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mercredi 27 mai 2020

Ceux qui se servent... Abjecte politique municipale

En 2008, j'étais vice président de la communauté de Communes. Nous avions mis en place un système d'appel téléphonique d'urgence en cas de problèmes importants. Inondations, neige, coupure, etc...

En 2014, la liste dans laquelle j'étais a été battue. 

Cette année, la liste que je soutenais fermement contre une majorité qui a été abjecte de bout en bout (le PLU où des terrains étaient spoliés et les hausses d’impôts "indolores" auront été des épisodes) a gagné. Gagné, que dis-je : un ras de marée. 54% des voix en triangulaire. La liste sortante balayée.



Pourtant le COVID les a maintenu 2 mois de plus. 

Ce soir, ce système d'appel téléphonique d'urgence a été utilisé pour un "message posthume" du maire sortant et défait. Aucun profil bas, de la polémique, encore une fois le service des services municipaux pour sa propre gloire.
C'est abject.

Je passe certains épisodes durant ces deux mois "de rab" pour cette municipalité...

Hier un homme que j'aimais a été célébré et incinéré. Aujourd'hui, je vois la médiocrité de cette classe municipale qui aura fait honte à Roquemaure.

Il est heureux que l'hôtel de ville soit repris par des gens bien. 

jeudi 11 juillet 2019

Homard aurait du me tuer

Je lis avec amusement les déclarations du ministre d’état vert. Il « remboursera ». Donc il considère avoir fauté. Mais il reste. La Macronie accepte, le nouveau monde tolère tout. Surtout quand ça vient du gang et des premiers convertis. 
Refaisons 2017. Un journal a sorti Fillon et la droite. Macron et son clan se sont accaparés le pouvoir avec les opportunistes qui les ont suivi. Promettant un « nouveau monde ». Une imposture. 

Le nouveau monde est à base de gros homard et de gros vins moelleux. Avec le homard, c'est un accord qui me laisse sans voix. Mais bon...



C'est fascinant de voir qu'ils n'ont honte de rien. Et ils continuent à distribuer les bons points. Il y a un an, le parrain Macron hurlait tel un caïd "qu'ils viennent me chercher !". 
Oui, il faudrait que les gens qui aiment la république arrêtent leurs conneries et aillent les chercher car ils font un mal de fou ces marcheurs et leurs suiveurs...

Enfin il restera en place. Culpabilisant le retraité cévenol ou forezien qui roule avec un diesel qu’il ne peut pas changer. Mais quand les ministres font tourner les voitures à vide en attendant les enfants de Dieux Macron, n’ayant honte de rien. 

Il sera opportun demain d’attaquer sa politique industrielle, scientifique et technologique délirante et dangereux. Basée sur un obscurantisme scientifique inquiétant, et une logique de décroissance humainement contestable.
Parler « tout renouvelable en 2050 » est ambitieux, et en apparence pavée de bonnes intentions. Mais parler d’éolienne comme principale source d’énergie du pays est du délire. Se passer volontairement de l’atome est plus qu’une insulte à l’intelligence. C’est une offense à l’humanité. 
Les bobos urbains devraient passer leurs périphériques pour voir qu’une majorité demande une énergie accessible. Thanos a une vision écologique sympa dans les avengers : supprimer la moitié de l’humanité d’un claquement de doigt. Radical.
Pourtant on peut offrir à l'humanité une énergie propre, prospère, durable, maîtrisable. On peut. Faut juste enlever des oeillères et se rendre libre de certains lobbies...

En Marche aura été un foutage de gueule et un crachat sur Marianne. Mais ils osent tout : ils auraient tort de se gêner. L’alternative qu’ils ont désigné et imposé est extrême.
PS et droite républicaine : ressaisissez vous !!!

dimanche 31 mars 2019

La meuf est ministre

LaREM n’a honte de rien. LREM est bien le pire de notre république.


La nomination comme ministre et porte parole de Sylbeth N’Diaye (« la meuf is dead » en parlant de la mort de l’immense Simone Veil), c’est une insulte. 

Et la preuve que Macron s’en fout. Ils ont le pouvoir, ils font ce qu’ils veulent. Et s’en foutent de tout ce qui est moral.


