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mardi 14 mars 2017

Fleurs de cerisier et campagne de merde

La mise en examen de Fillon et ses conséquences politiques me glacent. L'ambiance générale me glace, les conditions de cette campagne me glacent. Après ce quinquennat désolant et qui a fait mal au pays, je m'imaginais être en droit d'une campagne digne, avec des candidats rassembleurs et crédibles.
C'est Barcelone -PSG cette présidentielle 2017, un cauchemar.

Alors pour me consoler je regarde fleurir mon cerisier. Et j'adore ça. 

Je regarde aussi grandir mes gamins. Je ne leur donne pas de leçons politiques à leur âge, mais ils vont vivre dans un monde où une religion tue. Dans un pays où des violents peuvent faire plier des gouvernements et des votes populaires.
Dans un pays où peut tenir des propos racistes contre un gardien de but parce qu'il est blanc et pas très intelligent  (Bernard Lama vis à vis de Fabien Barthez) sans réaction. Que dirait on si la critique sur l'attitude abjecte de Serge Aurier au PSG était faite sur le ton "il est noir, africain, et pas très malin..." ?
Sur Fabien Barthez, bon "blancos", on peut, on fonce. Ca fait rire.


Nous vivons dans un pays où on instrumentalise Théo pour détruire et cracher sur la police, mais on lapide une policière qui fait honnêtement son boulot dans cette même indifférence. Par cette frrange qui préfère privilégier le délinquant et le oisif violent à celui qui travaille, et contribue vraiment à la société. Peut être son vote est il mois pertinant ?

J'aurais plein de choses à écrire. Ma besace est énorme. Remplie. Au delà de la campagne présidentielle, je suis désespéré de cette situation, de la situation de mon pays. Demain il sera ingouvernable.

Je ne parle pas de ma situation personnelle. Mais j'ai une famille adorable, et un cerisier qui fleurit. C'est bien.

Le reste est un cauchemar. 


mercredi 25 janvier 2017

Cauchemar footballistique

Pour moi qui aime mon club, c'est un cauchemar.
Si le mercenaire Payet vient derrière, ça sera horrible. Il ne manquera plus qu'Aurier et Anelka...

J'ai mal à mon football. Et très mal à mon OM...

dimanche 27 décembre 2015

Noël dans 30 ans ? Fiction cauchemar

Au moment où le pouvoir a snobé Noël et les chrétiens pour préférer « affirmer son respect aux quelques musulmans qui ont gardé une église dans le Nord » (Cazeneuve) ou « s’insurger devant les évènements de Corses » (Valls, pas pour les pompiers ou les gendarmes agressés mais pour la salle de sport- mosquée vandalisé), la lecture d’un article fiction du Point est très intéressant. Ou effrayant, c’est selon.

L’article s’appelle « Joyeuses fêtes – dans 20ans , un Noël cauchemardesque », écrit par Marc Fourny.  Je le recopie intégralement, tant je le trouve, comme le dit le titre, cauchemardesque. Mais je me dis que…

À force de gommer les différences, de multiplier les règlements et d'aplanir les cultures, voilà à quoi pourrait ressembler Noël dans trente ans...  
La famille attablée autour d'un foie gras prometteur, le sapin qui clignote, un feu ronflant dans la cheminée, les santons de Provence au garde-à-vous dans du papier rocher en attendant la naissance du petit Jésus... L'image d'Épinal d'un Noël bientôt révolu ? En exagérant un peu, et avec une pointe d'ironie, on pourrait supposer qu'on n'en est plus très loin, surtout si l'État, qui se mêle de tout sauf de l'essentiel, continue à nous casser les pieds. 
À quoi pourrait bien ressembler Noël dans trente ans en France ? Disparue la crèche, cette manifestation gothique, dangereuse et tendancieuse, au nom de la laïcité et du "vivre ensemble". Même les églises n'oseront plus la dresser sur les parvis pour éviter toute polémique. Seuls les plus fervents catholiques, comme jadis sous la Révolution, oseront perpétuer encore la tradition au fond de leur salon. 
Le sapin ? Il est en plastique, interdiction de couper de vrais arbres, et tout juste toléré : pas d'étoile au sommet, qui pourrait rappeler celle de Bethléem, plus d'anges, ces créatures fantasques issues de textes sacrés, encore moins de guirlandes clignotantes, car les écologistes ont si bien oeuvré qu'il est désormais interdit, pour cause d'économies de bout de chandelle - c'est le cas de le dire -, d'utiliser ces serpentins électriques. Sans compter le sacro-saint principe de précaution qui a été brandi pour éviter tout risque d'incendie.

Et la messe de minuit ? Cela fait belle lurette qu'on la déserte : il n'y a plus un curé à trente kilomètres à la ronde, on ne va pas brûler de l'essence pour aller se geler dans des édifices mal entretenus, faute de moyens et de fidèles. On pourra toujours regarder la cérémonie du Vatican retransmise en direct sur la Toile, car voilà bien longtemps qu'aucune chaîne de France n'a plus l'audace de la programmer sur son antenne. Et pour ceux qui sont adeptes des carillons qui bourdonnent, tant pis : les clochers sont sommés de rester silencieux pour ne pas choquer les autres confessions.

Heureusement, il reste les agapes, ce réveillon qui réveille les papilles et resserre, pour un temps, la famille dispersée. Mais, là encore, tout a changé : le foie gras est désormais interdit, le Sud-Ouest s'est définitivement reconverti dans le chocolat bio, l'État a finalement cédé face au combat mené par les défenseurs de la cause animale. Personne n'ose peler des clémentines et des oranges sur la majeure partie du territoire français depuis qu'on est tenu de manger local sous peine d'amende. Quant à la bûche de Noël, elle n'est plus à la mode : elle avait un côté chrétien dérangeant et rappelait avec trop de perversité l'agonie de nos forêts décimées...
  
Au petit matin, les enfants se précipitent autour d'une cheminée décorative qui ne crépite plus depuis maintenant vingt ans : on n'a plus le droit de faire des feux de bois, trop polluants. Les chorales de circonstance entonnent encore timidement quelques chants, mais surtout pas "Il est né, le divin enfant" ou "Douce Nuit", bien trop clivant, on se reporte à la rigueur sur "Vive le vent" ou "Mon beau sapin". 
La Manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de bois, rebaptisée à la hâte, a revu tout son répertoire et laissé les aubes au vestiaire. Saint Nicolas n'a plus le droit de cité à Strasbourg - un évêque qui distribue des bonbons, ça va pas la tête ? - et le père Noël se fait rarissime : ce vieillard autoritaire finissait par traumatiser les enfants, les psychologues ont fini par avoir sa peau. Sans compter que ses amples vêtements pouvaient cacher une bombe : bien trop dangereux pour un rassemblement, le costume est désormais proscrit dans les lieux publics.

Bref, Noël pourrait ressembler demain à une grande fête collective où seuls subsistent les cadeaux que l'on s'offre avec excitation autour d'une date symbolique, avec le vague souvenir qu'il s'agit d'un anniversaire. De qui déjà ? Chut, dire son prénom, c'est politiquement incorrect. 
Allez, joyeux Noël - pardon, joyeux décembre ! - quand même...