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vendredi 8 juillet 2022

Bon courage @jegoun et bon Tour de France


Ca a l'air déguelasse ce que tu manges. Mais je me dis que pendant le Tour de France (j'ai découvert que ça avait commencé depuis une semaine) pourquoi ne pas me mettre en maladie ? Remarque, j'ai eu ma coloscopie pendant une montée dans les Pyrénées. C'était sympa.

Le rêve : être malade lors d'un combo Coupe du Monde - Tour de France - Jeux Olympiques, et après les vacances.

Je plaisante. Bon courage Nicolas

(Copyright les vilains de l'ikf , les Guy Bolt, Rhum1 et toutes la bande des écouteurs de Moscato pour la carte d'un tour de France fantastique)

mardi 14 juin 2022

Etat des lieux mi Juin

J’aurais beaucoup écrit ces dernières semaines. Pas pour moi mais pour d’autres. J’ai délaissé mon blog, pourtant j’ai écrit (ou contribué à l’écriture car c’était une aventure collective) des textes que je trouve super. Soutenir quelqu’un sur une campagne législative, même si je vais être tranquille pour cette semaine car élimination au deuxième tour, est une aventure intéressante.

Je remercie Nicolas d’avoir mis en avant un texte projet surle nucléaire sur lequel je me suis beaucoup investi. Sur d’autres sujets comme l’éducation, la santé, le patrimoine, je me suis régalé. J’ai travaillé avec des plumes qui m’ont obligé aussi à repenser certaines choses, à non pas changer ce je pense, mais comment je le pense.


Sur la sécurité par exemple : je me suis rendu compte que la position de LR, quand on va dans le fond du sujet, n’est pas cette caricature qui fait que certains ont préférer fuir vers la victoire (LREM) sur des motifs fallacieux. Au risque de tuer la droite républicaine : la région PACA est une morne plaine où j’ai perdu un ami député (j’ai quand même gardé l’ami qui va bien). J’en veux à Renaud Muselier, à Hubert Falco, à Martine Vassal, à Christian Estrosi, parce qu’ils ne sont pas partis pour des « idéaux », mais parce que des places étaient à garder. C’est plutôt moche mais c’est parmi les côtés laids de la politique.

Puisqu’on est entre nous, je vous confirme que la vie n’est qu’un cycle. J’en voulais jeune à Sarkozy d’avoir trahi et Pasqua, et Chirac, et les français qui ont voté pour lui en revenant sur le référendum européen. D’ailleurs pendant les belles années de ce blog, je ne l’ai pas épargné Sarkozy. Je lui en veux d’avoir tué « son » parti, « sa » famille. L’histoire le jugera. Le gaulliste que je suis le mettra derrière son prédécesseur, pourtant pas avare de conneries, et son successeur, pas avare de connerie non plus et pas de mon camp, mais grandement à la hauteur pendant les attentats.

 

J’ai commencé par de la politique. Je continue à me demandant si j’ai envie de continuer à écrire sur ce blog. Cette année, une production lamentable. 6 billets en Mai, c’est vraiment peu. Et pourtant en Mars j’en ai écrit que 5. Pourtant, vu mon état de santé et de fatigue (j’avais fait ce joli malaise cardiaque qui m’a fait découvrir un nouveau service médical…), j’aurais pu écrire. Mais non, la grotte…

 

Moralement je vais mieux. C’est pas moi qui le dit mais mon médecin d’enfance qui hier m’a trouvé de meilleures couleurs. Bon, quand je vois ma N+2, qui me demande à chaque fois que je la vois « tu pars quand ? » (oui c’est pénible et lourd), je suis pas très en forme. Mais cette « pause politique », même si je savais qu’elle ne mènerait pas à la victoire et qu’elle était quand même épuisante, m’aura fait du bien.

Physiquement, ça va. Bon, la « plume caniculaire » (plume… notre gouvernement est fantastique…) rend tout effort épuisant. Mais c’est le jeu. Je n’irai pas courir après 9 heures (mais le cardio m’a dit de faire gaffe).

 

Reste le boulot. J’aurais à écrire sur le boulot. Cette année aura été une anus horribilis. La mort de Galia et de ma tortue auront été des épisodes supplémentaires. Je me dis qu’on arrive bientôt à la moitié de l’année (qui a commencé le 1/1 par un Covid assez carabiné, moi le vacciné). La descente sera peut-être plus douce ?

