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samedi 11 novembre 2023

Ces digues qui lachent, et cette extreme gauche décomplexée

La une du Point de la semaine dernière était parfaite. 

Les digues ont laché. La "vraie gauche" a montré son vrai visage. Celui de l'intolérance. "Antisémite" est un des adjectifs, mais dans les professions de foi de l'ancien Parti de Gauche, nous trouvions déjà des traces d'antisémitismes. Flemme de chercher les articles. 
Je me souviens de Mélenchon qui se disait se sentir mal quand il n'y a que des blonds aux yeux bleus, cette danse du ventre vers les communautaristes.


Depuis, il y a eu la barbarie du 7 Octobre, et les phrases abjectes de Mélenchon et d'une partie de sa secte. Certains s'en sont émus ? Ils sont suspendu, au revoir Mme Garrido, que je ne porte en haute estime mais dont j'ai apprécié le courage et la ligne de conduite.

Flatter l'islam. Flatter une partie de la jeunesse qui ne cherche pas grand chose pour s'embraser. Ne pas supporter le débat. Jusqu'à l'abjection de tweet et de propos scandaleux, qui font que Jean-Marie Le Pen passerait presque pour un modéré.

Les présidents des deux Assemblées, dont on ne peut remettre en question le sens de la république, ont été remarquable. J'ai une grande estime pour ce grand monsieur qu'est Gérard Larcher, et j'ai trouvé Yael Braun-Pivet à la hauteur, avec une force de résistance car les saloperies qu'elle a reçu sont abjectes.

Par contre, ils ont été rattrapés par la petitesse de la classe politique. Bien sur que LFI n'irait pas manifester contre l'antisémitisme, qui aujourd'hui est à gauche et chez les musulmans pas très modérés. LFI a son socle électoral, qui lui permet d'envoyer des Louis Boyard ou des Daniele Obono à l'Assemblée. Le vote musulman lui est acquis, ils ne vont pas se fourvoyer.

Alors on sort l'argument "je ne manifeste pas avec le RN". Le gouvernement est tombé, palamars comme ils sont, dans ce jeu déguelasse. Déjà, après Charlie, il y avait cette polémique indécente. A une époque où Mélenchon avait prononcé un discours magnifique à l'enterrement de Charb : il a bien changé...

L'estimable chasseurs de nazi et ancien résistant M. Klarsfeld se réjouit qu'un parti qui vient d'une extrême droite qui avait en son sein des racistes et des antisémites se soit républicanisé. Entre Mr Klarfeld et le pathétique Olivier Verran, y a pas vraiment photo.  
Pas suffisant, pour ma part, pour voter le RN (quoique qu'un candidat RN face à un LFI aura ma voix sans aucune hésitation). Mais sur des sujets aussi grave qui touchent la république et nos frères juifs, je préfère largement manifester au côté de Larcher, Braun-Pivet, Ciotti, mais aussi Bardella, qu'avec LFI. 

Les digues lachent. Aujourd'hui chacun voit où est le vrai danger. Mais nous ne le découvrons pas aujourd'hui que cette gauche brune qui préfère le vert du croissant ensanglanté aux trois couleurs de la république est LE danger. 
Sauf que cela se voit. Et quelque part c'est bien que les masques tombent. 

jeudi 29 octobre 2020

Reconfinement et période de merde

Comme un symbole, ma piscine aura été reconfinée le lendemain de l'annonce d'un reconfinement délirant. 



Je lisais l'article du Point "Reconfinement - Emmanuel Macron chef de guerre en déroute". Oui, il est totalement en déroute. 
Elle est terrible l'interview du 14 juillet où il assurait à Léa Salamé à la question "la France sera t'elle prête en cas de deuxième vague" que oui. Finalement ben en fait non... 

Je ne lui en veux même pas... J'ai l'impression d'un mauvais jeu où plus personne ne pilote rien. M. Déconfinement Jean Castex reconfine après un été où des "jeunes" auront tout cassé Palavas les Flots et sur les Champs Elysées, et où une sœur d'un délinquant faisait défiler des hordes de personnes contre la police et un état forcément raciste, où il fallait déboulonner les statues...

Entre temps, un professeur d'histoire a été assassiné par l'Islam. Ce même Islam qui nous demande de renoncer à notre liberté de caricature, et à qui le ministre des affaires étrangères est à deux doigts de s'agenouiller.
Entre temps, à Nice et à Avignon, l'Islam continue de tuer. Dans un lieu de culte catholique.

Il est bon de rappeler les chiffres : en 2019 les actes anti-chrétiens était 10 fois plus importants que les actes contre l'islam. Ceux qui jouent avec le concept d'islamophobie pour rafler un vote communautaire...

Pendant ce temps on reconfine. Quand comment je ne sais pas ? Mon entreprise, qui navigue aussi totalement en vue, m'a "mis" en télétravail.  

Année de merde

dimanche 25 octobre 2020

Conflans-Saint-Honorine : une islamo-tolérance qui date...

J'ai écrit le 15 Janvier 2015 (quelques jours après les attentats de Charlie) ce billet sur cette islamo tolérance d'état : "ils ont reçu l'ordre de fermer les yeux sur le port de la burka". Des préfets qui donnent ordre aux maires de fermer les yeux sur les lois contre la burka, et sur tout ce qui pourrait heurter les musulmans.

Ce billet a presque 6 ans. Je le remet tel quel. 

On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas. Et qu'on ne dise que l'ennemi est à nos portes...


Après la très pertinente interview du socialiste Malek Boutih, très instructif de lire l’interview du sénateur ex-PS Philippe Esnol. L’ancien maire de Conflans-Sainte-Honorine le dit clairement : « on a reçu l’ordre de fermer les yeux sur le port de la burka ».

Son témoignage est terrifiant : « Il y a huit mois, alors que j'étais encore maire de Conflans-Sainte-Honorine, j'ai reçu la visite du procureur de la République qui m'a confié que des ordres avaient été donnés pour qu'on ferme les yeux sur le port de la burka afin de ne pas reproduire les émeutes qui, à la suite d'un contrôle de police, avaient mis le feu à Trappes à l'été 2013 ».
Je pourrais témoigner auprès de Philippe Esnol en disant qu’il n’y a pas qu’à Conflans-Sainte-Honorine que des « ordres » ont été donnée pour fermer les yeux devant une pratique hors-la-loi de l’islam, et pour ne pas faire appliquer la justice auprès de certains communautés…

La technique de la terreur installée par les délinquants et les musulmans radicaux est donc une réussite. Ils avaient déjà gagné, la République avait déjà plié. 

J’avais relayé sur mon blog cette histoire de délinquance à Marseille. Mon billet s’appelait « mettre un voile intégral sur ces histoires de délinquance ». Je relaie simplement la dépèche de BFMTV, qui relayait ce contrôle d’identité d’une dame en voile intégral à Marseille qui avait mal tourné. Et la volonté du parquet de mettre un mouchoir (ou un voile) sur cette affaire, laissant les violences sur les forces de l’ordre impunies. 
Dans la nuit de mardi à mercredi (22 au 23/07) à Marseille, trois policiers ont été tabassés après un contrôle d’identité qui a mal tourné. Vers 00h45 à proximité de la mosquée Es-Sunna, trois agents de police se sont approchés d’une jeune femme de 18 ans qui portait un voile intégral, le niqab. Conformément à la loi de 2010 sur le voile intégral, des policiers ont décidé de faire un contrôle d'identité. Mais cette dernière a refusé de se soumettre à l’autorité policière.
« Je n'obéis pas aux lois de la République », a-t-elle expliqué. Elle s'est alors mise à crier et a dénoncé une agression de la police. Elle a même donné des coups de poing au visage d'un policier. C'est là que le compagnon de la jeune femme s'est interposé, de manière à empêcher définitivement le contrôle d'identité. L'homme a ensuite appelé à la rescousse. Une cinquantaine de personnes ont rejoint la bagarre et roué de coups les policiers de la tête aux pieds. L'arrivée de renforts a permis l'interpellation de quatre personnes dont la femme voilée. Mais
tous ont été remis en liberté dans la nuit par le parquet de Marseille dans un souci d'apaisement en période de ramadan.
J’avais conclu mon billet par un laconique « Je suis écœuré. Aussi parce que j'ai l'impression vraiment que tout ça ne peut que très très mal finir... ». Faut-il rajouter quelque chose… ?

