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vendredi 1 avril 2022

L'après malaise

Ce matin chez mon médecin traitant. Mon malaise ne l'a pas fait trop rigolé (il ne sait pas que j'en ai écrit un billet). Pourtant il est sympa (même si la première que je l'ai vu, c'était pour l'annonce du décès de mon papy chéri). Il m'a mis plein d'électrodes pour un électro-cardiogramme. Il me parlait d'un problème réseau au cabinet médical (que j'ai résolu en moins de temps qu'il n'en fallait pour décoller les électrodes de mon torse). 


Je parlais de mes malaises dans mon billet du début de semaine. J'ai vu dans la semaine, aussi pour des problèmes d'informatique, mon "vieux" docteur à moi à la retraite. Il avait le Covid, mais l'ayant eu y a pas longtemps... Je lui ai parlé du malaise. Lui non plus n'a pas rigolé. Il est allé chercher son vieil électrocardiogramme et quand j'ai fini de faire le ménage sur son PC (non sans lui dire que les sites de cul c'est bien mais qu'il faut s'assurer d'avoir les protections que j'ai mis à jour pour ne pas se prendre une chaude pisse informatique...), il m'a dit qu'on allait faire un check up masqué (enfin, avec gestes barrières)..
Rien d'anormal mais quand même... Il m'a dit "j'appelle ton médecin traitant" et blabla et il a raccroché et il m'a dit "demain 11 heures tu y retournes". Et un "c'est quand même pas sérieux à ton âge faut faire gaffe".

Depuis ce weekend, Falconette et mes parents m'engueulent. Mes deux docteurs s'y mettent. Si j'ai une crise cardiaque, j'aurais eu des engueulades. Mais ils ont raison. Je fais le malin mais je m'inquiète de moi même. 

Bon, je suis sur la liste d'attente du cabinet de cardiologie d'Orange, qui soigne ma famille... Là encore les déserts médicaux... Nous avons le temps de mourir d'une crise cardiaque si pour une visite après malaise, il faut être sur "liste d'attente".. 

Quoiqu'il en soit si vous me demandez comment je vais après une semaine d'arrêt et une de vacances, je vous dirais "moyen". J'ai mon bébé 2 qui est rentré de l'école avec fièvre. Il dort depuis 17 heures. 
Mon médecin, à la fin, m'a demandé : "vous voulez retourner au boulot lundi ?". Je lui ai dit "franchement... Pas trop non mais il faut bien bosser...". Il m'a répondu qu'il voulait me rajouter quinze jours d'arrêt, mais qu'il sait que je risque de culpabiliser. En tous cas j'y retourne, mais sous surveillance médicale. Cela m'amuserait de faire le même devant ma chef de département. Comme ça j'aurais le tampon "accident de travail". Je plaisante, à moitié...

Finalement quinze jours de repos c'est bien. Je n'ai pas fais tout ce que je voulais. Mais j'ai lu. 

La suite au prochain épisode... (par contre dimanche soir mon blues du dimanche sera top...)

dimanche 27 mars 2022

Malaises

Je ne parle pas de l'interview d'Eric Woerth dans le Point. Je me demande ce qui a été promis à cet homme, quel poste, pour un manque de classe et d'honneur. Non, des miens. Récents.

Je vous ai parlé de mon "enfer" au boulot. J'ai été arrêté cette semaine. Samedi dernier, avant d'aller tailler mes oliviers, un malaise m'a fait perdre connaissance quelques secondes. J'étais dans le gazon, je ressassais le boulot, et à un moment tout à tourner, et j'ai eu la présence de m'assoir dans l'herbe avant de m'effondrer.
C'était le matin. Ca a duré quelques secondes. J'étais en sueurs. Point positif, je n'étais pas dans l'arbre. Ni sur l'échelle. Un malaise à 5 mètres auraient eu d'autres conséquence.

Malaise vagal avec sans doute hypoglycémie. La sueur est typique de ce point. J'avais deux points de tension de moins. Le médecin de garde m'a arrêté. Là je suis en vacance et ça tombe bien.

Hier, dans la nuit de vendredi à samedi. Je me lève pour aller boire un coup. Dans le noir. Au retour dans le lit, vertiges violents. Je crois qu'il y a mon canapé pas loin. Loupé, je tombe sur mes fesses. Mes 85 kg font un joli bruit. Un bleu sur la fesse droite est apparu mais c'est hors sujet.
Falconette vient, et en allant dans la chambre, rebelote. Perte de connaissance quelques secondes. Je me réveille apparemment 5 secondes plus tard. Falconette a le téléphone à la main prête à appeler les pompiers. Il est 2 h du matin...

