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mercredi 31 octobre 2012

"On a peut être sous-estimé la crise"...

"Révélation" de la part du porte parole des députés PS, à la question de savoir si durant la campagne, ils n'auraient pas un peu sous-estimé la difficulté de la tache... Ben si, au PS, ils "ont peut être un peu sous-estimé la crise".

Faute avouée comme on dit... Mais bon, quelle importance ? Les socialistes ont le pouvoir pendant 5 ans, et l'élément de langage "c'est la faute de la droite" marchera peut être encore un moment... Ça fera une belle jambe au néo-licencié, au contribuable moyen qui voit son pouvoir d'achat baisser en même temps que taxes et impôts explosent. Ou tout simplement au citoyen qui quelque fut son vote en Mai peut souffrir quelques soupir devant la gouvernance actuelle...

J'espère simplement que la droite républicaine fera autre chose que les socialistes de leurs années dans l'opposition. Qu'ils travailleront sérieusement à une alternative, sans mentir aux français et sans passer leurs années d'opposition à se tirer dans les pattes et à cracher sur le camp au pouvoir.
Bref, qu'ils nous proposeront un autre visage dans 5 ans... Parce que ça risque d'être long, 5 ans...

(mais c'est pas moi qui le dit, c'est le porte parole des socialistes...)


Dans le même genre, lire le bon billet d'Hashtable : "Le sommeil de la gauche vient d’être brutalement interrompu et le rêve d’un quinquennat de lait et de miel s’évapore avec les premières lueurs crues d’une aube grisâtre. C’est Cambadélis qui l’explique ouvertement ainsi : « Nous avons pensé que la victoire était suffisante et nous n’avons pas perçu le drame des déficits publics. » On se demande ce qu’ils fabriquaient les cinq dernières années… La gauche maintenant réveillée, c’est l’assurance que la jolie pluie fine de taxes va se transformer d’un coup en avalanche majeure de fiscalité comme la France n’en avait plus connue depuis des lustres."...

vendredi 28 septembre 2012

Et pourtant, je ne souhaite pas leur échec...


L’image m’a laissé très mal à l’aise. Montebourg devant les salariés de Florange, dépités par les annonces dont ils ont été victime. Le ministre, comme à son habitude, fait son cinéma. En face, il a des gens qui souffrent, et qui en ont marre, des cinémas. Des paroles, ils en ont eu déjà, beaucoup. Des actes, déjà moins…
A un moment, la foule exprime son ras le bol d’être prise pour des buses par le Ministre. Le bruit commence à se faire dans la foule. Le contraste avec le visage béat et sans voix, de Montebourg est saisissant et glaçant. D’un coté, ce chant tristement railleur « le changement c’est maintenant », et de l’autre le silence…
Oh, il y a bien la parachutée la député du coin, Aurélie Filippetti, essaie de dire quelque chose dans le creux de l’oreille du ministre Montebourg. Mais ce dernier semble sonné. Le ministre de la parole n’a plus rien à dire.

Je ne suis pas fan de Montebourg. J’ai souvent dit tout le mal que je pensais de la manière d’agir de ce sous-Frédéric Lefebvre, fort en grandes leçons, mais dont les actes trahissent mal son incapacité (ou sa non volonté) de les mettre en application. Mais bon, si Montebourg n’était qu’une girouette politichienne (comme bien d’autre), sur l’Europe, la mondialisation ou le cumul des mandats, ce ne serait pas bien grave. Son attitude consternante et hasardeuse face à Hyundai me parait plus grave. Et je ne reviens pas sur sa gestion calamiteuse du cas Peugeot…
Montebourg est un mauvais ministre. Il n’est pas le seul du gouvernement. Et la République, jusqu’à il n’y a pas très longtemps, en a eu d’autres de mauvais, des ministres. Mais nous sommes aujourd’hui, face à des problèmes et des gens qui souffrent. Qui attendent peut être autre chose que des grandes envolées d’un lyrisme consternant.

Je n’aime pas Montebourg, et pourtant je lui souhaite de réussir la mission qui lui a été confiée. Je n’ai aucune confiance en cet homme, mais pourtant je ne peux pas lui souhaiter d’échouer. La carrière politique de cet homme arriviste, je m’en moque. Mais il a, malheureusement, dans ses mains le sort de bien des gens qui souffrent aujourd’hui.

J’ai l’impression, aujourd’hui, de vivre dans un pays dont le sol s’effrite tous les jours un peu plus. L’élément de langage au pouvoir du jour est de dire « c’est la faute à ceux d’avant ». Ceux d’avant utilisaient les mêmes éléments de langage : je l’ai souvent déploré avant pour ne pas soupirer devant cette tellement prévisible et méprisable bêtise.
Je m’en moque de savoir qui est responsable de la situation. Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande ou un autre, ce n’est pas tellement ce qui m’intéresse. Et je crains que cela soit le cadet des soucis de celui qui souffre et qui a peur pour demain de savoir qui est « responsable » (s’il y en a un) de son effondrement personnel.