Il est très sain que des personnalités politiques témoignent de l’impunité dont ont longtemps bénéficié certaines personnes. Il faut rappeler les faibles sanctions contre les délinquants de Barbes et Sarcelle des manifestations pro-palestinienne de cet été…


L’élément de langages « padamalgam » que l’on sort toutes les cinq minutes pour ne pas citer certains problèmes ne pourra pas tenir bien longtemps…

dimanche 18 octobre 2020

La France est divisée

Me baladant sur mes photos je suis retombé sur cette photo prise un soir d’octobre 2017. 

Après j’écoute sur les marches blanches et autres conneries. Sur les « ils ne passeront pas » alors qu’ils sont présents, choyés, aimés. Melenchon ce soir sur LCI c’était abject : la gauche de la gauche ont une sorte de pacte avec cet électorat communautaire qui se fout de la république. Le danger est là.

La sœur Traoré ne fait pas des marches blanches. Elle fout le bordel et vend dés T-shirt. Nous sommes ridicules avec nos bougies...

Nous sommes en guerre contre un islam qui joue avec la république. Le « pas d’amalgame » aura été une erreur mortelle. 
Sinon on est bientôt en couvre feu. Amusons nous... 

La France est divisée. L’islam conquérant a gagné une manche : nous sommes divisés. 


samedi 17 octobre 2020

Ne jamais citer cet ennemi qui tue...

Discours du ministre de l'éducation à midi, en hommage à ce professeur, ce simple professeur, qui pensait que savoir était un grand trésor. Et qui a fini décapiter à cause d'une pensée, d'une religion, que le ministre de l'éducation refuse de citer. Jamais les mots "islam", "islamisme", "musulman" n'auront été cité. Jamais.
 
"Les ennemis de la république" était le terme. Mais on va enfin avoir les couilles de les citer ces ennemis de la République ? Ce n'est pas le vieux monsieur qui promenait son chien pendant le confinement ou le catholique qui voit son fils se faire moquer à l'école car il fait le catéchisme

C'est qui le Bataclan, Charlie, l'hyper cascher, Nice, etc... ? C'est l'Islam, religion des lumières qui tuent ce qui la critiquent.

La ville de Paris avait inauguré un jardin Arnaud Beltrame, une autre victime de cet islam radical. Qu'est il écrit sur cette plaque ? Il a été "victime de son héroïsme"... Encore peur de citer l'ennemi, qui c'est vrai a un poids électoral fort. Mais je suis comme Muriel Cousin, je pensais que c'était le terrorisme islamique qui avait tué ce héros, et pas son courage...

Aujourd'hui les ennemis de la République ont un nom. Ils ont des complices aussi (l'islamogauchisme qui détruit la république). Mais taire que l'islam radical aujourd'hui est celui qui tue, pour conserver une clientèle électorale qui a un poids fort, c'est criminel.

Lire aussi le dossier sur la petite Mila dans le Point de cette semaine. Nausée totale. 

Le républicain que je suis ira peut être à l'église demain. J'ai en plus des gens de ma famille hospitalisé à cause du Covid...





dimanche 17 novembre 2019

Qui imagine Jaurès défiler avec des islamistes ?

Excellent éditorial du très bon Franz-Olivier Giesbert dans le Point de cette semaine. "Marche funèbre de la gauche bigote" est un très bon texte à lire sur la version papier, ou sur la partie abonné. Quelques paragraphes pris ci et là, de ce très bon éditorialiste dont j'aime la plume et les positions profondément républicaines.

Si la gauche française fait de plus en plus penser aux morts-vivants des films d'horreur, c'est parce que, depuis quelque temps, une partie non négligeable d'entre elle renie son histoire et piétine ses valeurs. Incarnation de la laïcité pendant des générations, la voici désormais enclouée dans la religiosité, la cagoterie.
Imagine-t-on Jaurès, Clemenceau, Guesde défiler au milieu des curés, des ostensoirs et des encensoirs, pour dénoncer une législation liberticide, avant l'adoption de la loi de 1905, séparant l'Église et l'État ? Que leurs prétendus héritiers, les Mélenchon, Autain, Hamon, se commettent aujourd'hui avec l'islam le plus obscurantiste, c'est bien la preuve que cette gauche a la tête à l'envers.

Après les grenouilles de bénitiers, voici venu le temps des pigeons de tapis de prière. À l'appel, entre autres, du très louche Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), ces soi-disant républicains se retrouvent côte à côte avec des Frères musulmans aussi mielleux par-devant qu'ils sont totalitaires par-dessous, ou des prédicateurs salafistes glorificateurs du « viol conjugal », pour demander le retrait de « lois liberticides » (celle de 2004 contre les signes religieux à l'école et celle de 2010 interdisant le voile intégral). Oh, le beau monde !
(...).
Que la gauche ait décidé de manifester contre l'islamophobie, pourquoi pas ? Les statistiques officielles montrent que la haine contre les juifs se traduit par trois fois plus d'actes violents que celle qui vise les musulmans. Sans parler des listes de juifs qui circulent sur Twitter(...)
Depuis 2006, plus de dix Français juifs ont été assassinés en tant que juifs par des islamistes, alors qu'aucun islamiste n'a été tué, que l'on sache, par des extrémistes juifs. Mais ce sont les islamistes qui seraient les victimes ! Électoralement, il est vrai que les juifs ne pèsent pas très lourd. S'ils se sentent abandonnés par une certaine gauche, c'est parce que, par calcul électoral moins que pour bêtise crasse, elle a jeté son passé par-dessus bord : jadis fascinée par le totalitarisme communiste, elle est aujourd'hui en pâmoison devant l'islamisme politique.
(...)
Gauche collabo ? Suicidaire ? Poltronne ? Couchée ? On a beau chercher, il n'y a pas de mots pour ça. Quand on n'est même plus soi-même, on finit, un jour, par n'être plus personne. Ce jour est arrivé pour les personnalités qui ont défilé, bras dessus bras dessous, avec les Machiavel islamistes du CCIF. Élevés depuis longtemps dans la pensée magique, ces « progressistes » se sont naturellement tournés vers les islamistes, victimes du capitalisme, comme on n'a cessé de l'observer, défense de rire, dans… les Émirats et en Arabie saoudite.
Religions idéologiques et mortifères, l'islamisme et le trotsko-communisme étaient faits pour s'entendre. Mais les autres, tous les autres ? Que sont-ils venus faire dans cette galère ?

Puisqu'on parle de la gauche, j'en profite pour rappeler mon profond respect pour la gauche des Hollande, Valls, Cazeneuve, Fabius. Hier Chevènement. Ce n'est pas mon camp politique, mais nous nous retrouverons toujours pour défendre la République contre ceux qui veulent la tuer. Nous nous retrouverons dans le refus de ce clientélisme politique qui fait que l'on vend son âme pour quelques voix. 
Ces gens là étaient au pouvoir lors de moments qui sont les plus noirs de notre histoire. On peut faire de la politique politicienne : ils ont été dignes et à la hauteur. 

