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samedi 4 octobre 2014

Martine Aubry : du ringard et du décevant

Cette interview délirante valide mon sentiment qu'en politique (comme ailleurs), il vaut mieux se consacrer sur les faits et sur les idées plutôt que de chercher à insulter et à dénigrer son adversaire.
"Ringard" et "décevant" sont des adjectifs qui vont tristement bien à cette triste personne qui est Martine Aubry. Et dont le passage dans l'or des ministères a fait énormément de mal à la France.

Elle aurait gagné à plus d'humilité. Mais "humble", à la différence de "ringarde" et "décevante", ne fait pas parti des qualificatifs qui vont avec elle...

Je pense que la politique gagnerait à être moins insultante, et plus en relation avec les idées. Martine Aubry, qui porte avec elle bien des tares qui ne sont pas que idéologiques, y gagnerait aussi... La France également...

samedi 2 juin 2012

Mélenchon fait exister le Pen (bravo à lui)

Je suis heureux de voir que Martine Aubry me rejoint sur ma petite analyse : "Jean-Luc Mélenchon donne à Marine Le Pen l'occasion d'exister. Et à lui même aussi". Nous partageons ce point de vue. 
J'allais plus loin lors d'un dernier billet, en affirmant que Marine Le Pen était l'alibi de Jean-Luc Mélenchon pour pouvoir exister et représenter quelque chose, et que ce dernier (et ses amis et militants) avait besoin d'un Front National fort.
Ils y parviennent d'ailleurs assez bien, cf leur bon travail à la présidentielle qui a contribué à une Le Pen à 17%...

«La circonscription la plus médiatisée de France offre un mauvais feuilleton télé, le match des losers de la présidentielle» qu'elle avait commencé son intervention, Martine Aubry. On y retrouve la méchanceté habituelle de la dame, mais elle est loin d'avoir tout à fait tort...
Je n'arrive pas à m'intéresser plus que ça aux législatives sur le net. La semaine prochaine où je ne serai plus en vacance, sans doute serais je un peu plus au courant. Mais là, j'ai cette pénible que grâce à la présence envahissante de Jean-Luc Mélenchon, à cette tout aussi envahissante de Marine Le Pen, et grâce à leurs outrances à tous les deux, on ne parle que d'Henin-Beaumont. C'est pénible.

Dans un élan de tolérance et d'humanisme empli d'humilité, Jean-Luc Mélenchon avait eu cette phrase : Je veux "éradiquer politiquement le Front National". Qui représente, pour Mélenchon et ses amis, "un problème extrêmement grave à l'identité républicaine de la patrie des Français".
Pour l'identité républicaine de la patrie des français (phrase qui au demeurant ne veut rien dire mais pourquoi pas), je pense que s'il y a quelque chose à "éradiquer politiquement", il n'y a malheureusement pas qu'un seul Front...

Espérons que les deux Fronts auront le moins de députés possibles à l'Assemblée nationale. Et que si "Front Républicain" il doit y avoir, il sera contre ces deux Fronts qui font bien du mal à la politique française...

vendredi 14 octobre 2011

Deux conceptions d’une campagne politique… (Hollande vs Aubry)

Martine Aubry contre François Hollande. La finale ne concernera que peu d’électeurs (les sympathisants de gauche qui se déplaceront), mais elle montre en tous cas, à mon sens, deux manières différentes de faire et de concevoir la politique. Le fond est sans doute identique sur bien des points. Pas la forme.

Hier soir, Martine Aubry a lancé une nouvelle salve pleine d’humanisme en direction de son concurrent François Hollande. Ce n’est pas la première depuis le début de la campagne. C’est une manière de faire de la politique : centrer son discours sur l’attaque ou la moquerie de l’autre.
Un ton cassant. Une envie de faire mal. A l’autre, à l’adversaire, au camp d’en face, qu’on accusera de tous les maux.

Sur la forme toujours, cette volonté d’avoir une « gauche dure »… Combattre le mal par le mal. Remplacer la droite dure par la gauche dure ? La belle affaire… Et puis laquelle, de « gauche dure » ? Celle actuellement au pouvoir en Espagne, en Grèce ou au Portugal, qui réduit le salaire des fonctionnaires, augmente considérablement les impôts et la durée de cotisation pour la retraite ?

En face, il y a François Hollande, qui a fait une campagne que j’ai trouvé assez digne. Certains lui reprochent de ne s’être prêté au jeu préféré de Royal et d’Aubry, celui des petites phrases cassantes sur les uns et sur les autres. Certains lui reprochent de « ne pas participer pas à cette escalade. (…) Ne pas participer pas à ces dénigrements, à cette dévaluation. »… Deux conceptions de la politique.

Deux conceptions de la politique toujours sur cette histoire de gauche dure, avec pour moi, avec François Hollande, la meilleure phrase de l’ensemble de ces primaires socialistes : « Je n'ai pas envie d'une gauche dure. On sort de cinq ans d'une présidence brutale. Nous serions, nous, une candidature sectaire? Je ne le veux pas. Je pense que ce pays a besoin d’être apaisé ».
Il a complètement raison. Cette phrase l’a grandit.

Alors sans doute perdra-t-il bien des voix auprès des sectaires tenant de la « vraie gauche », celle qui fera rendre gorge à tous ceux qui ne sont pas de gauche. Les « socials traitres », ou autre conneries de ce genre. Ca sera très bien…

Je suis de ceux qui pensent qu’une élection se gagne en rassemblant au-delà de son camp. Celui qui reste arcquebouté sur son sectarisme et son camp ne dépassera jamais le nombre de voix de ses militants, de ses sympathisants. Pour gagner une élection, c’est insuffisant.
Il va de soit que je ne voterai jamais pour une personne qui me promet « une gauche dure ». Une personne qui cherche le rassemblement m’est déjà plus sympathique. Après, je ne suis pas de gauche, je ne suis pas la cible visé. Mais si, comme le fait Martine Aubry, je me sens au pire insulté, au mieux mis de coté, il va de soit que je voterai contre…

Oh, il se passera du temps avant que je n’ai envie de voter pour Hollande aux présidentielles. Il va de soit que s’il m’annonce vouloir gouverner avec les amis de Mélenchon, ou avec les verts (une interview affligeante ce matin de Cécile Duflot sur Europe 1, avec encore une série de clichés et de mensonges sur le nucléaire notamment…), il n’aura pas ma voix pour lui.
Mais entre lui ou Aubry, il n’y a évidemment pas photo pour moi : deux conceptions de la politique différentes…

Pour autant, François Hollande n’a pas encore gagné dimanche. Uniquement 2,5 millions de votant, il reste encore bien de la réserve comme le rappelle Toréador sur son blog. Et on ne sait pas ce que feront, ou ne feront pas, ces gens là.
Ensuite parce que Martine Aubry a déjà prouvé qu’elle était capable de gagner des élections internes sans forcément faire plus de voix que son adversaire Et bon, on ne sait jamais…

(notre amie Shaya aura reconnu une photo du Lac d'Annecy, un souvenir de 2009... Pourquoi cette photo sur ce billet ? Pourquoi pas...)

mardi 11 octobre 2011

La leçon de démocratie d'une vraiment très démocrate... (Martine Aubry)

Une phrase de Martine Aubry (à 12h41) : "La droite n'aime pas la démocratie"...

