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jeudi 27 décembre 2018

2018 en rien

Normalement j’écris un billet avec les 12 articles qui ont fait mon année. Mais cette année j’ai bu. Surtout ce jour là. Et encore ce soir je ni'ai pas encore commencé.

Le vin en avant, et ceux en arrière, sont ceux de mon meilleur ami. Il tweet depuis pas longtemps ce con, sous le mignon pseudo Domaine Beaumont. Il a même un site internet (qu'il ne gère pas, il a des trop gros doigts).
Il a été important pour moi. 


Un vigneron de Lirac, un coin du Gard. Des vins en face de château neuf du Pape, qui dans leur grande évolution, les valent bien.

Cette photo a été prise hier à Saint Chamond, Noël avec la famille de Falconette. Elle avait besoin de revenir chez elle. Ce soir, nous serons à Saint Hilaire Cusson la Valmitte, au milieu de rien. Avec les enfants, les beaux parents, la cheminé, Galia le petit chien, et des vins. Et j'en suis heureux de cette soirée de réveillon du jour de l'an. 

J’ai eu une année 2018 difficile. Peut être la pire depuis 2002. Entre temps il y avait 2010, mais mon mariage l'avait rendu heureuse.  
Cette année Falconette et les enfants ont failli me mettre hors jeu. Je n’ai rien fait de mal, mais...
Mais je n’ai pas été bon. Lorsque l'on mélange la générosité avec le n'importe quoi, le mélange peut être explosif. Cherchez sur Youtube "Sodium + eau", vous aurez ce qui a failli m'arriver...

Ce qui est "amusant", c'est qu'en 2002 mes tourments auront une pour origine un pseudonyme d'origine grecque (normal : époque Saint Seiya), Eurydice. Comme je recommence à écrire ce prénom et qu'on l'a même prononcé dans le salon familial, l'écrire ne me fait plus rien. Même, j'avoue, j'aimerai lui reparler. A 41 ans, 16 ans plus tard, on vieillit, on évolue. On pardonne et on se pardonne.
Il faudrait que je parle avec des personnes qui connaissent le grec car j'aimerais savoir ce que signifie la fin de prénom "ice". J'imagine que ce n'est pas de la glace. Mais la dernière finissant en "ice" que j'ai rencontré, ca a été quelque chose...

Une année 2018 difficile. Avec ma famille proche. Ce qui rend ma présence dans ma belle famille finalement comme une bouffée d'oxygène. A mon travail, où j'ai pris des responsabilités qui m'ont mis en ligne de mire. Avec des proches, où trop écouter et agir en pensant être le super héros qui va résoudre tous les problèmes a failli m'être fatal, et me faire perdre ce foyer qui est tant pour moi.

Je termine 2018 épuisé. Je suis passé d'une avant dernière semaine à 35°C de fièvre à la semaine dernière où je culminais à 40°C.  En moyenne c'est bon remarquez...
Je termine 2018 en étant un autre homme. Ma meilleure amie (qui fut aussi ma première petite) m'a dit par téléphone, une semaine avec un jour qui restera comme un presque drame personne : "tu es un bon papa et et un bon mari : redevient un excellent papa et un excellent mari, comme tu es un cet excellent ami qui tu peux être pour certains".

Souvent on oublie les siens, son premier cercle. Et être un super héros pour les autres c'est bien, mais c'est d'abord Chichi, San Gohan et San Goten qui ont besoin de San Goku. C'est ça que je dois être.



Bilan de blog : 207 billets en 2018. Ca baisse encore. 254 en 2017, 234 en 2016, et les nombres sur-réalistes de 380 en 2015 et 479 en 2014. 2009 et 2010 on dépassait les 550, c'était l'esprit de la Comète.

Moins de billets, mais des billets plus intimes, plus personnels. Quand j'écris un billet "de fond", je m'applique. Sinon, je poste des photos, des bêtises, des soupirs.
J'aime les discussions que j'ai, avec quelques anonymes sympas, avec mon ami Nicolas (qui blogue moins aussi et a d'autres préoccupations), Juliette, Amy, Pierrot, et pleins d'autres que je ne cite pas mais à qui je pense. Globalement, j'aime bien ces petites discussions.

Je ferai peut être mes 12 billets de 2018. Peut être pas. Je verrai. 



mardi 30 décembre 2014

2014 en 12 billets : ma rétrospective de blog

Je deviens un vieux monsieur, avec des habitudes… Je m’occupe moins de mon blog, et plus du tout des statistiques de ce dernier. Pourtant, à la fin de l’année, j’avais envie de jeter un coup d’œil à Google Analytics pour voir les 12 billets les plus lus que j’ai écrit entre décembre 2013 et décembre 2014.
Pas les plus lu, car je vois que des vieux billets restent toujours d’actualité. Simplement les plus lus que j’ai écrits l’année dernière.

Je repense quand même avec nostalgie à la période de blog 2008-2012. La période du Wikio, des collègues. Les liens, bordel les liens. Les outils mis à disposition par Google, par Wikio, par d’autres, pour stimuler cette blogosphère. Je me souviens du journal qui imprimait des billets de blog (je ne me souviens plus de son nom par contre). Je me souviens du Post qui donnait une audience importante à nos billets.
Je me souviens d’une époque sympathique. L’ambiance a volé en éclat en 2012. Je suppose que l’ambiance générale aussi. Je trouve la société moins sympathique, ouverte, agréable à vivre, aujourd’hui qu’elle ne l’était encore il y a quelques années…

Pratiquement pas de billets politiques cette année, mais j’avoue ne plus prendre de plaisir à les écrire. Rappeler le mal, et parfois le dégout et la honte, que m’inspirent le pouvoir d’aujourd’hui et la majorité parlementaire n’est pas très utile et original… Indiquer que l’opposition actuelle ne m’inspire pas un enthousiasme de fou (bien que je les préfèrerais mille fois) ne l’est pas non plus.
Dire le mal et la nausée que m’inspire la gauche de la gauche me fait sans doute du bien sur l’instant. Mais après…

Non, peu de billets politiques cette année. Mais voir la remarque plus haut sur l’ambiance générale. Se faire insulter quand on exprime une opinion n’est pas mon trip. Aujourd’hui, je pense qu’avec les cons qui squattent Twitter et le net, il est impossible de débattre et de discuter sereinement. Comme la radicalisation est même le lot des gens normaux…

Revenons à mes billets de l’année. Peu de billet. Beaucoup de conneries. Des billets sur le football. Finalement, pour que ses billets soient lus, pas la peine d’aller chercher bien loin…
  