Je suis très pessimiste. Je n’ai aucune confiance en l’équipe en place. Le changement ça devait être maintenant. Mais à part les têtes et ceux qui profitent des ors de la république, du changement il y en a peu eu. Les pratiques politiques ne changent pas. On reçoit toujours des dictateurs à l’Elysées, les coussins de luxe remplacent les fours à pizza, et les taxes, impôts et commissions diverses et autres continuent à fleurir.
Tout cela ne serait pas bien grave si l’horizon se découvrait un peu, et si demain paraissait meilleurs qu’aujourd’hui. Pour les gens de Florange comme pour l’ensemble des français, c’est loin d’être le cas.

Pourtant, je n’ai pas le droit de souhaiter leur échec. Car pour nous, ça serait dramatique… Elle est peut être là, pour moi, la difficulté de la situation.
Et dans cet esprit là, elle m’était difficile et désagréable, davantage que jouissive, cette image de Montebourg à Florange. Très difficile. Car il faut qu’il réussisse.
Mais je n’y crois pas.

(pendant ce temps, à droite… soupir)

(mon ami Hashtable m’excusera d’avoir piqué son magnifique Montebourg. Hein que tu m’excuses ^__^ ?)

dimanche 23 septembre 2012

La crise (rigolons)

Une simple blague que j'ai reçu. Amusante...
Cette nuit un cambrioleur est entré chez moi.
Il cherchait de l'argent.
Je me suis levé et j'ai cherché avec lui, on ne sait jamais ......

lundi 5 mars 2012

La crise des subprimes expliquée au petit lapin...

Alter oueb essaie d'expliquer la crise de la dette. Pour ma part, je pense que la meilleure explication de ce qui a été le début de la crise était expliqué au petit lapin. La crise des subprimes expliquée par le Pas Petit Poucet, c'est très bon...

Et c'est très bien pour un lundi soir...

mardi 24 janvier 2012

Des cadeaux de crise...

Je reçois pas mal d'images drôles au boulot ou en dehors. Hier, même si la journée a été difficile, j'ai reçu ce mail qui m'a beaucoup amusé (et qui a amusé d'autres amis de web).

CriseBox, des cadeaux de crise. C'est cynique au possible, mais ça m'a bien amusé...Apparemment, ces images sont tirés du site Golem13, que je ne connais mais, mais que j'ai découvert avec beaucoup de plaisir. J'y retournerai.
Et comme je passe la journée à Paris aujourd'hui (enfin... Un aller-retour... Partir tôt, rentrer tard...), je profite de cette image pour un petit coucou au copain de là haut. Qui fait que les soirées sont bien sympa quand je monte à la capitale...Mais là, je suppose que dans la voiture bar du TGV, je trouverai bien quelque chose à boire au retour... (la journée sera longue...)

lundi 16 janvier 2012

Un début de semaine avec un A de moins...

Il y a à peine 6 mois, je n’avais aucune notion de ce qu’était une « Agence de notation ». Je ne savais ce qu’était le AAA. Je pensais que cela avait à voir avec le label pour les andouillettes. Mais non, c’était pour noter les états et les banques.

Ce weekend aura donc été le moment où la France a perdu un A. Quand on ne sait pas où on met ses affaires…
Enfin, perdu… Sur 3 agences, une a indiqué que la France le conserverait, et une autre a prononcé la dégradation. On va attendre la dernière. Ou pas. Parce qu’il ne faut pas céder au diktat des agences de notation disent certains…

Parce que la polémique politique, évidente et incontournable, n’a pas manqué ce weekend. Et cela tournait essentiellement, du coté de l’opposition, autour de deux points.
  • Une agence a enlevé le triple A à la France, c’est parce que le gouvernement UMP (ne pas oublier UMP) a mal travaillé. C’est leur faute. Après la sanction des agences de notation, il faut sanctionner via les urnes.
  • Le gouvernement demande aux oppositions de présenter leurs projets pour voir la réaction des agences de notation ? C’est une honte de se laisser dicter notre politique par les agences de notation ! Il faut résister (ah… « résister », soupir…) et ne pas écouter ces agences. Et voir que le gouvernement cède aux agences de notation, c’est scandaleux. Indignons-nous (amen).
Il faudrait savoir… S’il ne faut pas écouter ni céder aux agences de notation, pourquoi les Le Pen, Hollande, Mélenchon, etc, sur-réagissent à la baisse d’une note donnée par ces mêmes agences de notations ? Peut-on d’un coté hurler contre le diktat des agences de notation, et de l’autre contre un gouvernement qui a mal été noté par ces mêmes agences ?
Ben oui. C’est de la politique. Il y a une élection demain, et des places à récupérer.