Je vais dans le lit mais ne dort pas. Fréquence cardiaque moyenne 90 pulsations minutes... Pas le même malaise, je suis glacé, pas bien.
Dans la journée, je me souviens que 12 ans plus tard, pendant la nuit, le maire de Roquemaure nous a quitté d'une brutale crise cardiaque. Apparemment j'en étais loin. Plus un vertige, j'ai du boire vite, un mauvais mouvement dans le noir.

Deux fois en moins d'une semaine... Les prises de sang sont bonnes (on voit que j'ai bu de bonnes choses mais ça va...). Pour autant je vais faire attention. 
Une semaine de vacances. Je n'aurais pas de stress du dimanche soir ce soir. Simplement peut être au départ du GP d'Arabie Saoudite. 

Entre temps, j'aurais écouté le meeting virtuel de Valérie Pecresse à qui je souhaite un prompt rétablissement. Et que je trouve courageuse. Ainsi que Xavier Bertrand dont je loue, à lui ainsi qu'à mon ami Julien Aubert et de quasi l'ensemble des LR, leur loyauté. 
Dommage qu'il n'y ait pas pu avoir de campagne. Deux campagnes absentes (2017 merci le canard et celle là), ça fait be
aucoup pour la France. 

jeudi 2 mars 2017

Juste le silence et malaise dans ce cauchemar

Aujourd'hui Francois Fillon est chez moi à Nîmes. Avant un cours que je donnerai demain, je suis à dans un hôtel à Saint Chamond. La vue est jolie de ce campanile. J'irai boire un coup chez ma belle soeur. Soirée normale.

Je ne sais pas quoi dire que ce qui se passe sur cette élection présidentielle. Donc je ne dis rien. Je serre les dents, je ferme les yeux, j'ai mal au ventre (sincèrement). J'ai l'impression d'un roman de Houellebecq qui prend forme. Je suis effrayé. 

Je ne sais pas si j'ai envie de continuer à soutenir ou de lâcher le candidat de ma sensibilité politique. Et je suis effrayé de devoir me poser cette question à 6 semaines de l'élection.

Ça n'a sans doute rien à voir, mais je me souviens qu'il y a encore peu nous pleurions les victimes du terrorisme à Nice ou à Paris. Et là nous avons cette campagne là. Je suis écoeuré, je suis triste, et j'ai mal, j'ai juste mal.

À lire un très bon billet de Koz, qui s'intitule "avons nous tout perdu ?". Il résume mon état d'esprit, avec des mots tellement plus justes que ceux que je pourrais trouver.
J'apprécie particulièrement cette introduction :
Nous avons tout perdu, même ce que nous n’avions plus : du temps, et de l’espoir. Il est difficile de traduire le désarroi, la colère, la rage du citoyen face à cette campagne électorale. Avions-nous cinq ans à perdre pour l’emploi ? Avions-nous cinq ans à perdre pour la croissance ? Avions-nous cinq ans à perdre pour l’éducation ? Cinq ans à perdre contre la progression de l’islamisme ? Cinq ans pour relever le pays ? Pour lui insuffler une vision, un projet commun, pour le redessiner ?
Sinon mes bébés se sont déguisés en Mario et Luigi au carnaval de l'école maternelle. Ils ont été les stars. J’étais fier.
C'est pour moi le plus important.

Le reste je n'en sais rien. Je sais ce que j'avais voté en Novembre, et je savais la règle du jeu que j'avais accepté. Là je ne sais plus.
Mais par contre j'ai mal au ventre... Et je vais aller boire un coup. 

Mais sur le reste, c'est un cauchemar. J'espère que mon somnifère n'était pas trop et que je vais me réveiller...

vendredi 27 mai 2011

Pensées politiques soupirantes d'une fin de semaine...

L’actualité est taquine… Hier matin, alors que je faisais les courses à Leclerc les Angles, je me suis arrêté au rayon bouquin. Et, en tête de gondole, ce livre… Sorte de malaise…
Puis l’après-midi, alors que je lisais le Point du jour dans ma piscine, deuxième malaise devant cette page… (la brioche date de ce matin, et n’en est en rien responsable).
Je dois être idiot, mais quand bien même aujourd’hui, un des sujets principal est de « vomir » (puisque c’est à la mode aussi de s’indigner dans des billets en concluant d’un très classe « je vous laisse, je vais vomir… ») devant les sommes d’argents considérables et inconsidérée dépensées par DSK pour sa défense, sa liberté, son appartement, je n’arrive pas à me faire à ce suivi de la déchéance d’un homme. Qu’il s’appelle Eric Woerth ou DSK, cela m’écœure. Cela ne me fait pas « vomir » non, parce que j’ai l’estomac bien plus solide que d’autre, mais cela m’écœure. Alors je zappe…