Voir la gauche de Mélenchon, Benbassa, Duflot, Hamon et Besancenot qui se précipitent derrière les voix des musulmans extrémistes me donne envie de rendre hommage à cette vrai gauche républicaine. 
Et rend obligatoire la refondation d'une allicance centre - droite républicaine forte, claire, assumée. Cette gauche rouge brune, qui s'allie avec ceux qui ont du sang sur les mains, est un danger mortel pour notre république.

Sans plaisanter, c'est extrêmement inquiétant politiquement et moralement de voir cette gauche de la gauche avoir déserté le champ républicain. Et avoir remplacé un dimanche de Janvier mais ce très laid dimanche de Novembre qui pèsera symboliquement très lourd, et dont l'histoire se souviendra. 

dimanche 10 novembre 2019

Dimanche de Janvier vs Dimanche de Novembre

Je relisais un billet que j'ai écrit le 29 Juin 2015 où je me posais la question de savoir qu'est ce qui était le plus grave : l'islamophobie ou l'islamisme qui a tué de nombreuses personnes ces dernières années ? Et ébranlé plus que symboliquement la République.
J'écrivais ces mots.
Beaucoup de choses ont été écrite sur la déclaration (que je trouve abjecte) du CCIF. Le collectif contre l’islamophobie en France. Pour lui, le véritable danger n’est pas le djihadisme mais l’islamophobie. On ne délire pas… Des gens le pensent vraiment. Des gens pensaient que les journalistes et caricaturistes de Charlie Hebdo assassinés « l’avaient bien cherché »…
Certains, en France, pensent qu’il est moins grave de couper une tête ou de noyer des gens dans une cage que d’exprimer des réserves sur l’Islam, et de s’inquiéter de la montée des extrémistes chez eux.
Certains pensent qu’il est plus grave de trouver déplorable que certains footballeurs musulmans refusent de porter le maillot « je suis Charlie » que de tuer des journalistes parce qu’ils ont caricaturé leur prophète.
Certains pensent qu’il est plus scandaleux de trouver choquant de vouloir transformer des églises en mosquée et ainsi bafouer 2000 ans d’histoire que de lancer des appels à la violence et à la haine de celui qui ne croient pas en leur dieu et leur prophète.
Comme le dit Jack Dion dans un tweet, quand on dit que l’islamophobie est pire que le djihadisme et ces saloperies qui sont faite au nom de l’islam, faire pire sera difficile.
Le libellé "islamisme" aura vu pondre de nombreux billets. J'ai toujours écrit la peur que m'inspirait cette lame de fond qui s'empare de la République et la provoque, jusqu'à la menacer. Et à lui faire du mal.

L'immense Johnny Hallyday avait chanté "un dimanche de janvier". La chanson est belle. Le souvenir est grand.


Ce dimanche de Novembre est une honte pour ceux qui l'ont organisé. Mais la majorité veulent détruire la république. Et d'autres, politiquement, espèrent prendre le pouvoir grâce aux voix de ceux qui ont tué des gendarmes, des jeunes en concert, et des dessinateurs de Charlie Hebdo.

Pour une fois j’emploierai volontiers le terme de "résistance". Car nous avons des collaborateurs à l'intérieur.

Le 13 Novembre est dans 3 jours. La provocation est insoutenable...

mercredi 16 octobre 2019

Voile islamique et parole hautement république @celine_pina

Souvent d'autres disent les choses mieux que nous. Céline Pina ne vient pas de ma famille politique, elle vient du Parti Socialiste. Mais elle a la République ancrée en elle. 
Et ce qu'elle écrit, j'aimerais avoir le courage et le talent de l'écrire. 

Sur cette histoire du voile en conseil régional de Bourgogne - Franche Comté, je ne dirais rien de mieux qu'elle. Alors je la cite. Et recopie son billet sur le Figaro Vox : "

Un texte assez fort à lire. Et laissons de côté les partis politiques. 
Si un militant RN ou France Insoumise viennent me dire qu'il a fait bon cette aprés-midi, je ne leur dirai pas que j'ai eu froid juste pour être contre eux. Oui, il a fait doux cette aprés-midi, et un joli soleil. 
Hier il pleuvait. Et aujourd'hui une mouvance religieuse fait pleuvoir sur la France. Et sur la République. 



Vendredi 11 octobre a eu lieu un incident de séance révélateur des tensions que connaît notre société face à la montée de l’islamisme. Au sein du Conseil régional de Bourgogne, un élu RN a interpellé la présidente de Région au sujet de la présence dans le public d’une femme portant un voile islamiste (noir très couvrant et qui rappelle les tenues des femmes de Daech). Faisant remarquer que cette ostentation religieuse était contraire à la laïcité, les élus RN ont finalement choisi de quitter l’hémicycle tandis que la présidente de la région menace de porter plainte non contre la femme portant tous les signes de la radicalisation religieuse, mais contre l’élu protestataire. Or, ces réactions de soutien de la part de l’ensemble des politiques à la femme totalement voilée dont la présence a suscité la réaction d’un élu RN sont plus qu’une simple erreur. Ce choix est une faute.

Le voile n’est pas un vêtement mais un signe.

Pour cette fois, l’élu RN a raison. Le voile n’est pas un vêtement mais un signe. Il porte un message vers l’extérieur, celui du refus de l’égalité au nom du sexe et celui de l’impureté du corps de la femme. Ce message politique est contraire aux principes et idéaux qui fondent notre République. Il n’a pas sa place au sein d’une enceinte démocratique.

D’ailleurs, je me souviens que le cas s’était présenté au Sénat où j’ai longtemps travaillé, lors d’une visite de l’institution. Une jeune femme, qui avait refusé d’ôter son voile, n’avait pas été autorisée à entrer dans l’hémicycle. Ce qui met ici mal à l’aise, c’est de voir que le seul qui réagit et est conscient de la provocation que représente cette femme portant le voile des islamistes est un élu du RN. Accréditant l’idée que finalement, eux seuls parlent vrais et sont lucides.

Le problème, c’est qu’il le fait à partir d’une lecture du monde qui n’est pas républicaine et que l’histoire de son parti porte en elle une idée de la Nation qui ne fonde pas la société sur une vision partagée de l’histoire, un accord autour d’idéaux et des principes traçant les limites d’un monde commun, mais sur une logique ethnique. Il est donc assez mal placé pour se positionner en gardien d’un temple républicain que sa famille politique a toujours combattu.

L’islamisme s’attaque aux fondations démocratiques de nos sociétés.

Au lieu de se plaindre aujourd’hui dans les journaux, drapée dans la posture de celle qui protège les «mamans musulmanes humiliées», la présidente du Conseil régional aurait dû réagir de manière républicaine. En effet, on est ici en face d’un acte militant visant à imposer un signe qui crache sur l’égalité femme/homme, au cœur de l’espace qui devrait s’attacher à la faire respecter. La présidente se serait grandie en prenant la parole après l’élu pour dire que si la loi et le règlement intérieur ne lui permettaient pas d’interdire à une personne arborant un signe à la fois sexiste, religieux et prosélyte, l’accès à l’hémicycle, il n’en restait pas moins qu’une telle présence et un tel affichage n’avaient pas leur place au sein de l’institution régionale. Pas parce que la République aurait un problème avec les musulmans, mais parce qu’elle s’est construite sur une vision universelle de l’être humain. Une vision qui dit que nous sommes égaux en droit à raison de notre humanité commune et que nul ne peut restreindre ce droit en le limitant à raison du sexe, de la couleur de peau, du statut social...

L’islamisme s’attaque aux fondations démocratiques de nos sociétés car celles-ci reposent sur le refus de voir les différences anthropologiques se traduire en inégalités sociales.