A la différence d’un Eric Besson qui twitte toute l’indignation que lui provoque « la jouissance de ceux qui fêtent la perte du triple A pour faire leurs affaires électorales », j’avoue rester assez froid devant tout ça. Lire pléthore de blogs de gauche qui tapent des mains et des pieds devant ce qui est une mauvaise nouvelle pour la France, mais surtout pour le probable candidat Sarkozy, ça ne me choque pas plus que ça.
Nous sommes en campagne. Ils veulent gagner une élection. Tous les arguments sont bons, et celui là est excellent. Chez nos voisins européens, la droite espagnole, anglaise, portugaise ou grecque n’a eu aucun état d’âme à surfer sur les difficultés de leurs pays pour pointer du doigt la gestion des sortants socialistes. Et nos militants et dirigeants socialistes seraient idiots de ne pas profiter de ce séisme économique, qui est pour eux, à court terme (celui d’une élection), une excellente nouvelle. En plus d'être clairement une baffe pour Nicolas Sarkozy.

De la même manière qu’il ne sera pas choquant que le pouvoir en place « instrumentalise » à son avantage une bonne nouvelle, si bonne nouvelle il peut y avoir d’ici Mai. Oh, on aura évidemment le camp d’en face qui hurlera contre l’indécence, patati patata… Mais là encore, c’est de la politique.

De la politique aussi ce qu’on peut lire ici ou là : « si la gauche avait été au pouvoir ces 10 dernières années, on en serait pas là ». Ben on ne sait pas. Personne ne sait. Si la droite avait été au pouvoir au Portugal, en Grèce, en Espagne, seraient ils dans une meilleure situation qu’aujourd’hui ? On n’en sait rien non plus… Et si Sarkozy n’avait pas eu la crise en 2008 ? Et si Jospin n’avait pas eu Chevènement et avait connu une crise durant sa législature ? Et si Mitterrand avait gagné en 65 ? Personne ne sait rien…
L’humilité, c’est bien aussi, y compris en campagne électorale...

Je ne connaissais pas y a 6 mois ces agences de notation sur qui il est de mode de taper dessus. Mais bon, si la notation baisse, c’est qu’il y a des raisons… Et plutôt que de cacher le thermomètre, on peut penser qu’il n’est pas « indigne » d’essayer d’avoir une gestion pas trop idiote…
J’ai toujours été sensible à la question de la dette. Des dettes (y compris celles des collectivités locales…). C’était aussi, pour ça, que le discours d’un Bayrou (entre autre) entre 2002 et 2007 m’avait séduit.
On peut taper sur les agences de notation (sauf quand elles tapent sur ceux dont on veut prendre la place à l’élection) et dire qu’on ne se soumettra pas à leur diktat. On aura montré ces gros bras cinq minutes, mais ça ne résoudra aucun problème quand il faudra payer les fonctionnaires ou les prestations sociales à la fin du mois, ou quand il faudra financer un projet un peu ambitieux…
Le fait est qu’il est inacceptable d’avoir laisser courir les déficits jusqu’à ce point. Agence de notation ou pas...

Qui que ce soit qui soit élu en Mai, la situation sera difficile pour celui qui sera en place. Et au final, c'est nous le peuple qui en prendra pour sa poire…
Je reste inquiet. Je me dis que le plus dur reste à venir, et ça ne m’amuse pas…

vendredi 13 janvier 2012

AAA, ben merde alors !

AAA ben ça y est ! La France a perdu son triple A.... C'est Standard & Poor qui le dit. C'est triste. La soirée sera morne : je boirais pour oublier.

Dire qu'il y a deux jours, Ed Parker de chez Fitch était plein d'optimisme pour notre triple A.

Attendons maintenant les réactions politiques de chacun. Ceux aux pouvoirs, et ceux qui rêvent d'y accéder. Le niveau risque d'être pas mal...
Et attendons le prochain plan de rigueur... Parce qu'au final c'est bibi qui paiera la facture...


mardi 10 janvier 2012

AAA ben tout va bien alors ?

Je ne connaissais pas Ed Parker. Remarque, y a 3 mois, j'ignorais ce que c'était, le Triple A.
Ed Parker supervise les notes des pays d'Europe, du Moyen-Orient et d'Afrique chez Fitch Ratings. Fitch, c'est un des noteurs.

Et ce brave Ed Parker l'affirme :«La note AAA de la France, la plus élevée possible, ne devrait pas être abaissée en 2012». Ah bon ? Ben c'est une bonne nouvelle ça.

Et en plus Ed Parker est optimiste, et pense que la zone euro devrait se sortir de son merdier actuel.