ON verra ce qu’il adviendra. A la rituelle « après la pluie le beau temps », je préfère le réalisme de Montaigne "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire peut lui succéder"

 

Il se trouve que la période politique actuelle prouve qu’en effet le pire n’est jamais pleinement atteint. Corbière et Obono élus au premier tour, si c’est pas une preuve qu’on peut toujours faire pire…

dimanche 24 mai 2020

Le père de mon ami est parti... :(

Vendredi vers 12h40, je commençais ma sieste. Le téléphone sonnait, une sonnerie d'un ami proche (j'ai plusieurs sonneries pour les gens). Je pensais que cet ami du collège voulait nous inviter à manger ce weekend. J'ai continué la sieste. 13h30, j'ai vu qu'il avait laissé un message, mais je n'ai pas écouté et l'ai appelé. 
Là, il avait la voix tremblante. Je restais "son petit Fafa", mais derrière, quand je lui ai dit ça ne va pas, il s'est effondré pour me dire "non, mon papa vient de mourir ce matin...".

Son père, un menhir, un modèle, que j'avais vu y a 15 jours à la boulangerie avec toujours son sourire amical et ses yeux coquins, qui me demandait les petits et tout, venait de mourir. Subitement...
Nous avions, au collège, un groupe magnifique et soudé. De cette 4eme et 3eme de notre groupe, il y a une personne que je ne vois plus. Mais que je refuserai de voir. Par contre les autres sont toujours mes amis. On se voit toujours. Je suis revenu habité à Roquemaure. Là où j'ai fait mon collège. Cet ami qui a perdu son papa est prof de math justement au collège de Roquemaure, notre collège.
Il habitait en face du collège. C'est dire que son père je le connaissais par coeur, puisque quand nous n'avions pas cours, c'est là bas qu'on allait. 

Puis nous avons continué à nous voir. Faire du vélo ensemble. Le Mont Ventoux... Non, jamais en montée, mais mon ami, son frère et son papa m'ont initié au VTT. Le Ventoux, je l'ai descendu avec un VTT de compétition, je me souviens de pointes de vitesse dont le chiffre écrit sur le compteur me rend malade après coup. Nous mangions ensuite aux demoiselles coiffées. Les cousines de mon ami était jeune. Je me souviens d'une qui me mettait du sable sur le ventre, j'avais 10 ans de plus qu'elle mais était une enfant. Ses nièces à mon ami, elles ont passé leurs enfances chez moi. 
A un moment, la belle soeur de mon ami a été sur une liste municipale en face. Mais ça n'a rien changé. C'était le mandat où nous avions explosé les compteurs. 

Il y a une chanson de Michel Sardou qui s'appelle "parce que c'était moi parce que c'était lui" et qui parle d'une amitié de deux personnes qui n'ont rien à voir. Le père de mon ami était membre éminent du parti communiste, et chef de file pendant un moment de la CGT locale. Et pourtant, il n'a jamais été avare de conseils et d'amitiés pour moi. 

C'était un homme drôle. Un souvenir. J'avais peur un soir de rencontre "parents - prof " au collège, un prof m'impressionnait (pourtant j'étais bon élève). Il m'a pris, le père de mon ami, et il m'a dit "Ecoute Fafa, quand quelqu'un t'impressionne, imagine le en train de caguer". Une leçon de vie...
Pour ses 50 ans de mariage, j'avais, avec les copains, prévu un sketch con. C'était la CGT Corse. On avait éteint les lumières de la salle et j'ai pris le micro en faisant l'accent et en disant qu'on était pas content et que c'était une revendication. Quand la lumière s'est rallumé, nous étions en cagoule (enfin, chaussette, tout ça...). Et pour cet homme, pour la seule fois de ma vie, j'ai chanté l’Internationale. Enfin, nous l'avons fait en polyphonie corse, c'est particulier. C'est con.

Il m'a avoué que "les ballons rouges" était une de ses chansons préférées. Tu m'étonnes, Serge Lama. Je ne lui ai pas chanté mais je l'ai récité, comme on récite un poème. Les chansons de Lama sont des poèmes. 

Des souvenirs j'en ai à la pelle. 

J'aimais cet homme. Je sais qu'il m'a aimé aussi. 

Je pense à son fils, à mon ami. A pleins de gens. Je suis malheureux. Aussi car je ne pourrais lui rendre ce dernier hommage, putain de règles de confinement à la con...
Il veillera sur nous. Il nous disait souvent qu'il voulait que ses cendres fassent parties du Mont Ventoux. Je le regarderai avec amour mon géant de Provence.

Nous t'aimions...

