enfin, mes soucis de tête qui cogne et de ventre qui fait mal ne passent pas. Pourtant, ce matin, je suis vraiment dans un drole d'état. Je ne sais pas trop quoi penser, sinon que j'ai du travail à faire. Et j'ai pas la peche, tout simplement... Est ce les "évenements" de hier, qui me restent encore en tête ? Est ce futur proche de l'autre coté du Rhone qui m'excite autant qu'il m'angoisse ? Est ce autre chose ?

J'ai l'impression d'être, en ce moment, entre deux mondes. Et c'est bizarre cette impression où tout peut basculer d'un moment à l'autre. C'est comme un 3 jeu partout au 5 sets en finale de Rolland-Garros. Tout peut se jour à ce moment là...

Maintenant, je ne suis pas seul à penser à ça. Il y a d'abord celle qui va non pas franchir un fleuve mais au moins deux (trois en rajoutant la Seine...). Et ce n'est pas anormal d'être angoissé. D'autres amis et amies aussi vont voir leurs vies évoluer. Et c'est normal, c'est dans la logique des choses. Et est ce choquant ? Bien sur que non... Cela peut faire peur.

Pourtant, j'ai pu me rendre compte hier comment finalement la vie et le bonheur sont des choses simples. Je parle du bonheur personnel, et là chacun peut avoir sa propre interprétation des choses. Mais dans ce que j'appelle mon "bonheur", il y a la possibilité d'avoir pret de moi les gens qui me sont chers. Hier, j'ai retrouvé deux personnes très chères à mon coeur et à mon souvenir. Hier, j'étais avec une personne - la personne - qui m'est le plus important. Elle est partie ce matin, mais dans un mois elle ne partira plus. Il y a quelques semaines, c'est une autre personne importante pour moi qui m'a redonné un signe amical de vie. Et j'ai mes amis, mes proches, pas loin. Et le mail est si rapide. Et le téléphone est si simple.

Finalement, je suis tout bizarre aujourd'hui, alors que j'ai - presque - tout pour être heureux, je me trouve tout mou. Encore fatigué. Peut est ce qu'il est encore trés - trop - tôt.

Enfin, il n'empeche, je vais aller travailler. Il est encore tôt, il fait frais, et j'ai eu, par ce début de journée clair, ce Mont Ventoux pour m'accompagner sur la route d'Avignon à mon lieu de travail. Ce Ventoux sous lequel je continuerai d'habiter. Toujours plus près de lui, lui qui est si grand. Au moins, je suis sur que lui, il ne partira pas. Ca reste une valeur sure, et c'est important...

Bonne journée

C'est fini, on connait le coupable...

Et ce n'est pas du tout celui que je pensais... Je suis triste, c'est le Commissaire Moulin le coupable, et le Juge Cordier aura finalement été plus fort...

Enfin, mine de rien et comme me l'a fait remarqué ma tendre compagne, oui, je suis un bon public. Qualité ou défaut ? Je réfléchirai à ça un peu plus tard... Là, il est tot, et mine de rien, ça fait déjà un moment que je suis au boulot (soupir...). J'écrirai ce soir je pense (tellement de choses en tête là...).

lundi 18 juillet 2005

Sacrée journée

J'ai la maladie des dates... Cela n'est pas une nouveauté, et ce n'est pas ce blog qui m'aura guéri ce maux. Mais aujourd'hui, quelle journée... folle. Toute folle. J'ai l'impression, alors que je vais bientot aller me coucher, qu'il y aura eu un avant et aprés 18 Juillet 2005...

Retour vers le passé d'abord. Et quel retour. Mon premier véritable amour qui revient à la surface de cette mer de souvenir, par le biais de ce merveilleux outil qu'est Internet et le mail. Je pense que je suis vraiment un irrémédiable et incorrigible mélancolique, mais lorsque la mélancolie devient - ou redevient - presque réalité, c'est magiquement magique... Finalement, 11 ans se sont écoulés, comme elle me l'a dit... Je pourrais en parler des heures et des lignes de cette personne, et des souvenirs qui y sont attachés. Souvent souvenirs d'aprés rupture, c'est peut être ça le plus marrant. Et l'objet de ce post sera en plus un hommage appuyé au chevalier du Verseau. Enfin, c'est chouette...