Alors en zappant, je tombe sur une autre histoire d’un ministre de droite empêtré dans une histoire de viol présumé. J’aurais aimé faire un billet dont le titre aurait pu être « Tron chez Mme la juge », mais non… Non pour plusieurs raison. D’abord parce que ces histoires ne sont pas drôles, et ne m’amusent pas. Je les trouve scandaleuses… Au départ, je pensais que Georges Tron (star de l'histoire) démentirait avec force ces accusations de « massage de pied », où l’absurde rivalisait avec l’abject. Mais non seulement il confirmait, mais semblait se vanter d’être un spécialiste des méthodes de relaxation krishnou… Alors bon…
Ensuite parce que le titre aurait pu choquer, et visiblement en ce moment il y a des choses et des sujets que l’on ne peut plus traiter sans risque de provoquer de l'émoi chez certains beaux esprits. La police de la pensée, celle qui juge tout avec son prisme de haute moralité (que nous nous n'avons pas, cherchez pas), est en pleine forme en ce moment... Je regarde en ce moment les DVD de la « Télé des Inconnus », qui passait dans le début des années 90’… Avec tous les extrémistes hygiénistes de la pensée qui voient partout des racistes, des machistes, des discriminateurs etc, le DVD aurait été bien plus court…
Enfin, parce que j’en ai marre de ces histoires. Qui annonce une campagne 2012 qui va être puante, parce que les poubelles vont s’ouvrir. Y compris du côté de ceux qui donnent toutes les cinq minutes des leçons de morale, malgré des scrutins internes pas forcément frappés du sceau de la moralité absolu.

Voilà, hier soir devant les informations, j’étais bizarre… Un petit tour sur les blogs, que j’avais déserté de la journée, pour voir ces appels à l’unité à gauche. C’est bien, quand y a un pouvoir à prendre tel qu’il soit, nous sommes prêt à tout.
Je repense avec émotion à l’élection régionale chez moi. Finalement, à la fin, la gauche morale et propre sur elle a appelé à soutenir à fond l’affreux Georges Frêche : il fallait que le pouvoir et les bons postes restent « dans la famille » plutôt que chez les affreux d’en face (qui ne nous donneront rien les salops), quand bien certains cousins se soient comportés d’une manière bof bof… Alors pareil pour 2012 : qu’importe qui soit élu, tant que ça soit un de la famille…

A droite, cela sera pareil de toutes manières. C’était le principe de ce parti unique, que j’ai toujours combattu. Il y aura un soutien sans faille derrière Sarkozy, même si ce dernier est contestable, pleins de failles. Et ce soutien sera complet, pour que Sarkozy l'emporte. Qu’importe qui soit la tête de proue, tant que ça ne soit pas « les autres » qui gagnent à la fin, d’un côté comme de l’autre les logiques sont identiques…
On peut le déplorer, ou en prendre acte…
Mais au final, nous aurons un combat bloc contre bloc, gauche contre droite. Mélenchon rentrera dans le rang (oh le beau poste de ministre en vue), Villepin aussi. Et rendez vous après en 2017...

Ce qui m'a le plus marqué sur cet appel, c’est le début du texte des amis de la gauche. « Le Front National arrivera au deuxième tour » qu’ils semblent prévoir. J’espère que certains ne s’en accommodent pas, ne s’en réjouissent pas. Je le dis, car j’entends tellement de fois l’indignation suivante : « ils font le jeu du Front National », en parlant de la droite… J’ai l’impression pour ma part qu’à gauche, il y a aussi des fois cette tentation, car tout le monde s’en sert, de cet épouvantail FN face à qui un deuxième tour est tellement plus simple et confortable…

Et comme j’ai l’impression que ces derniers évènements, qui me donnent ce malaise assez fort, sont là pour les conforter, les scores du FN… Oui, décidément, vilaine période politique…

mardi 17 mai 2011

Malaises... (parlons de DSK une dernière fois)

Je suis comme beaucoup, un peu bouleversé par cette histoire de Dominique Strauss-Kahn. Pour autant, je lis beaucoup de choses qui m'affligent, profondément. Et qui explique aussi pourquoi j'ai laissé le web et le reste en cette belle journée de Mai, où il fait magnifiquement beau dans le Gard.