2020 est décidément une année de merde...

dimanche 17 février 2019

Saint Valentin dans mon village (et gilets jaunes) #Gard

Un jour de février dans mon village. Dont l'église accueille une relique de Saint Valentin. Tous les deux ans, mon village de Roquemaure fête Saint Valentin.
Avant c'était une fois par an. Mais une telle manifestation coûte cher, financièrement et en énergie. Il est arrivé que le froid hivernal et glacial, ou la neige et le vent de la Reine des Neiges, viennent à faire annuler la manifestation.

Aujourd'hui, c'était un début de printemps. 


J'étais avec des amis. Le parrain de bébé Faucon. Mon témoin de mariage, tellement important pour moi à la fin de l'année dernière.
J'ai rencontré pleins de gens de mon village, de mes villages. Certains m'ont rappelé que quelque part qui j'étais, ou j'ai pu être. Mais aujourd'hui, bizarrement, je me suis senti bien. En tous cas chez moi.



Elle est belle cette manifestation. Mon village qui a vu fermer ses commerces pour les voir remplacer par une boucherie hallal et des épiceries où il n'y pas de saucissons (désolé mais c'est la vérité) s'offre une belle image provençale ce jour là. Il rappelle que Roquemaure est le berceau des Côtes du Rhône, et de la chanson de Noel "Minuit Chrétien".

C'est important. Vital.


Mes enfants et ceux de mes amis ont été heureux. Ils ont mangé. Beaucoup.

Après le soir mes dernières bouteilles de Goudale de Noel ont été englouties, avec un peu de Tavel de mon ami Brice qui était avec moi.



Et après que soit arrivée la garde républicaine et le drapeau français est arrivé...



... le pape Clément. Qui nous a béni. Comme à chaque fois. Dans un moment sympathique, convivial, fraternel.



C'est une belle cérémonie la Saint Valentin de Roquemaure. 

Après j'ai écouté Pierre Perret sur BFM TV. Un autre moment de bonheur et de paix intérieure. Puis Alain Finkelkraut est venu témoigner sur cette même chaîne. 
J'aime beaucoup l'homme et apprécie son intelligence acérée. Mais ce qui m'a dérangé, c'est qu'il m'a rappelé (ce n'est pas sa faute) que mon pays aujourd'hui était rongée par une haine intérieure mortelle. Dont la France Insoumise (davantage que l'ex FN) est une représentation politique qui s'est insérée dans les mouvements citoyens, qui le 17 Novembre étaient sympathiques et républicains. 

Il m'a rappelé aujourd'hui que les messages de paix, de tolérance, d'appel à la réflexion et au débat qui m'ont toujours été inculqué dans mon éducation étaient aujourd'hui ravagé par cette peste verte rouge qui vire au brun. 
Je conclue ce billet tristement. Mais je me considère tellement plus fort, plus haut et plus légitime que ce salopard barbu qui a insulté Finkelkraut. Tellement plus humain et républicain que ceux qui hier huaient Valls quand il a quitté l'Assemblée Nationale, et aujourd'hui tagguent l'image de Simone Weil et légitiment l'antisémitisme sous des faux prétextes.

Surtout en utilisant une colère lancée le 17 Novembre par des gens sincères, que j'ai retrouvé aujourd'hui dans les rues. Et qui sont bien loins des messages de violences et de haines proférées hier et aujourd'hui par ces gilets au jaune bien élimé...

mardi 7 juillet 2015

Peut il sauver la Grèce ?

J'ai adoré cette image que m'a envoyé une amie qui tient un blog (mais qui n'est pas amie que par ça... C'est une amie tout court...)
Je n'ai pas forcément d'avis sur la Grèce. Sinon que si on me demande si j'ai envie de payer des impôts et mes dettes, ou si je préfère qu'un plus riche que moi les paie à ma place, peut être aurais je envie d'être Oxi moi aussi. Ça doit être cool d'être Oxi.
Et puis bon, j'ai peut être pas forcément envie d'avoir le même avis que le LePen-Melenchon, qui aiment à se tenir par la main. Les mêmes... (Ils sont mignons leurs militants de dire que non, tout ca... Ils sont mignons ces militants...)

Par contre, je pense en effet que Seiya il est très fort. Mais face à une alliance extrême droite - gauche de la gauche, en ce moment il est difficile de lutter. Un alliage très "Grand Pope" pour ceux qui connaissent : les deux faces des Gémeaux. 
Enfin bon. Les gentils gagnent toujours à la fin. Et je ne crois pas que les gentils soient les extrêmes qui  appellent à la démagogie et à la haine de l'autre (riche / banquier / allemand / Europe... ou étranger, mais la bande de la gauche de la gauche n'est pas moins sectaire et intolérante que ces cousins de l'autre bord)
Et qui disent que finalement les autres peuvent toujours payer à ta place. La cigale qui se fout de la gueule de la fourmi et lui fait une leçon de solidarité... Pas très fan.