Quelques minutes aprés m'être remis de la réception de ce mail reçu aux aurores de cette drole de journée, je reçois un autre message. Ma meilleure amie d'enfance vient de me trouver sur le site divin copainsdavants.com, et veut me mettre dans sa liste d'amis... Mais je viens à pied dans ta liste d'amis ;_____; Je venais de rever d'elle en plus la nuit qui venait de s'écouler, et pouf... Je ne m'y attendais pas, ça faisait plus de 8 ans qu'elle était partie de mon petit village, et pouf. Retour divin.

Là, franchement, ça fait passer une journée sur un nuage rose. Certes, les maux de tête ont été violents encore par moment, et le retour au travail pas forcément agréable. La journée avait mal commencé, en me trompant de sacoche informatique... Mais la suite fut... magique...

Et puis aprés le passé, le futur. Une maison trouvée, en pays provencal, au pied du MontVentoux. Dans les vignes... Un futur qui se prépare tout aussi sympa. Un nouveau départ.

Non, il y a des journées chouettes. Qui rendent le passé tout doux et le futur apétissant. Des journées qui font plaisir à vivre. Une chouette journée...

Je n'oserai pas terminer en disant qu'en plus, ce soir, c'est la fin de Dolmen (brrrr, qui c'est le tueur ? Je suis sur que c'est le mari disparu...). Non, franchement, chouette journée :)

dimanche 17 juillet 2005

Coup de barre

Les courreurs du Tour de France vont cet aprésmidi grimper les grands cols des Pyrénées. Je vais quant à moi fermer tous les volets, m'enfermer dans ma chambre, et dormir devant l'effort de ces géants de la montagne. Cette semaine se termine comme elle a commencé : par une grosse fatigue. Est ce les 35°C à l'ombre de la terrasse de mes parents ? Est ce la proximité d'un retour au travail demain qui met déjà en branle mon estomac ? Où est ce, tout simplement, cette "grosse fatigue" qui ne s'atténue pas ?

J'ai passé une calme semaine. De part une présence fort agréable à mes cotés, de part une semaine de repos forcée mais pas désagréable, j'ai pu calmer un peu la machine. Mes maux de têtes sont moins fréquents et moins violents. Par contre, aujourd'hui, je suis épuisé...

C'est qu'il fait chaud... Cela doit être l'explication. Donc à cela, il y a deux possibilités. La première, expérimentée par ma tendre amie, qui est de plouffer dans une piscine à 30°C. Et l'autre, la mienne, qui est de m'allonger sur une couette à somnoler devant un Tour des Pyrénées, volets fermés.

Je vais opter pour la deuxieme proposition. Bonne aprésmidi à tous...

jeudi 14 juillet 2005

Vive la France ^____^


Vive la France ^____^
Un grand homme (Clemenceau) pour un grand pays
Aujourd'hui, le 14 Juillet 2005... C'est l'anniversaire de la République, l'anniversaire de la Nation, l'anniversaire de la France. Aujourd'hui, résonne la Marseillaise pendant que la grandeur militaire française défile sur les Champs Elysée et sur TF1. Aujourd'hui, la France se dresse devant le monde entier pour dire combien elle est belle, pour dire combien elle est fiere de ses valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité, pour dire combien elle est fière d'être la France. Et pourtant, aujourd'hui, la France n'a pas le moral, pour pleins de raisons déjà exprimées sur ce blog, et d'autres exprimées (bien mieux que moi) ailleurs.

J'ai décidé aujourd'hui de mettre une photo de la statue de Clémenceau pour illustrer le 14 Juillet. Elle date d'une visite cette année à Paris, un weekend d'Avril où il faisait superbement beau et chaud, et où nous avons été merveilleusement par des amies adorables. Je vais tout de même citer le Général de Gaulle (je trouverai bien une occasion de mettre sa photo, hi hi hi) parlant de Clémenceau et des Elites en général :
" En France, les élites préfereront toujours mettre à leurs têtes un Deschanel qu'un Clémenceau..."


Clémenceau a représenté merveilleusement la France en gagnant la guerre 14-18, et était un Homme d'Etat. Deschanel ? Un illustre président inconnu dont son seul fait d'arme aura été de mourrir dans son lit, perdant une connaissance qui venait de partir par la porte de derrière à moitié nue...

C'est tout le paradoxe de la France. Le peuple - la Nation - a besoin à sa tête d'un grand homme d'Etat. De Gaulle, Pompidou, Mitterand... C'était d'ailleurs l'objet du référendum de 62 : que le chef de l'Etat soit élu au suffrage universel. Ainsi, il devient l'Homme du peuple, l'Homme de la Nation, légitime et fort. Et non pas l'Homme de quelques élus et élites siégeant dans des Hautes Assemblées qui ne représentent plus qu'elles même...