Que répondre ? Rappeler que Martine Aubry a été "élue" première secrétaire de son parti suite à une forte présomption de bourrage des urnes ? Rappeler que Martine Aubry n'en a eu cure de la démocratie des militants Languedoc Roussillon, excluant ceux qui avaient choisi Georges Frêche ?

Le mépris de Martine Aubry vis à vis des personnes de droite me laissera toujours perplexe... Je me souviens de ses phrases insultantes lors des élections régionales...
Ensuite, politiquement parlant, je me suis toujours demandé si insulter le camp d'en face, comme elle à le faire Martine Aubry et d'autres à gauche est une bonne méthode pour gagner une élection (réflexion qui vaut aussi pour la droite)... Rassembler son camp oui, mais après ?

François Hollande a lancé cette petite phrase qui résume bien des choses : "j'ai conquis tous les mandats je n'ai hérité de rien".
En tous cas, Martine Aubry n'a pas hérité de l'humilité et de la grandeur d'âme de son papa. C'est bien dommage...

Mais bon, si c'est Martine Aubry qui est désignée candidate du Parti Socialiste pour 2012, peut être serait ce une excellente chose pour la droite et le centre de notre pays... (qui sait ?)

lundi 10 octobre 2011

Réussite primaire (vivement dimanche prochain)

Ces primaires du Parti Socialiste sont une réussite. 2,5 millions de gens qui se sont déplacés pour aller voter, c’est un très bon résultat. Qu’ils en soient félicités. Les militants se sont bougés pour que les choses se passent bien, pour l’instant ça se passe très bien. C’est positif pour tout le monde…

Cela démontre une première évidence, qu’il est important de rappeler. Les français aiment la politique. Quand on leur donne le choix, et les éléments pour débattre, réfléchir, discuter, ils s’en emparent, ils se régalent et se déplacent. Ce fut le cas au référendum européen de 2005, aux présidentielles de 2007… Quand ils ont l’impression, par contre, qu’on se moque de leur avis, qu’on les prend pour des cons, ils montrent leur ras le bol en désertant les urnes, ou en proposant des 21 Avril 2002…
Les débats du parti socialiste ont fait des succès d’audience. Le vote d’hier à confirmé cette impression que les gens veulent de la politique, de la vraie. Et c’est bien.

Je fais deux trois petites analyses de ce résultat de scrutin, qui personnellement me convient parfaitement. Je le dis avec d’autant plus de distance que comme je l’ai exprimé vendredi, je ne suis pas allé voter. Et je n’irai pas dimanche prochain.
J’adhère à 95% de la charte, j’ai pleins de pièces de 1 euros dans mon portefeuille, mais je n’aurais pas été le bienvenu au bureau de vote des socialistes de mon village. Je ne supporte pas la provocation, et les gens qui vont à des endroits où ils ne sont pas les bienvenus pour se faire voir. Donc je ne provoque pas : je suis resté chez moi. Et c’était très bien comme ça (mes primaires « vraiment citoyennes » à moi, ça sera le premier tour des présidentielles).

Un résultat qui me convient donc. J’avais parié au début de l’été que Ségolène Royal se prendrait une rouste ? Elle s’est pris une rouste. Et je le confesse bien tristement mon absence d’humanité de ce lundi matin, mais ses larmes Royales ne m’ont pas touché… A mon avis, elle paie un parcours de cinq ans fait de coups, de mensonges, de provocations multiples. Elle paie 5 ans de politique de trash et de clash…
Le mensonge initial au soir de l’élection présidentielle, le « Je présente mes excuses au nom de la France », la candidature au frigo qui ressort au début de l’hiver, le cambriolage mis en scène, etc, etc... Et ces derniers jours faits de racolage en tous genre et de phrases désagréables en direction de tel ou d’un tel autre candidat
L’idole politique a fini son parcours hier soir : une des bonnes choses de ce dimanche…

J’avais parié que Montebourg passerait devant Royal. Je ne l’aime pas Montebourg, parce que là encore la politique du rentre dedans, du clivage et du toupet provoquant, ce n’est pas mon trip. Mais il a bien joué. Montebourg est un acteur brillant, défendant des positions contraire à ses actes, mais il s’en moque, des contradictions. Défendre le non cumul des mandats en cumulant à la première occasion ne le dérange nullement. Et il a raison : il a le talent pour que ça passe…
Je n’aime pas Montebourg, mais j’ai trouvé qu’il avait fait une campagne des primaires remarquable. Insupportable, donc au final réussi. Certains blogueurs ont changé d’avis sur la dernière semaine pour le soutenir ont rajouté une preuve de la qualité de sa campagne.
Beaucoup de débat se sont positionnés autour de sa personne, autour de ses propos. Il était un des centre important de cette primaire : il sera le centre du second tour.

Maintenant, le gagnant du premier tour… Les français aiment le politique. Je crois qu’ils aiment aussi voter pour ceux qui rassemblent, et ne balancent pas des saloperies sur les autres chaque fois qu’on leur tend un micro. Les campagnes de Hollande et de Royal étaient, de ce point de vue, diamétralement opposées. Quand une lâchait une vacherie sur ses camarades, l’autre essayait de garder de la hauteur, et une certaine noblesse. Quitte à paraitre « mou », comme l’attaquent certains de ses adversaires.
Évidemment, François Hollande n’a pas encore gagné. Parce que la deuxième est Martine Aubry, celle qui tient l’appareil. Et bon, quand on a l’appareil, ça aide… Ne remettons pas Reims sur le tapis, mais bon, quand on y est arrivé une fois
Ensuite parce que arithmétiquement, il faut faire plus de 50% pour gagner. Aujourd’hui, les compteurs sont remis à zéro. Personne n’est propriétaire de ses voix, mais pour qui voteront Montebourg, Royal, et leurs supporters ? Pour celle qui veut mettre face à Sarkozy une « gauche dure », ou pour celui qui me parait avoir le discours le plus raisonnable et le plus rassembleur ?