Vive Seiya. Athéna doit avoir encore un peu de liquide avec elle... (Elle a des chevaliers d'or sinon, leurs armures fondues, ça doit bien payer quelques trucs sympas...)


samedi 24 mai 2014

Transmettre une bite à un ami...

C'est avec beaucoup d'émotion que je repense au 3 Juillet 2010. Bon, mon iPhone 3GS venait de mourir dans le Gardon. Mais mes amis m'avaient organisé mon enterrement de vie de garçon. C'était bien.
Ce weekend, je transmets à un de mes proches amis qui se marrie le mois prochain cette jolie queue en céramique, qui a été transmis d'ami en ami dans le groupe que nous sommes. 

Il trônait sur l'étagère dans mon bureau depuis 4 ans. A coté de ce ballon que mes amis, les mêmes, m'avaient offert pour mes 20 ans. C'était y a déjà 16 ans... C'était bien. La France venait d'être championne du monde de football. 

Ce soir, il sera la propriété de mon ami. Je lui souhaite plein de bonheur. J'aurais l'occasion dans la journée de lui dire combien je l'aime, combien nous l'aimons.

Et profiter de l'occasion pour rappeler à un autre ami grenoblois que je pense bien à lui aujourd'hui (et que je l'embrasse très fort).

Sinon, quand même... Elle est jolie cette bite en céramique ? Non ?

lundi 12 mai 2014

Ces gens qu'on aime (et le reste de l'actualité)

Je pourrais parler de pleins de sujets aujourd’hui.

L’affaire Taubira et la Marseillaise par exemple, ce « karaoké d’estrade ». Les accusations contre le ministre qui ne chante pas me semble peu à propos. Chacun vit et ressent l’hymne, ou une prière, comme il le vit et le ressent. Personnellement, je n’ai jamais pu chanter à tue tête l’hymne lors d’une cérémonie officielle, pourtant je vibrais de tout mon être. J’ai toujours eu du mal à clamer un « notre père » à haute voix à l’église, pourtant mon cœur le vivait très fort. C’est comme ça.
Pour autant, la défense de la ministre m’est ridicule, voire insultante. Le terme « karaoké d’estrade » est méprisant, insultant. Abject.

Les déclarations de Manuel Valls. « Des baisses d’impôts pour les revenus modestes… ». Encore. Et les « moins modestes », par contre, continueront à supporterla solidarité nationale en payant les impôts plein badin. Et continueront à en avoir marre, de ces politiques en faveur « des plus modestes » financées et supportées par les « pas assez modestes pour être considérés comme modestes ».
J’ai fait ma déclaration d’impôts hier. Je ne suis pas à plaindre, coté revenus, j’en suis conscient. Je ne vole personne, et contribue largement à la « solidarité nationale ». Hier, j’ai vu que malgré des revenus qui n’augmentent vraiment pas, mes impôts bondissent encore. Mais « les plus modestes » ne seront pas touchés. Je suis rassuré. Enervé, mais rassuré.

Y aurait aussi les élections européennes : 24 listes chez moi pour un scrutin dont tout le monde se moque, avec en tête de liste les recasés des élections. Michelle Alliot-Marie chez moi, Vincent Peillon (qui a échoué à l’éducation nationale) de l’autre côté du Rhône. C’est incroyable : ils se foutent, tous, de notre gueule.
Aujourd’hui, pour la première fois depuis que j’ai eu 18 ans le 4 Octobre 1995, je pense que je n’irai pas voter. Car ils m’écœurent tous profondément.

Je comme un billet par un « je pourrais parler… », et finalement j’en parle, de ces sujets… Je suis incorrigible. Incorrigible…
Je ne voulais pas parler, et finalement j’ai parlé.