D’ailleurs tiens ? Il paraît que la bande a Macron qui lutte contre les fake news crée des fake news quand ça leur chante, par exemple sur l’affaire Benalla. Macron Poutine Trump ou milice d’extrême droite, même combat ? 


Jamais la politique n’est tombée aussi bas. Ce mandat Macron ne pourra pas finir. Sinon peut être Hollande aura eu raison et les prochains au pouvoir seront le FN. 

dimanche 3 février 2019

La politique ça reste n'importe quoi

Je rentre d'une fin de semaine enchantée (qui sera l'occasion de plusieurs billets) et tombe sur ma page d'accueil avec deux nouvelles politique qui me montre que décidément rien n'a changé. La classe politique est toujours aussi médiocre, sans retour décent sur elle même.

La semaine dernière c'était Marlène Schiappa qui allait donner la leçon chez Baba Cyril Hanouna. Le niveau 0 de la politique avait été atteint avec l'élection de la bande d'opportuniste d'En Marche. Et le nouveau Joachim Son-Forget, inconnu y a quatre semaines mais maintenant insupportable, montre que l'on peut creuser en mettant comme mon député sa binette partout. Y compris dans des trucs à la con.
D'ailleurs Schiappa, Son-Forget... Décidément Balance ton Post est l'émission phare pour ces politiciens qui ont gagné à la loterie de 2017 et font n'importe quoi de leur mandat...

Puis il y a l'ancienne vague... Rachida Dati. Son nom suffit à rappeler qu'elle était de ce niveau, mais qu'elle l'est resté. Il n'y a qu'à chercher "Rachida Dati" dans mes libellés pour se rappeler de bien de ses faits, qui auraient mérité qu'elle soit virée de la vie politique. Mais non : dans ce monde là, plus on est médiocre, plus on est exigeant.
Et cette dernière, symbole de cette droite qui a tout perdu et qui continuera à perdre en s'alignant avec des Dati ou Morano (ou Wauquiez) prétend être maire de Paris. Remarque, après Hidalgo, pourquoi pas Dati ou Cyril Hanouna ?

La politique ça continue à être n'importe quoi. Et j'ai eu ma première retenue à la source pour les impôts sur le revenu (que je suis un des rares à payer). Ça pique. 

mercredi 28 juin 2017

Insoumission piège à cons

Ça va être long de supporter ces plaies de la république pendant 5 ans. Mais c'est bien : comme ça l'opinion verra ce que j'écris depuis des années. Le danger pour notre république et notre nation, ce n'est pas le FN. C'est cette gauche islamophile et complaisante avec zadistes et violents activistes, qui rêve de prendre le pouvoir par la violence.

On parle beaucoup d'eux, et leur outrance n'est pas sérieuse et insulte la république.

mardi 30 août 2016

Puy de Dôme, parapentes et fin des vacances

Ces quelques photos de parapentes vus d'en haut du Puy de Dôme sont pour moi un des plus beaux moments de mes vacances, qui s'arrêtent ce soir pour moi. 

Mes bébés rentrent à l'école jeudi matin. Le deuxième découvrira la maternelle. Je l'accompagnerai.


Sinon, peu de choses à penser de la démission d'Emmanuel Macron. A part que je crains pour lui que l'étiquette de traître et de cracheur dans la soupe ne lui colle longtemps aux basques. 
Quoique cette étiquette va bien aux ministres de l'économie sous ce quinquennat. Montebourg, qui aura été un des pires et indignes ministres de la Veme république, n'a aucune honte non plus à cracher dans une soupe qui fut bonne pour lui et quelques uns de ses proches.
Enfin, ce n'est pas mon problème. J'espère juste que l'opposition républicaine de mon pays ne sera pas trop con pour se diviser et empêcher l'alternance en Mai prochain.

Pour l'instant, je termine mes vacances. Paisiblement. Tranquillement. Devant Alexandre le Grand. 

mercredi 13 juillet 2016

Respect à mon député

J’ai appris hier soir que le député de ma circonscription, Patrice Prat, avait démissionné du PS et siégerait jusqu’à la fin du mandat chez les non-inscrits.

Lors de ma « jeunesse » politique (au début), je soutenais aux élections cantonales mon ami, apparenté de droite. Patrice Prat était notre adversaire. La campagne avait été rude. Patrice Prat avait gagné, mon ami avait perdu. Mais il y a eu entre eux, de deux camps différents, un respect et une amitié républicaine qui m’avait touché.