Pourtant, Jacques Chirac, qui va parler, est élu du peuple. A 82 % même... Et pourtant, il parait de jour en jour plus "usé, vieilli, fatigué" que jamais... J'irai plus loin que l'ancien tristounet candidat socialiste aux cheveux blancs : il parait pathétique... Il fut élu comme l'homme du peuple, gagnant contre Balladur et Jospin, tous deux "favoris des médias et des élites". Il régna finalement comme un monarque déconnecté de tout. Que restera t'il dans l'histoire des 12 ans de Jacques Chirac ? Nous verrons ça dans quelques années, l'histoire jugera. Si j'ai toujours mon blog, nous en reparlerons.

Je parle d'autant plus facilement de Jacques Chirac comme cela qu'en 95', le petit garçon de 17 ans que j'étais collais ses affiches ("La France pour tous" avec le pommier, vous vous souvenez ?) et qu'en 2002, craigant un deuxieme tour LePen - Jospin, j'ai voté ce que je croyais 'utile'... Si je me sens un peu floué ? Bien sur... Floué car malheureusement, sous son "regne", la politique a été dévoyé et les 21 Avril et 29 Mai ne sont que des résultantes de ce décrochages entre le peuple et le haut. Finalement entre la Nation et ses enfants. Une Nation représentée par des assemblées qui ne sont plus représentatives de rien (elles auraient votés à 95% oui au traité), qui ne gouverne plus rien, qui ne maitrise plus rien. Et pire, la France en devient moquée à l'étranger... A Bruxelles, à Singapour, en Ecosse, même combat...

Pourtant, comme j'ai dis hier, nous ne pouvons tomber plus bas. Et la France demeure la France. J'écouterai (aprés l'apéritif municipal ^__^) le Président de la République. Mais nous savons qu'il ne peut plus rien faire. Il s'agit maintenant de faire surgir une génération d'Homme d'Etat. Peut être ne connaissons nous pas le vainqueur de 2007 qui sait... Qui connaissait Blair deux mois avant sa premiere élection ? Mais surtout, prendre conscience que la politique ne peut pas tout, et que c'est aux gens à se prendre en main. Pour leur avenir, mais aussi pour l'avenir de leurs pays.

En tous cas, je refuse d'être de ceux stigmatisant à longueur de journée "la France qui tombe". Je préfere célébrer celle qui est capable de se retrousser les manches. Celle qui est fratenerlle et porteuse d'espoir et d'ideaux. Et cet aprésmidi, je trouverai bien un moment pour siffloter la Marseillaise au bord de la piscine :)

mercredi 13 juillet 2005

Repos forcé

Une photo de la piscine de chez mes parents pour illustrer ce petit article de 13 Juillet, veille de pont Républicain.

Je ne suis pas sur que cette photo illustre vraiment bien mon propos. Elle a par contre un avantage, c'est que je ne la trouve pas trop raté, je l'aime bien. Et puis comme il fait - refait - chaud dans le Gard, une piscine est une belle image. Même si je ne fréquente pas trop la piscine parentale (et les piscines d'une manière générale), et même si surtout mon état de santé m'impose de rester davantage au frais, dans le noir, à l'intérieur.

Arret maladie. Le mot qui fait peur et qui fait mal. Le libéral républicain que je suis est géné de cette situation, car franchement je n'aime pas ça. Mais y a des moments où il est préférable de faire un arrêt. La semaine prochaine, je reprends les déplacements (Dieppe, oui je mettrai des photos Normandes, de vaches et de mers), donc il est préférable de faire un arrêt. Pour me reposer d'abord (car la fatigue est une grosse composante de mon état pas folichon), et me soigner aussi (et savoir, entre autre, ce que j'ai qui fait que j'ai la tête qui tourne alors que je n'ai même pas bu un verre de vin...).

Avantage d'être pas en forme et malade en Juillet : le Tour de France. En plus, j'ai de la chance, c'est les Alpes. Bon, hier, c'est vrai que l'ami Lance a fait trés mal à tout le monde (pas à moi, mais au reste du peloton), mais quelle belle étape. Quels beaux paysages alpins, ces montagnes... Nous avons vu dimanche les Vosges, et aujourd'hui les Alpes. C'est bizarre, mais je suis trés attaché au Rhône, mais aussi aux Alpes. Le mix des deux étant le Mont Ventoux, cela explique sans doute cet amour pour ce Mont.