Le voile dit le contraire, qui assigne à la femme un destin d’inférieure. Il est l’arme de provocation favorite de ce mouvement qui a réussi à islamiser certains territoires et à bâillonner les élus. Ceux-ci, terrorisés à l’idée de se faire traiter d’islamophobes, deviennent des jouets entre les mains des stratèges de l’Islam politique. La provocation de cette femme qui amène un signe indigne au sein d’une assemblée démocratique, quelques jours à peine après un drame qui a endeuillé la nation est choquante. Qu’elle en soit consciente ou non. Or cela ne fait réagir qu’un élu RN, ce qui entraîne par réflexe grégaire les autres élus à justifier l’injustifiable pour exhiber leur appartenance à un hypothétique camp du bien. C’est à la fois ridicule et dangereux. En effet, c’est exactement ce type d’attitude qui fait le lit du RN, augmente l’emprise des islamistes sur les musulmans (qui sont vus comme forts, manipulateurs, capables de faire baisser les yeux de ceux qui devraient les combattre) et laissent pantois la majorité des Français. Ceux-ci sont mal à l’aise devant des élus sans boussole qui ne peuvent incarner une quelconque autorité car ils ne savent pas quel est leur rôle. En attendant, l’islamisme marque des points alors que le discours de Macron sur l’hydre islamiste est déjà oublié, tant on voit bien qu’il n’existe que pour masquer le choix de l’inaction.

Nos élus n’ont toujours pas pris conscience de ce qu’est cet islamisme qui s’attaque aux fondations de notre contrat social et sème la terreur par le terrorisme.

Cet incident, mal géré, est une nouvelle preuve que nos élus n’ont toujours pas pris conscience de ce qu’est cet islamisme qui s’attaque aux fondations de notre contrat social d’un côté et sème la terreur par des actes terroristes de l’autre. Cette jeune femme a été mise en face de la signification qu’implique son uniforme, donc de sa radicalisation. Il n’y a pas là matière à parler de traumatisme et à nourrir une polémique. L’exercice de l’autorité n’est pas chose facile mais face à ce type de provocation, elle devient de plus en plus indispensable. Sinon en face du péril islamiste grandissant, la seule alternative deviendra le RN et nous aurons collectivement perdu ce qui fait la grandeur et le génie de la France, une certaine idée de la dignité de l’être humain.

dimanche 7 juillet 2019

Soumissions en Marche ?

Je suis un lecteur attentif et intéressé du très bon Franz-Olivier Giesbert. L'intelligence et l'appel à l'intelligence et à la réflexion, d'où qu'ils viennent, est toujours positif. Et FOG ne déçoit jamais. Sans céder à la volonté du clash ou du buzz.
Son dernier édito du Point pose des questions inquiétantes sur le pouvoir qui a été mis en place en 2017. Et sa volonté.

Je retiens sa statistique et sa question : "Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, il y a eu, l'an dernier en France, 1 063 actes antichrétiens, 541 actes antisémites (+ 74 % en un an) et 100 actes antimusulmans. Au nom de quoi, alors, faut-il privilégier l'islam ?".
Oui, au nom de quoi ? Surtout que sauf si j'ai loupé des trucs, ces dernières années personnes n'a tué au nom de Jésus Christ ou de la croyance juive...

Un très bon édito. Qui fait peur. Parce que la soumission ne vient pas que de la France Insoumise qui est soumise à un électorat et une pensée très islamophile. Mais aussi par le pouvoir en place, Emmanuel Macron et son armée de clones qui ont déferlé à l'Assemblée Nationale. Nous faisant regretter le PS et l'UMP, qui mettaient des barrières contre ces ennemis de notre République. 

Laetitia Avia est l'une des femmes en pointe du macronisme. Porte-parole et présidente du bureau exécutif de La République en marche, députée de Paris, très proche du président, elle entend ne rien laisser passer, ni le racisme, ni la haine, ni les campagnes de harcèlement. Vaste programme, avait dit de Gaulle en découvrant l'inscription figurant sur une Jeep de la 2e division blindée de Leclerc : « Mort aux cons ».
Raisonnable et compétente sur la plupart des sujets, Mme Avia, régulièrement prise pour cible par la merdaille raciste, semble sortir, avec ses tropismes religieux, de l'avant-dernier roman de Michel Houellebecq, « Soumission ». On ne peut certes que l'approuver de partir en guerre, avec un projet de loi discuté ces jours-ci, contre la cyberhaine que déverse une certaine populace sur les réseaux sociaux. « Il n'y a aucune raison, déclare-t-elle, que nous tolérions sur Internet des propos que jamais nous n'accepterions dans un bus ou dans un café. » Louables intentions.
Mais quels propos haineux faut-il, au juste, sanctionner ? Toute la question est là.Dans une première version, la proposition de loi intégrait, parmi les délits, l'islamophobie, mise sur le même plan - quelle incongruité ! - que le racisme, l'antisémitisme ou l'homophobie. Pourquoi ne pas criminaliser aussi, pendant qu'on y était, la christianophobie, la judéophobie, la bouddhistophobie, l'hindouistophobie, qui ne figuraient pas sur la liste noire de Mme Avia ? Pourquoi deux poids, deux mesures en faveur d'une seule religion ?
Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, il y a eu, l'an dernier en France, 1 063 actes antichrétiens, 541 actes antisémites (+ 74 % en un an) et 100 actes antimusulmans. Au nom de quoi, alors, faut-il privilégier l'islam ? L'interdiction de le critiquer est une revendication obsessionnelle des Frères musulmans et du Collectif contre l'islamophobie en France. Sans parler de la mouvance islamo-gauchiste, surreprésentée dans les médias.
Cédant à leurs injonctions, LREM s'est donc exécutée bassement. Face au tollé provoqué, Mme Avia a finalement consenti, pour définir les propos délictueux, à troquer le mot d'islamophobie pour celui d'antimusulman. Le problème n'est pas réglé pour autant.
Les Français, qui adorent bouffer du curé, n'auront désormais plus le droit de bouffer de l'imam. Aux yeux de Mme Avia, l'islam doit bénéficier d'un statut particulier, comme si la France était devenue, excusez du peu, une République islamique. Quand sa loi scélérate sera votée, les antimusulmans ayant fauté sur Internet seront poursuivis par la maréchaussée, mais pas les antichrétiens, ni les antijudaïques, ni tous les autres qui, eux, pourront continuer à s'en donner à cœur joie en critiquant les religions non musulmanes sur les réseaux sociaux. Toujours deux poids, deux mesures. Tout ça dans une indifférence quasi générale. 
Mais qu'arrive-t-il donc au pouvoir ? La macronie a-t-elle perdu la tête, la raison, le sens commun ? Ne se rend-elle pas compte qu'elle dessert l'islam en lui donnant des droits qu'elle n'accorde pas aux autres religions ? Si l'on veut faire baisser le niveau des haines de toutes sortes qui montent dans ce pays, ce n'est pas avec ce genre de discriminations stupides et démagogiques que l'on y parviendra. Pour complaire aux autorités musulmanes, le chef de l'Etat a souvent laissé entendre, dans le passé, qu'il était prêt à réformer la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat, qui établit la laïcité à la française. C'eût été une insanité d'ouvrir cette boîte de Pandore. C'en serait une autre de favoriser, dans un texte bâclé, l'islam par rapport aux autres religions.
On n'ira pas jusqu'à dire que les pseudo-modernes de LREM rêvent de réinventer une nouvelle « dhimma », laquelle, dans le droit musulman traditionnel, place l'islam au-dessus des autres religions, abaissant les juifs et les chrétiens au rang de sous-citoyens ultrataxés, humiliés, offensés, vêtus de signes distinctifs. Ne galéjons pas. Mais convenons quand même qu'entrent en jeu, dans la genèse de cette loi anticyberhaine, beaucoup d'amateurisme, d'angélisme, de calculs électoralistes, de confusionnisme dangereux. Puissent nos législateurs se raviser et la réviser avant de voter la proposition de loi.
Ce n'est pas avec un texte comme celui-là que le pouvoir réconciliera les Français avec lui, avec les autres. Au contraire, il risque d'attiser les braises dans le feu qui couve

dimanche 23 décembre 2018

De Notre-Dame-des-Landes aux casseurs parmi les gilets jaunes...