En 2012, je n’ai pas voté pour Patrice Prat, restant fidèle à mon camp politique (même si humainement je n’avais pas une affection pour le candidat de droite…). Pour autant, je n’ai jamais oublié les relations très courtoises, républicaines, voire amicales que j’avais eu avec l’homme, le conseiller général, le maire de la commune la plus au nord du canton. Et je n’ai jamais oublié son attitude à la mort de mon ami, qui entre temps était devenu maire de mon village.

Les divergences ou positionnements politiques ne doivent pas avoir d’impact sur les relations entre les hommes, sur l’affection et le respect que l’on peut porter à tel ou tel. Mon respect est d’autant plus fort après la position très digne de Patrice Prat.

A côté de ça, nous voyons des députés socialistes qui ont braillé contre une loi en laquelle ils ne croyaient pas, mais qui se sont accrochés à leur siège et à leur possible investiture l’an prochain comme une moule à un rocher. Absence totale de courage politique. De courage tout court.
On apprend que les tractations commencent, que les manœuvres entre Hollande et Aubry débutent pour préserver ce qui peut l’être pour 2017. Et on commence à recaser les copains. La parole politique, les convictions, la « république irréprochable » et « le changement c’est maintenant »… ils ont de quoi être écœurés à gauche, je les comprends…


Je tire mon chapeau à Patrice Prat. En tous cas l’homme a mon respect sincère. 

jeudi 7 janvier 2016

Les pratiques politiques changeront elles ? (ma région)

L’article du journaliste Hervé Denyons dans le Point relate l’élection de la nouvelle président de région, la socialiste Carole Delga. Son article s’intitule « En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Carole Delga ne fait déjà plus l’unanimité ».
Et comme il est indiqué en introduction à l’article : « L'ex-secrétaire d'État au Commerce ne semble pas prête à renoncer aux bonnes vieilles méthodes de gouvernance... ». Celles-là même qu’à chaque soir d’élection, quand on voit les scores énormes du FN ou de l’abstention, on promet de changer.

En dépit des promesses de changement liées notamment à la menace frontiste, la benjamine des présidents de région ne semble pas prête à renoncer aux bonnes vieilles méthodes de gouvernance. Ainsi, alors que dans certaines régions comme la Normandie, les exécutifs ont décidé de faire des économies, à commencer par les indemnités des élus, les 158 conseillers régionaux de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées vont, eux, bénéficier d'une augmentation conséquente. Une mesure mécanique prévue par la loi puisque la nouvelle grande région affiche désormais plus de 3 millions d'habitants. Chaque élu verra ainsi son indemnité passer de 2 280 à 2 661 euros par mois. Un joli coup de pouce. Davantage même, s'il est membre de la commission permanente. Cette fameuse commission compte de droit tous les vice-présidents de la région.

Et là encore, si certaines régions préfèrent limiter le nombre de vice-présidences, et ainsi faire des économies, Carole Delga a décidé, comme ses prédécesseurs, de désigner le nombre maximal de vice-présidents prévus par la loi, soit 15. Presque le gouvernement de certains pays. On y retrouve par exemple Sylvia Pinel (PRG), première vice-présidente chargée de l'Aménagement du territoire (qui a annoncé vouloir quitter prochainement son poste de ministre du Logement), ou encore Damien Alary (PS), ancien président de la région Languedoc-Roussillon, qui veillera au rayonnement international de la nouvelle collectivité, pendant que d'autres présidents délégués s'occuperont des langues régionales et que curieusement, la vice-présidence liée à l'emploi, annoncée comme une priorité, n'arrive qu'en huitième position.

Sur le non-cumul des mandats, si souvent annoncé comme une priorité éthique par nombre de politiques de tous bords et espéré par de nombreux électeurs, là encore, Carole Delga ne semble guère vouloir innover, contrairement à Xavier Bertrand ou Christian Estrosi. Elle a décidé de garder son siège de députée en plus de sa présidence régionale. Un choix déjà dénoncé aujourd'hui par quatre conseillers régionaux écologistes (alliés au PS lors de l'élection), qui ont préféré ne pas prendre part au vote de la présidence pour protester contre ce cumul, regrettant que le changement ne soit pas vraiment pour maintenant.