En tous cas, je profiterai aujourd'hui de ce dernier jour d'arrêt maladie. Je vais me reposer, je serai serein, et tout ira bien la semaine prochaine. Ce soir, je ne serai pas seul. Le Pont Républicain sera sympa, et tout ira bien. Mais là, pouf, re-au lit. En plus il fait chaud, bouh...

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L'esprit Olympique pour la France ?

Cela fait maintenant une semaine que nous savons que Paris ne sera pas ville Olympique en 2012. Pourtant, tout était fait pour que cela soit bon. Bertrand Delanoé, avec ses multiples festivités et ses 50 000 personnes sur les Champs Elysées olympiques, était un grand maire pour ce si beau projet.Et nous avions toutes les infrastructures, le Stade de France - Paris 2012 ne demandait qu'à vibrer aux exploits des athlètes. Et le projet était si bien ficelé. D'ailleurs, c'était clair, il n'y en avait qu'un, de projet. London 2012 ? Madrid 2012 ? Quoi, Moscou aussi était dans la course ?

Bref, c'était "l'union nationale".

Aujourd'hui, comme le titre le Marianne de cette semaine, nous avons même perdu les jeux olympiques. Et le moral des français, déjà trés bas, est encore plus morne. Et demain, Jacques Chirac parle à nous, pauvres petits français qui sommes si nuls, si mauvais, si rien du tout. Alors qu'avant nous étions si grand, avec un si beau projet. Preuve de notre petitesse : nous avons dit non à l'Europe...

Enfin, c'est ce que l'on veut nous faire croire. Néanmoins, cet esprit olympique largement mis en avant, avec la coalition "sportif - politique - hommes d'affaire", est en train de sérieusement se cramoisir. Aujourd'hui, JeanMarc Thibault, de la CGT, promet un automne social pluvieux. Tous les ans en Juillet ces promesses sont identiques, mais là il y a toutes les raisons de le croire. Aujourd'hui, les membres de Paris 2012 commencent à se dire les vérités en face, par télévisions interposés. Et même en plus de ça, la peur du terrorisme vient s'en meler, avec les attentats de Londres.

C'est drôle comment le mercredi matin 6 Juillet, nous étions les plus beaux, et à 14 heures nous sommes détestables et à pleurer. Les Jeux Olympique, c'est fini. Même la candidature d'Annecy, pour 2014 (nous voilà repartis...) prend du plomb dans l'aile avant même d'être présentée... Le Ministère commence apparament à se lasser de ces genres de ballades de deux ans qui se terminent en eau de boudin et en désespoir général. Bref, la débandande.

Pourtant, le Marianne de cette semaine termine ce morne constat de désespoir global par une note positive. Nous ne pouvons tomber plus bas. Demain, Jacques Chirac parlera, et tout le monde s'en fout. Bientot il ne sera plus là. Bientot, sans doute, les hommes politiques que nous avons laisserons leur places à des hommes d'Etat. Des vrais. A cette veille du 14 Juillet 2005, j'ai encore envie de croire en la France et en les Français.

Un jour, en étant plus jeune, j'avais fait un oral sur "impossible n'est pas français". C'est difficile, mais pas impossible. En tous cas, Paris 2012, c'est fini, n'en parlons plus. Et passons à la suite.

mardi 12 juillet 2005

le 12 Juillet à 22 heures


le 12 Juillet à 22 heures (comme ils étaient jeunes)
Originally uploaded by falconhill.
A quoi servirait ce blog si je n'en parlais pas, de ce 12 Juillet ? Je suis un malade des dates, et il faut croire que je suis né avec un calendrier dans le berceau. Pourtant, c'est vrai, les dates, c'est un peu ma manie à moi. Je n'ai pas beaucoup de lubie, sinon les dates. Et les souvenirs qui vont avec.

Je vais être clair. Je n'ai pas envie de parler de la Coupe du Monde 2002. Cette année là, la France n'a pas été brillante et a été éliminée dés le premier tour. Le Sénégal et le Danemark avaient été supérieurs aux "Champions du Monde". De plus, cet été, d'une manière générale, avait été de ceux que l'on peut qualifier de "pourri". Il avait mal commencé avec une Coupe du Monde loupé. Puis le 12 Juillet avait été pour moi douloureux, et je n'avais pas le coeur ni la capacité d'écouter Jacques Chirac le 14 (débiter les mêmes absurdités que depuis... pourtant, en 2002, l'esprit de Mai et tout le tintouin... enfin...). La fin de l'été fut pour mon village, mon canton, mon département, un apocalypse. Tout ce qui commence mal se finit mal, et cet été se termina sous les eaux du Gardon et du Rhone. La pluie innondant une grande partie de mon village, et de mon département.