Je confesse de manière très claire et assumée une réelle sympathie pour le mouvement originel des gilets jaunes. Ces sans-voix ont mis en avant le ras-le-bol fiscal de la ruralité et des nons urbains. Pour qui la lutte pour sauver la planète ne pouvait pas se faire à leur détriment. Il était important de mettre en avant le coté sournois de l'argument "la planète est en danger" utilisé pour faire les poches de ceux qui travaillent hors des villes où roulent des bus méga polluant à coté de Vélib pour bobo.

Je confesse plus de mal avec le coté récupéré de ce mouvement. Notamment par Mélenchon et ses amis et soutiens rouge-brun, qui ont depuis longtemps mis leur coté républicain dans la poubelle. Le "je suis la république" hystérique de Mélenchon devant des policiers faisant leur boulot restera autant une barre de rire qu'une tache de plus sur le CV d'un homme autrefois estimable qui s'est vautré dans le pire de la politique. En allant chercher la face la plus sombre des électeurs, lui et sa faction qui font froid dans le dos. Et en draguant la délinquance, une partie solide de son électorat.

J'ai toujours condamné la violence, et ait toujours considéré qu'il fallait être d'une sévérité exemplaire. Quand il s'agit de "jeunes" veulent défendre de manière violente pour un de leur pote délinquant. Quand il s'agit de syndicats d'agriculteurs qui usent de la force. Quand il s'agit de syndicaliste qui arrachent la chemise d'un DRH. 

Par contre, que ce gouvernement En Marche, à défaut d'être sérieux, fasse preuve de décence.


Ceux sont Emmanuel Macron et Edouard Philippe qui ont mis la République à genoux devant les zadistes violents et délinquants de Notre-Dame-des-Landes, qui ont offert à ceux qui violent la République une victoire éclatante et humiliante pour les républicains
A coté de ça, ce gouvernement a été silencieux quand le 1er Mai ou durant les manifestations contre les lois travail, les casseurs et l'extrême gauche vomissait leur haine de la France. Qu'ont ils fait à Tolbiac ? Qu'ont ils fait à par une indignation pudique quand volaient des slogans contre la police ?


Et avant, qu'à fait le gouvernement précédent quand des policiers se faisaient lyncher à Marseille par des jeunes musulmans car ils faisaient leur travail et contrôlaient une femme intégralement voilée ? A part demander aux maires de ne pas appliquer les lois sur le voile intégral et de se coucher devant l'islam radical, qu'ont fait ceux qui représentent l'état ? Qu'ont ils fait quand un commissariat à Trappes se faisait caillasser par des jeunes par ce qu'un des leur était interpellé ?
Et quand dans certains quartiers où le français est une langue secondaire l'état français et leurs représentants ne peuvent pas rentré, avons nous des indignations de notre République en Marche qui est pétrifié et fait caca dans la culotte quand des jeunes crachent leur haine de la France ? 

Il est mignon le pitoyable ministre de l'intérieur Castaner de faire le dur devant les retraités qui chez moi font coucou en jaune aux voitures sur le rond point pour cause de ras le bol de payer pour une solidarité nationale qui fait la part belle aux voyous. Il sera crédible quand il aura les mêmes élans de force devant ceux qui posent un vrai danger à la cohésion nationale.
Mais pour autant, ce ministre de l'intérieur qui totalise un mort dès le 17/11, premier jour du mouvement, aura cumulé les erreurs. Jusqu'en étant abject en comparant les gilets jaunes à une bande de fascistes en puissance. 
Quand le 1er Mai dernier la CGT manifestait avec derrière elle des casseurs qui ont tout saccagé, avons nous eu le même raccourci gouvernemental "syndicats CGT + gauche de la gauche PCF et France Insoumise = facisme rouge brun" ? Plus facile de taper sur le gilet jaune qui demain ira bosser pour payer ses impôts...

Je condamne la radicalisation et la violence que prend le mouvement des gilets jaunes, et l'instrumentalisation dangereuse qu'en font les amis de Mélenchon. Mais j'en ai encore plus marre de cette présidence Macron qui aura humilié la République.

Notre-Dame-des-Landes était plus qu'un symbole... Les face sombre des gilets jaunes n'en sont qu'une conséquence. 

mardi 7 août 2018

La République protège des discriminations. Pas l'Islam

C'est avec stupéfaction que j'ai entendu parler ce matin de la nouvelle provocation d'une frange radicale de l'islam. Une tribune portée par un collectif de musulmanes pour lutter contre la laïcité républicaine et une soit disante-discrimination dont elles seraient victimes est une polémique du moment.

Comme l'indique Marianne, "Sous couvert de lutte contre la discrimination et pour "l'égalité des genres", un manifeste publié dans le journal "La Libre Belgique" accuse la neutralité religieuse d'être un faux nez pour discriminer les femmes musulmanes. La tribune est notamment signée par la militante Rokhaya Diallo et la directrice du CCIF."


S'en suit un texte délirant. Et quelque part abject. Qui met toutes les femmes musulmanes dans un même sac, et accuse la république et la laïcité d'être islamophobe. "Islamophobie", le terme est lancée. Il me rappelle certaines déclarations hallucinantes. Le CCIF notamment, qui en 2015 suite à l'assassinat d'un homme par un musulman radical, déclarait très sincèrement : "le véritable danger n'est pas le djihasisme mais l'islamophobie". 


Prenons le risque d'être islamophobe en étant fermement républicain. La république protège contre les discriminations, et permet à chacun de croire ou de ne pas croire. La laïcité protège les croyants et les non croyants. La séparation de la sphère civile et de la sphère religieuse était un progrès, que des fanatiques de l'islam veulent détruire. 
A chaque fois ils tentent de faire plier notre modèle république. Avec la collaboration politique sournoise de ces partis qui veulent capter l'électorat musulman en le draguant et en niant les problèmes d'une radicalisation de plus en plus forte. 

La république protège des discriminations. L'islam non. l'islam discrimine. Y compris et surtout ces femmes qui parlent de liberté et de résistance contre une laïcité coupable, et des lois de la république qui malheureusement ne sont pas appliquées (celles contre le voile intégral : rappel de ces maires qui avaient pour consigne de ne pas appliquer l'interdiction, pour éviter des débordements suites à l'application de cette loi, comme en 2014 à Marseille). 

Défendons la république. Et dénonçons ces provocations de cet islam contre nos principes républicains. Préférer Marianne à la burka, être fraternel plutôt que quenelle, être Charlie plutôt que Rokhaya Diallo, être républicain plutôt que complice de ceux qui veulent faire mal à notre République.



jeudi 14 juin 2018

Con ou abject ?

L'affaire Médine a accouché d'un dessin qui est juste abject.

Reprenant la caricature "dur d'être aimé par des cons" du martyre Cabu, ce personnage de médine (soutenu par la vraie gauche) a fait une faute de plus. Cabu a été tué justement par ces "cons" que pleurait la caricature de Mahomet. Cabu a été tué par l'islam radical, et quelques mois plus tard pleins d'innocents l'ont été dans le Bataclan. 