Juste un commentaire personnel. Si Martine Aubry est candidate du Parti Socialiste, il est évident que je voterai contre elle au deuxième tour de l’élection présidentielle. Si c’est François Hollande, de la même manière qui cela avait été DSK, je pourrais réfléchir…
Je parlais plus haut de « fraternité qui s’arrête au bureau de vote ». Certains, la vraie gauche qui ne pèse finalement pas énormément dans les urnes, se servent de l’argument que j’exprime. La vraie gauche n’est pas celle pour qui je pourrais avoir de la sympathie, ou même envie de voter. La vraie gauche, c’est celle qui me fera rendre gorge…

Sauf que pour gagner une élection, il faut rassembler… Le sectarisme ne fait jamais gagner une élection. Il rassemble son camp, à la rigueur, mais c'est insuffisant pour gagner.

A voir donc le deuxième tour. Le risque d’une victoire serrée d’un des deux candidats est toujours possible. Mais pour l’instant, l’exercice primaire socialiste est réussi.
Pour autant, je laisserai le dernier mot au blogueur Toréador, toujours pertinent dans ses analyses :
« N’oublions pas que les primaires italiennes à Gauche avaient réuni… le double… et que la Gauche avait perdu contre Berlusconi. »
Primaires réussies. Mais la vraie « élection citoyenne », c’est la présidentielle de 2012…

mercredi 21 septembre 2011

Vérité Royale...

Ségolène Royal a décidé de sa campagne des primaires : ça sera un dézingage en règle de ses adversaires au PS. Elle joue son va-tout. Souvent avec une mauvaise foi qui me fait plutôt mourir de rire...

Dernière sortie en date : « Martine Aubry n'a pas dit la vérité. Or, les Français qui ont déjà beaucoup été trompés depuis cinq ans méritent la vérité et veulent des responsables politiques intègres, qui ne leur mentent pas».

Non, Martine Aubry n'a pas dit la vérité. Et oui, les français veulent des responsables politiques qui ne mentent pas.
On ne rappellera donc pas, ou alors rapidement, les mensonges de Ségolène Royal durant la campagne présidentielle de 2007. Sur des propositions auxquelles elle ne croyait pas, mais qu'elle défendait avec arrogance. Sur sa relation avec François Hollande "qu'elle avait demandé en mariage à Tahiti", alors que dans les faits...

Ségolène Royal a raison : les français veulent des politiques intègres qui ne leur mentent pas. Peut être est ce aussi pour ça que des sondages la mettent en 4eme position des primaires socialistes...

vendredi 16 septembre 2011

Pour moi, cela ne sera pas elle (Martine Aubry)

Je n’ai pas regardé le débat du PS hier soir. Donc l’analyse argumentée et pas militante du tout, ce n’est pas ici que vous la lirez.
Je n’ai pas regardé le débat du PS, car je ne me sens pas concerné. Des gens qui parlent entre eux, uniquement à ceux de leur bord, ça ne m’intéresse pas. Et puis bon, passer une soirée avec Royal et Montebourg, alors que Rennes joue en coupe d’Europe, et que Masterchief (c’est violent Masterchief) passe sur la une, et que j’ai un chouette livre à lire sur ma table de chevet... Non, mieux à faire.

Donc je n’ai pas regardé. Par contre, j’ai su un peu ce qui s’y était dit dedans. A lire notamment le très bon compte rendu de Toréador sur le sujet.
Et j’ai donc eu une confirmation : pour moi, ça ne sera surement pas Martine Aubry. Et d’une manière générale, si le (ou la) candidat(e) socialiste garde comme dogme « sortie du nucléaire », pour gagner les 2% d’Eva Joly au deuxième tour, et proposer des ministères aux écologistes, cela sera évidemment sans mon vote.

Je ne motiverai pas plus que ça ma remarque. Sinon que tout dogme lancé telle une publicité n’est jamais une bonne chose. Nous le voyons aujourd’hui, avec la règle « non remplacement d’un fonctionnaire sur deux ». En pratique, la limite de cet exercice purement comptable et d’affichage est terrifiante. Surtout quand dans les faits, on augmente considérablement des services des régions ou des départements, pour des missions dont l’utilité n’est vraiment pas évidente… Pour laisser d'autres services, vitaux pour notre société (justice, médecine, école aussi, mais les profs, pas ceux qui tournent autour...), totalement exsangues...

Donc là, pour ratisser les voix des verts (je ne dis pas « les écolos », parce que pour moi les Verts sont tout sauf écologistes…), Martine Aubry a son slogan : « sortir du nucléaire ».
Pourquoi pas après tout. On ne sait pas ce qu’on fera à la place, mais le slogan est gentil. Il faudra juste songer aussi à avertir la filière médicale et les malades, qui sont des énormes utilisateurs de sources nucléaires. Il faudra aussi avertir les gens qui vont accueillir à coté de chez eux les sympathiques éoliennes. Ou les villages qu’on évacuera et détruira pour créer la retenue d’eau artificielle qui alimentera les barrages hydroélectriques. Ou encore mes amis de Camargue que de nouvelles canalisations de gaz et de pétrole seront creusés dans leur sous sol : comme ce dernier est déjà bien gorgé d’hydrocarbure, un peu plus ou un peu moins…
Enfin je dis ça je n’en sais rien : actuellement on a juste le slogan « sortir du nucléaire ». Pour faire quoi ? On verra ça plus tard.

J'ai juste la faiblesse de penser que les choses sont justes un peu plus compliqués que ça. Et qu'un slogan bête, pour faire plaisir à des logiques purement idéologues, c'est un peu juste quand le sujet mérite plus de réflexion.

Non, Martine Aubry ne va pas assez loin. Sortir du nucléaire n’est pas suffisant pour sauver la planète. Sortons de la sidérurgie aussi… Le 25 Juin de cette année, deux ouvriers sont morts dans la Loire suite à l’explosion d’un four d’une fonderie. Un four qui explose, ça me rappelle un souvenir douloureux de cette semaine, qui a eu un peu plus d’impact…
Et d'une manière générale, qu'on sorte de l'industrie : ça pollue, ça fatigue, ça peut être dangereux pour la santé... Et vu l'état de notre secteur industriel, ça ne sera pas difficile... Et puis aussi qu'on sorte du travail, parce que c'est fatiguant. Et de la voiture aussi, parce que ça tue et ça pollue...

J’avais écrit il y a quelques temps que j’aurais pu considérer la candidature d’un Dominique Strauss-Kahn. Quelque part, même s’il eu des paroles parfois malheureuses, je pourrais aussi considérer la candidature d’un François Hollande par exemple. Des hommes qui me paraissent avoir des politiques sérieuses et raisonnables.
Sauf qu’il y aura, au final, le problème des alliances politiques. Je ne voterai pas pour une personne qui ouvrira son gouvernement, et forcément sa politique, à des gens comme Jean-Luc Mélenchon (qui viendra à la soupe parce qu’elle est bonne), ses amis communistes, ou les encore les verts d’Eva Joly ou Jean-Vincent Placé (qui est connu à présent : on peut le citer).

