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mardi 5 juillet 2011

C'était un magnifique mois de Juin...

Le retour que je ferai sur mon mois de Juin sera très rapide. D’abord parce que dans pas longtemps, je prendrai la direction de la gare d’Avignon pour deux jours en région parisienne.
Ensuite parce qu’il n’y a finalement pas grands chiffres, grandes statistiques à mettre en avant. Un bébé Faucon est arrivé dans le foyer, et forcément ça change, beaucoup de chose, y compris sur la manière dont on conçoit l’activité de blog.

Même si j’ai quand même commis quelques billets en Juin (38), beaucoup étaient courts. Très court. Mais quand on tient un blog, que l’on veut un petit peu personnel, ne pas écrire un billet un 5 Juin à 2 heures du matin pour dire « je suis papa », c’est dommage.. .C’est très dommage.
Donc voilà, en Juin, les quelques 9459 visites que j’ai eu auront vu, ou pas, la bonne nouvelle.

Il va donc de soit que le billet le plus lu de ce mois aura été un des plus court. « Je suis papa » était le titre. J’aurais pu mettre en photo un parking des Urgences d’Orange de nuit, balayées par la pluie qui s’abattait pendant que j’appelais (réveillait) les quelques proches à qui j’annonçais, à 2 heures du matin, la nouvelle…
Le tout, bien sur, en twittant et bloguant. Parce que quand on y est, on y va jusqu’au bout.

Bien sur, j’aurais quand même, en Juin, écrit quelques billets pour dire tout le bien que je pensais de Ségolène Royal (« Quel est le contraire de macho ? demandons à Ségolène Royal ») ou de Jean-Luc Mélenchon (« le baromètre de l’impopularité »). Cela reste un plaisir rare, ne serait que pour lire les défenses parfois affligeantes de la part de quelques fanatiques qui les soutiennent, et pensent en plus les servir en se montrant aussi désagréables que consternants dans leurs commentaires…

Je ne citerai pas, ce mois ci, mes apporteurs de trafic. Parce que comme dit plus haut, le train ne m’attendra pas. Mais je les remercie, comme toujours. Et ils n’ont pas à être inquiets : ils seront abondamment cités ce mois ci, encore une fois…

Sur le reste, je conclue généralement ce billet par la manière dont je vois les choses, par rapport à mon blog… Je répète souvent la même chose : tant qu’il y a le plaisir d’échanger et d’écrire, je continuerai à bloguer. Tant pis si les visites sont moindres, si l’intérêt généré par mes billets est moins important. Il y a des moments où on blogue pour soit, pas forcément pour être lu, relayé, approuvé…
J’aurais l’occasion, sans doute, de revenir sur certains thèmes exprimés dernièrement ci et là. Disparitus qui parlait de cette ambiance assez pourrie sur certains « blogs politiques ». Sarkofrance, Isabelle ou Guy qui évoquaient le « blues du blogueur politique ». Blogueur tout court je dirais : la lassitude est un de nos thèmes récurrents… Mais aussi et surtout parce que le blogueur est d'abord un être humain, avec des moments où il en a marre...

Et il y aura bien d’autres sujets à traiter, qui mériteront discussion. Ou simple monologue de ma part…
En tous cas, ce mois ci encore, si le temps le permet, et si bébé veut bien s’arrêter de pleurer, je continuerai à bloguer…


(la photo : ben on fête, avec un ami vigneron que j'aime beaucoup, et Falconette que je ne déteste pas non plus (litote), l'arrivé de bébé faucon à la maison...)

jeudi 10 février 2011

Des choses plus importantes que le jeu politique...

Je viens de lire l'interview du député socialiste Patrick Roy. Ce dernier vient de vaincre un cancer du pancréas, qui "aurait du le tuer en un mois" comme il le raconte. C'est une belle interview, humaine, qui confirme que de toutes manières nous ne sommes bien peu de choses...
Je retiens ce paragraphe, qui m'a touché.
Ma maladie a effacé le jeu politique, au Parti socialiste comme ailleurs. Laurent [Fabius], Martine [Aubry], Jean-Marc [Ayrault], Benoît [Hamon], tout le monde est venu me rendre visite à l'hôpital ou à la clinique, quelles que soient les rivalités qui minent le parti en ce moment avec la primaire.

Mais j'ai aussi eu des coups de fil de François Bayrou et de François Fillon, entre autres, et vu passer dans ma chambre Roselyne Bachelot, jusqu'au président de l'Assemblée, Bernard Accoyer. Lui qui n'arrête pas, à juste titre, de m'engueuler à l'Assemblée est venu un soir, tout seul, de manière anonyme. On a beaucoup parlé, il m'a fait la bise, il a été humainement exemplaire. Mais qu'on ne s'y méprenne pas. Tout le respect que je lui porte ne m'empêchera pas de revenir porter de la voix dans l'Hémicycle, malgré lui, comme avant [sourire malicieux].
Alors oui, il y a ce jeu politique. Ce jeu qu'en ce moment je trouve insupportable. Où tout le monde est le troll de celui qui ne pense pas comme lui. Ou le jeu consiste à "défoncer" celui qui ne pense pas comme soi, à fortiori lorsqu'il est "du camp d'en face", celui "qui pue plus que le mien".

Ce genre d'interview me fait supposer que la composante humaine et le respect, dans le combat politique, sont des valeurs qui peuvent se conserver.
J'étais hier soir à une réunion où étaient présents des élus (maires, conseillers généraux, élu de base) de droite et de gauche de mon coin. Parfois, je lisais sur mon iPhone des billets à propos de cette histoire de Copé qui veut que les sympathisants de droite se comportent de la même manière bête et basique que certains de gôche sur le net... J'avais écrit tout le mal que je pensais de Benjamin Lancar, et de cette manière nauséabonde de concevoir la politique, et le combat politique...

Après, chacun voit la politique comme il le sent. Par expérience, et par conviction, je ne pense qu'on gagne une élection en insultant le camp d'en face et ceux qui ne pensent pas forcément comme nous...
Et je pense surtout qu'il y a des choses bien plus importante que la politicaillerie de base, celle qui divise artificiellement les gens, et ne rend pas l'avenir meilleurs...