Il y a un an, un de mes plus proches amis perdait celle qu’il aimait. C’était mon amie. C’était notre amie. Et ce matin, je pensais très fort à lui, à sa fille. A elle qui est partie.
Je n’y pense pas qu’aujourd’hui. Mais en cette période où un de mes plus proches amis va convoler en juste noce dans deux mois, j’y pense un peu plus que d’habitude…

Je pense à ce bonheur que j’ai d’être avec mes deux bébés et Falconette. Oh, les écueils sont nombreux. Des membres de ma famille ont des soucis de santé qui me préoccupent. Professionnellement, c’est pas facile. Il y a eu les élections municipales qui m’ont fait un petit truc au ventre tout de même. Et d'autres choses. Pleins d'autres choses... Mais est ce grave ?
Une feuille d’impôt qui énerve et ce pays qui part décidément à la dérive ne doit pas faire perdre de vue que, ma foi, ce n’est pas dramatique tout ça…


Je pense très fort à un ami que j’aime beaucoup aujourd’hui.

Je dis toujours que quand on aime des gens, il ne faut jamais se retenir de le rappeler qu'on les aime... C'est plus important qu'une européenne, une marseillaise non chantée, ou un feuille d'impôts. C'est largement plus important...
Le reste, après...

vendredi 17 mai 2013

Parce que le jeu continue...

Tout à l'heure, je me suis évidemment souvenu de ce weekend d'Octobre 2009. C'était le jour de mon anniversaire, c'était sympa. La Chartreuse nous protégeait, et nous étions une bande d'amis. 
Nous sommes toujours une bande d'amis, mes amis. Sauf que nous sommes un, enfin une, de moins... 

Je me rappelle qu'après avoir mangé et bu comme des petits gorets, nous étions allés un peu jouer au foot sur le terrain municipal. Mon témoin de mariage (qui a joué en niveau CFA2 quand même) nous a fait l'amour sur des dribles et des passes en se grattant les couilles. Ce qui est moyen mais bon quand on a du talent...

Je me souviens de cette photo. Parce que j'avais adoré le paysage. Ces enfants qui jouaient sur ce terrain, derrière cette église qui nous protégeait. Et nous finalement l'insouciance incroyable d'une bande d'amis qui venaient de passer la trentaine, des gamins ou des chiens (des gros) en plus. L'époque des mariages et des baptêmes. 

Nous étions dans ce même endroit tout à l'heure. L'insouciance était partie, remplacée par des nuages et une réalité qui est ce qu'elle est. Nous étions la même bande d'amis. Et on avait franchement un truc en plus dans le bide qui fait pas forcément de bien.

Ce soir, je pense très fort à cette amie qui nous a quitté. Elle continuera à voir ces enfants jouer au ballon au pied de cette église. J'espère qu'elle rencontrera là haut mon papy (il se présentera, il dira qu'il est mon papy) et mon ami dont sa femme est venu garder bébé aujourd'hui.
Ce soir je pense très fort à mon ami et à sa fille. Il le sait. Je l'embrasse vraiment très fort... 

De cette cérémonie, je garde quand même un truc en tête. 
C'est que la vie continue, et que les enfants continueront quand même à courir derrière le ballon. D'ailleurs, pendant que nous nous recueillions en chanson et en amitié devant la dernière demeure de mon amie, je voyais ces mêmes enfants, ou leurs petits frères, jouer sous cette pluie de printemps. Comme un symbole, ou un message.

Et de notre dernière rencontre avec notre amie, c'est ce que je retiens. C'est, j'ai l'impression, le message qu'elle a voulu nous faire passer.

Le jeu continue. Les enfants continueront à jouer. Ça ne m’empêche pas d'avoir mal au bidou ce soir. Ça ne m'empêche pas de penser à elle, et mon ami et à sa fille.

Le jeu continue. Ça pourrait faire une jolie chanson ça... Peut être une des plus belles...

dimanche 12 mai 2013

Je ne vous parlerai pas d'elle... (mais sache que, je...)

La première image qui m’est venu à l’esprit, lorsque j’ai eu la triste nouvelle cette après-midi, c’était la cathédrale de Fourvière. C’est con, c’est idiot, mais je me dis qu’après ces 5 ans passés ensemble, sous sa protection, juste en dessous, nous sommes un peu ces enfants…

Je joue un peu le malin, le romantique bête, qui cherche l’image et symbole à chaque évènement, mais non…
Mes premières images, c’était d’abord mon ami à qui je pense très fort depuis quelques jours, quand j’ai su que le sablier commençait à égrener ces derniers grains de sable. C’est lui et sa fille, parce qu’ils restent, et que je les aime vraiment. Je les aimais tous les trois, mais ils ne sont plus que deux. Et bon…

Je me sens con devant mon Blogger. J’ai envie d’écrire quelque chose, mais je n’arrive pas. Et de toutes manières, ce que je pourrais écrire finalement, ça ne servirait à rien. Ca serait lourd, ça serait con, et ça serait loin de ce que je ressens vraiment ce soir dans mon cœur, dans mon ventre.
Mais ce que je ressens, finalement, on s’en bat les alibofis. Ou les couilles (c’est la même chose). Ce qui compte, c’est la peine de mon ami et de sa fille. C’est la peine de leurs parents à tous les deux. 
Ils n'ont jamais mérité ça.