Nous avions eu en 2012 un candidat qui avait promis en campagne que « le changement, ça allait être maintenant ». Notamment changement des comportements politiques. Nous avons vu que les promesses électorales, surtout celles sur la « république exemplaire » et le changement des comportements, ne servaient à rien… 

Je crains que ce mandat ait fait énormément de mal à la parole politique. Et à sa crédibilité. Je vois que visiblement, il ne faudra pas que je compte sur la majorité socialiste de ma région (contre laquelle j’ai voté) pour que cela change. D’une manière générale, ce mandat a montré qu’il ne fallait pas compter sur les socialistes pour un changement des méthodes et des comportements politiques.

Je fonde davantage d’espoir sur d’autres présidents de région, comme Estrosi, Bertrand (qui pour l’instant me parait excellent), Wauquiez ou Pecresse.

Dommage le Gard ne fasse pas parti de ces régions… (d’ailleurs le Gard en PACA, j’espère que cela pourra se faire). 

Edit 08/01 : Comme me le fait remarquer Pecky, les indemnités n'augmenteront pas. Prenons en acte.
Mais le reste de mon billet, surtout la partie sur les paroles politiques qui n'ont plus de crédibilité et de valeurs, reste d'actualité. Et mon sentiment demeure. 

jeudi 24 septembre 2015

Coup dur pour Sarkozy

Aie... De quoi avoir un sacré choc émotionnel...
Il ne manque plus que Nadine Morano se déclare en sa faveur... La politique est triste des fois.

Sinon je suis toujours surpris de voir que les médias sollicitent toujours l'avis de Rachida Dati, malgré ses comportements politiques qui contribue grandement à ridiculiser et décrédibiliser la politique. Dernièrement le choc émotionnel avec Elise Lucet...

J'écrivais sur Jean-Vincent Placé dernièrement... Rachida Dati concourt aussi à cette même infantilisation de la politique. C'est dommage, pour la politique. 

vendredi 4 septembre 2015

Mort de rire...

J'avais écrit un billet sur "la république pré-pubère", et ces comportements indignes et minables de nos femmes et hommes politiques. La politique "star académy - secret story" continue...

Mort de rire... Mais un peu plus de sérieux ne serait pas de refus... 

vendredi 28 août 2015

Placé son PV

Evènement d’envergure de la politique nationale ce matin. L’indispensable et inestimable Jean-Vincent Placé quitte le parti qui a fait de cet apparatchik un sénateur, et un « homme public ». En bon opportuniste qu’il est, il le quitte non sans cracher dans une soupe qui l’a goulument nourri.

Amusant la cause de son départ : « EELV donne aujourd'hui une vision caricaturale et politicienne de l'écologie ». « Caricatural » et « politicien » juge Jean-Vincent Placé... 
Quand le munster dit au babybel qu'il sent un peu fort, comment faut il le prendre ?

Jean-Vincent Placé veut créer son parti. Pourquoi pas : il pourra ainsi se compter, et voir sa véritable représentativité.
Je lui conseillerais pour son parti ce nom suivant. Le Parti Vert. Cela fait P.V. C’est un joli résumé de la carrière politique de Jean-Vincent Placé, le PV… (ou plutôt les PV, ceux qui ne seraient peut être toujours pas payé si le Canard Enchainé n’avait révélé le comportement très moyen du bonhomme…)

Puisque nous parlons de Jean-Vincent Placé, nous relirons avec amusement l’interview délirante qu’il a donnée cet été. Tous les poncifs y sont, dont le très célèbre : « on me critique à cause de mes origines ».
Plutôt qu’une remise en question de ses actes (et de ses écarts), traiter de raciste tous ceux qui vous critiquent... Et pleurer devant ces caricaturistes que l’on défend en étant Charlie, mais pas quand ils caricaturent son auguste personne……

« Pourquoi pas moi » pleurait Jean-Vincent Placé dans un livre vendu à 336 exemplaires ? Peut-être pour l’image déplorable qu’il donne de l’homme public et de la politique. En tous cas beaucoup de ce que je personnellement je déteste dans la politique…