Après, quant au débat des primaires… Bon, y en a d’autres parait il. Je tomberai peut être, par hasard, sur un de ceux là en passant devant ma télévision…

mercredi 7 septembre 2011

Aubry, Internet & Hadopi

Ca faisait longtemps que je n'avais plus parlé d'HADOPI. J'aurais pu écrire un billet cet été, quand un ami proche est venu me voir pour me dire qu'il s'était fait pécho par la patrouille (mais bon, un an que je lui dis d'arrêter de télécharger des merdes sur Emule...).

Aujourd'hui, notre ami Yann Savidan, qui n'est pas le plus grand sarkozyste libéral de la blogosphère, parle de l'idée de Martine Aubry, qui propose de supprimer HADOPI et de taxer les internautes, tous, pour financer cette grande et belle création française...Sa réaction est à la hauteur de la nouvelle sortie de la première secrétaire du PS :
Parfois, je me demande si dans certains cas, la lumière est allumée à tous les étages.
Lorsque je lis ce matin, que Martine Aubry veut taxer d'un euro par mois tous les internautes dans le cadre du remplacement de la loi Hadopi, je suis de plus en plus inquiet quant aux capacités de l'ex-première secrétaire du Parti socialiste à gérer les affaires de la nation. (...)
Le reste à lui chez Yann, et c'est intéressant.

En tous cas, le triangle magique "loi - commission - taxes", sans bien sur oublier le "on abroge ce qui a été fait précédemment en arrivant au pouvoir", est bien assimilé par les candidats à la présidentielle...

mercredi 3 août 2011

La première secrétaire candidat VS le blogueur : le pas combat du siècle...

Il y a des sujets comme ça, qui mériteraient qu’on s’en branle (mot vulgaire mais du niveau de la polémique). Mais comme tout le monde en parle et prend position, et que s’en suit une délicieuse polémique politichienne droite contre gauche, ben je vais donner mon avis là-dessus aussi… Comme un petit mouton qui suit le troupeau…

Martine Aubry porte plainte contre un blogueur, que personnellement je ne connaissais pas. C’est un ancien cadre de l’UMP locale, et il fait parti d’associations bien à droite. Il a relayé les rumeurs et les saloperies qui ont pu être dites à un moment sur Martine Aubry. Cette dernière a porté plainte contre ce blogueur. Et depuis, sur certains blogs (pas tous loin s’en faut), ça se déchaine…
A droite, certains hurlent contre l’atteinte à la liberté d’expression, et raille la gauche qui ont été les premiers à défendre les blogueurs de gauche attaqués par des élus UMP. Les soutiens d’Aubry la défendent, et l’ami Nicolas vient pondre un billet plein de nuance (smiley) sur la « petite blogosphère de droite ».
On y est dans la polémique qui fait que la politique est belle, à se demander qui de tel camp ou l’autre pue le plus

Alors mes remarques… D’abord le blogueur incriminé. Liberté d’expression oui. On a droit d’écrire des conneries. Par contre, quand on insulte les gens, quand on les diffame, quand on les blesse, quand on leur balance des seaux de merde à la gueule, je n’ai aucun état d'âme à les voir se prendre un boomerang dans les dents.
Le net a une sale image auprès de certains, aussi à cause des saloperies qui peuvent s’écrire sur un tel ou un tel. Le mec était militant UMP et il est bien à droite ? Rassurons nous, certains bien à gauche qui portent comme étendard suprême la tolérance, la solidarité citoyenne etc, etc, se régalent parfois à écrire les pires saloperies sur des gens de droite.
J’ai toujours trouvé ça nauséabond : je ne vais pas applaudir quand les étrons numériques viennent frapper des gens de gauche, même ceux comme Aubry je n’ai pas grand affection.

Ensuite il y a Martine Aubry, première secrétaire du PS. Elle prétend à la fonction suprême de président de la République. Et s’abaisse à répondre à un petit blogueur anonyme dont l’influence doit se limiter à pas grand-chose. C’est son problème, à Martine Aubry. Je ne suis pas sur que cela lui fasse une publicité d'enfer, mais c’est son problème…
Après tout, Nicolas Sarkozy, qui n’a pas fait grand-chose en début de mandat pour la grandeur du poste de Président, portait aussi plainte à tout va, contre des fabricants de poupée ou des compagnies d’avion low cost… Et il me semble que nous étions quelques uns à s'en moquer...

Il y a après la partie de la blogosphère de gauche qui soutient aujourd’hui Martine Aubry dans sa démarche, contre le vilain blogueur UMP qui fricote avec des associations bien à droite. Et donc certains collègues de droite qui s’en émeuvent et aimerait que ces derniers aient la même réaction de « solidarité citoyenne » (sic) quand un de leur camarade blogueur de gôche (la vraie, la pure, la belle) se voit attaquer par un élu UMP qui se sent diffamé.

Il y a le fond. La liberté d’expression a autant de valeur qu’elle provienne d’un proche de l’UMP et de riposte laïque que quand elle vient d’un gars de la « gauche citoyenne ». Mais pareillement, une saloperie est une saloperie qu’elle provienne d’un clavier « de gauche » ou de « droite ».
Et il y a la forme. Demander à un militant qu’il tape contre son camp est idiot et ne sert à rien. Il n’y a pas si longtemps, j’étais aussi énervé de voir la mauvaise foi (ou ce que je considérai comme de la mauvaise foi) dans la blogosphère de gauche, du centre, ou de droite. Et finalement, à quoi bon ? Demander à un ségoliste de taper sur Royal quand elle dit ce qu’on considère une fève est idiot et inutile. Parce que le ségoliste trouvera qu’au contraire sa dame a dit quelque chose de pur et de beau… Et que c'est comme ça. C'est le militantisme. Et quand on blogue militant, on n'est pas objectif, et ce n'est pas ce qu'on nous demande...
Et que de toutes manières, quand on a un camp et une famille, on n'y tape pas dessus. A la rigueur on se tait. Mais on n’y tape pas dessus. C’est comme ça. Ca peut faire chier certains, mais aujourd'hui (ce n'était pas le cas hier, et certaines discussions de comptoir m'ont fait évoluer sur cette question) je trouve ça normal…

Enfin, je n’ai jamais considéré, pour ma part, que la gauche plus que l’UMP et Sarkozy, serait celle qui défendrait le mieux des valeurs telle que la liberté d’expression, la liberté du net, la morale politique, la démocratie. Donc je ne m’offusque pas de voir Martine Aubry s’abaisser à attaquer un blogueur. Je m’offusque (bien grand mot) davantage quand elle nous chante que le PS sera celui qui sauvera la démocratie et la morale publique. Je ferme les yeux, en pensant au Languedoc, à Marseille, et aux urnes bourrées des élections internes au PS en 2008.
Mais qu’elle défende ce qu’elle considère être son honneur, rien de choquant. Et puis pendant qu’elle fait ça, elle ne nous parle de créer des postes nouveaux dans la culture, et c’est plutôt une bonne chose pour tout le monde.