Pour autant, le printemps fut radieux, ainsi que l'automne. Donc tout ne fut pas si terrible en 2002. Et au final, cela restera une trés bonne année (avec une troisieme place pour mon club de football, hi hi hi)

Par contre, en 1998, sur le place Bellecour de Lyon, ce fut grandiose. J'étais avec mes amis. Les mêmes que samedi soir, les mêmes qu'à chaque mariage, les mêmes qu'à chaque grands et beaux moments que je passe. Et la marée humaine était énorme. Et tout le monde était heureux, simplement heureux. Sur deux coups de têtes en premiere mitemps, et une percée en fin de deuxieme, tout était magique. La Marseillaise ne m'avait jamais autant fait vibrer, que de voir tout le peuple lyonnais rassemblé autour de cet écran géant la clamer haut et fort. Le bonheur et la fierté d'être français.

C'est triste, mais où est il cet esprit de 98' ? Paris vient de perdre les jeux Olympiques. La France est dans un état de desespoir et d'angoisse profond. Même l'équipe de France semble en panne. En panne d'inspiration, en panne de jeu. Comme la France d'une manière générale, en panne de confiance. Entre temps, un non cinglant au référendum témoigne de beaucoup de choses. Entre temps, il y a eu le 21 Avril. Entre temps finalement, la France a plongé dans une dépression réelle.

C'est idiot, mais ce bonheur, finalement, il est si simple. Un match de foot, ce n'est pas que des bagarres dans les tribunes. C'est aussi des grands moments de joie. Avant ce 12 Juillet, il y avait eu pour moi un 29 Mai à Bari. Un tir au but loupé d'Amoros m'avait fait sombré dans la peine. Puis deux ans plus tard, un 25 Mai m'avait donné un bonheur personnel immense. Basile Boli jouant le Zidane quelques années plus tot. Mais la même rage dans la tête donnant la même joie à tout un peuple méditéranéen.

Mon histoire personnelle est ce qu'elle est. Certe, un 12 Juillet j'aurais pleuré, car j'étais vraiment triste. Mais auparavant, ces larmes étaient de joie. De ma chambre où je me repose (en entendant les premiers cols alpins... ^^), je repense à cette soirée en terre lyonnaise. J'espère un jour revivre un tel bonheur. Finalement, le 12 Juillet est un beau prologue au 14 Juillet. Une fête nationale avant l'heure. Ce n'était pas une révolution sanglante. Non, c'était une joie pure et simple. Le bonheur quoi...

Aujourd'hui, c'est à ça que je pense. C'est chouette d'être heureux.

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L'amour du maillot


L'année dernière, Fabrice Fiorèse avait 'surpris' tout son monde en déclarant que "l'OM était le club de son coeur". C'était la même phrase qui sortait de la bouche de Benoit Pedretti d'ailleurs... Un an auparavant, Fabrice Fiorèse n'avait dans ce même coeur que le Paris Saint Germain et les supporters parisiens. Aujourd'hui ? Benoit Pedretti part à Lyon avec des mots trés dur vis à vis du "club de son coeur". Qui aime bien chatie bien dit le proverbe...

Aujourd'hui, sur l'Equipe, Mickael Essien, figure lyonnaise, révélé par l'Olympique Lyonnais sur la scène internationalle, déclare, sans honte apparement, les mots suivants :
Je veux partir, explique ainsi le Ghanéen. J'ai longuement réfléchi pendant les vacances (...). Il est temps pour moi de partir. Et je ne changerai pas d'avis. Pour moi Lyon, c'est fini.
C'est dans mon intérêt et celui de Lyon que je parte. J'espère désormais que le président (Jean-Michel Aulas) ne m'empêchera pas de saisir cette opportunité.
Je veux jouer en Angleterre et à Chelsea. Dans ma tête, je suis d'ailleurs un peu beaucoup à Chelsea. Je veux y aller sinon je le regretterai toute ma vie
Dés fois, il faut mieux rire que pleurer. Les détracteurs de l'Olympique Lyonnais diront que avec Diarra, Pedretti, Junhino et bientot Toulalan, l'espoir au milieu de terrain en France, la relève est assurée et qu'il faut pas non plus faire sa pleureuse. L'amoureux du foot que je suis, mais surtout l'amoureux du "maillot" (et n'importe quel maillot) et l'amoureux de la fidélité d'une manière générale (ça doit faire rire, le terme fidélité, mais c'est une valeur à laquelle moi le pauvre petit gardois pas trés intelligent je suis trés attaché...) ne peut qu'être triste en face de ce type de phrase. Essien était Lyon. Essien a été révélé par Lyon et a confirmé à Lyon. Et à deux semaines de la reprise, alléché par la monnaie sonnante et trébuchante du club oligolondonnien, Essien veut partir et Essien n'a plus la tête à Lyon ?