J’écrivais en Juillet sur notre classe politique prépubère… Jean-Vincent Placé en est l’archétype du pré-adolescent « caricatural » et « politicien ». Nous suivrons la suite de sa carrière avec intérêt… (si suite il y a)

jeudi 6 août 2015

Réforme des régions et multiplication des Présidents

Je suis effaré de la proposition du gouvernement, consistant à proposer le poste de « président délégué » en plus du président de région. Pour faire passer la pilule de cette « réforme » territoriale qui n’en est pas une à certains élus. Création de nouvelle part d’un gâteau, pour une classe politique de plus en plus déconnecté de ce ras-le-bol des français.
Manœuvre politicienne qui me concerne directement, car elle semble sur mesure pour ma région. Le président de région socialiste du Languedoc-Roussillon risque de ne rien avoir. Donc on crée un poste pour lui, qui sera dupliqué sur l’ensemble des régions. Assez écœurant…

J’ai trouvé très intéressant la tribune de Dominique Reynié, candidat de droite républicaine dans ma grande région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. 
« Au cœur d'un été caniculaire, le Parti socialiste vient de donner le jour à un nouveau poste pour la future Région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées: «Président délégué». On ne sait pas ce qu'est cette fonction mais on sait à quoi ça sert et on va voir ici combien cela va nous coûter. »
« C'est bien au terme d'obscures négociations parisiennes que le PS a dû céder au Parti radical une vice-présidence initialement promise à Damien Alary, lequel s'est donc trouvé écarté de la distribution des postes. Pour le consoler, le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, tout le Gouvernement, jusqu'au Premier ministre, et le Chef de l'Etat n'ont pas hésité à créer un poste : «Président Délégué». »
« Dans ces tractations électorales estivales, le Parti socialiste a foulé au pied tous les principes de la morale républicaine. La collusion entre l'Etat et l'intérêt d'un parti politique est à son comble ; on se distribue les postes sans attendre la décision des électeurs ; lorsqu'il n'y a pas assez de postes pour servir les comparses assis autour de la table, on en crée de nouveaux ; on passe la facture aux citoyens en charge d'acquitter «l'impôt républicain». Ce sont les mêmes gouvernants qui, il y a encore quelques jours, ont tenté de nous faire croire que la fusion des deux régions répondait à l'impératif de réduction des dépenses publiques. »
Pour Dominique Reynié, cette petite cuisine PS – PRG coutera 114 millions supplémentaire. Elle est top, cette réforme territoriale qui coutera plus cher, et sclérosera un peu plus nos exécutifs, avec sa ribambelle de présidents, présidents délégués, vice-présidents… Dont on peut imaginer que des conseillers en veux-tu en voilà s’ajouteront à la note.
Il y a un côté indécent à tout ça, mais bon…

En ajoutant que le mode de scrutin de liste fait la part belle aux apparatchiks et aux femmes & hommes de partis. La tête de liste de droite dans mon département pourrait être le directeur de cabinet du maire d’Alès par exemple… Représentatif des "travailleurs" de notre région.
J’étais favorable au conseiller territorial proposé par Sarkozy. Aussi parce que je pense que le scrutin uninominal permet de faire élire des femmes et des hommes de terrain, qui sont élus sur leur nom et sur leur personnalité et leurs compétences. Plutôt que de mettre la « femme de » ou le « conseiller de » sur une liste d’apparatchik…

Je relayais hier un billet de Philippe Bilger sur cette république prépubère. Elle est totalement immature, et en plus sans scrupules. Au moment où je reçois mes feuilles d’imposition, qui sanctionnent durement le fait que ma femme et moi-même travaillons (quotient familial, allocations, etc… ma famille aura bien été sanctionnée durant ce mandat, où travailler honnêtement, gagner sa vie, et avoir des enfants aura été punissable), je ressens vraiment de l’écœurement devant ce système.

Mais bon, tant que ça marche et que personne ne dit rien, ils auraient finalement tort de s’en priver…

mercredi 5 août 2015

A propos de cette République prépubère

Juste un billet pour relayer un très bon article du juge Philippe Bilger, joliment titré : « Une République prépubère ».

Je soupire régulièrement devant l’immaturité (voire la médiocrité) de notre classe politique. La volonté de faire le buzz. L’absence d’exigence personnelle, de scrupules. Une légèreté dans l’attitude, dans les attitudes.
Je reprends souvent l’exemple de Rachida Dati, dont le parcours est exemplaire de légèreté. Elle n’est tristement pas la seule… A droite, le mois d’Aout est souvent la période où Nadine Morano truste la parole : c’est rarement une marque de maturité politique…
A gauche, Jean-Vincent Placé est une caricature de cette république prépubère. Ségolène Royal, tout en légèretés, est pas mal aussi... Ils ne sont pas les seuls, à tirer la politique vers le niveau zéro... Au gouvernement et au niveau de la président "normale", ils ont leur responsabilité aussi...