Finalement, j’aurais parlé d’un sujet que je trouve bête, petit, pas intéressant. Et j'en aurais fait une page...
Quand je parle de la lassitude de blog (au risque d'en faire "chier" certains...), je me dis que je ne fais rien pour que ça aille mieux...

dimanche 17 juillet 2011

Quelques soupirs d'un fin de weekend...

C’était la mode, lors de ce long weekend (pour ceux qui ont pris un pont), de demander « alors, vous faites quoi ? ». Un tag qui permet de voir, quand on passe faire un tour du Wikio Backlink, que la maladie de la liste de lien qui ne sert pas à grand-chose et vous anonymise joyeusement n’a pas disparu. Ce n’est pas grave…

Non, ce weekend, je n’ai pas fait grand-chose. Je pourrais mettre une photo de barbecue, ou de verre de bière vide… Ça serait un joli résumé.

Finalement, n’avoir pas trop été sur les blogs et les flux d’actualité ne m’aura pas fait de mal. Parce qu’en cette fin de semaine, les donneurs de leçons s’en sont donnés à cœur joie… J’en aurais vu, des morceaux de marouaille dire à des morceaux de brie ou de camembert qu’ils sentent un peu fort…

Évidemment la polémique politicienne à deux francs, avec cette proposition « citoyenne » d’Eva Joly, qui a vu ci et là des réactions. Pas toutes du meilleur gout. A droite notamment, certains réactions étaient ridicules. Se taire aussi, c'est bien : ça évite de dire des conneries. Mais à gauche aussi, c'était remarquable...
Je retiendrais, pour ma part, une nouvelle fois les « indignations » d’une certaine partie de la gauche. Martine Aubry a donc été choquée par Fillon, par Chevènement… Elle a le droit. De même qu’on a le droit de trouver sa posture, par certains côtés, assez affligeante.

Pour ma part, c'est certains soutiens à la position d'Eva Joly qui m’ont choqué... Et certains billets à la fois haineux et pleins de leçons de tolérance vis à vis de tout ce qui n'est pas de gôche.
Je suis toujours impressionné par cette certaine gauche (la vraie hein) qui passe son temps à "vomir" à propos de tout et sur rien... Et qui donnent des leçons de tolérance à la terre entière, avec un peu de bile sur le bord des lèvres (ils viennent de vomir on rappelle). C'est leur droit.
Mais il faut avoir l'estomac solide : voir tous ces indignés professionnels passer leur temps à vomir, ça me donnerait presque envie de vomir...

En tous cas, nous verront certains clivages surgir durant cette campagne, et qui à mon avis dépasseront les classiques auxquels nous sommes habitués… Mais si la campagne, à gauche, est du niveau que l’on a vu ce weekend (flatterie du boboisme de base, insulte vis-à-vis de tout ce qui n'est pas de gauche et de ceux qui apprécient certaines traditions républicaines), je serais serein du côté de l’UMP ce soir…

Le monde du foot a également ses donneurs de leçons… Jean-Michel Aulas est extraordinaire. Je ne rappellerai jamais assez l’ensemble de son œuvre. C’est pourquoi je suis très amusé de lire sa réaction : « Je trouve que Puel manque de dignité »…
Que Jean-Michel Aulas considère qu’une tierce personne « manque de dignité », cela m’amuse.

Mais je pense que le meilleur donneur de leçon, c’est mon ami Romain Blachier qui l’a eu… En ayant reçu un mail de menace de la part du producteur d’Afida Turner, suite à un de ses vieux articles… Un article de Romain qui se passe de commentaire, mais qui se lit avec délice.

Avoir passé ce weekend du 14 Juillet loin de mon PC n’était pas une mauvaise chose.
La semaine qui vient sera difficile… Personnellement (des échéances qui me stressent un petit peu beaucoup…). Mais aussi sur les blogs. Je crains que si la tendance de ce weekend se poursuit, l’ambiance sur les blogs risque d’être vraiment mauvaise… Mais bon, 2012 arrive à grands pas. C’est bien… Mais ça risque d'être dur...

lundi 11 juillet 2011

Rumeur qui arrange tout le monde, et campagne qui sent pas bon... (Vive la France)

Le spécial dans une rumeur, c’est quand ceux qui prétendent en être victimes en font la publicité… Et on en parle, sans la nommer. Cela devient donc « la rumeur ».
On se souviendra de cette rumeur qui touchait Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, il y a quelques temps… Tout le monde parlait de la « rumeur », sans la désigner. Peur ? Pudeur ? On ne sait pas…

Mais ce qui était marquant, c’était que ceux qui en parlaient le plus était ceux normalement touchés par la rumeur. Et qui auraient eu intérêt à ce que cela se tasse, que cela se taise. Les Nicolas et Carla et leurs bons amis de balancer plaintes, et de se rependre en de multiples interviews… Comme ce chiendent que l’on prétend terrasser en lui donnant à manger de l’eau et du terreau…

J’ai le même sentiment sur Martine Aubry. Avant de l’entendre hurler contre ces rumeurs, qu’elle veut combattre via des plaintes à tout va, je ne savais rien. J’ai découvert ce qui se disait sur elle et sur son mari à cette occasion. Parce qu’elle en a fait la publicité. Parce que ses soutiens, en prétendant combattre la calomnie, en parlaient, l’évoquaient, le relayaient...
C’était amusant d’ailleurs. Hier soir, je discutais avec des amis, qui sont intéressés par la politique comme moi. Mais n’était pas au courant de ce qui se disait sur Martine Aubry, dont c’est vrai je ne suis pas très passionné. Comme moi, ils remercient chaleureusement ses soutiens, ses amis, et les membres du PS, qui sous prétexte de diverses leçons de morale comme il en ont l’habitude, remmènent encore et un peu plus de chiendent dans le gazon de 2012.

Et de me demander si finalement, elle n’a pas intérêt qu’on en parle longtemps de cette rumeur, Marine Aubry, pour se poser dans la délicieuse posture de la « victime qu’on veut abattre »

En tous cas, je confirme ce que dit Yann Savidan, la campagne risque d’être dure, ordurière. Je me souviens de ces très malodorantes élections régionales. Je me souviens de la campagne déguelasse contre le PS Ali Soumaré en Ile de France. Je me souviens de la réponse affligeante et puante de Vincent Peillon (dont on n’entend plus parler, pour le plus grand bien de la vie politique française…).
Je pense aussi que la campagne sera violente, ordurière. Je rassure tout le monde, si je pense que la droite (républicaine ou pas) sera en première ligne dans les jets de merde, je suis convaincu que la gauche véritable ou pas fera aussi bien, et ne sera pas en reste pour pourrir l’ambiance et la campagne. Ils savent faire, des mots orduriers et des actes contestables, nos amis de gauche. Et ils sont aussi forts que la droite pour ça.

