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dimanche 28 janvier 2024

Mon année 2023 (être et ne pas avoir été, Michel Sardou)

Un clip que j'ai beaucoup aimé faire, en utilisant Capcut pour la chanson (être et ne pas avoir été de Michel Sardou, version live), et la fonction "Souvenirs" de l'iPhone. Il a eu pas mal de vus ce clip, ça fait plaisir. 

C'est la rétrospective de mon année 2023. Du Gard, quelques voyages, des bons moments. Même si la fin de l'année a été fiévreuse, cela restera une jolie année.

Mon clip de ce dimanche de finale d'Euro de hand. Le lendemain d'une soirée où je me serai endormi bien trop tôt (je n'aurais pas subi ce loupé de Vitinha... dur de supporter l'OM mais on tiendra).

mardi 26 décembre 2023

Un jour une vie...

La vie d'un homme, qu'est-ce que ça vaut?
Ça ne peut pas aller bien loin
Un peu de sang et beaucoup d'eau
À propos d'eau, je boirais bien

Je me suis aventuré sur Twitter ce soir. La mort de Patrick Buisson. Que j'ai pris comme une info. Je n'appréciais pas l'homme, bien que j'ai trouvé une pensée intéressante. Un député LFI en culotte courte viendra hurler "raciste" en postillonant, avec l'argent de papa maman et une circonscriptiion sur mesure. Son grand combat, insulter la mémoire des morts. 
J'en entendu des critiques respectueuses, mais critique. Je pense qu'il a instillé dans la droite républicaine un venin dont elle n'arrive à se détacher, et pense que l'union des droites est un fantasme. Mais respectez l'homme me parait une nécessité, pour pouvoir apprécier ou critiquer sa pensée. 

J'ai lu un tweet d'une personne que j'apprécie, qui rigolait de "ne pas se réjouir de la mort de quelqu'un". Quand Le Pen père ou Mélenchon ou Rousseau passeront d'ici bas, j'aurais une lecture de ce qu'ils ont apporté de bien ou de mal sur la politique publique. Mais les humains, ils ont femme, mari, enfants, familles. Qui sommes nous pour nous réjouir de la mort de quelqu'un ? 

Et qui sommes nous pour dire "oui mais c'est un connard". Et toi, tu es quoi ? 

Je n'aimais Patrick Buisson, je n'aime pas Nicolas Sarkozy, je n'aime pas ce qu'ils ont fait, de leur mandat, de ce qu'est la droite en France. Dans un XXIeme siècle complexe. 
Mais quelque part ils ont contribué que des gens, ce soir, soient heureux de la mort d'un intellectuel français. Quand ça sera le tour d'un Nupes, je lirais les mêmes merdes sur le net. 

Réentendre la chanson de Michel Sardou (pour les artistes de gôches, évitez ! ça va vous rendre moins cons et plus humains, et ça serait dommage...). Le prix d'un homme, une vieille et belle chanson. 

dimanche 26 novembre 2023

Lyon en hiver, Michel Sardou et Gerard Collomb

Le clip que j'ai mis en ligne hier était prémonitoire. Une promenade dans Lyon un weekend d'hiver 2016. Une chanson de Michel Sardou que j'ai découvert "Comme avant", une autre pépite. 

 

J'ai appris au réveil la mort de Gérard Collomb. Emblématique maire de Lyon, une ville qu'il a gagné au prix d'une moustache, et qu'il a perdu aux dernières élections. Mais un maire emblématique, un socialiste qui n'en était pas vraiment un, mais le socialisme à la lyonnaise, c'est pas vraiment du socialisme. Cette ville qui s'est offert à Raymond Barre (qui était le maire lors de mes années lyonnaise), et avant au prometteur Michel Noir (dont la rencontre avec lui était sympa) était une endormie qu'il était difficile d'appréhender.

Pourtant, j'y ai vite été adopté. Même si je me suis marié à une stéphanoise, et que je préférais le club de foot à Gerland qu'au stade des lumières. 