Je veux bien que la vraie gauche traite les gens comme moi de membre de la fachosphère et d'islamophobe. Ou de con. Je défend l'humanisme, la laïcité, et la République. Face à des gens qui sur des postures politiciennes défendent des criminels qui tuent et provoquent la république au nom de leur religion.
Etre traité de facho par des vrais fascistes, c'est presque rassurant. Et être traité de con par des gens que l'on n'estime pas, c'est valorisant et rassurant. 

J'avais eu un malaise y a 15 jours (un vrai, un physique, un qui fait un peu peur quand la quarantaine vient de passer). Là le républicain que je suis pourrait en avoir un autre. 

Par contre il est clair que ce n'est pas dignité qui étouffe ces islamogauchistophile qui défendent l'indéfendable. 
L'histoire les jugera un jour, mais j'espère qu'ils n'auront pas trop eu le temps de faire trop de mal.

Mais ce dessin est indigne. Comme le sont ce triste Médine et ses soutiens.

(sinon la position du chef de ce gouvernement Edouard Philippe est juste indéfendable)

samedi 9 juin 2018

La vraie gauche brune contre la police républicaine

Cette affiche est claire. Au début cela me semblait tellement gros que je pensais à un fake...


Daniele Obono fait plus que d’incarner la complaisance de la vraie gauche avec l’islam radical, elle l’accompagne. Avec peut être le concours de représentants d’une justice qui fait peur, celle qui ne condamne pas Jawad ou les casseurs cagoulés du 1er Mai.

Je sais que cette affiche fera le bonheur de ceux que la vraie gauche discrédite en appelant « fachosphere » tous ceux qui sont gênés devant la collusion entre la gauche, les délinquants de NDDL, et pire ceux qui au mieux ne sont pas très Charlie, au pire ont du sang sur les mains. 
C’est être républicain que de dénoncer cette islamogauchisme qui représente ce fascisme rouge brun nouveau. 

Et de rappeler que le problème de notre pays, ce n’est pas la police. Mais aujourd’hui cette gauche qui affaibli l’autorité de la république en draguant électoralement les délinquants, les musulmans radicaux qui veulent faire plier la république, et toutes les minorités parfois violentes qui veulent imposer leurs points de vue.
La France Insoumise en est la représentation politique. Ils sont LE danger. Les diversions sur un prétendu danger représenté par Marion Maréchal ou un Laurent Wauquiez qui droitise la droite en sont risibles.

Après c’est confortable pour LaREM d’avoir en face Danielle Obono et Jean-Luc Melenchon. Malheureusement ce pouvoir qui a capitulé devant les zadistes violents de NDDL ou de Tolbiac en sont les premiers responsables. 

Vraiment effrayant ce fascisme insoumis rouge brun, allié objectif d’un islam radical et d’une délinquance extrême gauche qui refuse la république.


lundi 28 mai 2018

Histoire turque qui se passe en France

Avignon est ma ville de naissance. Citée des Papes, cette capitale de Provence est un haut lieu des valeurs chrétiennes et provençale.
Et donc y a peu, suite à la Une de Point sur Erdogan (accompagné d'un excellent dossier et du très bon édito de Giesbert), nous avons eu ça. Des connards (là je peux ?) de militants pro-Erdogan qui ont détruit un kiosque de presse qui mettait en avant la une du Point. La vidéo est effrayante.



Ce tweet est effrayant aussi, qui explique de JC Decaux cède au fascisme de ces turcs pro Erdogan qui ne supportent pas la discussion, le débat. La violence...



Je mélange tout, mais on lit en ce moment des tweets hallucinant à propos de la une de Charlie qui moque le voile de la porte parole de l'UNEF. Hallucinant quand on se souvient de Charlie justement, et des "ils l'ont bien mérité" quand des musulmans crétinisés sont allés tués parce que la une qui se moquait de Mahomet ne leur a pas plus. 

Donc en France, pays des lumières, de l'Art, fille aînée de l'église, parente de la laïcité et de la République, est en train de se foutre à poil devant ces fanatisés. Turcs ou musulmans qui veulent jauger le pouvoir de résilience de la République, pour voir où sont ses failles. En allant jusqu'à menacer de mort 

Avec maintenant des alliés objectifs. La gauche à fond les ballons. Avant c'était le "pas d'amalgame". Maintenant ça va au delà. 
Dernièrement nous avons LREM qui l'annonce haut et fort que le voile fait parti de la France. Ou son porte-parole qui pour justifier le voile explique qu'avant nos grands-mères portaient aussi un voile, ou évoque des prêtres qui feraient des messes en latin. On croit réver : tous les ans dans mon village, mon curé fait une messe en Provençal dans les arènes, jamais il ne professe des messages de haine et appelle à massacrer les hérétiques ou les impurs !
Et bien sur nous avons la gauche de la gauche. Mais cette dernière a fait de l'électorat musulman, tant pis s'il est extrème, une cible électorale. De Mélenchon à Besancenot en passant par Hamon ou Obono, le voile n'est pas un problème, le radicalisme on ne le voit pas trop, et de toutes manières le problème c'est les patrons, c'est l'argent, c'est Israel, et c'est le mâle blanc qui concentre tous les pouvoirs.
J'avoue que voir LREM aller dans cette drague et cette tendance islamogauchiste ça m'a surprit. Mais de leur part je pense qu'on peut s'attendre à tout...



A part ça, pour une du Point, on massacre des vitrines à Avignon. C'est dramatique.

Avignon est pourtant une jolie ville... 



jeudi 15 février 2018

Écœurant

Sans commentaire.
Cette blague de Jawad n’est pas drôle du tout. Et notre justice est vraiment malade.

Sinon l’histoire Maylis est écoeurante aussi. Et fait mal au papa et à l’homme que je suis...

Mennel, ce nouveau combat...

Dans peu de temps, plus personne ne se souviendra de la chanteuse voilée Mennel, qui a eu son heure de gloire dans The Voice. Mais elle fut l'objet d'un débat finalement assez sain entre les républicains qui combattent fortement l'idéologie mortifère de cet islam radical qui a tué chez nous, et ceux qui sont complaisants envers ceux pour qui le voile et la négation du radicalisme ce n'est pas bien grave, et qui considèrent que critiquer l'islam est pire que le djihad.

Ma phrase précédente est longue. Mais elle évoque bien ces deux France qui aujourd'hui s'affronte. Une profondément républicaine. Et une plutôt négationniste, et complaisante envers ceux qui ont sifflé dans les écoles ou ailleurs les minutes de silence en hommage aux morts de Charlie Hebdo et du Bataclan.


Céline Pina est une ancienne élue socialiste, et très en vogue dans ce courant profondément républicain dont je me sens proche. Qui transcende aujourd'hui la gauche et la droite, et qui rapprochent des gens aux mêmes idéaux et valeurs identiques. Laissant de côté une France Rance, qui est à l'extrême droite à la France Insoumise (dont la complaisance électoral tout au moins avec un certain islam est évident et assumé), avec en allié objectif l'ancien candidat socialiste Benoit Hamon.

Célina Pina donc. Un très bon article : "l'indignation sélective des défenseurs de Mennel". Finalement une condamnation très républicaine de ceux pour qui être proche de mouvance islamiste radicale et défendre des positions complotisme n'est pas très grave. Une condamnation républicaine saine de ceux pour qui le voile n'est pas bien grave, et promouvoir le "hijab day" finalement un truc sans importance. Et de ceux qui disent clairement que l'islamisme, c'est pas grave...