Tu parles d’un exemple pour exprimer ma dernière phrase plus haut… Un billet avec des gens bourrés, des culs et des nichons. Et c’est le billet récent le plus lu de l’année dernière. On parlera de l’avenir de la France un peu plus tard…

2 – France nacked bashing (2014-01)
Là encore du cul et du nichon. Sur un fond un peu plus sérieux. Je rappelai tout le mal que je pense du terme « bashing », qui est érigé en excuse par ceux qui n’ont plus d’arguments. Pour défendre l’indéfendable (ie François Hollande), le Parti Socialiste nous a servi pendant un an le « bashing » pour décrédibiliser ceux qui critiquaient (souvent à juste) titre le président de la République, dont l’année passée a été extraordinaire…

Heureusement que le terme « bashing » n’existait pas sous Chirac et Sarkozy…

Année de Coupe du Monde. Une connerie pour exprimer ma joie de voir une des personnes qui a fait le plus de mal au football français absent de la Coupe du Monde.
Franck Ribery aura été une triste farce et une imposture. Comme avant lui des Nasri ou des Anelka. Ils ont fait un mal de fou au football français… Son plus beau geste aura été le moment où il a annoncé qu’il ne reviendrait plus en équipe de France

Un billet qui m’a touché.

Cet automne le Gard a aussi payé cher les inondations…
Je garde une pensée nauséeuse pour ce soir où une personne m’a dit sur Twitter (en résumé) que c’était bien fait pour les gens qu’ils aient leur maison inondée. Et que c’était bien pour les cailloux et les roseaux, plus important que les êtres humains. Une personne bien de gauche, évidemment…  

Sinon la photo de ce billet sont les cascades du Sautadet. La Cèze se met souvent en colère quand c'est période d'inondations. Le Pont Charles Martel en arrière plan eu morflé... 

J’aime bien jouer au sélectionneur. J’aimerais que ces footballeurs qui font du mal au football et à son image ne porte pas le maillot national. Mais je crois que mon espoir est un rêve inaccessible. L’équipe de France Espoir m’a montré une nouvelle fois combien le football français est malade

L’OS 8 n’a pas été une grande réussite à sa sortie. Heureusement Apple a corrigé le tir avec l’iOS 8.1. Sinon j’ai eu beaucoup de problème d’iPhone cette année…

7 – Coupe du Monde canine (2014-03)
Du foot et des chiens. Un billet que j’aime beaucoup.


L’histoire Thevenoud. Un autre scandale cette année. Qui n’a pas altéré le manque d’humilité d’un Parti Socialiste dont ses membres n’auront pas toujours montré l’exemple.

Au fait, dans l’indifférence générale, Thomas Thévenoud est toujours député…


Quand je disais que faire des billets compliqués n’était pas la peine pour avoir de l’audience…


L’anniversaire de mon ami Nicolas. Qui a toute mon amitié. Nous n’avons pas forcément les mêmes visions politiques, et pas le même avis sur le pouvoir actuel. Mais nous partageons bien des valeurs…

Ma contribution au débat sur la réforme territoriale, qui a été torché une heure dans un bureau de l’Elysée à la fin du mois de Mai. C’est beau une France gouvernée et une vision réfléchie.


Plus sérieusement, cette année aura été difficile, et les délinquants auront été heureux. L’ordre républicain aura été mis à mal. Par ces pro-palestiniens haineux et anti-sémites, dont les manifestations à Paris et à Sarcelles auront fait mal. Par ces délinquants anti Notre-Dame-des-Landes ou barrage de Sievens, qui ont notamment instrumentalisé la mort d’une jeune homme et manifesté en balançant de l’acide sur les forces de l’ordre. Le tout le soutien de la gauche de la gauche.
Les « anti-fascistes » auront fait du mal à la République…

Je ne parle pas de mon village, qui a été le théâtre d’affrontement entre des « jeunes bien connus des services de police ». Toujours en liberté d’ailleurs.

A côté de ça, cette histoire à Marseille. Ou en plein ramadan, le parquet a demandé à la police de lacher une sombre affaire où des policiers se sont fait tabasser par des jeunes qui ne supportaient qu’une dame en voile intégral se fasse contrôler. On marche sur la tête…
Mais la justice a préféré mettre de la prison ferme à Brandao ou à une candidate délirante qui a insulté la garde des sceaux. A vomir…




J’ai trouvé que 2014 a été une année difficile. Personnellement, et globalement. Je ne sais pas s’il y a vraiment de quoi être optimiste pour 2015…

mardi 31 décembre 2013

Mon année 2013 en 13 billets

Tous les ans, je fais un rapide bilan sur mon année de blog, en mettant en avant les billets qui ont eu le plus de lecteurs. Si j’avais du écrire un long billet sur comment j’ai ressenti cette activité, il aurait été négatif.
Bloguer ne m’amuse (pratiquement) plus, ne me procure plus de plaisir. J’essaie, par moment, de relancer la machine, mais je n’y arrive pas. Faute à une ambiance détestable : impossible de parler politique sans s’insulter et polémiquer bêtement et stérilement, parfois méchamment. Les militants de gauche traitent la droite de cons. Et ceux de droite font de même avec la gauche. On n’avance pas. Ça me gonfle.
Je constate que ce ne suit pas le seul que ça gonfle, pas mal de collègues (voire d’amis) de blogs ont déserté ou sont en train de déserter l’arène. Je ne sais pas si mon blog et mon activité Internet survivra à 2014...

Enfin bon… J’ai trouvé un truc assez bête pour vivre le net sereinement. A partir de 20h30 (sauf match de foot) je coupe le net. La vraie vie, c'est bien aussi. Et finalement, je me restreins dans ce que j’aurais envie de dire. 
Ecrire que je n’apprécie pas ce gouvernement et que je trouve sa politique dangereuse (pour ne pas dire autre chose), à quoi bon finalement ? Je ne ferai rien changer.
Autant finalement se taire. Les faits sont ce qu’ils sont, chacun les interprète ou les juge comme il l’entend, et il y aura des élections. On verra… Le jour où le FN et son cousin du Front de Gauche arriveront en tête d’une élection avec 60% d’abstention, peut être que… (et encore).

Mon introduction est trop longue. Passons aux 13 billets…

Eradiquer les blonds aux yeux bleus (triste Front) (Mai 2013)

J’ai souvent écrit sur Jean-Luc Mélenchon et son Front national de Gauche. Des déclarations outrancières, parfois ordurières. Jean-Marie Le Pen battu à plate couture par ce dangereux personnage qu’est Jean-Luc Mélenchon.
Je ne parle pas de certains de ses fanatiques partisans, qui ont fait régner une ambiance détestable et nauséabonde sur nos réseaux.