Elle est pas belle la vie... ?

mardi 20 décembre 2011

Tous responsables de la crise ?

J'avais zappé un sondage de la semaine dernière. C'était à propos de l'idée de François Bayrou d'unité nationale. Personnellement, j'ai du mal à y croire à l'unité nationale, surtout quand je vois des déversements de haine que l'on voit dans un camp et dans l'autre. Ni le PS, ni l'UMP n'ont malheureusement le monopole de la vulgarité et de la bassesse...

Ce qui m'a intéressé dans ce sondage, c'est cette remarque :
Alors que droite et gauche se renvoient la balle de l’endettement depuis plusieurs mois… Et bien les Français les renvoient dos à dos : à 65% tous les gouvernements sont responsables.
Ils ne sont que 6% à accuser la gauche, 16% la droite.
C’est un chiffre très important. D’autant que même chez les électeurs de droite ou de gauche on n’accuse pas l’autre camp d’être responsable de la dette. Les politiques seraient bien inspirés de s’en inspirer.
Cela confirme aussi que dans l'ensemble, les français ne sont pas des militants qui se réveillent le matin avec la petite phrase ou le tract de Solférino ou de l'Elysée en tête, qui va caricaturalement descendre le camp d'en face le mettant responsable de tout.
Peut être que les français ne sont pas dupes, pour reprendre un slogan célèbre dans la blogosphère militante.

Cela veut il dire qu'il faudrait voter Bayrou ou Marine Le Pen ? Ce n'est surement pas mon propos...
Mais globalement, plutôt que des slogans à deux balles stigmatisant les 35 Heures ou les collectivités de gauche qui font exploser la fiscalité locale d'un coté, ou les 15 trucs pas bien de la droite qui font le buzz sur certains blogs, peut être les français attendent : "et maintenant, vous allez faire quoi ?".
Parce que savoir que les gens avant ils ont merdé comme des gorets bourrés, ils l'ont vu et ils le savent, merci...

Un autre chiffre intéressant dans ce sondage : 68% des français intéressés par la campagne présidentielle. A 5 mois, c'est un joli chiffre. Peut être un peu plus de tenues et une véritable perspective maintiendrait ce chiffre, ça serait bien...
Mais bon, vues les intentions dans les deux camps principaux, on peut rêver. Enfin, quoi qu'ils en soient, ça restera les français et leur bulletin de vote qui auront le dernier mot...


(la photo, c'est un chemin auvergnat. Pourquoi ? Ben parce que j'ai rien trouvé d'autre, comme photo... Et puis j'avais pas envie de chercher. Et puis c'est beau le bucolique, après tout).

jeudi 15 septembre 2011

La société géniale

En pleine crise financière, ça fait toujours rigoler...

(bien placée pour les placements... c'est con, mais ça me fait sourire)

mercredi 6 octobre 2010

Un bouc émissaire à 4,9 milliards d'euros...

Il est de coutume républicaine de ne jamais commenter des décisions de justice. Même si beaucoup, sur des sujets parfois dramatiques, ne s’en privent.
Il est de coutume républicaine de ne jamais commenter des décisions de justice, donc je ne commenterai pas. La justice a fait son travail, et elle a rendu son jugement, au nom du peuple français.

Il n’empêche. A l’écoute de la condamnation du célèbre Jérome Kerviel, il m’est difficile, impossible, de ne pas ressentir quelque chose de bizarre. Ca ressemble à un malaise. Quand derrière l’estomac, une petite pointe apparait, venant d’on ne sait où. Quand un frisson douloureux parcourt une échine courbaturée. Quand la gorge s’assèche.
Un malaise, voire un peu plus. Beaucoup plus.

Il y a des sensations, douloureuses, nauséeuses. Et un sentiment, qu’il ne faut pas écrire, parce qu’on ne commente pas. On ne doit rien dire.
Mais quand même… Quand le feu brule la foret, est ce bien raisonnable de n’arroser que le petit arbuste en contre bas de la colline dévastée ? Et le Monde, avec un grand M, est il sauvé avec ce jugement. Qui condamnerait le « seul et unique » fautif de la tempête financière que nous avons connu, et dont la société continue à subir les stigmates, profonds et marqués…

Ce matin, je ne peux m’empêcher d’être patraque, mal à l’aise. Devant le lampiste, l’employé qui devient bouc émissaire, le coupable facile et tout désigné. Et qui épargne, de fait, les "autres", les nombreux autres.
Que Kerviel doive être condamné me parait logique et incontestable. Autant, à des degrés moindre, que doivent l’être Nicolas Anelka ou Raymond Domenech. Condamnés.
Mais pas les seuls : ils ne sont pas les responsables de la déliquescence et du ridicule du football français. Pas plus que Kerviel n’est le responsable du fait que le Monde marche sur la cervelle…

Alors autant sourire un peu. Certains de mes amis avec du talent en rigolent, parlant de ce « trader fou qui plombe la France de 320 Milliards d’Euros ». C’est amusant…

mardi 10 août 2010

Actualité économique estivale déprimante, en 4 actes...