Après, que cela soit un bien pour la France et les français une campagne qui pue du duodénum, évidemment que non… Mais cela fait bien longtemps que je pense que l’intérêt des français passe au deuxième plan, pour ceux qui veulent conquérir ou conserver le pouvoir…

(pour continuer le sujet, lire le très bon billet de Guy Birenbaum : les rumeurs ne naissent pas sur le net).

mercredi 29 juin 2011

J'aurais pu parler, mais là j'ai trop chaud...

Est-ce la chaleur, estivale mais étouffante ? Est-ce le retour au boulot ? Mais aujourd’hui, je suis éteint… Pourtant, il y en aurait des sujets de discussion, des choses à dire…

J’aurais pu parler de Martine Aubry... Arrivée première au concours de circonstances… Avant le congrès de Reims, c’était la troisième sur la liste des bookmakers, derrière Royal et Delanoé qui devaient s’expliquer. Et pouf : un malentendu, deux faux témoins, quelques urnes apparemment bourrées ci et là, et la voilà première secrétaire…
Et trois ans plus tard, et une nuit de trop dans un Sofitel newyorkais, et la voilà propulser sur le devant de la scène… Avec une baraka comme ça, il y aurait de quoi être optimiste

Quelque part, j’envie toujours ceux qui y croient. Martine Aubry a ses supporters, des gens qui croient en elle. C’est bien. J’ai un peu écouté hier son discours. Bah, c’était un discours de campagne, et en ce sens il était réussi pour ceux qui croient en le parti socialiste et la gauche. Je n’en suis pas, mais bon c’est mon problème…

J’aurais pu parler de Christine Lagarde qui arrive à la tête du FMI. En ce qui me concerne, je suis plutôt content que ça soit elle, plutôt qu’un autre. Content pour la France ? Je ne sais pas… Mais je ne fais pas la fine bouche. D’autant plus que j’ai plutôt un certains respect pour elle. A-t-elle été une bonne ministre des finances ? Ceux à gauche, antisarkozystes ou allergiques au libéralisme, hurleront que non. Ceux de droite l’applaudiront chaudement. Vive la politique quand elle est bêtement binaire…
Après, on verra. Elle succède à un socialiste français. Le reste, c’est juste des crises… Et même si c'est tentant de faire de la politique politicienne derrière, ben c'est juste des gens qui souffrent et qui en bavent quelque part...

J’aurais pu parler de la reprise de l’entrainement à Marseille… Et oui, le football, toujours. C’est long une trève.
J’aurais pu parler du Stade français, sauvé ce lundi. Mais je me suis exprimé sur le sujet, sur Une-Deux, blog de foot qui parle aussi rugby. D’ailleurs, heureusement qu’il y a mes amis Homer et un peu Manuel aussi, pour mettre deux trois billets. Dire qu’il y a un an c’était la Coupe du Monde, on était à fond…


J’aurais pu parler de pleins de sujets. Sur lesquels j’ai des avis tranchés. Et sur les autres non. Mais comme on disait chez le copain Nicolas, avoir toujours des avis sur tout, ce n’est pas facile… Enfin, pour moi, ça me parait dur. Mais bon, on écrit quand même, quitte à dire qu’on ne pense rien...

Mais non, je parlerais du temps qu’il fait. De cette étouffante chaleur. Il souffle un peu de vent aujourd’hui : il est brulant. Bébé Faucon a chaud, forcément. Qu’il se rassure, son père aussi…
Mais bon, c’est l’été. Et certains qui découvrirent en 2003 qu’il faisait parfois chaud en été nous ont bouffé un jour férié… Alors bon.

On discutera politique, polémique, et autre chose, un autre jour. Là, j’ai trop chaud…

(PS : la photo, c'est la petite chienne Galia... un amour)

mardi 24 mai 2011

Pensées primaires sur les primaires, et le PS

Mes vacances printanières, mes matins à monter les meubles de futur bébé (et l’après-midi à dormir au bord de la piscine) font que je ne suis que très partiellement les actualités de mes amis blogueurs. Pour autant, difficile de passer à côté des nombreux billets sur le Parti Socialiste, et les présidentielles qui arrivent, sans celui qui devait être le grand champion des champions…
En théorie, ces discussions ne me concernent pas. Il est peu probable que je vote à gauche aux présidentielles. Il n’empêche : on ne peut rester indifférent, quand on s’intéresse à la politique, et quand on est républicain, à ce qui se passe dans le principal parti de gauche de France. Surtout quand ce dernier vient de se prendre un tel évènement en pleine figure.

Le Général disait que derrière lui, le risque de vide était bien moindre que celui du trop-plein. Derrière DSK, c’est pareil… Alors ses soutiens se posent la question : qui soutenir maintenant ? Mon ami Romain de Lyon brosse un portrait de tous les prétendants à la candidature socialiste, et en bon gars bien sympa, il trouve des qualités à chacune et chacun…

Nicolas écrit sur Hollande, ce candidat qui se veut normal. Elmone fait des éloges de Martine Aubry. Montebourg a ses soutiens. Ségolène Royal aussi. D’autres soutiennent Manuel Valls. Oui, ça fera du monde sur la liste de départ. Ou alors ça ne fera personne, parce qu’il y a un scénario que j’imagine assez bien…

A situation exceptionnel, mesures exceptionnelles… J’imagine bien Martine Aubry s’arrogeant les pleins pouvoirs, et signaler simplement la fin de ces primaires, qui risquent d’être plus violentes que franchement apaisées… Pour y aller elle ? Si elle en a vraiment envie, oui, je l’imagine bien. Je ne reviendrai pas sur Reims et la manière toujours contestable et contestée dont elle a pris le pouvoir au PS, mais (c’est de la fiction) je l’imagine assez bien dire « voilà, on a eu un séisme, c’est une situation exceptionnelle. Alors je prends qu’on arrête de s’amuser : le cirque c’est fini. Et la candidate du PS, ben ça sera moi ! ». Ajoutant que toute personne qui gueulerait derrière serait considéré comme « mauvais camarade » ne voulant pas la victoire de la gauche… Donc fermez là, et tous derrière…

Et je vais encore plus loin (soyons fou). Imaginons que tel son papa, Martine Aubry n’ait aucune envie d’être candidate. Je l’imagine bien imposer un candidat. Peut être François Hollande (quoique ça m’étonnerait), ou un Laurent Fabius tiens ! « Situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle : je décrète que un tel sera le candidat des socialistes ». Et zou on ferme la boutique.