Dans ses déclarations parfois abjectes, Jean-Luc Mélenchon avait lâché quelques salves qui sentaient bons un sectarisme à la limite d’un certains racisme. Pas beau… Pour moi, si politiquement il y a quelque chose que j'aurais envie de combattre, c'est bien ces personnes là que je considère être le principal danger d'une République à laquelle je suis attaché.
Dans ce PdG (parti de Gauche), il n’y a malheureusement pas eu grand-chose de beau cette année…


Un coup de pied au cul (Juin 2013)

Je ne m’en souviens pas du tout de ce billet… C’est en fait un billet d’une grande classe : des chaussures avec au bout des bites turgescentes. Un grand billet donc…


Football : le meilleur onze de tous les temps (Juillet 2013)

J’ai bien aimé ce billet, qui citait un article de World Football magazine qui donnait son meilleurs onze de tous les temps. J’avais été surpris de voir Zidane et pas Platini. Et l’absence de récupérateur laissait songeur. Mais cette équipe est une belle fresque de l’histoire de ce sport que j’aime beaucoup.


Porter ou pas un soutien-gorge (Mars 2013)

Des questions d’une importance capitale. Sur un sujet important : les nichons. J’ai beaucoup aimé écrire et commenter ce billets…


On touche le fond (Juillet 2013)

Pendant le ramadan, un Carrefour a eu la bonne idée de mettre en place des voiles sur ses mannequins. J’ai trouvé ça consternant. D’une manière générale, cette année on a souvent touché le fond, mais quelque chose me dit qu’on peut encore creuser…


Racaille Football Club (Juin 2013)

Un de mes livres de chevet cette année. De l’excellent journaliste Daniel Riolo. Pour comprendre tout ce qui va très mal dans ce football français d’Anelka, Evra et Ribery…


La justice sociale ou l’augmentation d’impôt du jour (Septembre 2013)

Parce que cette année, la classe moyenne sur qui repose toute la politique sociale de ce pays a pris très mal. Au fait, demain la TVA augmente (une promesse de campagne du candidat Hollande sans doute ?)


Ces salopards de Brétigny (Juillet 2013)

Un triste fait divers cet été, qui a donné lieu à des polémiques. 30 commentaires, c’était beaucoup. Trop.
Des faits divers, il y en a eu un paquet cet été d'ailleurs... Ca avait commencé sur le Trocadéro, puis Trappes... Je n'ai pas fait le compte de combien de délinquants ont réellement été punis par la justice tiens... 


La crétinerie féministe de la semaine (Février 2013)

Une connerie supplémentaire de la part des féministes extrémistes professionnelles. Elle voulait débaptiser « l’école maternelle », parce que maternelle, et donc pour elle « sexiste ». Elles ont continué à être grotesques en 2013 ces féministes… Sinon Georges Tron a été blanchi par la justice.


Le genre de billets indispensables, qui ne méritent pas davantage de commentaires de ma part…


Ça me fait plaisir que ce billet ait été lu. J’avais pris la photo le soir de l’anniversaire de mon fils.


Bale vaut 30 Platini (Septembre 2013)
Le transfert de Gareth Bale à Madrid, qui a atteint des sommes phénoménales. Mais footballistiquement parlant, quel joueur ce Bale…


Je n’ai que peu de sympathie pour ces délinquants qui ont défrayé mes journaux locaux cet été. Outre l’occupation illégale du domaine public et parfois privé, certains sont allés jusqu’à agresser des maires et élus locaux. Choquant, et insupportable.

Je pense que la loi qui protège inconsidérément les gens du voyage doit être revue d’urgence… L’été prochain risque d’être encore plus difficile…


C'est tout pour 2013. On verra la suite en 2014...

lundi 31 décembre 2012

2012, le début d'une fin ? (sombre bilan d'un an de blog)



Les chiffres révèlent bien ce qu’a été mon année de blog de 2012. Une année de ras-le-bol global. J’ai détesté l’ambiance sur les blogs. Ambiance électorale détestable et délétère. Pire qu’en 2007 et l’affrontement entre Royal et Sarkozy, deux personnalités identiques en bien des points. 

Et que dire de l’ambiance post-électorale, et de ces 6 mois de présidence Hollande ? Elle est loin, cette "république apaisée" qui était promise... Impression qu’une certaine partie de la gauche (blog, militant, élus aussi...) se venge et se défoule de 10 ans loin du pouvoir. On ne peut rien dire de mal sur ce gouvernement, sous peine de voir sous Twitter ou dans les blogs se déchainer une meute.
Et d’un autre côté, on ne peut rien en dire de positif non plus : c’est d’autres meutes, aussi enragées et fanatisées, qui déferlent… C’est du grand n’importe quoi, ça m’est insupportable : ce n’est pas ça la politique pour moi.
En résumé, on ne peut plus rien dire. Pénible...

Les chiffres sont là. 50% de visites de moins. Forcément, 330 billets en 2012, contre 450 en 2011, et 600 en 2010. L’envie n’est plus là. Le plaisir non plus.
Je l’ai souvent dit ici, le plaisir est le carburant qui fait tourner ce blog. Plaisir de donner, d’échanger. Je ne suis pas un militant : je n’avais pas le badge « FH2012 » sur mon blog, ni aucun autre badge d’ailleurs. Je n’ai rien à vendre. Ni idée, ni parti. Que ça soit un camp ou l’autre qui soit au pouvoir, au fond, je m’en moque. Le salarié moyen que je suis sait que l’effort national pèsera sur ses épaules, et que je travaillerai pour payer des impôts. Donc si je n’ai pas de plaisir à bloguer, je vais faire autre chose : c’est en immense partie ce que j’ai fait ces derniers temps.

Comment trouver du plaisir à bloguer quand pleuvent les insultes ? Je garde en mémoire les tacles par derrière que je me suis pris par certains blogueurs de gauche, qui m’ont consacré des billets avec un seul reproche : celui d’être de droite, et donc de ne pas être de gauche. Un délit de sale gueule. Délit de ne pas penser comme eux, ne pas faire partie de la grande famille de ceux qui insultaient Sarkozy à l’époque (ça m’amuse quand j’entends pleureur sur le « Hollande bashing »…), et se réunissait sous la belle bannière du bien : celle de la gauche. 