Je reste convaincu qu'on peut être profondément mal à l'aise devant ce voyeurisme médiatique d'un homme que l'on voit dans toute sa faiblesse, tout en condamnant fortement son acte. Et en rappelant que malgré ce que peuvent dire certains, la victime est moins l'accusé que la jeune femme, dont peu de monde parle finalement : je n'ai su son nom que tout à l'heure... On peut avoir de la compassion pour l'homme Strauss-Kahn, et j'en ai énormément. On peut ne pas dire tout et n'importe quoi.

Je me pose beaucoup de questions depuis dimanche. J'ai beaucoup de sentiments contradictoires. Autant j'ai de la peine pour l'homme DSK, et pour ceux qui croyaient sincèrement en lui. Autant j'en veux terriblement à une gauche qui aujourd'hui larmoie contre le lynchage d'un homme, et qui il y a quelques semaines balançaient à pleins seaux les pires insanités sur un Woerth ou une Michèle Alliot-Marie. Les faits qui leur étaient reprochés étaient immensément moins graves, et on était moins dans les précautions d'usage que dans le pire de ce que peut montrer le combat politicien et politichien.
Aussi, quand je lis le commentaire d'un donneur de leçon notoire comme Jack Lang venir lancer sur France 2 un péremptoire "il n'y a pas mort d'homme" en prétendant défendre DSK... Non, il n'y a pas mort homme, mais juste un violence sexuelle présumée... Malaise, toujours...

C'est humain, pour le parti socialiste, de défendre "Dominique", ce camarade avec qui ils espéraient, pour la plupart, reconquérir le pouvoir. Mais qu'ils ne disent pas n'importe quoi, et que la compassion ne leur fasse pas franchir la ligne blanche de l'indécence. Auquel cas, les comptes qu'ils auront à rendre devant les français risquent d'être plus salé que lors du "coup de tonnerre" d'un certains 21 Avril 20012002 (Merci Gildan)...
Je le pense avec toute la sympathie que j'ai pour les amis qui ont perdu leur champion aujourd'hui. Mais attention... On a lu et entendu des choses affligeantes ces derniers jours. "Manipulation de l'UMP", c'était les premières remarques, grotesques, que j'ai lu dimanche matin, aux aurores...
Attention... Je le dis sans violence, ni agressivité. Juste avec ce malaise qui me tort toujours l'estomac, et une certaine inquiétude mâtinée d'une sincère tristesse.

De l'autre coté, je lis ici et là des exclamations de joie. "Enfin un puissant qui paie", c'était un des commentaires que j'ai eu sur un de mes billets. Le genre de commentaire qui me sidère, mais beaucoup le pensent. Beaucoup pensent que s'émouvoir de voir un homme qui voit son humiliation passée en direct à la télévision, c'est défendre son acte. Ils sont à coté de la plaque, mais bon, visiblement avec certains, il ne sert à rien de chercher une discussion où les sentiments peuvent ne pas être binaire. Rien n'est ni tout blanc, ni tout noir... Et on peut juste être humain, avec tout ce que cela comporte de contradictions...

Nicolas Sarkozy (dont à ce propos j'apprécie la dignité dans cette histoire) avait raison quand il avait lancé un "tout le monde parle de 2012, mais avant il y a 2011"... Et oui. Et 2011 n'est pas fini. Je ne sais pas où cela ira, mais je pense qu'on n'a pas fini les surprises, pas forcément positives, d'ici l'élection présidentielle.
Et je pense qu'aujourd'hui, personne, sinon les extrêmes et l'abstention, n'y gagnent. Le PS fera ou non ses primaires, ce n'est pas mon problème. L'UMP fera ce qu'il a à faire. A part deux ou trois commentaires assez affligeants et caricaturaux, je les ai trouvé, pour l'instant, plutôt dignes. J'ai trouvé assez pertinentes, et humainement biens, les remarques de François Bayrou et Jean-Louis Borloo. Je le dis d'autant plus facilement que je n'ai pas toujours trouvé la droite très brillantes dans ces commentaires sur certaines affaires qui les touchaient eux ou touchaient le PS .

Mais je ressens quand même cet immense malaise. Amplifié par bien des remarques, bien des attitudes. Non, une sale période...
Sans doute une des dernières fois que je parlerai de cette histoire. J'ai dis ce que je ressentais, le plus sincèrement du monde. Demain, on reparlera d'autres choses... Mais toujours mal au ventre, vraiment...


(J'étais en Crête il y a un an... La photo qui illustre ce billet n'a rien à voir, c'est une vue d'Héraklion... Mais bon, j'avais envie d'un peu de légèreté...)