Je donne juste comme ça une supposition. C’est de la fiction. Mais pourquoi pas : je parierai bien une pièce sur un renoncement… Les primaires au parti socialiste auront-elles lieu ? La suite au prochain épisode…

mardi 22 mars 2011

Consignes de votes pour abstentionistes, et Front Républicain...

Le billet commence par le rappel d’une lapalissade, d’une évidence électorale tellement oublié… C’est notre sage ami des vaches qui nous le rappelle :
« Tout d’abord, il faut être lucide, et se dire que les consignes de vote tout le monde s’en bat les couettes ! »
Il a raison. D'autant plus quand, pour le premier tour, les gens ne sont majoritairement pas venus voter...
Pour ma part, je n’attends qu’on me dise pour qui voter. Je vote pour qui j’ai envie, comme je le ressens. Je voterai pour le socialiste chez moi lors du deuxième tour, sans avoir appelé un tel ou un tel pour prendre « la consigne de vote ». Je fais un peu ce que j’ai envie…

Après, y a la polémique. Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé refusent de choisir entre FN et PS. Le fait est là, pour eux c’est « ni Front National, ni Front Républicain ».
Pour Martine Aubry, qui prend la voix grave et solennelle pour l’occasion, « l’UMP appelle à voter pour le FN ». Non, ce n’est pas ce qui est dit… L’UMP officielle dit qu’elle ne fait pas de choix. L'UMP officielle ne dit pas « votez pour le FN ! ». Pour ceux qui rêvent qu’« UMP = FN = la même chose », il est sympathique de déformer un peu les choses et d’hurler, la voix éraillée d’indignation à 3€50 : « l’UMP appelle à voter pour le FN ». Mais c’est faux.
Remarquez, la politique s’embarrasse t’elle de vérité ? Si tel était le cas, peut être y aurait il eu plus de votants

Revenons à Martine Aubry. Elle se trompe. Ou elle ment. Ou les deux. De la même manière que l’UMP se trompe, ou ment, ou les deux, quand il affirme « voter FN, c’est voter pour le PS, et c’est faire gagner le PS »…
Des fois, je me dis qu’il est bien utile le FN...

Pour être complet avant de clore le constat, la famille de droite demeure divisée sur la stratégie à adopter. Des personnes comme NKM, Pécresse, Fillon, Borloo, sont plutôt sur la ligne Chirac 97’. Et disent clairement : « nous voterons pour le gars de gauche en face du FN ».

Bon, le constat est fait, établit. Modestement, j’en tire quelques conclusions, toute personnelle…

D’abord, j’imagine le bonheur dans lequel doit nager Marine Le Pen… Elle est le centre du monde. Sympa...
La position de Copé me gène. Pourtant, malgré les cris d’orfraie de tout le monde, je crains que ces Fronts Républicains soient, au final, plus dangereux qu’autre chose… Oui, cela « prive » le FN d’élus. Et après ? La victimisation du FN s’en trouve validée par les faits. Et cela valide le sentiment dans la population que "bonnet blanc et blanc bonnet, c'est tous pareils".
Je ne sais pas si cette stratégie est viable à long terme… Et je le dis d’autant plus aisément que j’ai toujours considéré que le 21 Avril 2002, la République n’avait encore rien vu… Malgré ce 82% pour Chirac, qui appelait des lendemains moins chantants.

A propos du Front Républicain, le billet de Toréador peut appeler à des réactions : « L'idée du Front Républicain, en elle-même, est fort stupide : à partir du moment où l'on autorise un parti à concourir dans le cadre des lois de la République, il est supposé républicain, tout le reste n'est que littérature ». Sur le fond, il n'a pas tort...

Ensuite, nous constatons clairement une porosité de plus en plus visible entre UMP « officielle », celle des Lefebvre, Copé, Bertrand, Sarkozy, et le Front National. Le discours de Lefebvre vendredi soir était typique de ce que risque d’être la campagne présidentielle : « très » à droite. Des phrases ont fusé. Fortes. La position de Copé, de fait, ne me surprend pas.
La position de Fillon (qui j’espère sera suivi par Juppé) ne me surprend pas non plus. Une certaine droite, dont je suis, a toujours une idée de la Nation et de la République, qui est ce qu’elle est. On peut la critiquer. C'est en tous cas la mienne. Et j’aime cette position assez digne, où on ne va pas brailler « le Front Républicain ».
Non, on va simplement ne pas accorder nos suffrages à des gens pour qui on ne veut pas voter. Et considérer que de deux maux, il y en a de bien moindre. Ca fait moins romanesque que ce "Front Républicain qui va sauver nos valeurs et notre République". Ca fait peut être un peu moins ridicule aussi… Et au final peut être plus efficace.

Enfin, tout ce barnum m’amuse autant qu'il me fatique. Les jeux du cirque politique, avec des acteurs qui, malheureusement, ne me font plus rêver depuis longtemps. La politique politicienne et politichienne.
Avec ce point important, essentiel. Plus de la moitié des gens n’en ont rien eu à foutre de ces élections. Et quelque chose me dit que cette polémique, qui amuse ceux qui veulent s’en amuser, n’arrangera pas les choses…

Alors oui, les consignes de vote à des gens qui ne vont pas voter, c’est bien ridicule. Les polémiques qui en découlent ne le sont pas moins… Et quelque chose me dit que dimanche prochain, les minutes risquent d'être longues au bureau de vote...

mardi 25 janvier 2011

Susceptibilité Royale…

Ils sont amusants au PS.

Ségolène Royal est vexée comme tout. Elle « trouve cela bien décevant ». Et pense que les français, nous, « méritent autre chose que ces échanges de petites phrases ». Et bien sur, « ne comptez pas sur moi pour me mettre à ce niveau du débat » qu’elle assène… Très loin de son niveau, c’est vrai…

Qu’est ce qui vaut ce coup de Calgon ? Serait ce Frédéric Lefebvre qui a repris ses insultes à tout va ? Serait un laquait de Nicolas Sarkozy qui aurait moqué un de ses admirables one woman show ?Ou un militant UMP qui aurait dit des vilainies sur la merveilleuse Ségolène Royal qui transforme tout ce qu’elle touche en or, et que même si c’est pas le cas ça devrait tellement elle est fabuleuse ? Serait ce François Bayrou qui lui a encore posé un lapin ? Ou encore Vincent Peillon qui n’a pas voulu l’inviter à son gouter d’anniversaire ?

Non, c’est la vilaine Martine Aubry. Qui a commis l’insulte suprême, en assénant un « je la trouve un petit peu impatiente » au Grand Journal… Quelle violence entre responsables socialistes…

Elle s’insurge Ségolène Royal. « Ce niveau du débat est décevant et je ne veux pas m'aligner là-dessus ». Non, qu’elle ne s’aligne surtout pas. C’est trop rude. Et en plus, Ségolène Royal est tellement capable de mieux...

