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mercredi 17 septembre 2014

La confiance... (ayons confiance...)

Quelques remarques sur le vote de confiance hier à l’assemblée nationale, qui confirme le gouvernement de Manuel Valls.

  • Si j’avais été député, je n’aurais pas voté la confiance. J’ai de l’affection et du respect pour Manuel Valls, que j’apprécie. Mais je n’ai pas confiance en son entourage, en son gouvernement, en le président, et en sa majorité ;
  • Je trouve choquant que des députés s’abstiennent sur un tel vote. Je ne parle pas de lâcheté politique, on est au-delà. C’est une désertion. C’est lamentable ;
  • Je trouve dangereux qu’il y ait finalement moins de la moitié des députés qui fasse confiance au gouvernement. Hier soir on parlait de victoire de Valls… Je trouve qu’on en est loin ;
  • Je n’ai toujours pas compris quelle sera la ligne politique…
  • Je trouve navrant que la première grande déclaration du Valls post-confiance soit « on va faire sortir des gens de l’impôt sur le revenu », par exemple en supprimant une tranche. Je trouve ça navrant, et insupportable. J’ai déjà souvent écris sur ce que je pense de cette logique de faire payer l’impôt sur le revenu à moins de la moitié des contribuables. Et sur le côté intolérable qu’au final, la solidarité nationale soit supportée principalement par les épaules de la classe moyenne et moyenne supérieure.

Sur ce dernier point, je pense qu’il faudrait que tout le monde paie l’impôt. Aujourd’hui, l’impôt est vu comme une punition et comme quelque chose d’insupportable. Surtout en cette période où on reçoit les feuilles d’imposition sur le revenu, les taxes foncières et d’habitation. Ce qui n’est pas payé par les uns l’est par les autres. C’est pénible.

Et pour finir, un mot sur le retour de Nicolas Sarkozy. On aura le temps d’en parler plus tard, mais il est revenu ces derniers jours aussi dans les méthodes du gouvernement. D’un côté, on annonce qu’on n’augmentera pas les impôts. Mais de l’autre, on parle d’augmenter les taxes. Celles sur le gazole par exemple (celui que je prends pour aller à mon boulot…).
« Je n’ai pas été élu pour augmenter les impôts (maisles taxes, oui) » était une ritournelle lors du dernier mandat Sarkozy… J’ai l’impression que sur cette deuxième moitié de mandat pourrait la reprendre, cette ritournelle…


En conclusion, la confiance c’est bien… J’aimerais avoir confiance, mais je confesse avoir bien du mal…

mercredi 4 juillet 2012

Soupirs devant Ayrault-isme de façade

Depuis que François Hollande a été élu, j’ai peu parlé de lui et de son gouvernement. Ni pour le critiquer, encore moins pour le féliciter. J’ai du dire, une fois ou deux, que je n’y faisais pas confiance, mais pas plus. Mais à quoi bon taper sur des gens qui viennent juste de s’installer au pouvoir, en plus quand on n’en a ni l’énergie, ni la motivation ?

Hier, c’était jour d’oral de Jean-Marc Ayrault à l’Assemblée. Bien sur, dans la classe politique et sur les blogs, les réactions de chacun étaient caricaturalement attendues. La gauche est en extase, et font la roulade arrière quand Ayrault tape sur le gouvernement précédent. Applaudissement général. La pravdasphère en émoi. Rien de choquant. Comme le dit le sage Didier Goux : « Jean-Marc Ayrault parle, les enfants de chœur font tinter leur clochette »
De l’autre coté, la droite hurle, vocifère, jusqu'au ridicule ou l'insupportable. La figarosphère, bien plus modeste que sa concurrente, ironise et tente d’être aussi binaire que la gauchosphère lors du mandat précédent. Peut être les futurs HollandoFrance ou Hollandabasta, s’ils se donnent la peine de faire une opposition aussi caricaturale que la précédente, auront au final le même bonheur dans cinq ans ? 
Mais elle sera dure cette séquence de cinq ans qui s'ouvre, et promet d'être plus pénible que la précédente...

Et puis il y a moi, simple citoyen. Aujourd’hui, j’ai davantage la tête sur Francefootball pour savoir à quelle sauce les footballs français et marseillais seront mangés. Parce que pour le peuple français, c’est décidé depuis longtemps.

J’ai toujours écrit ici que n’importe quel gouvernement, de droite ou de gauche, serait dans l’obligation de faire une politique dure. La gauche peut jouer la posture facile de « c’est la faute au sortant si on ne peut tenir nos engagements… » (tous le font), toute personne censée savait bien que les sacrifices, ça serait après le changement de tête aux manettes.

On verra bien. C’est dans l’intérêt du pays que ce gouvernement réussisse à redonner de la confiance aux gens. Pas uniquement à ses soutiens, militants et affidés, qui ne représentent que peu et qui sont déjà convaincus. Mais à ceux qui, demain, vont voir leur feuille d’impôt augmenter, leur salaire diminuer ou, au mieux, stagner. Aux honnêtes gens qui travaillent et sur qui reposent une immense partie de la « solidarité nationale ».
On verra bien. Sans grand optimisme de ma part…