Extraordinaire, la page 7 "actualité économique" du Parisien - Aujourd'hui en France de ce jour... Extraordinaire. 4 actualités, 4 envies de s'ouvrir les veines, ou d'aller casser des murs avec ses dents, ou les deux à la fois. Plus une publicité touchante, et assez mal à sa place sur cette page...

Listons les 4 actualités économiques du jour, qui font plaisir moyen...

* La commission Européenne réfléchie à un nouvel impôt. C'est sur que des impôts et taxes, nous n'en avons pas suffisamment... Bon, notre Président 'qui n'a pas été élu pour augmenter les impôts' n'y est pour rien : c'est une lubie de la divine commission européenne...
Mais plutôt que de m'énerver plus contre cette Europe qui aura décidément du mal à être populaire avec de telles actions, je conseillerai le lien de mon ami Nicolas qui en parle mieux que moi, de ce possible impôt européen...

* Augmentation probable de la Taxe d'habitation. Ben oui, pour compenser la baisse anarchique de la taxe professionnelle, comme prévu, ceux sont les ménages qui vont payer. Nous l'avions prévu, nous l'avions dit, nous l'avions hurlé. Nous l'avons. Excellent billet de mon copain Gael (qui sera toujours le n°1 du Wikio divers dans nos cœurs...)

* La croissance revue à la baisse. Et comme vu plus haut, c'est la classe moyenne qui va mettre la main au portefeuille pour sauver tout ce joli monde. Elle est pas belle la vie ?

* La viande va augmenter cet automne. Ben c'est bien sur. Le gaz, l'électricité, et donc la viande également. Parce que céréales plus chères, donc pour nourrir poulets, veaux, cochons, ben il faut payer plus...

Tout va bien en France. C'est l'été... Je ne sais pas, mais je la sens quand même bizarre la rentrée...

mardi 4 mai 2010

Mon sentiment sur la Grece

Yann est sympathique. En plus, il me demande mon avis sur les mesures d'austérités prises en Grèce, pour tenter de sauver la patrie d'Athéna...
Question difficile, je ne suis pas économiste, juste un pauvre plouc des bords du Rhône qui se gèle un 4 Mai en regardant la pluie tomber...

Mais quand même un ressenti, léger. Parmi les mesures prises par les dirigeants grecs, il y a entre autres ces dernières, qui sont reprises en boucle par les médias à la radio...
  • Gel des salaires jusqu'à nouvel orbre
  • Augmentation de 4 ans de l’age du départ en retraite
  • Suppression des 13eme et 14eme mois fonction publique
  • Hausse de la TVA de 2%
Je suis d'accord, à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Mais y a un "mais" de taille, qui personnellement me fait un peu mal au ventre. Qui ne repose sur rien d'économique, rationnel, ou quoi que ce soit. Mais qui me fait juste mal au ventre, comme ça...

Une nouvelle fois, cékikipaye ? Une nouvelle fois, cékiki trinque ? Comme dans mon billet de hier, même commentaire, même remarque, même soupir : c'est la classe moyenne. Qu'elle soit française, grecque, même combat.
Et pendant ce même temps, il y a ce sentiment qui n'est sans doute qu'un sentiment que c'est toujours les mêmes qui paieront. Et il m'est désagréable...

Pendant ce temps, en France au Parlement, il est voté en 3 heures, par 42 députés, une dépense supplémentaire de 16,9 milliards d'euros (presque 4 milliards la première année). Mais si la Grèce est en déficit, on nous explique que tout va bien en France... Ah bon ?

Non, des fois il faut sans doute mieux regarder tomber la pluie... Poséidon est sans doute un peu en colère que son peuple soit l'acteur principal d'une blague pas bien drôle...
(au fait, je pars en Crète bientôt...)
Wikio

vendredi 14 août 2009

Octobre 2008 - C'est la crise !