Enfin, « la », non car elle est plurielle cette gauche. Parmi ceux qui m’ont aussi consacré des billets d’insulte, il y a cette « gauche de la gauche », ces extrémistes que je considère être du même tonneau que ceux du Front National. Même davantage dangereux, car ils se croient « le bien », avec l’aide d’une bien-pensance générale qui me fait peur… Leur racisme idéologique passe plutôt bien pour certaines personnes : moi il me débecte. Pour reprendre un vocabulaire qui leur sied bien : il me fait vomir… Et davantage encore quand j’en suis une victime, pour la seule raison que je suis « de droite ». Donc pour ces fanatiques rouges bruns, l’incarnation de ce mal qu’il faut « éradiquer »… Heureusement qu’ils ne sont pas au pouvoir, ils seraient capables de mettre en place une police politique et de ressortir les guillotines, ces "humanistes" là…
Donc des billets et des réflexions cons, d’un sectarisme consternant, je m’en suis pris. Ces grands tolérants de gauche ont en parti réussi : j’ai ressenti clairement du dégout à bloguer.

Et je ne parle de ceux de la « vraie droite ». Ou qui se considère vraie. Celle qui a amené Sarkozy dans le mur. Celle qui a élu Copé, et a provoqué la blague tragique de l’élection interne de l’UMP, où les urnes n’étaient pas les seules bourrées visiblement. Comment dois-je considérer ses gens qui viennent m’emmerder et me donner des leçons, alors qu’ils ont réussi à contribuer à donner tous les pouvoirs à la gauche, en faisant perdre toutes les élections les unes après les autres ? Franchement, je ne sais pas…

Bloguer quand on risque de se faire emmerder ou insulter par des collègues blogueurs, ou par des gens qu’on ne connait pas, pour le seul tort qu’on ne « pense pas la bonne chose », ça me gonfle. J’ai une vie réelle suffisamment fournie en cons en tous genres et en emmerdement, pour ne pas en rajouter dans le monde virtuel des blogs.
Mais je constate qu’aujourd’hui, la discussion et le débat sont difficiles. Voire impossible. Tant pis.

Et je rajoute une plaie que j’ai souvent dénoncée ici. Cette impossibilité de débattre sous peine de se prendre le carton rouge de la part de ces intégristes de la pensée.
On n’est pas favorable au « mariage pour tous » ? On est homophobe. On est contre le droit de vote des étrangers ? On est raciste, xénophobe lepéniste. On est contre la taxe de 75% sur les hauts-revenus ? On est « ultra-libéral », ce qui évidemment est une insulte. On déteste cette haine du riche qui déferle ci et là ? On est inqualifiable…
De la même manière qu’on était forcément « machiste » (donc décrédibilisé d’office) quand on critiquait Royal, il y aujourd’hui une interdiction de prendre position sur tel ou tel sujet, sans se prendre l’étiquette balancée en pleine gueule.

Je suis sans doute un idéaliste. Un crétin. Mais je suis convaincu qu’on peut faire de la politique et qu’on peut débattre sans s’insulter, sans se caricaturer. J’ai toujours été persuadé qu’une élection se gagne en convaincant que nos idées sont les meilleures, et que notre candidat est le meilleurs. Pas que l’autre en fasse est le plus mauvais. Pas en abaissant l’autre. Et surtout pas en caricaturant ou en insultant les gens ou les soutiens de l'autre camp par blogs ou Twitter interposés.
Aujourd’hui, en France, on n’élit plus personne : on élimine. On est dans le négatif. Cela se voit dans la société, ou jalousie, mépris et petitesse sont au firmament. Les blogs et Twitter sont malheureusement le prolongement de ce que je juge être la médiocrité ambiante. C’est triste. Pour moi, c’est même déprimant.
Et en ramenant ma logique (que l’on peut contester), 2012 n’a pas vu l’élection d’un camp, d’un président. Il a vu la défaite et l’élimination de l’autre. Un choix contre, pas un choix pour. Les gens ne dansaient pas de la victoire d’Hollande, mais de la défaite de Sarkozy. Négatif, toujours…

J’avais daté mon ras-le-bol réel au moment de l’affaire Merah. J’étais malade pendant le siège du forcené. Grosse fièvre durant ces trois jours. Je n’ai rien écrit. Par contre, quand je venais sur le web, je lisais des choses hallucinantes. J’avais été profondément choqué par certains écrits. Abjects. Ou quand l’anti-sarkozisme peut vraiment pousser à l’inqualifiable… A ce moment-là, j’ai vraiment eu peur de ce que pourrait devenir la France.
Mais en fait non. Le ras le bol, je l’ai eu depuis bien plus longtemps en fait…

Et puis est venue le coup de grâce. L’histoire Wikio – Ebuzzing. La blogosphère de gauche, qui trustait les premières places, a gueulé. Ebuzzing a répondu, de manière pas forcément maline. Fin de l’histoire, des classements, tout ça. Je n’ai pas trop suivi le pourquoi du comment, j’ai l’impression que tout le monde a déconné. Mais au final, c’est le joujou qui est cassé.
Alors un truc bête. Avant, pour savoir qui me citait (ou m’insultait), j’allais voir le « Wikiobacklink ». Aujourd’hui, je n’ai plus rien. Le dernier lien que j’ai eu, cité par l’outil, est un billet qui reprend mon article sur cette histoire de Père Noel qui a été expulsé d’une école, parce que certains d’une autre « communauté » confessionnelle n’en voulait pas. Evidemment pas pour me faire des louanges. Mais sinon rien.

Cette histoire a renforcé mon sentiment : aujourd’hui, j’ai l’impression de bloguer tout seul. Est-ce que ça vaut le coup de continuer ? Aujourd’hui, je ne sais pas.

J’avais créé ce blog, au départ, pour avoir l’illusion d’un contact avec une nymphe qui courrait à travers les bois. C’était en 2004.  A un moment, je n’ai plus su si ce que j’écrivais a pu être lu du côté du Pays de Gex, Macon, le Creusot ou Orléans. J’aurais aimé que certains billets le soient…
Maintenant, je suppose que du côté d’Orléans ça fait belle lurette que ma maison n’intéresse plus.

Aujourd’hui, j’ai d’autres occupations. D’autres envies et aspirations personnelles. Je garderai toujours dans le cœur l’esprit de la Comète, celle d’Aout 2009. Mais je sais très bien que les choses ont changé, tant pis.
Pour autant, les collègues sont là. J’ai rencontré des gens sympas grâce aux blogs. Certains sont devenus des amis. Ca doit rester le plus important.