Ce niveau du débat est peut être décevant, mais elles nous feraient presque rigoler ces deux susceptibles… Et c'est bien de rigoler...

mercredi 5 janvier 2011

Après Valls, exclure Royal, Hollande et Aubry du PS (en 35 h chrono) ?

J’ai l’impression de rajeunir avec mes amis de la blogosphère de gauche, et avec Manuel Valls. Encore un débat sur les 35 heures, youpi. Ca date de 13 ans cette histoire, j’étais encore à l’école. J’ai l’impression de rajeunir…

Mon avis sur la question importe peu. Je ne suis pas de gauche, donc outre le fait que sans doute je ne comprends pas ce qu’attendent les gens de « gôôôche », je m’en moque. Je pense par contre qu’une majorité de français se moque de ces considérations politiques et tactiques, et qu’elles voient juste ce qu’elles touchent tous les mois, ce qu’elles paient, et quelles sont leurs conditions de vie et celles de leurs proches et de leurs enfants.

Mais si on vient sur la politicaillerie de base, il était intéressant de lire le Parisien de hier, qui ressort trois déclarations de dirigeants socialistes.
Ségolène Royal, en juin 2006 : « Le résultat des 35 heures a été une dégradation de la situation des plus fragiles. La répartition de l’effort et des avantages a été fortement inégalitaire » Avec rechute en Janvier 2007, en pleine campagne présidentielle : (interview à « la Voix du Nord ») «Je ne m’interdit rien dans ce domaine. Les 35 heures constituent un progrès social important et ont créé des emplois, mais elles ont aussi créé un certain nombre de problèmes ».
François Hollande, fin Août 2007 (et chef du PS pendant les gouvernements Jospin) : « La France, globalement, doit travailler plus mais en s’organisant autrement, il faudrait donner la liberté d’organiser le temps de travail pendant toute la vie. » (on dirait du Sarkozy)
Martine Aubry en novembre 2008 (Rue 89) : « Les 35 heures ont rempli leur mission. (…) Il faudra reprendre ce qui n’a pas marché. Les réponses de 2008 ne sont pas celles de 1997, il faut repenser le temps de travail tout au long de la vie. »
Faut il virer Royal, Hollande et Aubry du Parti Socialiste aussi ? Il risque de ne plus rester grand monde…

Et si le PS vire Manuel Valls, je pense qu’ils rendront un immense service à ceux, comme moi, qui pensent que la gauche n’est ni moins sectaire, ni moins hypocrite, que le pouvoir UMP actuellement en place. Et que pour moi, elle l'est davantage, sans doute ce fond de teint de moralisme qui fait briller les joues sur les photos... Mais là encore ils feront ce qu’ils veulent, ce n’est pas mon problème. Je ne suis pas de gauche.
Pour conclure, une phrase entendue je ne sais plus où hier matin à la radio « les socialistes ont inventé les primaires où le débat est interdit ». Amusant… Quoique…

Maintenant, j’attends avec impatience les prochains thèmes de polémique. Remise en cause du bouclier fiscal ? de l'Euro ? Des congés payés ? Du PACS ? l'insécurité ? On va se régaler d’ici 2012…

mercredi 24 novembre 2010

Martine Aubry et les journalistes : tout comme Sarkozy ?

La dernière histoire entre Sarkozy et journalistes, et la mise à l'écart d'Audrey Pulvar compagne du candidat Arnaud de Montebourg (le chevalier blanc qui compare sans rire son histoire avec celle de Raymond Domenech et Estelle Denis...) repose quelque peu la question des relations (parfois incestueuse) entre journaliste et hommes politiques. Connivence, coucherie, pression, etc... En la matière, la blogosphère de gauche, qui sera toujours active au moins jusqu'en 2012, n'est pas la dernière à critiquer cet état de fait quand il s'agit des liens UMP - médias.

Un autre point de vue de notre ami Chafouin, blogueur du Nord. Un billet : "Martine Aubry et les journaux locaux". Un point de vue sur la première secrétaire du Parti Socialiste et ses relations avec les médias. Son billet commence comme ça :
On dit souvent de Martine Aubry qu’elle est autoritaire et entretient des rapports complexes et tendus avec les médias. Au niveau local, c’est peu dire que la maire de Lille joue le chaud et le froid vis à vis des médias locaux. La première secrétaire du PS ignore largement la presse régionale, mais n’hésite pas à l’attaquer à la moindre virgule qui lui déplaît. Le tout, dans une ambiance de verrouillage et de centralisation de l’info, accompagnés d’une ultra-communication qui rappelle un certain… Nicolas Sarkozy.
La suite, c'est sur Pensées d'Outre Politique.
Cela n'apporte pas plus de commentaires de ma part. Sinon une confirmation, pour moi, que cela n'est pas forcément mieux dans le camp d'en face...

mercredi 24 février 2010

Aubry et DSK, tout ne serait pas si rose... ?

Hier, Gérard Colomb est allé soutenir Georges Frêche chez moi. On le sait : une nouvelle fois, c’est Frêche qui fait le une du Midi Libre local. Quand ce n’est pas Frêche, c’est le PS, ou les deux en même temps… (Les médias sont à la botte de Sarkozy il parait…)
A propos de cette visite du Maire de Lyon en Languedoc, il était intéressant d’aller lire le billet de Romain Blachier, notre ami blogueur qui est aussi un adjoint lyonnais proche de son maire. Son explication de la visite de Gérard Colomb est intéressante.

« Il se trouve que je devais appeler Gérard cet après-midi et que je lui ai posé la question sur cet étrange engagement méridional. "C'est pour soutenir un ami et pour contrer les ambitions de Martine Aubry qui veut empêcher Strauss-Kahn de revenir en se payant sa légitimité sur le dos de Freche" m'a-t-il répondu »
Ce que dit Romain est repris aujourd’hui par le Figaro. Donc il n’a pas trahis de secret, notre ami lyonnais.
Mais c’est ce qu’il dit plus bas qui m’a fait tilt. Parce que moi, comme couillon, je croyais qu’entre Aubry et DSK, c’était love love love… Ben Romain aussi :
« Moi je croyais qu'ils avaient un accord mais il parait que c'est fini l'amour DSK/Aubry.Il a encore pas du être fidèle Dominique»
L'information ne vient pas de n'importe où quand même...
Ma grand-mère regarde Les Feux de l’Amour tous les après-midi. Elle devrait suivre les histoires du Parti Socialiste, c’est aussi chouette. En plus, vu que le Midi Libre ne parle que de ça…

En tous cas, c’est loin 2012… On va encore bien s'amuser...

(J'essais un autre titre, encore pour suivre les - bons - conseils de Nicolas… Mais j'ai l'impression d'être un attaquant du PSG en ce moment, je tire beaucoup à coté... (soupir))