Octobre, c’est mon anniversaire. C’est chouette les anniversaires. Aussi quand les gens y pensent. Mais bon, le monde continue de tourner. A défaut du monde, l’Europe, par tag au moins. Je l’aime bien ce tag : il m’aura permis de connaître Mtislav.
Octobre 2008, on commençait à papouiller avec la crise ! Et les sifflets de France Tunisie étaient finalement peu de chose par rapport au terme qui fera notre saison 2008 – 2009 : crise, c’est la crise ! Alors on est poujadiste, ou grognon, ou con, ça dépend du lecteur. Mais on se dit que visiblement, on entre dans un sacré pétrin. On commence à parler des produits toxiques. Mais qu’est ce que c’est, un produit toxique ?
Alors là arrive Ginette et son histoire de bistrot qui plaira à notre ami Nicolas (qui m'apprend que c'est le copain Gael qui avait sorti cette histoire à la Comète : excellent !) :

Ce sur quoi repose le système financier...
Alors voilà, Mme. Ginette a une buvette à Pochtronville, dans un coin paumé... Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée.
Vu qu'elle vend à crédit, Mme. Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en plus, peut augmenter un peu les prix de base du 'calva' et du ballon de rouge.

Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, quant à lui, pense que les 'ardoises' du troquet constituent, après tout, des actifs recouvrables, et commence à faire crédit à Mme. Ginette, ayant les dettes des ivrognes comme garantie.
Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n'est capable de comprendre.
Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Francfort et de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous (c.à.d., les ardoises des ivrognes de Mme Ginette).

Ces 'dérivés' sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.
Jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les alcoolos du troquet de Pochtronville n'ont pas un rond pour payer leurs dettes.

La buvette de Mme. Ginette fait faillite. Et le monde entier l'a dans le cul....

(merde, j'ai écrasé l'écureuil... Pardon Gael ^__^)

Finalement, en Octobre, j’aurais soupiré sur mon Président de Région. Le triste Georges Frêche. Qui fait la bise à la dame Royal qui donne des leçons à tout le monde. Mais ce qui aura marqué les gens, c’est la crise.
Mon premier billet sur la crise... Ben merde, on y en plein dedans !


Soupir de Crise : rendez vous avec l'histoire ? (10 Octobre 2008)
Les bourses s’effondrent… Titre en Une du Figaro.fr il y a quelques instants. Comme hier, comme sans doute demain… A non, demain c’est samedi, pas de bourse le samedi. Rien. Passer de 4500 à 3000 points en un rien de temps, c’est fou ce que l’économie française semble s’être dévalorisée en quelques mois, en quelques semaines… C'est spécial à vivre, un crash...
Et de Grenelles en Plan Marshall pour tenter de sauver ce qu’il reste encore à sauver, un sentiment assez troublant à la veille d’un match capital pour l’équipe de France de football. Sentiment, peut être faux, peut être troublé par le prisme d’une actualité spéciale, de vivre un moment historique. Un moment d’histoire, au sens noble de ce qu’est l’«Histoire» avec un grand H. Moment dont mes petits enfants, quand j’en aurais, me parlerons. J’y étais, même si je n’étais pas un acteur. Un simple observateur aujourd’hui, victime demain sans doute, comme beaucoup.

Enfin, un moment d’Histoire… Nous ne le serons qu’après demain si Octobre 2008 a été, ou non, historique. Et historique dans quel sens ? Tchernobyl (celui de 86’, pas de 2002) aussi a été historique. Catastrophique, mais historique. Octobre 2008, ce mois où la planète a plongé, sera-t-il historique catastrophique, ou historique salvateur ?

Il est évident que si les nerfs de ceux qui nous dirigent commencent à lâcher, et eux même à se lâcher et à laisser apparaître leurs vraies natures, le monde occidental risque de prendre encore plus mal aux dents. Passe encore les plan Paulson et autres qui consistent à effacer les conneries de ces quelques apprentis sorciers par de l’argent public. Un peu dérangeant comme idée, mais soit…
Par contre, on peut sans doute attendre de la part d’Accoyer, président de l’Assemblée, plus de décence. Amnistie fiscale pour ceux qui ont déserté le pays, non. Ce n’est pas convenable, pas aujourd’hui, sans doute pas non plus demain.

Ensuite, il y a cette critique du capitalisme. Je lis ci et là qu’il s’agit de la victoire du marxisme, presque du trotskisme, devant cette bête immonde qu’est le capitalisme. Si c’est vraiment le cas, autant que je me fasse ce soir une bonne soupe de cyanure avec une bonne bouteille de ciguë…
Je fais parti de ces libéraux républicains qui pensent que la création de richesse se fait grâce aux entrepreneurs qui produisent du vrai, du concret. Que ce soit du service, du produit, de l’intelligence. Mais ils font qu’on a quelque chose en plus aujourd’hui que hier. Et ils prennent eux même des risques, investissant dans l’outil de production, qu’il soit le salarié, la R&D, ou la machine à fabriquer quelque chose. Le risque de réussir et de s'enrichir bien sûr, mais surtout le risque de se planter.
Je me sens totalement étranger au monde opaque et abstrait de la finance. Et de cette logique financière qui ne repose sur rien…