J'ai relevé, dans son très bon texte (comme toujours) ce paragraphe intéressant.
Elle se met en scène en victime, digne et forte alors qu'il ne tenait qu'à elle d'assumer son idéologie et de poursuivre son parcours. La jeune fille est manifestement cornaquée et réussit à renverser la situation. Elle prépare la séquence que l'on vit: celle qui consiste à évacuer la dimension islamiste du problème pour faire croire que ce sont les musulmans qui sont rejetés à travers la jeune chanteuse et ainsi alimenter le ressentiment communautaire. Et une certaine presse suit, comme d'habitude… 
 Au vu de tant d'indices convergents, il est assez envisageable de penser que la chanteuse a été mise sur orbite par les Frères musulmans. Ce qui ne serait dans cette hypothèse que la énième répétition d'un processus que nous connaissons bien depuis des années, pour qui s'intéresse aux techniques dont usent les Frères.

Pourtant, si on daigne faire preuve de bon sens, la question de savoir si Mennel est ou non proche des islamistes se résout rapidement. Imaginez qu'une jeune candidate de The Voice partage du Henry de Lesquen, du Marion Maréchal Le Pen et du Bruno Gollnisch, qu'elle participe à des opérations saucissons-pinards, soutienne Alain Soral et diffuse sur instagram les œuvres d'Alain de Benoist, vous poseriez-vous vraiment la question de savoir si elle est proche du FN? Non. Et bien c'est pareil. À la fin, quand ça vit dans l'eau, que ça nage, que ça a des écailles, des nageoires, des branchies, il y a des chances que cela soit un poisson. 

Aujourd'hui, clairement il y a deux France. Je pense qu'il serait bon que ce soit celle qui défend profondément la république, que ça soit au printemps ou à d'autres saisons, et quelque soit l'heure de la journée, qui gagne le match. C'est important.

En image, j'ai mis une photo du Panthéon à Paris. Des symboles républicains pullulent dans cette église "républicaine", qui a accepté de laisser son coté religieux pour la rendre républicaine. Le chrétien que je suis s'y est senti bien. Probablement car je suis et me sait républicain, et que j'étais auprès des miens dans ce lieu d'un culte bien spécial, celui de la France et de ses valeurs. 

mardi 21 novembre 2017

Rien en soi n'est grave finalement

Lu sur les pages politiques au début du Point de cette semaine. Affligeant.



Cette personne, je ne la connais pas. Elle fais partie du clan Plenel, de cette gauche très Dieudonné et quenelle. Qui répond à une demande forte dans une partie de la société, et qui est une cible électorale. 
Cette gauche qui considère, comme le CCIF en 2015 après l'assassinat d'un patron par un islamiste que "le véritable danger n'est pas le djihadisme mais l'islamophobie".

Je suis à nouveau sur des billets de 2015. Je relis une partie d'un éditorial de Franz-Olivier Giesbert de février 2015. Qui est totalement d'actualité. Il s'intitulait « Islamo-nazisme et islamophobie ». 

Le terrorisme intellectuel ne peut plus rien, désormais, contre la vague de barbarie qui nous submerge et que rien ne semble pouvoir arrêter. A en croire les sophistes contemporains, elle favoriserait même l'islamophobie, qu'ils ont érigée en hideuse variante du racisme. Pensez, ils rêvent même de la criminaliser ! En attendant, ils comptabilisent avec plus de soin les actes islamophobes que les actes antisémites, qui, hélas, deviennent banal sen France.
Un formidable tour de passe-passe sémantique que cette Invention de l’islamophobie : s'appuyant sur l'inculture générale qui ne cesse de faire des progrès, elle permet d'interdire toute critique contre l'islam, religion qu'on n'a pas le droit de mettre en question sous peine d'être suspecté de tout, surtout du pire.
La christianophobie est un mot qui lui n'a pas droit de cité dans le langage usuel. Elle correspond pourtant bien à une réalité et on ne se lassera jamais de répéter qu'entre 150 et 200 millions de chrétiens sont persécutés à travers le monde, notamment dans les pays arabes. Quand ils ne sont pas purement et simplement assassinés par des sectes islamiques comme Boko Haram au Nigeria.
Pourquoi personne n'entend-il le cri des chrétiens martyrisés ? Apparemment, leur tragédie n'est pas politiquement correcte. Dans un excellent livre au titre évocateur, «Les hommes en trop» (1), Jean-François Colosimo a tout dit sur le chemin de croix des chrétiens d'Orient : ils sont bien plus maltraités en terre d'islam que les musulmans le sont chez nous.
(...)
Le déni est notre grande maladie nationale. Paralysés par un impensé raciste, une culpabilité diffuse et une méconnaissance du fait religieux, nous n'avons pas pris la mesure de ce qui est en jeu(...).
En tout état de cause, si la France veut rester la France, ce sera à l'islam de s'adapter à la République, non à la République de s'adapter à l'islam.

C'est grave ce que nous sommes en train de vivre. Je préfère être dans mon camp, celui des républicains, que dans celui des collaborateurs et révisionnistes du XXIeme siècle. 
Finalement des gens peu différents de ceux qui considéraient que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire, et auraient pu écrire que "le nazisme n'est pas en soi une chose grave", ou que "le racisme n'est pas en soi une chose grave".

Tout ça est grave. 

dimanche 5 novembre 2017

On menace toujours Charlie Hebdo, dans l'indifférence...

C'est avec effarement que j'ai lu, cette semaine, ci et là, dans une indifférence générale, que des islamistes radicaux ont menacé Didier Deschamps de mort pour mettre dehors Benzema (qui représente des choses horribles). Et que Charlie Hebdo est à nouveau menacé de mort pour sa une caustique sur le probablement humainement remarquable Tariq Ramadan.

Mais personne de dit rien.

Je comprends que l'exigence et l'importance est de lutter contre des croix chrétiennes qui ont été construit après les lois de 1905. Et que c'est de loin le plus important.

Par contre, après les "je suis Charlie", les marches extraordinaires pour la liberté d'expression et contre non pas l'islamisme (pas d'amalgame) mais contre l'intolérance, on ne dise rien cette fois.