La politique lyonnaise est différente de toutes celles que j'ai connu. Elle se joue oui dans les urnes, mais dans certaines il y a des boules colorées. J'ai connu Marseille, Nîmes, Lyon c'est différent. 

Au même moment l'ultra droite et l'ultra gauche s'affrontait en Drôme. La droite a fait sienne de dénoncer la mort du pauvre jeune drômois, pendant que la vraie gauche, sans un mot pour cet enfant, préférait hurler contre un acte raciste. Chacun, finalement, parle à son électorat. Si le jeune tué n'est pas dans la cible électorale, LFI et la NUPES ne va aller s'émouvoir. 
Le RN joue son jeu. A LR (dont j'ai appris tout à l'heure que c'était les élections internes, c'est dire...) de parler également à cet électorat rural, qui regarde davantage l'heure sur le clocher de l'église qu'à travers des tours. 

La phrase de Gérard Collomb était prophétique. Aujourd'hui nous avons deux France face à face. Irréconciliable. 

Il faudrait revenir "Comme avant", pour reprendre la chanson de Michel Sardou. Je crains que ça ne soit difficile.  

Sinon mon poumon m'épuise. Il faut le temps...

lundi 13 juin 2022

S'enfuir et après

 


Lorsque nous n'avons rien à dire, laissons d'autre le dire. S'enfuir.. Et après ? 

mercredi 14 octobre 2020

Dans les villes de grandes solitudes...

Ceux que nous prépare Macron c'est cette chanson de Michel Sardou. Rien à récupérer de cette intervention d'un président aux abois et d'un pouvoir qui navigue à vue. 

On bosse, on rentre, on paie nos impôts et on ferme sa gueule. 


Dans les villes de grande solitude
Moi le passant bien protégé
Par deux mille ans de servitude
Et quelques clous sur la chaussée
Dans les villes de grande solitude
De nouvel-an en nouveaux nés
Quand j'ai bu plus que d'habitude
Me vient la faim d'un carnassier
L'envie d'éclater une banque
De me crucifier le caissier
D'emporter tout l'or qui me manque
Et de disparaître en fumée
Mais dans les villes de grande solitude
Tous les héros se sont pollués
Aux cheminées du crépuscule
Et leurs torrents se sont calmés
Alors je fonce comme une bête
Sur le premier sens interdit
Aucun feu rouge ne m'arrête
Je me sens bien dans ma folie
J'ai envie de violer des femmes
De les forcer à m'admirer
Envie de boire toutes leurs larmes
Et de disparaître en fumée
Mais dans les villes de grande solitude
Quand l'alcool s'est évaporé
Je replonge dans la multitude
Qui défile au pas cadencé
J'ai peur d'avoir brisé des vitres
D'avoir réveillé les voisins
Mais je suis rassuré très vite
C'est vrai que je ne casse rien

mardi 18 avril 2017

Le successeur

Je viens de réentendre sur mon iPhone une chanson de Michel Sardou que j’avais oublié. Elle s’appelle « le Successeur ».

Dur de ne pas voir l’image de Macron en écoutant ces paroles… Aussi quand on lit les petites tambouilles électorales du PS, qui va peut être gagner une élection ingagnable il y a peu… (comme quoi les miracles… c’est Pâques).

Une chanson que j’aimais beaucoup quand j’étais enfant, et que je n’avais plus entendu depuis longtemps… (depuis que j’ai 128 Go sur mon iPhone, je remets et réentends des vieux albums).

Les paroles sont belles aussi. Elles peuvent se lire sans la musique.