Le bilan de 2012 est négatif. Très négatif. 2013 c’est demain. On verra ce que ça donne. Mais avec ou sans ma maison, avec ou sans mon blog, la Terre continuera de tourner. Et c’est le plus important…

mercredi 28 décembre 2011

Mes 11 trucs à moi de 2011 (mon bilan)

Tiens, je vais un peu parler de moi. Ca changera.

D’autres amis blogueurs s’amusent à retracer les points et faits marquants de leur année 2011. Je vais essayer de faire pareil.

1 – Etre papa.
De loin la chose la plus importante pour moi de cette année. Cela relativise énormément de choses, notamment les points suivants.
Alors oui, j’en suis gâteux. Mais ça fait du bien…


2 – Mort et naissance d’un chien…

Vanille est morte en début d’année. C’était une star de mon blog. Elle n’a pas été remplacée dans nos cœurs. Elle ne le sera jamais : quelqu’un qui meurt n’est jamais remplacé.

Par un autre petit chien est arrivé. Un shiba-inu. Un chien ninja, comme j’ai tendance à l’appeler. Elle s’appelle Galia. Elle est adorable. Finalement, je l’aurais assez peu mise en avant sur mon blog. Moins que Vanille. Mais à part ces deux photos qui illustreront mon billet, elle sera probablement peu présente…

3 – Mort d’un PC portable, arrivée d’un autre…
Début Aout a vu la carte graphique de mon DELL XPS âgé de 3 ans mourir suite à une longue maladie. Dixit les forums, cette gamme de portable souffrait d’un défaut de surchauffe régulière du chipset graphique. A un moment, il meurt. Et à part remplacer la carte mère, qui coute un bras, pas tellement de possibilité…

J’ai pris à mon cousin qui a monté sa petite boite d’informatique un nouveau portable. Un HP. Outre le fait que je fais travailler un jeune entrepreneur qui est en plus de ma famille, j’ai eu une nouvelle machine. Pour l’instant, elle marche bien. Si elle merde, j’irai voir le cousin et je gueulerai.

4 – L’équipe de France de Rugby, et le Stade Toulousain.
Bébé Faucon est né quelques heures après le Brenus du Stade contre Montpellier. Je suis gardois, donc nimois, donc pas montpelliérain. Et en plus je suis fan du Stade Toulousain. Bébé Faucon aura la une de l’Equipe du 5 Juin 2011 affichée dans sa chambre, sous verre tout ça. Elle félicite le Stade Toulousain. Rien que pour ça, Nicolas Bezy, qui a passé toutes les pénalités de la finale, aura droit au meilleur Lirac de ma cave s’il passe à Roquemaure…

Ensuite, j’ai adoré cette Coupe du Monde de rugby. J’ai adoré Marc Lievremont et ses sales gosses. Et cette finale sera un des plus beaux jours de l’année, malgré un final douloureux.

5 – Ressentir la crise…
Professionnellement et personnellement, je n’ai pas tellement ressenti la crise de 2008. Celle de 2011, je la ressens beaucoup plus fortement.
Professionnellement, je ne suis pas inquiet pour mon boulot. Je serai toujours payé à la fin du mois. Et je suis conscient de la chance que j’ai de pas à avoir être d’anxiété de ce point de vu là. Mais je me rends compte de la baisse certaine de certains budgets alloués à mes projets. Les priorités ne sont plus forcément les mêmes…
Cela a une conséquence directe sur mes sous-traitants, qui m’ont clairement expliqué que leur carnet de commande avait pris un gros coup de vide sur ce deuxième semestre de 2011… Avec tout ce que cela implique.

Et puis au-delà de la crise, je vis dans une région où l’industrie du nucléaire est très développée. L’histoire de l’accord entre les verts et le PS a eu une incidence très forte ici, avec des gels et des reports de projet et d’activité, en attendant les présidentielles. Nous en parlions il y a quelques jours avec des élus et des chefs d’entreprise : notre région n’avait vraiment pas besoin de cette incertitude supplémentaire qui pèsera économiquement sur mon secteur.

Enfin, les conséquences humaines sont là. Chez des proches à moi, qui se prennent la crise en pleine gueule. C’est rude…
Les chiffres de l'emploi sont terrifiants au mois de Novembre ? Je le sais, deux proches ont perdu leur emploi. Ensuite, est ce la faute du gouvernement en place ? De la crise ? Des 35 heures et de Guy Mollet ? Chacun, suivant ses convictions personnelles, son engagement dans les prochaines campagnes électorales, ou son expérience aussi, se fera son idée.

Mais bon, on n'est quand même dans une sale situation...

6 – Ralentissement de mon activité de blog (la lassitude)

J’en ai beaucoup parlé dans mon blog de la lassitude. Maintenant elle est réelle. Un petit tour sur Google Analytics m’a confirmé que mon année a été finalement faible. J’ai pondu peu de billets. Et très peu de bons billets, ceux dont est fier. Cette année aura été une piètre année. Où j’ai réagis sur des choses mièvres et ridicules.

Il y a sans doute pleins d'autres explications. Je me considère comme avoir davantage une sensibilité personnelle de droite que de gauche. Donc l'étiquette « blogueur de droite », que je trouve conne parce que réductrice, est sortie pour certains grands tolérants qui considèrent que tout ce qui n'est pas à gauche doit être coulé dans du béton. Et pour ces gens là, c'est être synonyme de vomi, et canard à tirer à la chevrotine.
Je n’ai pas envie d’être un canard, et je n’ai pas envie que des gens que je n’aimerais pas dans la vraie vie viennent me cracher à la gueule par liens interposés.
Comme je n’ai pas envie de distribuer de coups de pied dans les ronfles, ben je blogue moins. Ou du moins je blogue moins politique.

Je sais que demain, il y a une élection présidentielle. Il y a des positions et des postures qui vont devenir de plus en plus fermes et fermées. Ça risque de sentir le caca dans pas longtemps, et le sectarisme aussi. Je ne sais pas à quoi ça ressemble d’ailleurs l’odeur du sectarisme, mais quelque chose me dit que mon ignorance va vite être corrigée…

Alors oui, lassitude à fond. Je garde un mauvais souvenir d’une passe d’arme assez idiote, mais qui m’a marqué, avec l’ami Captain Haka. Qui reste une personne que j’aime bien dans cette blogosphère, même s'il ne pense pas toujours comme moi (ce qui est un droit constitutionnel donc inviolable).
Mais je me dis que mon positionnement, assumé, va faire que je vais prendre de moins en moins de plaisir ici. Je ne sais pas encore pour qui je voterai (je n’appellerai à voter pour personne : je ne suis rien pour le faire). Par contre, je sais pour qui je ne voterai pas…

Et comme pour moi, mon blog n'est pas une tribune ou un objet pour faire campagne, mais un outil pour me faire plaisir, je ferai autre chose si le plaisir n'est plus là. Si le blog doit servir pour dire que le mec qui ne votera pas pour le bon candidat est un con, cela sera sans moi. J'ai suffisamment de moment chiant dans la vraie vie pour en plus en rajouter sur le net.