Ce qui compte, c’est que nous sommes un de moins ce soir sur cette Terre. Qu’il y a de quoi être en colère, être réellement « indigné », pour reprendre ce mot à la con qui ne veut rien dire quand il est porté par des pseudos révolutionnaires à deux balles. Parce que bordel c’est pas juste. 
Ce qui compte, c'est qu’il y a de quoi être triste ce soir. Vraiment.

En tous cas ce soir je suis vraiment triste… Je m’en fous de la Cathédrale de Fourvière. Mais le Transbordeur (et le gros Lulu tout nu sur la scène) ou le 3615 pages blanches sur le Minitel, c’est pas joli sur un billet. Et finalement, la Madame qui est sur la Cathédrale, elle aura une personne formidable dont elle devra s’occuper.
Mais si elle a cinq minutes, qu’elle protège aussi ceux qui restent…

C’était un dimanche affreux. Mais ma douleur n’a rien à voir avec celle de ceux à qui je pense.

De celui à qui je pense très fort ce soir… (et qui me pardonnera ce titre à la con, en hommage à une idole commune...)

vendredi 10 mai 2013

L'histoire ne s'effacera jamais...


Pour une fois, j’approuverai François Hollande. Même si c’est pour un truc facile et une lapalissade effrayante de banalité, il a prononcé aujourd’hui une phrase qui m’a marqué.

 « L’histoire ne s’effacera jamais ». Evidemment qu’il a raison. Et oui, la phrase est belle…

Ma réaction, face à cette phrase, n’est même pas de réagir à ces bêtes du CRAN. Bête oui parce qu’ils sont bêtes. Par leur bêtise, ils démultiplient le racisme dans notre pays. Mais je me demande, des fois, si ce n’est pas le but de ses associations prétendument « antiraciste », qui n’aurait plus de raison d’exister (de peser ?) si le racisme n’était pas fort là où elles agissent. Et je me demande si leur provocation (parce que cette plainte du CRAN est une provocation) n’a pas pour but d’assoir leur fond de commerce…
De même que je me demanderai toujours si SOS Racisme et Harlem Désir n’avait pas pour but de faire monter un FN, ce qui affaiblit toujours une droite républicaine, et ce qui est bien pour d’autres… Nicolas a écrit un billet qui peut donner des éléments de réflexion sur mon sentiment...

J’ai une vision plus personnelle de sa phrase « l’histoire ne s’effacera jamais ». Elle n'a rien de politique. Et l'évènement à laquelle elle se raccroche, je m'en contrefous ce soir.
Il y a l’histoire de l’Humanité et de la Patrie, dont je suis très attaché. Il y a la mienne, et celle des gens dont je suis proches. Et j’y suis davantage attaché, à cette histoire là.

Mon histoire qui m’a fait grandir et être un homme sur les hauteurs de Lyon, avec à l’époque des gamins qui aujourd’hui sont devenus mes proches amis, elle ne s’effacera jamais. L’amour que j’ai pour certains d’entre eux (ainsi, j’ose l’espérer la réciproque), ne s’effacera jamais.

La douleur que j’ai eu quand j’ai perdu mon ami le Maire de Roquemaure ne s’effacera jamais. Un jalon fondateur dans mon histoire. Comme la mort de mon papy quelque temps après, je revois souvent les petits lapins derrières lesquels on courrait. Comme mon mariage, avec celle que j’aime (et il faut le rappeler aux gens quand on les aime…). Et la naissance de ce bébé, que j’aime.
Et d’autres évènements, plus tristes, fondateurs aussi. Je n’étais pas descendu aux enfers pour rencontrer Eurydice, parce que les bords du Lac Leman sont merveilleux, et parce que ce moment était sympa. Mais la suite de l’histoire, la douleur aussi, m’a formé, m’a fait avancer. Cette histoire du 26 Avril ne s’effacera jamais, j’y pense souvent. D’autant plus quand je suis heureux.