Il vient d'entrer en scène
Dans mon costume de scène.
Il n'a rien à  m'envier :
Il n'a même pas salué.
J'm'entends encore lui dire
La manière de sourire,
La façon d'arriver,
Gladiateur sacrifié.
Il commence sa chanson
Et j'reconnais l'intro.
C'est ma première leçon :
D'la rigueur, mais pas trop.
Pour sa première rengaine,
Il parle avec les mots
D'une jungle africaine,
De l'adieu d'un bateau.
 Et il est jeune, il est bon, il est beau.
Quel talent, quelle leçon, quel salaud !
Quand il parle d'une femme,
Elle ressemble à  la mienne.
Dans le bleu de ses larmes,
Je me fais de la peine.
Il joue avec mesure
De la mélancolie,
Des passions, des blessures,
Sur le fil de ma vie.
 Et il est jeune, il est bon, il est beau.
Quel talent, quelle leçon, quel salaud !
 Il s'arrête, un silence
Et le public délire.
Sur une histoire d'amour,
Il enchaîne à  plaisir.
Il connaît mes images.
Il sait les colorier.
Il accroche un nuage
Que je lui ai soufflé.
 Il finit, dans sa loge,
Sonné comme un boxeur.
Quand quelqu'un l'interroge,
Il répond :
"Tout à l'heure..."
Et puis il m'aperçoit,
il m'embrasse, il m'étreint,
Est-ce que c'est bien ma voix
que j'entends pour lui dire
Qu'il a raison,
D'être jeune, d'être bon,
Quel talent, quelle leçon, quel salaud !
Qu'il a raison,
D'être jeune, d'être bon,
Quel talent, quelle leçon, quel salaud !

Le reste, c’est de la politique.


vendredi 12 août 2011

J'écoute les chansons que je veux ! (et j'aime ça)

La chaine à laquelle j’ai eu l'honneur d'être invité commence par une grosse erreur… Notre collègue Juan, de Sarkofrance, lance une chaine : « Musique de gauche », qu’il conclu par ces termes : « Et vous, ami(e)s blogueurs et blogueuses de gauche, quelles sont vos 3 chansons « à contre-courant » ? ». Et donc je suis dans la liste à la Prévert.

Même si j’ai eu l’honneur d’une citation dans l’antre des Modernoeuds, un petit éclaircissement pour ceux qui passeraient par là. Non, je ne suis pas un blog un blogueur de gauche. Sans doute pleins d’autres choses, mais pas ça. Non, je ne suis pas de gauche, désolé… J’espère que ceux qui m’aimaient avant m’apprécieront toujours après (ceux qui me détestent parce que je ne suis pas de la vraie « gôche » pure et tolérante peuvent continuer à me haïr, je ne les aime pas trop non plus…).
Mais non, je ne suis pas de gauche. Mon blog n’en est pas plus un « blog de droite », mais mes idées et mes votes vont plus dans ce sens là (même si aux dernières élections, j’ai voté pour le candidat socialiste au deuxième tour, mais bon tout être ce qu’il est avec ses contradictions et ses pensées et merde pourquoi on parle de ça là en ce moment avec des phrases affreusement longues et écrites en petits caractères italiques bordel).

Revenons à la chaine de Juan. Elle est spéciale, cette chaîne. Elle commence par cette assertion que je ne supporte pas, qu’il s’est vu lancé par quelques gens qui prônent l’ouverture d’esprit sans se l’appliquer à soit même :
« Comment peux tu écouter ça toi ? »
Et donc interrogation pleine de mépris suite non pas à l’écoute d’une chanson japonaise que l’on n’entend pas forcément sur France Culture, ou d’une chanson Mozambicaine traditionnelle dont les tonalités ne nous sont pas familière. Mais suite à quelqu’un qui n’écouterais pas la bonne chanson du bon chanteur « de gôche ». D’où l’interrogation de Juan : « quelles sont vos chansons « à contre courant » ».

En ce qui me concerne, dans mes goûts culturels, comme dans la vraie vie, je ne me positionne pas par rapport à la soit disante étiquette du gars en face de moi. Mes amis sont mes amis qu’ils votent au centre, à gauche, à droite, à l’extrême gauche ou à l’extrême droite. Je m’en branle au sens vulgaire du terme : ceux sont mes amis, points. Les gens que j’aime, je les aime, je ne leur demande pour qui ils votent.
Si ces gens là me cassent les couilles en me donnant des leçons de tolérance et de pensée, et me les brisent par des « mais comment peux tu penser telle ou telle chose ? », ou « comment peux tu penser telle ou telle vilainie sur le PS (ou) Royal (ou) Mélenchon (ou) l’UMP officielle ? », ils ne seront pas mes amis. Parce qu’ils viendront me casser les couilles sur ce que je pense. Et je n’aime pas.
Mes amis sont vis-à-vis de moi comme je pense l’être vis-à-vis de mes amis. Ils respectent ce que je pense, ce que je ressens, ce que j’écoute. Même si on se moque ou qu’on se chambre.