Le billet de Philippe Bilger omet à mon avis un dernier point. La République est prépubère, mais aussi parce que les français sont immatures politiques (ou le sont redevenus)
Les militants sont consternants, j'en parle souvent ici. Lire les commentaires dans les blogs (voir les anonymes chez mon copain Nicolas, ou ceux de la "vraie gauche"), sur Twitter, montrent que le niveau est bas.
Ces mêmes militants qui ont plébiscité dans leurs partis ceux qui les ont fait perdre. Désir et Cambadelis au PS, Copé à l'époque à l'UMP. Mais ils sont clivants, ils clashent, ça plait au militant...

"On n'a la classe politique qu'on mérite" dit l'adage populaire. Nous avons eu Sarkozy - Royal en 2007, deuxième tour Star Academy. Et à une époque où tout le monde parle de renouvellement et de besoin de souffle nouveau, c'est le remake de 2012 qui s'annonce en 2017. Peuple prépubère lui aussi. 

Le billet de Philippe Bilger exprime parfaitement ce que je ressens. Sur l'ensemble de la classe politique. Sur l'ensemble de notre République. 

jeudi 19 février 2015

Mélenchon, le changement c'est un peu tous les jours

"Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis" dit l'adage, sauf des fois. Amusant moment du grand et (il parait très) républicain Jean-Luc Mélenchon, sur cette histoire de motion de censure, raconté par le Labs d'Europe1.
Hier sur France Info, il était contre : "Moi, je n’aurais pas fait ça. D’abord, parce qu’il n’y a aucune chance que cette motion passe. Qu’est-ce qu’on va aller se fourrer avec la droite ? ".

Et aujourd'hui, il est pour : "La seule façon de bloquer la loi Macron et de faire cesser le chantage comme méthode de gouvernement, c’est de voter la censure. Soit celle déposée par la droite comme le fit le groupe communiste en 1992, qui n’avait pas les moyens de déposer sa propre motion, soit en déposant une autre, de gauche, puisque le moyen existe de le faire !"

Enfin, on ne va pas demander à Jean-Luc Mélenchon d'être sérieux aussi. Par contre, voici une nouvelle victoire de la "parole politique"...

mardi 28 octobre 2014

Ce niveau zéro de la politique...

Interview hier soir de l’ancienne ministre Delphine Batho. Une frondeuse elle aussi. Frondeuse, mais également lâche.
A la question de savoir si elle voterait contre la loi de finance de la sécurité sociale (dans laquelle est présente cette règle écœurante de la modulation des allocations familiales), Delphine Batho répond (très sérieusement) :
« Très exceptionnellement demain, je ne participerai pas au vote, puisque je serai à l'inauguration du festival international du film ornithologique dans les Deux-Sèvres »
Je me disais hier soir que j’en avais vraiment marre d’avoir des pleutres et des clowns en responsables et en élus politiques. Que ce cagole-land politique était un énorme responsable de ce bordel dans le pays, et du désespoir généralisé chez nos compatriotes.
Delphine Batho préfère aller voir des films sur des phoques plutôt que de prendre ses responsabilités politiques sur un vote important. J’ose espérer que les électeurs, ses électeurs, s’en souviendront.

Puis ce matin, je vois la une de Parisien. Une téléréalité où des « responsables » politiques vont se déguiser pour faire comme Monsieur et Madame tout le monde. Le niveau zéro est pulvérisé. Cagole-land je disais plus haut…
Après les chtis et les marseillais à Miami, on a des responsables politiques qui se mettent au niveau de Secret Story. C’est à gerber.

Mais pendant ce temps, on va me demander de faire toujours plus d’effort. De payer ces impôts que plus d’une moitié des foyers ne paient pas. Et je vais voir des clowns pour nous représenter, pour nous gouverner.
Je conclus souvent mes billets en disant que je ne sais pas combien de temps cela peut continuer, cette blague… Mais je crois qu’en fait maintenant tout le monde s’en fout. Remplacer Batho par Morano, Royal par Dati ou Pellerin par Geoffroy Didier, ça changera quoi, vraiment ?
Je suis désespéré, sincèrement. 