CyberMamie nous avait fait découvrir la prairie de Bruno. Superbe blog avec une comptine nous expliquant la crise. Et CyberMamie résumait en gros la crise comme suit :
« une histoire de carottes qui ont été vendues sans avoir été cultivées, sinon dans la lune. »
Pour moi la meilleure définition de la crise actuellement rencontrée…

Après, comme toute période historique, qu’en sortira t’il ? Déjà, le monde verra qu’il est possible de mobiliser, pour des « grandes causes », des sommes faramineuses. Ainsi, sera-t-il encore possible, si l’orage passe grâce à des parapluies nationaux, de soupirer devant des caisses vides quand des thèmes tels la faim dans le monde, le sida, les catastrophes climatiques, la pauvreté, le réchauffement, la pollution, seront mis en avant ? Pourra t’on continuer à fermer les yeux après ça ?

Et pourra t’on accepter que les responsables de cette crise, ces certains grands dirigeants de groupes financiers et autres, qui ne produisent aucune richesse, continuent à s’engraisser sur la misère mondiale ?

Ou alors le monde continuera à tourner comme avant, sans rien changer ? Avec ses riches très riches, ses pauvres très pauvres, et ses marchands de sable s’enrichissant sur des carottes imaginaires ?

Sachant que demain sera de toutes manières plus difficiles qu’aujourd’hui, mis à part peut être pour ces riches très riches qui continueront à le demeurer. Personnellement, peut être mon plan d’épargne entreprise et les quelques sous qu’il y a dedans prendront mal aux dents, mais je sais ne risquer que peu de choses, en comparaison avec mes compatriotes plus faibles, et précaires. 2009 sera une année difficile, pour l’ensemble des ménages, pour les collectivités locales, pour les entreprises. Et le réveil sera douloureux...

La crise, c’est comme ça que ça s’appelle. C’est historique comme moment. Historique, mais pas si excitant que ça…
J’avais envie d’en parler. Modestement, de manière un peu détachée… Parce que si l’erreur est humaine, il me parait affligeant de continuer à persévérer dedans…

Persévérer dans l'erreur, comme celle de ne pas changer de sélectionneur en Equipe de France et d'attendre trois matchs que tout s'effondre... Oui, il reste le football, et demain un Roumanie - France qui risque de ne pas nous donner meilleur moral... Soupir.......

(après, je me casse à Rome , rendez vous le mois prochain !)

jeudi 16 juillet 2009

Epargnez lui ça... Pauvre Livret A

L'information vient de tomber : le Livret A voit son taux d'intérêt tomber à 1,25 %. Déjà qu'il était pas haut...
D'ici à ce que le titulaire du livret A doive de l'argent à l'Etat... (et je relis l'idée de la Taxe Carbone pour financer la suppression de la TP, et je me dis qu'on en est pas très loin...)

Et pendant ce temps la classe moyenne qui bosse se la ferme en dodelinant la tête. L'été est merveilleux.

mardi 19 mai 2009

10 raisons d'être optimiste...

Je suis à la bourre dans mes lectures... Les vacances permettent de lire le journal en retard, c'est malin... Le Parisien du 11 Mai proposait 10 bonnes raisons de croire en l'avenir. Parmi ces dernières n'apparaissait pas, de toutes manières, que Marseille serait champion. Listons les, pour voir ce qu'il en est vraiment...

1 - La bourse remonte.
Certains trouveront que ce n'est pas une bonne raison de se réjouir. Affreux monde capitaliste (bouh).
C'est vrai qu'on est passé de plus de 4000 points à un laid 2400 points, et qu'en ce moment on est autour de 3000. Mais j'ai tellement l'impression que le tas de sable sur lequel repose notre système financier reste friable, malgré l'aide des Etats, que je ne sais pas si c'est pérenne ou pas...
Et après tout, je ne suis pas économiste. Donc je n'en sais rien. Et comme même les économistes sérieux n'en savent rien en fait... Passons sur le 2eme.

2 - L'immobilier frémit.
"Ben si il frémit, il a qu'à mettre un pull ! Oh, elle est bonne celle là (elle est bonnnnne...)". Et puis quand on a finit de se la jouer Omar et Fred, on lit ce que dit l'article. Les taux d'intérêt baisse (de 5,2% à 4,2%), le prix du mètre carré aussi (de l'ordre de 5 à 10% dans les grandes villes).
Allez, je vais être mauvais esprit. Sans sou dans les poches, le taux d'intérêt pourra être bas, mais difficile de se faire préter de l'argent par les banques, non ?
Impression que ce n'est pas tant le prix haut des biens immobiliers que les portes monnaies qui font que les appartements en centre ville de Paris se vendent moins...