Le billet de l'ancienne élue socialiste Céline Pina est magnifique. Je le recopie tel quel.
Imagineriez-vous qu’après les massacres de Charlie en 2015, on pourrait encore en appeler au meurtre de journalistes et de caricaturistes pour des raisons politico-religieuses sur notre territoire ? 
Pourtant nous y sommes. Moins de 3 ans après les assassinats politiques du 7 janvier 2015 qui ont vu disparaître Cabu, Charb, Wolinski, Honoré… tués pour des dessins, le cycle de l’intimidation et du chantage à la mort recommence. 
Pour une « Une » plutôt potache qui épingle Tarik Ramadan, le journal est à nouveau menacé. Et une fois de plus c’est au nom du respect de l’Islam que l’injustifiable est réclamé par les partisans de Tarik Ramadan. Et cela semble passer. Pire même, sur les réseaux sociaux, menacer de mort les gens de Charlie est un titre de gloire. Et on ne se préoccupe pas assez de cette contre-société qui revendique ne pas être charlie et ne le fait pas au hasard. Ne pas être Charlie, c’est trouver normal que l’on tue des gens parce qu’ils ont « traité l’Islam », c’est trouver normal que la femme soit sous la domination de l’homme et mettre l’honneur de la famille et du clan dans la culotte des filles, c’est penser que les dogmes religieux s’imposent à la liberté des hommes de s’accorder sur les lois qu’ils se donnent. C’est déshumaniser ceux qui ne partagent pas la même confession ou les mêmes valeurs et cela donne des résultats : en Orient les communautés chrétiennes et juives ont été chassées, massacrées et le bilan est lourd : les chrétiens représentaient 15 à 20% de la population dans les années 50, ils ne sont plus que 3% aujourd’hui et c’est pire quand on se penche sur le sort de la communauté juive. 
Ce que montre cette volonté des islamistes de rejouer l’acte fondateur de l’exhibition de leur puissance qu’a été Charlie, c’est que depuis 2015, rien d’efficace n’a été fait pour délégitimer leur discours, c’est qu’ils jugent toujours l’Etat et le pouvoir faible et qu’ils ne mettent nul frein à leurs provocations. Et entre nous pourquoi le ferait-il ? Notre gouvernement et notre Président ignorent ces questions et ces problématiques et envoient des signes de faiblesse aux idéologues de l’Islam. Le déni sur la dimension totalitaire de l’idéologie islamiste est toujours aussi fort, le refus de voir le prosélytisme des frères musulmans tient toujours de l’aveuglement, l’absence de lutte contre les mosquées radicalisées qui alimentent le conditionnement idéologique des islamistes est toujours d’actualité et le CCIF, l’UOIF, Lallab est toutes les autres officines des frères musulmans sont toujours des interlocuteurs reconnus par les pouvoirs publics et n’ont aucun mal à intervenir au sein de l’école quand les mouvements laïques sont mis de côtés. Enfin la reconduction de Bianco à la tête de l’Observatoire de la laïcité, le naïveté sur la question du retour des jihadistes et le refus de discuter du fait qu’aujourd’hui des personnes qui ont pris les armes contre nous ne devraient pas bénéficier de la solidarité nationale et de nos droits politiques, montre qu’il n’y a guère de prise de conscience de leur responsabilité par ceux qui ont pourtant tout fait pour avoir un pouvoir dont ils ne semblent pas savoir que faire. 
Bref dans le contexte que nous connaissons, Apres les massacres qui ont eu lieu sur notre territoire, que la partie des islamistes qui soutient Tarik Ramadan se sente assez à l’aise pour rejouer la suite de Charlie en dit long sur leur sentiment de puissance. 
 Aujourd’hui, l’alliance des républicains permet quelques succès (la récente interdiction du colloque d’intervenants islamistes à Lyon 2 en est un) et montre qu’organisés, nous pouvons vaincre la lâcheté institutionnelle en validant que nous ignorer peut coûter plus cher que de sombrer dans le clientélisme. A défaut de pouvoir compter sur la conscience de ceux qui nous dirigent, investissons sur le sens de leur intérêt. le jour où il deviendra couteux en terme d’image et de résultat électoral de trahir sa fonction et de se faire complice de ceux qui veulent détruire nos libertés, notre égalité et notre fraternité, alors le courage reviendra en politique. Par la petite porte certes, mais du moment qu’il finit par investir la place…

Il y a des anciennes élues de gauche qui ont le courage de dire des mots forts. De rappeler que les chrétiens, ceux dont les libres penseurs coupent les croix, se font couper la tête dans des endroits où il est bons de rappeler que c'est beau la culture multiple et tout ça.

Et pendant ce temps, après avoir gémi des "plus jamais ça" et allumer des petites lampes sur les fenêtres, on accepte que cet islam là reformule des menaces de mort sur Charlie Hebdo. Et demain, on rejouera du Jonh Lennon sur la place d'un meurtre de masse.

Et pour finir le summum du summum : des débats sont là pour savoir s'il faut accueillir ces merdes personnes qui ont voulu aller faire le djihad en Syrie, parce que leur mère ou leur cousine le demande. 
On va se faire sodomiser à sec encore pendant longtemps par ces personnes qui nous intiment l'ordre de ne pas faire d'amalgame et de ne surtout pas s'indigner sous peine de faire le jeu de partis d'extrême droite.

Le courage de l'ancien premier ministre Manuel Valls est à louer. Lui qui s'est élevé contre Dieudonné, Benzema et contre cette philosophie dont le climax est Charlie et le Bataclan. Et je suis de droite, et Valls n'est pas mon camp.
Mais merde, aujourd'hui je n'entends personne...

dimanche 1 octobre 2017

Je suis Marseille, triste et en colère

La première réaction quand j'ai appris que deux femmes avaient péri sous les coups d'un fou d'un Dieu auquel je ne crois pas et dont je pense le message maléfique a été de me revoir un matin de Mai. 
Avec Falconette, nous avions offert à Bébé Faucon son premier voyage en TGV pour ses 6 ans. Avec la destination de rêve, cette ville dont il a toujours entendu parler : Marseille. Vers 9h30 nous arrivions à Saint Charles, il faisait une chaleur de fou, et bébé qui n'en n'était plus vraiment un était fou de joie.



La journée à Marseille fut belle. C'était un vendredi avant les premières finales du Top 14 de rugby. J'avais revu ma tour du Grand Pavois au Prado, dans laquelle j'ai vécu 3 jolies années de ma vie. Nous avions fait la Corniche, sommes montés nous recueillir à Notre-Dame-de-la-Garde, et avions foulé le parvis du Stade Vélodrome (qui ne sera jamais Orange dans ma bouche). 



C'était une journée fabuleuse.

Et comme nous avons en ce moment une recrudescence de petites merdes qui passent à l'acte, nous aurions pu être ces deux femmes égorgés par un fou de Dieu. Nous sommes tous des victimes potentielles de ces fanatisés élevés aux mamelles d'un islam maléfique, et nourris d'une haine pour l'Occident et la France. 


A coté de ça, j'écoutais d'une oreille distraite la député insoumise charismatique Danielle Obono ce midi. Continuant à nier le radicalisme islamiste de certains, comme d'autres nient qu'entre 39 et 45 des Hommes ont pu commettre les pires saloperies contre d'autres Hommes. Et puis je me suis dis "mais en fait c'est un troll". Les mêmes trolls qu'on a sur nos résocios à nous. Le troll qui nous fait réagir et dégoupiller en balançant un truc gros comme un cul de dinosaure.
Je me suis dit qu'en fait, elle est là juste pour que cette gauche de la gauche puisse pleurer contre ces forcément racistes et fascistes qui la critiquent, et de fait critiquent cette France Insoumise et leur Ducé Mélenchon. Je me suis dit qu'en fait elle est un piège redoutable, et que cette secte est franchement à féliciter, car ils arrivent à victimiser l'abject. 

Et puis après je me dis que non. Sans doute Mélenchon a dépassé son modèle Le Pen et mis son détail au niveau d'un simple détail. Mais quand même...
Aujourd'hui, nous avons une vingtaines de députés qui nient le radicalisme. Ils ne le minimisent pas, non. Ils le nient. Et ils font partis d'une gauche de la gauche complaisante vis à vis de ces gens qui sont forcément des victimes de cette France blanche, mâle, et aux diaboliques racines chrétiennes. Électoralement, cela permet de gagner des circonscriptions et des postes dans certains endroits. Mais c'est abject.

La semaine passé, le guide des insoumis a mis Juppé et nazi dans une même phrase. Donc si j'avais aussi peu de scrupule, je n'aurais aucune honte de mettre Pétain et France Insoumise sur une même ligne. Et de dire que le mot affreux de "collaboration" irait assez bien à coté de "France Insoumise". Je tomberai sans doute dans les pièges de ces trolls qui veulent faire dégoupiller les républicains. Sauf qu'il y a eu Marseille cette aprés-midi, et j'en ai marre d'allumer des bougies et de changer le fond de ma photo de profil à chaque saloperie de ces musulmans radicalisés qui sont choyés par une certaine frange de la classe politique.

Pour autant, Mélenchon, bien que "député de Marseille" (mdr), n'est pour rien. Lui et sa secte représentent pour moi le principal danger de notre République, mais ce n'est pas lui qui est aux affaires.
Nous verrons si notre exécutif est un peu plus couillu que le précédent. Je l'espère. 

Je suis Marseille. C'est une ville dont je suis proche, et je suis meurtri et en colère ce soir. Triste et en colère...

(billet avec des photos du Marseille que j'aime...)