L'ambition est une chose, mais Essien ne nous prendrait il pas un peu pour une bille ?

Je ne supporte pas ce type de joueur. L'ambition n'est pas condomnable, elle est même louable et encourageable. Mais il faut être clair. Paul Le Guen a été clair. Essien ne l'est pas, pas plus que ne l'a été Pedretti à Marseille ou Fiorese à Paris d'ailleurs. Et cela est bien dommage. Pour le club de Lyon, pour ses merveilleux supporters, et pour l'amour du maillot et le football d'une manière général.

Je suis peut être vieux jeu, mais ça m'a mis en rogne ce matin cette nouvelle sur l'Equipe.

Sinon, quand même, petite annonce personnelle... Je suis toujours à la recherche d'un milieu de terrain défensif et d'un arriere latéral gauche pour mon équipe de foot. Si vous avez ça, prière de contacter José ou Papé au 04.91... aprés je sais plus mais ça commence par ça.

jeudi 7 juillet 2005

Drole de journée

Je n'étais pas en RTT aujourd'hui. Pourtant, je me suis levé à 8h30, avant une prise de sang et un redodo jusqu'à 12h30... Hier, j'ai eu un gros coup de fatigue au travail. Et ce qui devait arriver arriva. A force de trop tirer physiquement et moralement sur la corde, elle lache. Je pense que j'ai eu raison d'arêtter aujourd'hui. Je fais mes examens, et puis on avisera. En tous cas, j'ai pu, dans mon lit, dessous ce ciel gris de Juillet (?), observer combien ces deux derniers jours ont été bizarres...

D'abord pour moi. Bizarre de ne pas aller travailler et de rester dans son lit. Des remords de celui ci qui vit, pour une journée, "aux crochets de la société" ? Non, même pas... J'ai juste envie de vite reprendre la peche, la santée, pour redevenir celui que j'aime être quand je suis en forme. Mais journée (ou plutot double journées) bizarre pour nous, pauvres français.

Nous espérions voir Paris star de la semaine. Nous avons eu Londres. Hier d'abord, lorsque Jack Rogues a prononcé, de son accent prononcé et fort, le nom de "London". Comme tous les français, j'ai ressenti un abbatement soudain plus qu'une surprise. Ne soyons pas fine bouche, j'aurais aimé ces jeux. J'ai vibré comme jamais je n'ai vibré en 98', avec mes amis, dans les rues de Lyon. Toute la France était heureuse, qu'elle aime le foot ou pas. Ce même élan d'optimiste, de fierté, tout simplement de joie, nous l'aurions eu en 2012. Oui, les esprits chagrins diront "cela coute cher". Mais combien coute le bonheur, le simple bonheur tout bête d'être ensemble et de voir les gens qu'on aime gagner ensemble ? Ca ne coute rien, et c'est si simple d'être heureux.

Nous n'aurons pas les jeux. A qui la faute ? Je trouve surprenant de voir que la seule faute devrait revenir au "manque de fair-play" des anglais. De la "tricherie" a même dit, sans le prouver, la première adjointe à la Mairie de Paris. Et David Douillet, dans son intervention au 20 heures hier, n'a pas caché ces soupçons de complot contre Paris. MAnque de pouvoir de "lobbying" d'aprés d'autres personnes. Et si, tout simplement, Londres avait été meilleurs que Paris ? Si, tout simplement, nous n'étions pas si beau et si grand que nous l'imaginions ? Si, tout simplement, la campagne de publicité franco-française à laquelle nous avons tous été soumis (de bonne grace pour ma part) n'avait pas masqué le fait qu'il n'y avait pas que Paris comme ville candidate ? Mais aussi Londres et Madrid notamment... Et si, tout simplement, nous ne nous étions pas fait, tous seuls comme des grands, des films, en pensant que c'était gagné d'avance.