Notre histoire ne s’effacera jamais. L’heureuse surtout. La mauvaise et la douloureuse aussi. Quand j’ai entendu François Hollande prononcer cette phrase, mes pensées sont allées une nouvelles fois traverser le Vercors pour s’écraser au pied de la Chartreuse.
Parce que l’histoire que l’on a dans notre cœur ne s’efface pas, ne s’effacera jamais. Ce n’est qu’une part de l’histoire de l’Humanité, mais c’est notre part à nous. Et elle nous est importante, cette histoire que l’on effacera jamais.

Difficile de conclure un billet qui part d’une phrase éminemment politique, qui sera commentée en tant que telle. Que j’ai simplement souhaité faire coller à mes sentiments actuels.
Notre histoire, simplement… Pour mon Goéland préféré, son histoire. Leur histoire. Qui ne s’effacera jamais.
Et le peu d’amour qu’on peut leur apporter avec…qui est ineffaçable lui... Pas la peine d'un président pour en faire un long discours.

jeudi 9 mai 2013

Paris rejoint Lyon (notre Lyon...) en 3D sur l'iPhone

J'ai vu que Paris était passé en 3D sur le très (injustement ?) décrié Plan, sur l'iPhone. C'est chouette.
J'en ai profité pour une petite promenade. Notamment mes coins favoris de la capitale.

J'adore la Basilique du Sacré Cœur. Sa montée, et autour le village de Montmartre. Pour moi, c'est un village...

Disneyland est aussi en 3D. C'est rigolo...


Paris rejoint Lyon, qui est en 3D dans Plan depuis un moment.
Lyon et sa montée Saint Barthélemy, qui monte vers la Cathédrale de Fourvière, en passant par ce qui fut pendant 5 ans ma maison. Notre maison, à des amis très chers et à moi...

Grenoble n'est pas en 3D sur Plan. Mais mon cœur et mon esprit y sont, à Grenoble... 

Je n'arriverai sans doute pas à faire un billet pour exprimer ce que je ressens en pensant à mon cher ami, à sa femme, et à leur petite fille. 
Cette Montée Saint Barthelemy qui fut notre maison à nous, la tienne et la votre aussi en particulier. Tu habitais un peu plus bas... Cette montée des Carmes à coté aussi, qui n'apparait pas sur la photo tiens... 
L'évocation de ces endroits qui sont chers à nos coeurs et à nos histoires sur ce billet sera un simple témoignage modeste et maladroit. 

Juste pour dire et répéter que nous pensons très fort à vous...Qu'on vous aime, tout simplement. 
Et te redire ce message personnel qu'on ne dit jamais assez. On devrait. Mon cher Goéland38, je t'aime. C'est tout.

mardi 26 mars 2013

Libre de ses amis... (ne pas oublier)

Je pars à Venise dans une paire d'heure. Ce 26 Mars 2013 m'est plutôt sympathique. En plus, il fait beau...

Ce même 26 Mars d'il y a trois ans, il faisait un temps magnifique également. La veille, avant d'aller à l'apéritif offert par une association, j'étais allé courir une heure. Je sortais de ma convalescence d'une cheville brisée par une plaque de verglas. Et je reprenais du poil de la bête. C'était sympa...
Ce 26 Mars au matin donc, une amie proche m'appelait sur les coups de 8 heures du matin. Mon iPhone était éteint, elle m'avait laissé plusieurs message dessus depuis une heure... Elle est adoint de mon village, et elle m'apprenait que je venais de perdre à la fois un père, un grand frère, un ami... Accessoirement, il était le maire de mon village, mais pour moi c'était surtout ces trois premières choses.

Ce 26 Mars il y a trois ans, je ne l'oublierai jamais. Je ne peux pas ne pas écrire ce même billet tous les ans, même à quelques instants de partir en voyage avec Falconette. Mais je ne peux pas ne pas y penser.

Pendant que je courais hier, il m'est revenu en tête cette chanson de Calogero, "c'est dit". L'album était sorti fin 2009 je crois. Je me suis souvenu d'un moment assez fort.
Quelques jours avant la mort de mon ami, nous avions un repas à midi. Avec lui, et un maire localement important. C'était un repas intéressant. Évidemment sympa. Par contre, sur le chemin du retour, je me posais des questions... Douté... Je doute toujours de toutes manières.

A ce moment là, je doutais de moi. Je me demandais si cet ami Maire était vraiment satisfait de ce que je faisais. Je doutais de mon travail, de ma capacité à être à la hauteur. Je doutais aussi de ce que je lui avais montré, en tant que membre de son conseil municipal qui lui était proche, mais aussi et surtout en tant qu'ami. Je doutais...
Et puis Calogéro est arrivé sur Oui FM ou sur RFM, je ne sais plus... "On est libre que de ses amis, c'est dit...". Comme un message de me dire "mais bordel, qu'est ce que tu te prends la tête avec les gens que tu aimes, et qui en plus t'aiment aussi ?"...