Donc vis-à-vis des chanteurs et chanteuses que j’aime, je me fous de ce dont ils votent. J’aime, ou n’aime pas, ce qu’ils font, point. Je n’apprécie pas plus que ça le personnage de Cali, je déteste sa manière intolérante de donner des leçons, pourtant j’adore ce coté fou fou qu’il artistiquement. Et avoir vu quelques extraits de ses concerts, j’ai trouvé ça super.
J’ai adoré, quand j’étais étudiant, le groupe Matmattah. Première vidéo d’un billet vidéo tiens. Ils ont une chanson qui, sur le fond, me rend malade : elle s’appelle « l’apologie ». Et elle fait l’apologie du cannabis, en des termes que je trouve ridicule, mais bon. Pourtant, sur la forme, je trouve que c’est une des meilleures de l’album. Ca bouge, ca rythme, c’est chouette. Il ne faut pas écouter les paroles, c’est tout.

J’adore la Chanson du Dimanche (même si je trouve qu’ils se sont embourgeoisés sur Comédie). Ils font des chansons d’un antisarkozysme primaire, et sont bien à gauche ? Et alors ? Je me régale, je m’amuse à les écouter, je les adore.

J’adore des chanteurs français. Mon préféré est, et de loin, Serge Lama. J’en écrirais des tonnes, sur Serge Lama. Pour certains, c’est vieillot, c’est « vieille France ». Je m’en cogne, j’adore Serge Lama. De la même manière que j’adore Charles Aznavour : il est encore plus vieux que Serge Lama. Ces chansons, c’est « pour les maisons de retraite » railleront certains jeunes cons. Je m’en fous, j’adore.

J’adore Jonnhy Halliday. C’était (c’est toujours) le chanteur préféré de mon père. A l’époque où il écoutait, il n’était pas un « exilé fiscal » ou un « enfoiré de Sarkozyte ». C’était simplement une période avec des chanteurs, et celui là était le préféré de mon papa. Il m’a passé tous ses albums, et je continue à l’écouter. Sa chanson « je te promets » est une de mes préférés, pour tous les souvenirs qu’elle me ramène. Je pourrais aussi mettre en avant la chanson « ne reviens pas », mais ne mélangeons pas les sujets.

Dans le même ordre d’idée, j’ai toujours beaucoup aimé Michel Sardou. L’homme vote pour qui il veut. Et il a les amis qu’il veut (il était très ami avec Yves Montand, qui n’était pas le plus grand libéral droitier de France). J’aime ses chansons, pour la plupart. « Putain de temps » en reste une qui me donne toujours des frissons quand je l’écoute. (ouh là : Olympia 95… Ca me rappelle mon bac ce concert)

Enfin, parfois les gens sont surpris que j’écoute de la chanson japonaise. Ils le sont encore plus que je l’adore. Ca ne surprendra personne ici, mais j’aime vraiment ça. J’aime la musique, j’aime les voix. Et c’est très bien.
J’en poste souvent ici, des chansons japonaises. Alors je ne mettrais qu’un extrait de l’Animelo, grand concert estival au Japon avec des stars de la chanson de dessins animés japonais. En 2009, la bande à Yuki Kajiura venait chanter le générique de Pandora Hearts (Homer, c’est pour toi cet animé). Et je trouve juste ça magnifique…
Voilà, ça sera ma contribution à cet agréable chaine de Juan (que je remercie). Elle m’a permis de faire quelques petites balades dans mes pensées, et mes souvenir. Et ça donne un long billet.

Il faut transmettre le bébé à d’autres ? Ben non. J’ai mis des liens sur ce billet, ils peuvent jouer à s’ils veulent, c’est un tag intéressant.
Maintenant, moi, je finis ma journée, je vais acheter un nouvel ordinateur, et je pars en vacances !