Il disait en 2012 que « le changement c’était maintenant ». Ca fait froid dans le dos de voir le résultat…

samedi 30 août 2014

Inouï que Cécile Duflot fut ministre...

Ce qui est inouï n'est pas que la raison l'ait finalement emporté, et que ces lois Duflot grotesques et dangereuses aient été revues. Ce qui est inouï, c'est qu'une telle personne ait été ministre
Qu'elle crache aujourd'hui dans la soupe avec un toupet sans borne n'est pas surprenant de la part de ce type de personnage. Elle rajoute au caractère inouï de sa nomination en ministre.

Ce qui est inouï, c'est que les verts aient un nombre hallucinant de députés. Ce qui est inouï, c'est que ce parti soit disant vert d'extrême gauche, composé d'opportunistes notoires, ait eu des ministres. Alors qu'ils ne représentent rien.

Ce qui est bon par contre, c'est que la politique gouvernementale semble s'éloigner de ses lubies verts. Et que les gens qui composent ce gouvernement semblent sérieux, délesté de ces poids dont faisait parti Duflot. Après, il reste Royal, Taubira et Vallaud-Belkacem, mais d'un gouvernement qui n'est pas de ma tendance je ne peux pas tout attendre non plus...

Enfin... C'était inouï que Cécile Duflot ait été ministre. Qu'elle fasse simplement attention que la soupe ne se venge pas et ne lui crache pas dessus... 

dimanche 18 mai 2014

Best Of Royal Deluxe

Cette semaine, Ségolène Royal nous a fait un best-of de clichés caricaturaux et de comportements politiques que les gens ne veulent plus voir. En vrac :
  • Je joue les gros bras et crache et dans la soupe, et sur mes collègues de gouverment ;
  • « Si les gens ne m’aiment pas, c’est qu’ils sont machistes » (féminisme de base) ;
  • Pour au final, sortir le très convenu « ces propos sont sortis de leur contexte ».

En plus d’être médiocre et de tirer contre son camps, Ségolène Royal est lâche et n’assume pas ses dires, c’est fort. Moins fort que François Hollande qui est fort avec les faibles et les Bathos, mais absent avec ceux qui ont un peu de poids. Moins fort mais fort quand même.

Peut-être que plus simplement, sans être macho, les gens n’aiment pas Ségolène Royal à cause d’elle. De ses déclarations, de ses actes (loin d’être merveilleux), de son comportement dont les gens ont marre.
Elle a perdu aux présidentielles en 2007. Elle s’est faite balayée aux primaires socialistes en 2011. Et encore battue quelques mois plus tard aux législatives à la Rochelle. Ce n’est peut être pas du « machisme » ou tout autre mauvais sentiment : c’est peut être juste que les gens ne veulent pas de Ségolène Royal.

C’est peut être juste que Ségolène Royal ne représente rien.

Amusant aussi de voir ces « soutiens » fanatiques et limite fondamentalistes qui reviennent courir à son secours, ressortant ces mêmes poncifs qu’ils ont sortis pendant des années et qui ont contribué à ses défaites. Voir les commentaires d’un anonyme à mon billet de mercredi : ils sont consternants. Drôles je trouve, mais consternants.
(je retiens cet argument imparable et bête : « Le jour ou vs aurez la carriere et la competence de mme Royal,on en reparlera! ». Ca limitera les débats politiques s’il faut être candidat à une présidentielle pour pouvoir commenter l’action d’un ministre…)

On ne demandera donc pas aux disciples fanatiques de Ségolène Royal de commenter ce sondage qui indique que 59% des français jugent que Royal est un handicap pour François Hollande et son gouvernement.
59% de machos ?


Il serait peut-être tant d’en finir avec cette imposture politique et politicienne qu’est Ségolène Royal. A François Hollande de trancher, s’il en est capable…

samedi 3 mai 2014

Jean-Vincent Placé ne va pas suffisamment loin...