3 - Les entreprises recrutent quand même
Je croyais pourtant que le chômage ne cessait d'augmenter tous les mois. Nous aurait on menti ? En plus, le Parisien donne un exemple qui prêterait à sourire : la Société Générale recrute 2000 jeunes en 2009. Elle a déjà montré la voie en embauchant un senior pour un poste honoraire très joliment rémunéré...
Par contre, d'ici la fin de l'année, les entreprises prévoient de recruter des jeunes, pleins. Et 30000 cadres. Attendons de voir, pour l'instant les offres d'emplois ne se battent pas...

4 - Les Français consomment un peu plus
+1,1 % la consommation en février, +1,8 % en mars. C'est Byzance. Moi, j'ai acheté une pizza à emporter vendredi soir pour regarder devant le très bon DVD "Mémory of Nobody", un film de Bleach. Et j'ai acheté du vin à Brice. Et d'après les infos que j'aime, certains copains consomment allégrement.

5 - Les prix à la pompe restent bas
C'est vrai. L'été dernier, je payais mon gasoil 1,50 euros à coté de mon boulot. Après une baisse à 0,89 euros (souvenir de 2004...), je le paie autour de 0,95. Pendant ce temps, le gaz, indexé sur ce satané pétrole dont il faudrait se libérer, n'a que peu baissé les beaux jours arrivant. Sur ce coup là, y a sentiment de s'être fait empapaouté...
Maintenant, est ce que l'essence pas chère (ce dont je me réjouis n'en déplaise aux écolos) est une chose qui va durer ? J'ai un doute...

6 - Inflation quasi nulle
Tout est dans le "quasi". +0,3 % en Mars. Je remplis une feuille d'impôt et me rend compte que le français moyen que je suis qui ne gagne pas plus depuis deux ans ne cesse de payer plus d'impôt. La pompe à lait, c'est nous, on aide les bénéficiaires de mesure anti crise et du bouclier fiscal (tout en haut et tout en bas). Un truc bien, je paie mes salades et mes fruits moins chers au marché. Quand même...

7 - Les créations d'entreprise continuent
S'ils le disent... +10 % en Mars. Taux de pérennité par contre ? Combien survivent à la mortalité infantile élevée ? L'article ne le dit pas...

8 - Le secteur automobile résiste
+8 % de vente de voiture neuve en Mars. Donc ça servait peut être pas à grand chose les aides publiques ? Je ne sais pas, je demande...

9 - Le tourisme en forme
Je pars après la fin de ce billet une nuit à Castellane, j'enverrai des photos... C'est une bonne nouvelle, quand même, de voir que la crise n'empêchent pas ceux qui en ont les moyens de prendre quelques jours de repos. Oui, quelque part, ça me rend content. Mon ami viticulteur m'a dit qu'il voyait toujours du monde passer chez lui, de loin. Et le tourisme, c'est important chez moi...
10 - Les pays émergent restent en croissance
Alors ça, je n'ai jamais su si c'était, ou pas, une bonne nouvelle. Ca veut donc dire que le pétrôle va vite réaugmenter. Risques de délocalisation. Et une planète qui va encore morfler. Ca, c'est mon coté "je suis chiant j'ai pas envie de rigoler".
Et puis ça va encore nous obliger à voir la France s'humilier en courbant le dos devant les dirigeants chinois pour pouvoir vendre des supermarchés et des poivrières du Poitou... Grrr...


A la lecture de cet article du Parisien, je ne savais trop quoi penser. Parce que je ne vois pas trop de clignotants verts personnellement, et que j'ai une tendance à un pessimisme global qui n'est pas très jojo.
Maintenant, il faut mieux ce genre de billet que l'inverse, c'est sur. Pour autant, la méthode Coué appliquée à la Nation, est ce une bonne chose... ?

Enfin, en partant du postulat que les spécialistes super intelligents n'avaient pas prévu, ni anticipé, la crise, je ne vois pas comment ils pourraient anticiper la reprise. Je me dis donc "on n'en sait rien". Personne. Donc soyons optimistes. Ou pas.

samedi 2 mai 2009

La crise financière : pourquoi, comment ?

La crise financière pour les nuls, par les merveilleux de Groland. Savoureux, et pas con du tout.

lundi 13 avril 2009

Figaro et sondage - ça commence à se voir un peu, non ?

Guy Birenbaum le magnifique relève le lièvre en mettant en avant combien le Figaro.fr nous prends pour des billes...
Un sondage sur une brève : 42 % des français font confiance à Nicolas pour réduire l'impact de la crise en France. Et le titre de la brève ? Accrochez vous aux branches :

"Crise : les français soutiennent Nicolas Sarkozy".

Dans peu de temps, le Figaro annoncera qu'avec 47%, c'est Ségolène Royal qui a gagné l'élection en fait. Et que François Bayrou est maire de Pau.
Quant à moi, je m'en vais compter sur mes doigts pour pas me tromper... (allez, je pars pique niquer...)