Il n'empeche, mes mots cachent mal ma sincère tristesse. Il faut se faire à l'idée que la France n'est que la France, ni plus, ni moins. Cessons de penser que nous sommes les seuls, les plus beaux et les plus forts. Londres a été meilleure que Paris, c'est ce que l'histoire retiendra. Bien sur, j'ai entendu les commentateurs politiques mettre en avant le coté pathétique de jacques Chirac face au dynanisme vainqueur de Tony Blair. Bien sur, nous avons entendu ci et là que Londres est une conséquence du vote non à la Constitution. Et l'opération de la prostate de mon cousin ce weekend (qui m'a drolement inquiété, mais qui va bien, merci pour lui), c'est aussi une des causes de la préférence de Londres par rapport à Paris ? On en entend des conneries, mais des fois il y en a des moins droles que d'autres...

Londres, le Centre actuel du monde. Aujourd'hui, c'était une réplique du 11 Mars à Madrid qui s'est passé à Londres. Tout de suite, j'ai appelé mon meilleur ami chez ses beaux parents anglais. Le 7 Juillet conséquence directe du 6 ? Pour l'instant on ne le sait pas. J'ai quelque peu lu les actualités et dépèches tombant les unes aprés les autres... IRA ? Ben Laden ? Le Comité de soutien Paris 2012 ? En tous cas, nous sommes quasi sur que cela n'est ni les Corses, ni l'ETA. Ni les viticulteurs français je pense...

Enfin, derrière mon humour trés noir (et pas drole je l'admet), une réalité. Aprés la joie terrible et légitime des Londoniens, les voilà dans la peine et dans la terreur, devant cet adversaire sans visage et sans nom. Si finalement la morale de ces deux jours était celle ci. Il y a au final des choses tellement plus graves et plus importantes qu'une simple quinzaine de jeux olympiques, aussi importante soit elle...

Il n'empeche. un drole de début de mois de Juillet 2005 je trouve...

Il y a 50 ans, on parlait déjà d'Europe...

Souvenez vous. Il y a plus d'un mois, nous étions en plein débat sur l'Europe (si si, je vous jure...). J'ai trouvé (retrouvé), dans mon aprésmidi à dormir et à lire, une phrase que l'on a prété au Général de Gaulle, qui retrace assez bien ma "vision" (modeste) sur l'Europe :

"On ne fera pas l'Europe si on ne la fait pas avec les peuples et en les y assoçiant. Or, la voie que l'on suit est complétement différente...
On s'enferme dans des comités. On élabore des techniques. On se réunit dans des conseils entre augures intéressés. Mais les peuples n'y sont pas...
".

Il ne parlait pas, à l'époque, de Giscard d'Estaing et de son comité de rédaction... Néanmoins, cette Général soulève chez moi, 50 ans aprés, une question (peut être idiote). Si par hasard le vote non était un vote rétroactif. Un non au traité d'Amsterdam et surtout à l'affreux traité de Nice, deux traités sur lequel les peuples ne s'étaient pas vu interrogés ? Je ne sais pas, je pose simplement la question.

Lorsque l'on a vu l'engouement "populaire" lors de Maastricht (je n'avais que 15 ans mais avait été passionné par le débat), et lors du débat sur la constitution, peut être est il possible d'envisager associer davantage les peuples. C'est une simple idée, sans doute peu réaliste je l'admet. Mais bon, pourquoi pas...

samedi 2 juillet 2005

Le jour du Kurumada


Le jour du Kurumada
Originally uploaded by falconhill.

Ils sont sortis... Le numéro 4 du manga "Saint Seiya G" (qui aurait du sortir la semaine derniere, mais bon...) et surtout le jeu "SAINT SEIYA", sur PlayStation 2.

C'est assez rare que j'achète des jeux (et que je joue) sur PS2. J'ai tous les ans ma crise Pro Evolution Soccer, et puis c'est à peu pres tout. Mais Saint Seiya, les chevaliers du zodiaque, pour moi c'est un peu plus quand même...

Je parlerai peut être de ce que je pense de ce jeu. Mais, en fan que je suis, je l'ai acheté. Je ne pense pas être ce que les spécialistes appelent un "Otaku", je n'irai pas à la Nouvelle Star chanter "Pegasus Fantasy". Mais j'aime SaintSeiya profondément.

