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jeudi 3 juillet 2014

Intermittents ? Non, délinquants ! (Festival d'Avignon)

Je suis tombé à la renverse quand j'ai lu cet article du Huffington Post : "Festival d'Avignon: des intermittents se servent dans un supermarché sans payer". Le Festival n'a pas commencé, et la frange extrême gauche de ces syndicats d'intermittents ont déjà franchi la ligne jaune tous phares allumés...
"Les intermittents du spectacles et précaires ont rempli douze chariots de nourriture dans les rayons d'un supermarché d'Avignon puis ils sont passés devant les caisses sans payer", indique France Bleu Vaucluse. Selon La Provence, ils étaient une cinquantaine à participer à cette opération.
Je parle souvent ici de ces syndicats délinquants. Qui ne servent aucune autre cause que celle de dézinguer l'ordre public, et de provoquer la République. Ces gens ne sont pas des syndicalistes au sens noble du terme : ils ne défendent pas l'intérêt général, encore moins l'intérêt des gens qu'ils prétendent représenter. 
Non, ces gens là ne sont pas des syndicalistes : ceux sont des délinquants. 

Nous en avons beaucoup, de ces syndicalistes délinquants, dans le sud de la France. Les entreprises autour de Marseille ou d'Aubagne pourraient parler de leurs pratiques, qui consiste à faire semer une terreur chez les employés et les patrons. A coups de vandalisme, quand ce ne sont pas des coups physiques.

Ce qui me désole, c'est l'impunité qu'ont ces gens là. Ils sont passés, à Avignon, devant des caisses sans payer. Et après ? Ont ils été inquiétés par la police ? Seront t'ils sanctionnés par la justice ? 

Il faut absolument revoir ces lois qui défendent des syndicats délinquants. Il en va de l'intérêt général, de celui des travailleurs, des salariés, et de toute l'économie.


En tous cas, Avignon a trouvé bien pire que des élus Front National... Tout ça est très grave quand même.

Ils vont tuer le Festival d’Avignon (mais ils s’en foutent)

Les fossoyeurs de la culture commencent leur travail de sape et de destruction de tout ce qui fait vivre les artistes et les gens qui gravitent autour. Les intermittents radicaux commencent leurs attaques contre le Festival d’Avignon. Et contre les artistes qui veulent participer à la fête.
Je passe sur ce que je pense du Festival d’Avignon. Je ne suis pas fan de cette manifestation, et n’irai pas dans cette ville durant le mois de Juillet. Je ne suis pas sensible au théâtre, et globalement cette ambiance ne m’est pas agréable. Pour autant, je sais ce que la région et la ville doivent au Festival d’Avignon. Et cette période est aimée et appréciée par beaucoup. Ce serait dramatique qu’à cause d’une poignée d’ultra-gauchistes réactionnaires et radicaux, une majorité se trouve punie.

Comme le rappelle l’article du Figaro à propos du mouvement des intermittents, ces derniers ont décidé, à une large majorité, de maintenir les spectacles. « À 80% ils ont voté pour cette solution équilibrée et responsable, se réservant le droit d'intervenir sous forme de prises de paroles, débrayages, voire grève ». Solution équilibrée et « responsable »…
Responsable… Ces syndicats extrémistes qui font énormément de mal à l’emploi, à l’économie et à la société ne le connaissent pas, ce mot. Et ils se sont comportés en quasi-délinquant hier soir, empêchant des gens de travailler.

 L’article est éloquent et montre vraiment la personnalité de ces dangereux.
« Quelques éléments radicaux, se disant représentants de la coordination nationale, se sont présentés hier soir au palais des Papes alors qu'avait lieu l'avant-dernière répétition du Prince de Hombourg de Kleist.
Énervés, et fous furieux de voir les camions-régie de France Télévision stationnés en contrebas du palais pour assurer la retransmission en direct du spectacle, ils pénètrent par la porte d'en bas et tentent d'arriver dans la cour.
Bientôt repoussés, ils ont affronté les intermittents du festival à la sortie. Le ton est monté très vite. Les AG des salariés du festival sont fermées. Les journalistes respectent cette décision. Pas les «nationaux» et autres irresponsables, disons le mot, ils sont irresponsables. »

Des intermittents extrémistes et radicaux affrontent d’autres intermittents, des qui veulent travailler et ont visiblement compris que ce n’est pas en sciant la branche sur laquelle ils vivent qu’ils feront avancer le schmilblick. Mais comme à la SNCF, comme dans toutes ces sociétés qui ont coulé et continuent à couler, des syndicats extrémistes continuent à jouer la terreur. Terrorisant ceux qui travaillent. Terrorisant ceux qui veulent construire et créer.
Ces intermittents violents et extrémistes « s'enorgueillissent d'avoir été «sur le terrain à Montpellier». Ils sont fiers d'avoir organisé le désastre : pas une représentation en un mois au Printemps des comédiens. » Bref, ils sont fiers d’avoir tué le Festival de Montpellier.

Comme le conclue l’article : « Mesurent-ils qu'ils mettent en danger leur instrument de travail? Certains s'en moquent complètement. L'ivresse du grand soir les a saisis depuis le début de mois de juin. On ne les calmera pas et on peut prévoir des affrontements verbaux violents entre ceux qui veulent travailler et ceux qui veulent détruire. »

Ils s’en moquent de l’intérêt général. Les pouvoirs publics devraient agir contre des syndicalistes extrémistes et radicaux, qui n’ont plus rien à voir avec le combat syndical. Ils veulent détruire : il faudrait les mettre hors d’état de nuire.
Cela reste toujours amusant de se souvenir des déclarations du Président du Festival d’Avignon, qui menaçait de la mort du Festival si le Front National gagnait la ville. Finalement, ça sera les amis de l’autre Front qui sont en train de le tuer…
Mais globalement ce syndicalisme d’extrême-gauche est en train de faire trop de dégâts (économique, social, moral aussi). Chez moi, il a la mort de bien des entreprises sur les bras (je ne dis pas « dans sa conscience, puis ce syndicalisme là en est dépourvu, de conscience).

Il parait urgent d’agir… En attendant, je souhaite que le Festival se passe bien quand même. Et que ça ne soit pas une poignée de fous qui ne représentent rien qui gagnent.