Les médias sont incroyables : ils continuent à donner la parole au pas forcément très digne sénateur écologiste Jean-Vincent Placé. Quand il parle et qu’il ne s’énerve pas contre ceux qui lui posent des questions et lui font remarquer ses comportements pas forcément moraux, au milieu de l’immense prétention de ses leçons, il sort des petites perles comme cette dernière.
« Je ne ferai plus jamais d’émissions enregistrées ».
Jean-Vincent Placé ne va pas suffisamment loin : il pourrait faire plus fort. Et ainsi rendre un bien meilleur à la politique et à la république. Jean-Vincent Placé aurait pu, et aurait du, dire : « je ne ferais jamais d’émissions du tout ». Et même encore mieux : « je ne ferai plus jamais de politique ».

La France lui dirait merci.

Il y en a assez de ce type de personnage. De ce type d’apparatchiks prêts à tout pour des postes et les ors de la République. Et qui en plus s’énerve quand des journalistes lui demandent s’il aurait payé ses PV si des journaux n’avaient pas révélé qu’il ne les payait pas.

Les verts nomment président de leur groupe au Sénat ce Jean-Vincent Placé. Ca montre aussi le haut niveau d’exigence de ce parti politique, qui est lui aussi le premier à distribuer les bons points et à donner des leçons de morale à la classe entière… 
Mais les verts, on a vu là aussi leurs valeurs quand ils étaient au gouvernement, et défendaient des délinquants de Notre-Dame des Landes. Et leur comportement lors du dernier remaniement ministériel montre en quelle estime ils tiennent leur parole donné, et l’engagement qu’ils ont pris devant les électeurs qui les ont élus en 2012.


Changement des comportements politiques… Il y a toujours un énorme boulot…

vendredi 2 mai 2014

La politique, c'est des actes. Mais pas que.

Intéressante interview de François Fillon dans le Point de la semaine dernière. Au moment où Ségolène Royal sortait cette phrase consternante : « Les politiques doivent n’être jugés seulement sur leurs actes », François Fillon répondait ceci au journaliste du Point.
« La réponse à la colère des français passe aussi par un changement des comportements politiques. Exemplarité, modestie, humilité, sincérité, respect de la parole donnée. Trop de comportements, par leur médiocrité, incitent les français à rejeter le système démocratique. »
Je partage cette opinion. Qui est simple finalement. La phrase n’a rien d’exceptionnelle et pourrait être prononcé par tout le monde. Mais les faits sont tristement là… La morale n’est finalement pas grand-chose, et continuent à exister dans notre landerneau politique des femmes et des hommes dont le comportement leur aurait mérité un carton rouge cinglant et sans possibilité d’appel.

Ce matin, le vert Jean-Vincent Placé proférait leçons et trucs consternants dans une grande émission d’une matinale de radio. Sans aucun scrupule. Il s'espérait ministre pendant un moment, sans rigoler...
Pendant ce temps, le gouvernement compte dans ses rangs des Désir, Royal, Taubira ou encore ce fameux Kader Arif dont le seul fait d’arme aura d’avoir fait le malin à l’assemblée nationale pour annoncer la libération d’otage. Alors qu’en fait ben non…
Au même moment, l’UMP met en avant des Nadine Morano ou Rachida Dati pour leur campagne des européennes. Jean-François Copé en est toujours le chef, de cette UMP.


Changement des comportements politiques… Il y a un énorme boulot. 

vendredi 25 avril 2014

Les politiques jugés seulement sur leurs actes ?

Je viens de lire, sur BFM, la déclaration de Ségolène Royal : "les politiques doivent être jugés seulement sur leurs actes".

Je pense qu'elle prouve qu'elle n'a rien compris au film. Le comportement, et la portée du symbole, sont fondamentales dans l'action politique.
"Jugés seulement sur les actes". Cela veut donc dire que Cahuzac n'aurait du être jugé que sur ses actes de ministre, et pas sur le reste ? C'est ridicule.

S'il est avéré que Royal demande au huissier de l'annoncer avant d'arriver dans une pièce (ce qu'elle n'a pas démenti), c'est consternant. Et ça montre que ce pouvoir n'a rien compris au film des municipales. Et au ras le bol incroyable dans cett société française, que ce mandat est en train de faire voler en éclat.

Juger seulement sur ses actes... Malheurement être politique c'est un peu plus que cela... 
(Enfin... Juger Ségolène Royal seulement sur ses actes, ce ne sera pas forcément à son avantage ça non plus...)