Enfin, c’est à mettre en relation avec le point 1, et le point précédent aussi. Ce n’est pas très important, au final…

7 - La primaire socialiste.
Ben tiens je reparle politique dès le point suivant.

J’aime la politique. Et forcément, j’ai adoré la primaire socialiste. J’ai aimé ce qu’ont été capables les socialistes. J’ai aimé ce débat entre différentes options, et visions de la société. D'ailleurs Alain Juppé, que j'ai toujours apprécié, pense pareil que moi.

Bon, oui, derrière, c’était la fête aux tractations internes. Valls et Hollande qui redeviennent copains comme cochons. Royal, dont j’ai adoré la branlée, et Aubry, dont j’ai apprécié la défaite (je ne suis pas fan du tout de ces dames), qui se prennent une rouste. Mais qui restent dans le jeu : la première en négociant la présidence de l’assemblée nationale (c’est pas encore demain que je voterai socialiste), la deuxième en gardant un pouvoir immense sur la campagne du vainqueur…

Et le vainqueur donc, François Hollande. Hier, les militants socialistes lui vomissaient dessus (vomir, c’est la marque de fabrique des indignés). Et aujourd’hui, il est élu triomphalement à ces primaires, et il peut gagner l’Elysée.
Un exemple comme quoi rien n’est jamais perdu en politique. Mais un exemple aussi que la démocratie marche quand on donne la parole aux électeurs, qui ne sont pas que des cons bons à payer des taxes et des impots.

Et bien moi, même si c’est pas ma famille politique, j’ai adoré.

8 – Dominique Strauss Kahn
Cela aura été un des évènements de l’année pour moi. Je me souviens que ce dimanche où nous avions appris la nouvelle, le village de Lirac avait des élections municipales partielles suite à la mort de son maire. Au bar du village, on plaisantait sur le sujet.

Je me souviens surtout de la violence (encore) de certaines discussions sur Twitter et la blogosphère. De ce féminisme intolérant et totalement fou qui insultait et voulait pendre tous ceux qui osaient poser la question « mais est-il vraiment coupable ? », et ceux qui, comme moi, ressentait un triste malaise devant l’image de voir DSK en prison. L’intolérance, toujours…

Finalement, DSK n’aura pas été condamné sur cette histoire du Sofitel. Ni sur le cas Banon. Pourtant, politiquement il n’est pas bien en point. Certains de ses afficionados pensent toujours qu’il y a eu un « complot ». Et d’autres histoires sortent (le Carlton…). Et on se dit que peut être le PS est passé à côté d’une catastrophe : si cela avait été lui, le candidat…

Enfin bref, c’était une histoire de 2011 qui m’a marqué.

9 – Le tsunami au Japon
Cet évènement m’a profondément marqué. Au-delà de l’histoire Fukushima et de certains vautours écologistes qui se sont rués dans les médias pour matraquer une série de contre-vérité (ou mensonge) hallucinante.

Non, cette histoire m’a marqué personnellement parce que j’aime profondément le Japon. Et qu’à une grossesse de Falconette près, nous aurions dû débarquer à Tokyo deux jours avant la catastrophe. Billets prêts, voyage OK, y avait plus cas. Mais bon, bébé Faucon en gestation, donc non. Nous avons bien fait.
C’est drôle de se dire que rétrospectivement, nous aurions pu être dans cet enfer…

J’ai revu y a peu certaines images du Japon. Il se reconstruit, avec une force incroyable. C’est un grand pays, c’est un immense peuple. Je suis à la fois admiratifs, et un peu triste quand je compare avec notre peuple français d’aujourd’hui…

10 – Fatigue
Un autre pan de la lassitude exprimée plus haut. J’ai passé l’année comme un zombie par moment. Maux de tête et maux de ventre à se calfeutrer dans le noir, douleur au dos, cou qui gonfle après une nuit agitée, fatigue généralisée, coups de froid tous les 10 jours…

Mon docteur m’a juste dit que mon corps prenait en 2011 l’année 2010. Année où les morts de proches m’avaient touché. Année de mon mariage, et où j’apprenais que je serais papa. Année difficile émotionnellement.
Le corps humain est ce qu’il est, et cette année j’ai pris. Impression d’avoir pris plus qu’un an. C’est ce que je retiendrai de 2011. Grosse fatigue. On verra pour 2012.

11 – FIFA Ultimate Team (11 et 12)
J’ai découvert ce mode de jeu de FIFA à Noel dernier. Depuis j’en suis fan et friand. En ce moment, je découvre d’autres modes de jeu en ligne sur FIFA 12, et je ne cesse de me régaler…
Vive FIFA, et vive la PS3… (et grrr quand gros plantage sur Playstation Network comme ce printemps).

Au fait : si vous voulez jouer avec moi sur PS3, mon pseudo est simplement "Falconhill"...

Conclusion – Globalement, tout se tend…
C’est un peu ce que je ressens, au final, sur 2011. Une tension générale. Dans les blogs, politiques ou non. Dans la vie réelle. Dans ma vie d’élu local. Dans ma vie professionnelle.

J’ai l’impression que tout le monde est à cran. J’ai l’impression que quoique l’on dise, on se prendra une association à la con qui viendra te traiter de racisme et de machinphobie, on trouve un anonyme qui viendra te commenter avec un « mais comment peux-tu penser ça… »…
La proximité d’échéances électorales, dans lesquelles je n’ai rien ni à perdre ni à gagner personnellement et politiquement (sinon en tant que citoyen), contribuent à une ambiance plus lourde. Dans nos blogs, mais aussi dans la vraie vie.