Deux ou trois jours après, et un apéritif ensemble plus tard, il mourrait. Et chaque fois que passe cette chanson, je pense à lui. Je pense aussi égoïstement à mon doute du moment. Idiot peut être, mais on ne raisonne pas toujours ses sentiments...

Je serais à Venise dans quelques heures. Ce soir dans la Basilique Saint Marc, à Santa Maria della salute, ou à San Zanipolo, je penserai à lui. Très fort...

dimanche 11 septembre 2011

C'est beau, un chevalier d'or... (mon 11 Septembre)

Le titre pour introduire une vidéo que j'ai trouvé très belle. Un hommage aux chevaliers d'or, version Saint Seiya Lost Canvas. Une très belle version que cette saison de Lost Canvas, qui salue dignement son ainé de Masami Kurumada, celle qui nous a donné, à beaucoup dont certains sont devenus de bien proches ami(e)s, énormément de plaisir. Et des souvenirs merveilleux, qui me reviennent toujours en surface quand arrivent ces fins d'été...

J'ai déjà souvent écrit ici, mais mon 11 Septembre ne sera jamais celui qui passe en ce moment, en boucle, sur les chaines d'information. Mon 11 Septembre est plus égoïste, et il me ramènera toujours chez cette personne que j'aime vraiment, dans cette ville que j'aime vraiment et qui a été frappé hier soir par un cyclone breton (la crise, on y est...).

Mon 11 Septembre, c'est aussi de la douleur et de la tristesse. Oh, elle ne verra pas la venue d'un président de la République en exercice, ni les hommages de la nation. Juste nos souvenirs, ceux des gens qu'on a aimé. Et penser, toujours, à ceux qui restent et qu'on aime également énormément, même si physiquement, parce que pleins de (sans doute bonnes) raisons, on est moins présent...

J'étais allé faire du vélo hier après-midi (bien m'en a pris : je suis bloqué du dos depuis hier soir, enfin c'est HS...). Quand je roule, ou que je cours, j'ai toujours l'esprit qui vagabonde un peu. Là, je passais dans le lotissement d'une amie d'enfance, dans un village à coté. Quand j'étais jeune, je me souvenais que j'y passais en mobylette, espérant la voir "par hasard". On est idiot, quand on est jeune... Aujourd'hui, je sais qu'elle a déménagé, mais je me sentais comme cet enfant de 14 ans qui "espérait" il ne savait pas encore trop quoi, mais bon...
Et je pensais que finalement, j'ai rencontré la mort que bien tardivement. Trop jeune pour être pleinement conscient de la mort de mon premier grand-père par exemple.

La première fois que je suis allé à un enterrement, j'avais 23 ans. Un ami du lycée. Une époque dont je ne gardais que deux amis, celui qu'on a donc enterré en 2000, et celui qui était assis à coté de moi dans l'église, et qui deviendra 10 ans plus tard mon témoin de mariage. C'était la première fois que j'ai eu à faire à la mort. Celle, brutale, d'une voiture qui se prend un platane de face.
Je ne me souviens pas de la douleur que j'ai eu. Je me souviens par contre de la surprise, et de ce sentiment d'irréversibilité quand se ferme la tombe. C'est terminé, on y reviendra plus dessus...

Il y a cette année dernière, où j'ai vraiment pris conscience de nos morts. Mon ami le maire de mon village, un deuxième papa pour moi. Et la douleur, forte, qui perdure aujourd'hui encore. Une soudaineté aussi violente que cet éclair dans un brulant ciel d'Aout... Mon grand-père quelques mois derrière. Une mort attendue celle là, parce que la vieillesse, et la maladie qui ponctue inlassablement le rythme de nos journées. Où on sait, au final, que l'issue ne peut être que fatale...

Et je garde aussi, au milieu de mon cœur, ce 11 Septembre. Un ami, lui aussi malade. Et une amie, qui reste, et à qui je pense énormément aujourd'hui. Je pense à eux tous les deux. Et me dit que, tout en haut, il doit rigoler de savoir que bébé Faucon est un Gémeaux, un descendant de Saga...

C'est un billet décousu, que je ne sais pas trop comment conclure... Je reprendrai juste mon titre : c'est beau un chevalier d'or. Et dans les cœurs de ceux qui aiment, c'est immortel...