Enfin, j'aime SaintSeiya. Est ce l'animé et le manga que j'aime, ou tout ce que j'ai vécu ensuite grace à SaintSeiya ? Tous ceux que j'ai rencontré grace à SaintSeiya, et qui me sont, maintenant, indispensables ?

Je me souviendrai qu'un jour, alors que j'étais à l'ECAM, le lendemain de la sortie du tome 19 du manga (partie Hades), j'ai tapé "Saint Seiya Hades" sur Yahoo. Je suis tombé sur Cyber Namida. Ensuite les SaintSeiya.com, les newsgroups, les forums IRC, les amis, les déchirures, les joies, les peines, et ce blog aussi en quelque sorte. Une vie, bientot 6 ans de vie. Et dire qu'au début, ce n'était qu'un simple dessin animé que je regardais en 6eme... Je ne suis pas le seul qui a vu sa vie considérablement changé grace (ou à cause) de SaintSeiya, des Chevaliers du Zodiaque. Ceux là me comprendront je le sais.

Pour finir, il y a dans cette photo trois choses qui ont rapport avec SaintSeiya. Le jeu et le manga bien sur. Mais aussi Hippo l'hipopotamme. Aurais je connu la whisky-glace-chips bolognaises des Bons Enfants sans SaintSeiya ? Je ne crois pas, et j'aurais loupé quelque chose ;-)

Bon, je vais jouer maintenant.

vendredi 1 juillet 2005

Le rôle de l'élu, par JMA

Quelques phrases tirés de l'excellent blog de Jean-Michel Apathie (http://blog.rtl.fr/rtl-aphatie), intervieweur politique émérite (mon préféré !) sur RTL.

Cet extrait est tiré de son commentaire quant à son interview du Maire Communiste de la Courneuve, le 28 Juin 2005. Cette rencontre fait suite aux évenements tragiques s'étant déroulés dans cette citée (la mort d'un enfant), et aux déclarations (commentées) de Nicolas Sarkozy, Ministre de l'intérieur.

Sur la dernière partie de son commentaire quotidien, Jean-Michel Apathie fait part de ses impressions sur la fonction de maire, et d'une manière générale sur la fonction de "l'élu" dans notre République et démocratie actuelle. Ou tout du moins sur la manière dont cette fonction (cet honneur) devrait être exercé.

"le maire de La Courneuve ne fait que ça, être maire, et il a confié au micro que ses journées étaient bien courtes pour remplir correctement sa fonction. La France est la seule démocratie occidentale où cette pratique pénible, mensongère, négative, du cumul des mandats perdure. Elle entraîne la concentration des pouvoirs dans les mains d'un seul homme et en même temps sa dilution au profit d'une technocratie souvent réduite au directeur de cabinet. Elle empêche le renouvellement des élus par l'assèchement des vocations dans un bassin de population donné. Elle favorise la longévité des carrières car un député battu demeure maire et ne rêve que de prendre sa revanche aux législatives suivantes.

Interdire radicalement le cumul des mandats, les limiter dans le temps, interdire toute candidature au delà de soixante-dix ans, c'est à dire introduire l'idée de la retraite en politique comme elle existe dans tous les autres secteurs de la société, en profiter pour diminuer le nombre d'élus en regroupant les communes dans des agglomérations aux pouvoirs étendus, supprimer l'échelon départemental obsolète, diminuer aussi le nombre d'élus au Parlement pour obliger chaque député ou chaque sénateur à un travail effectif et non pas à la médiocre figuration à laquelle ils se livrent trop souvent, compléter ce dispositif par un véritable statut de l'élu qui oterait aux fonctionnaires le privilège émollient de pouvoir retourner dans son administration d'origine en cas de défaite et accompagnerait tout battu dans sa reconversion, ce qui ferait éclore des vocations dans le secteur privé: voilà les pistes simples, accessibles, faciles, pour une véritable rénovation de la politique française.

"J'ai entendu et compris votre message pour que la politique change", avait dit Jacques Chirac au soir de sa réélection, le 5 mai 2002.

Au boulot!"

Je me demande si il est bien la peine que je fasse la sacrilège de commenter ce texte. La pensée de Jean-Michel Apathie s'exprime de manière claire et limpide, et il écrit ce que j'aurais aimé être capable d'écrire si j'avais le peu de talent d'écriture qu'a ce dernier.

Etre élu de la Nation, c'est servir la Nation et non pas se servir de la Nation avait dit je ne sais plus qui... Terminons simplement sur cette phrase.