Et il y a aussi la crise. Et le temps qui passe. Et notre société qui devient de plus en plus intolérante. Quelque soit son bord ou sa sensibilité politique, l'indigné d'extrême gauche n'étant pas moins intolérant que le vieux villageois qui vote FN.
Intolérance vis-à-vis des autres, qu’il soit riche, arabe, juif, schroumpth, femme, pédé, de droite, de gauche, chômeur, cadre, syndiqué, qui ne pense pas comme toi. Cette intolérance n’a pas de couleur politique. Et sans nul doute moi-même progresse dans cette intolérance, qui fait que j’ai tendance à prendre la mouche sur certains commentaires qui me gonfle. Je ne donne aucune leçon à personne : je fais juste un constat dans lequel je m'englobe forcément : l'intolérance gagne tout le monde...

Une drôle d’impression. Et qui ne risque pas de se terminer après les élections. Qui qu’il passe, la France sera demain, à mon avis, ingouvernable. Le « vivre ensemble » restant une formule incantatoire qui n’a plus de vérité, et qui n’en aura pas plus demain.
Ça me rend plutôt triste…



Voilà un long billet pour parler de mon année 2011. Du futile. Du personnel. Du moins futile ou personnel. Mais en tous cas, un désenchantement réel. Mâtinée d’une certaine tristesse, car quand l’espoir n’est plus là, comme dirait Dante en peignant son entrée dans les enfers d’Hadès, il ne reste plus grand-chose.
Enfin, tentons de garder un peu de plaisir. Et si bloguer apporte plus d’emmerdes et de soupirs que de plaisir, on ira faire autre chose. Avec bébé Faucon qui gazouille, j’ai plein d’autres activités dans la vraie vie.

Mais bon, tant qu’on continuera à bloguer avec les copains, les choses peuvent quand même continuer à être sympa… Espérons le.

mardi 27 décembre 2011

Les 10 mots de l'année 2011

Le Point sort tous les ans ses listes de « 10… de l’année ». J’ai beaucoup apprécié la liste des « 10 mots de l’année 2011 », que je vous propose ici…

  • Partie fine, « l’Affaire » nous aura appris plein de mot, dont « partie fine ». J’aurais aussi appris le mot « trace d’ADN », pour parler d’un gros pshitt sur le ventre ;
  • Mox, cette période où certains militants se prenaient pour des scientifiques aguerris en nous faisant des thèses – antithèses – synthèses sur une notion dont ils ignoraient l’existence quelques heures plus tôt étaient assez affligeantes… Quant à la politique qui consiste à échanger une usine et 3000 emplois contre 30 circonscriptions (gagnantes s’il vous plait), c’est à mettre en boite à gants…
  • AAA, encore un terme dont on ignorait l’existence il y a quelques semaines. Depuis, 2/3 des français ont peur de la perte de cette chose qu’ils ne connaissaient pas. Des fois, on se dit que l’ignorance n’est pas un mal ;
  • Règle d’or, un autre grand moment de politique, cette règle d’or ;
  • Démondialisation, j’attends avec crainte et impatience la prochaine notion improbable qu’inventera et défendra Montebourg…Comme dit le Point : « du Montebourg dans le texte : intraduisible »…
  • Printemps, arabe bien sûr. Le Point ne disserte pas sur l’automne, où les urnes ont donné des résultats qui font que, bon…
  • Primaire, moi j’ai adoré ces primaires socialistes ;
  • Indignés, personnellement ils m’ont indigné ces indignés qui nous l’ont beurré…
  • Abus de faiblesse, l’affaire Bétencourt aura également été présente cette année. Mais moins le volet politique que personnel…
  • Fadette, je ne connaissais pas ce mot. Grâce au juge Corroye et aux pieds nickelés, je connais. Je ne sais pas si j’y gagne quelque chose…
Maintenant, attendons avec gourmandise les mots de l’année 2012… On risque encore d’en apprendre de nouveaux : chic.

mardi 4 octobre 2011

Regardons mes courbes... (du blog)

D’habitude, les débuts de mois étaient ces périodes où je prenais quelques instants pour me regarder le nombril, et les statistiques de mon blog. Cela fait un moment que j’ai cessé de me prêter à ce jeu amusant qui commençait à me lasser. Pourtant, ce matin, je voulais faire un petit exercice…

Depuis quelques temps, j’ai l’impression que l’affluence de nos blogs stagne. Je ne suis pas le seul à avoir ce sentiment, qui se vérifie via des chiffres clairs (Google Analytics m’annonce encore 7600 visites ce mois ci), et des éléments objectifs (baisse réelle des commentaires). Je voulais voir un peu la gueule de mes courbes, sur une vingtaine de mois…Ce profil d’une étape de montagne montre clairement que l’arrivée se joue en plaine : depuis Avril 2010, je n’ai pas été aussi bas en termes de visites… Je remarque des pics. Dominique Strauss-Kahn nous a apporté beaucoup en Mai 2011. Je constate aussi les pics de Septembre 2010 (les grèves notamment ?) et de Mars 2011 (le Japon et les cantonales). Depuis, c’est un peu morne plaine…

Intéressant aussi un autre graphique : le nombre de billets. Ca n’a pas la gueule du CAC 40, mais quand même…J’ai eu des mois où je frôlais les 60 billets. Depuis, je dépasse les 30 avec difficultés. Nous parlons souvent de la lassitude : les répercussions sont visibles… Cette lassitude a plusieurs causes. Je pense aussi que la relative agressivité (pour ne pas dire plus) dans le débat politique n’apporte pas une grande motivation… Passer sur Twitter en ce moment, c’est affligeant.
Hier soir, la non candidature de Borloo a été l’occasion pour certains, à nouveau, d’insultes et de moquerie très bas du front. Mais finalement, une soirée comme les autres. Une soirée où certains militants confondent le « combat politique » avec le combat de rue tout court, où on se crache à la gueule en se balançant des coups de pied dans les couilles… Bloguer sur la politique dans ces conditions là, ce n’est pas très motivant…

Enfin, j’ai essayé de voir un peu les sources de visites. Wikio ne m’amène plus que 250 visites, ce qui est peu : à peine 3%. Pour dire, c’est presque autant que Twitter…

Et puis tiens, je m’amuse aussi un peu avec les mots clefs. Ce mois ci, c’est le mot Messi qui m’apporte 5% de mes visites… Messi, c’est un billet sur le ballon d’or que j’ai écrit en début d’année… C’est dire l’intérêt qui est porté à mes modestes écrits éphémères.

J’ai souvent l’habitude de clore ces billets de bilan par un « et demain ? ». C’est peut être aussi pour ça que j’ai arrêté de faire ces bilans de blog, aussi parce que j’ai du mal, beaucoup du mal, à me projeter dans ce que pourrait être demain. Aujourd’hui, je blogue que si j’en ai envie. Si je n’ai pas envie, je ne me force pas. Je ne me force plus…
Je sais que j’aurais quelques trolls, et quelques commentaires affligeants. J’ai le souvenir de quelques billets, ce mois ci, qui ont été bien servis. Celui sur les combats féministes que je trouve ridicule par exemple… Ou celui sur la question de mon ami Yann, de savoir si on pourrait mourir pour son pays. Mais là encore, c’est obligatoire. Et finalement, j’ai eu moins de commentaires que dans un passé récent, preuve que sans doute je ne suis pas le seul à me lasser. Ou du moins que ma lassitude est contagieuse…

Demain, je bloguerai sans doute encore. Mais bon, toujours sans me forcer…

mardi 5 juillet 2011

C'était un magnifique mois de Juin...

Le retour que je ferai sur mon mois de Juin sera très rapide. D’abord parce que dans pas longtemps, je prendrai la direction de la gare d’Avignon pour deux jours en région parisienne.
Ensuite parce qu’il n’y a finalement pas grands chiffres, grandes statistiques à mettre en avant. Un bébé Faucon est arrivé dans le foyer, et forcément ça change, beaucoup de chose, y compris sur la manière dont on conçoit l’activité de blog.

Même si j’ai quand même commis quelques billets en Juin (38), beaucoup étaient courts. Très court. Mais quand on tient un blog, que l’on veut un petit peu personnel, ne pas écrire un billet un 5 Juin à 2 heures du matin pour dire « je suis papa », c’est dommage.. .C’est très dommage.
Donc voilà, en Juin, les quelques 9459 visites que j’ai eu auront vu, ou pas, la bonne nouvelle.

Il va donc de soit que le billet le plus lu de ce mois aura été un des plus court. « Je suis papa » était le titre. J’aurais pu mettre en photo un parking des Urgences d’Orange de nuit, balayées par la pluie qui s’abattait pendant que j’appelais (réveillait) les quelques proches à qui j’annonçais, à 2 heures du matin, la nouvelle…
Le tout, bien sur, en twittant et bloguant. Parce que quand on y est, on y va jusqu’au bout.

Bien sur, j’aurais quand même, en Juin, écrit quelques billets pour dire tout le bien que je pensais de Ségolène Royal (« Quel est le contraire de macho ? demandons à Ségolène Royal ») ou de Jean-Luc Mélenchon (« le baromètre de l’impopularité »). Cela reste un plaisir rare, ne serait que pour lire les défenses parfois affligeantes de la part de quelques fanatiques qui les soutiennent, et pensent en plus les servir en se montrant aussi désagréables que consternants dans leurs commentaires…

Je ne citerai pas, ce mois ci, mes apporteurs de trafic. Parce que comme dit plus haut, le train ne m’attendra pas. Mais je les remercie, comme toujours. Et ils n’ont pas à être inquiets : ils seront abondamment cités ce mois ci, encore une fois…

Sur le reste, je conclue généralement ce billet par la manière dont je vois les choses, par rapport à mon blog… Je répète souvent la même chose : tant qu’il y a le plaisir d’échanger et d’écrire, je continuerai à bloguer. Tant pis si les visites sont moindres, si l’intérêt généré par mes billets est moins important. Il y a des moments où on blogue pour soit, pas forcément pour être lu, relayé, approuvé…
J’aurais l’occasion, sans doute, de revenir sur certains thèmes exprimés dernièrement ci et là. Disparitus qui parlait de cette ambiance assez pourrie sur certains « blogs politiques ». Sarkofrance, Isabelle ou Guy qui évoquaient le « blues du blogueur politique ». Blogueur tout court je dirais : la lassitude est un de nos thèmes récurrents… Mais aussi et surtout parce que le blogueur est d'abord un être humain, avec des moments où il en a marre...

Et il y aura bien d’autres sujets à traiter, qui mériteront discussion. Ou simple monologue de ma part…
En tous cas, ce mois ci encore, si le temps le permet, et si bébé veut bien s’arrêter de pleurer, je continuerai à bloguer…


(la photo : ben on fête, avec un ami vigneron que j'aime beaucoup, et Falconette que je ne déteste pas non plus (litote), l'arrivé de bébé faucon à la maison...)

vendredi 1 juillet 2011

Juin est parti...

La tradition veut que, dans la bonne humeur d’une activité de blog qui considère que « l’on ne ne blogue pas seul », la fin des mois soit des moments de remerciements. Pour tous ceux sans qui cette activité ne serait qu’un onanisme sans plaisir. Pour tous ceux qui font que nos blogs vivent au rythme des liens que l’on s’échange.
Ce mois ci, j’ai eu l’honneur de 96 liens pour 42 sources. Même si le chiffre ne cesse de baisser, je remercie tous ceux qui ont relayé mes écrits, états d’âme, soupirs… Mes conneries aussi.

Il est de bon ton de faire une liste de liens, en utilisant les délicieux outils du très bon Lolobobo, de tous ceux qui nous ont cité. Je le faisais habituellement. Et puis bon, j’ai arrêté. Parce qu’une liste anonyme et machinale ne rend pas suffisamment hommage, à mon sens, aux blogueurs qui se cachent derrière le lien. Et aussi parce qu’agrémenter d’un petit mot chaque lien, mine de rien, c’est un sacré boulot…
Et comme certains l’eurent remarqué, un évènement fait que beaucoup de temps m’est dévoré en ce moment, par un petit glouton qui n’a pas encore un mois…

Alors j’aime bien, dans ces billets, citer des blogs que je n’ai pas mis en avant durant le mois. J’ai vu, par exemple, que je n’avais jamais salué mon copain Mathieu, le prof privilégié, ce mois ci. Remarquez, il faut bloguer un peu pour qu’on vous cite, et le Prof il est dans un rythme peinard en ce moment.
Je n’ai pas non plus cité mes amis Polluxe et Humeur de vaches. Et c’est d’autant plus idiot de ma part que voilà deux blogs dont politiquement et idéologiquement je me sens très proche.

Donc ce mois ci, encore une fois, encore merci aux blogueurs qui m’ont fait l’honneur d’un lien, pour mettre en avant, par la critique ou un coup de cœur, un des 38 billets que j’ai pondu ce mois ci.
Et suite au prochain épisode : Juillet sera chaud, et il risque d’y avoir bien des choses à dire…

(pour la photo, c'est une image de Saissac, petit village cathare sur les hauteurs de l'Aude. Pourquoi cette photo ? Parce qu'elle est belle, tout simplement... J'aurais pu mettre un bébé aussi, mais je préfère mettre un paysage qui me plait)