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samedi 21 janvier 2017

Un samedi soir sur ma terre

Il est autour de la cheminé. Avec mes enfants qui tournent autour, le grand a sa tablette.

Il est autour d'une bière, ce soir une Goudale ambrée. 

Sinon les manifestations anti résultat d'élection américaine me dérangent vraiment. Aurions nous du avoir une manifestation anti Hollande en Mai 2012 ? Une anti Hidalgo à Paris ? Une anti majorité de gauche dans ma région Languedoc Roussillon Midi Pyrénées ? 
Cel veut il dire qu'après Mai 2017, mon pays sera ingouvernable ? Les 48% qui n'auront pas eu leur vote gagnant peuvent ils paralyser mon pays ?

Ce soir je me dis que tout est possible, et la Terre n'accepte même plus le résultat des urnes.

Et la gauche chez moi le démontre aussi : combien sont ils à dire qu'ils ne soutiendront pas le vainqueur des primaires de "la Belle Alliance Populaire" (quel nom à la con si ce n'est pas leur champion qui gagne.

Ce samedi soir sur ma Terre est agréable. Mais il a un goût amer...

vendredi 20 janvier 2017

2280m d'altitude et Donald Trump

Je reprends quelques photos de mon Grenier du Faucon. Ce deuxième blog confidentiel est pour moi l'occasion de billets de photos (et de conneries). 

J'y ai notamment posté des photos de ma fin d'année dernière à Orcières - Merlette. Il n'y avait pas de neige à la station, mais beaucoup plus sur le plateau de Rocherousse à 2280 m d'altitude. Orienté vers le nord, ce coin est moins enclin à une fonte rapide.

Les enfants ont aimé. On y monte en téléphérique. Avant, à Merlette, il y avait des œufs rouges pour monter tout en haut. Ils étaient bien, ces œufs rouges.
A part ça Donald Trump est président des États Unis. Il a gagné l'élection, je n'ai aucun commentaire à faire sur le choix du peuple américain. Libre, souverain, et adulte.
Il avait le choix entre Hilary Clinton et Donald Trump. Il a choisi le deuxième. Y perd t'il vraiment au change ? Je ne sais pas... Je n'ai jamais été fan non plus de "Hilary" comme on l'appelle avec une affection assez surprenante...

Je suis choqué de voir les leçons que les médias et l'élite française donne. À croire que dans ce pays si mature et intelligent, il est impossible qu'un Hollande ou un Sarkozy soit élu. Et pourtant... 
Quand certains ici donnent des leçons aux américains, je suis sincèrement choqué. Nous sommes un pays où le président de l'assemblée nationale a fait une campagne raciste lors de la dernière élection à laquelle il s'est présenté. Sa majorité parlementaire, pourtant républicaine, a continué à la soutenir. Les places, pensez vous...

Nous sommes un pays qui avons en numéro 2 du gouvernement Ségolène Royal. Toujours. Malgré la honte dont elle a éclaboussé le pays. Alors sommes nous en mesure de juger Donald Trump et les Etats-Unis ? Avec un président dont aujourd'hui la principale ambition est de se trouver le poste sympa d'après, à lui et à ses proches qu'il case un peu de partout, dans cette "République Irréprochable" dont on continue pourtant à se vanter ?

Sinon la passation de pouvoir entre Obama et Trump est digne et belle. Les américains en ont, eux, des leçons à nous donner, énormément. Et le discours de départ d'Obama est magnifique.
Une grande démocratie. Par rapport à eux, nous sommes décidément très pauvre humainement et dans le cœur. Comparer les festival de mesquinerie de la passation Sarkozy - Hollande et ce que nous avons vécu aujourd'hui n'est pas à notre avantage.


A part ça rien. Donald Trump est président des Etats-Unis. Dimanche le "peuple de gauche" (ou ce qu'il en reste) se déplace pour voter à des primaires qui ne servent à rien.
Et il a neigé dans les Hautes-Alpes, ce qui est la seule nouvelle qui mérite un billet ce soir. 

samedi 12 novembre 2016

After-victoire de Trump (mes modestes impressions)

Quelques réflexions personnelles et modestes sur la victoire de Trump aux Etats-Unis... 

Qui auraient pu être illustrées par les gros yeux pleins de surprises que j'ai fait au réveil, en arrivant devant la TV vers 6h20 dans le salon. Falconette regardait BFM et il était inscrit en gros "net avantage pour Trump". Mes gros yeux sortant du sommeil accompagné d'un "ben putain !" qui furent mes premiers mots de ce jour ont été pour ma douce épouse la meilleure analyse politique qu'elle a eu cette journée. Je ne suis guère allé plus loin au boulot...

Au boulot c'était évidemment le sujet. Sur mes réseaux sociaux et en particulier mon Facebook également.
En parlant de mon Facebook, je ne parle jamais politique ou actualité dessus. C'est un endroit où j'ai envie de profiter de mes amis et des gens que j'aime, pas pour débattre ou polémiquer sur tout et n'importe quoi. J'avoue que j'ai vite lâché quand j'ai vu que mon mur devenait l'agora d'indignation et de leçons politiques parfois un peu rapides...

D'une manière générale, je ne sais pas si comparer le 11/09 et le 09/11 est très intelligent. Je ne sais pas si comparer l'élection d'Hitler à celle de Trump est très fin. Je l'écris car je l'ai souvent vu. Et que je pense qu'un peu de modération, à défaut d'un détachement dont j'ai beaucoup fait preuve aujourd'hui, ferait du bien à la planète...

Ensuite, je pense qu'une élection qui se base sur la diabolisation de l'adversaire et sur son dénigrement, ça ne marche plus. Les clips de people qui se pressent pour alerter l'électeur, on a vu ce que cela donnait le 21 avril 2002 en France. 
La photo de l'adversaire avec la bouche grande ouverte qui est peu à son avantage, pour le moquer et le ridiculiser, visiblement ça ne marche pas. Le portrait de Trump fait à partir de 500 bites est sans doute très rigolo et artistiquement une prouesse. Mais électoralement ça ne marche pas.

Au final, j'ai l'impression d'avoir plus vu les dangers que pouvaient représenter la victoire de Trump que le bien pour l'humanité et les USA incarner par la victoire de Clinton.  J'ai bien compris qu'il était ridicule et qu'il avait des défauts humains (que je juge) rédhibitoires pour la fonction présidentielle. Mais je n'ai toujours pas saisi en quoi Clinton aurait été mieux pour son pays. Peut être le problème, il est là. 
En ce qui me concerne, je n'aurais sans doute pas voté Trump s'il avait été candidat en face de moi. Mais je n'aurais pas eu plus envie de voter Clinton non plus. 

Enfin, il y a cette note d'élection imperdable qui m'est chère. En ayant perdu une d'élection imperdable, je me considère légitime pour en parler... Jamais Trump n'aurait du gagner. Ce qui signifie que jamais le candidat en face de Trump n'aurait pu perdre cette élection. Boom dans la figure...

Quel impact pour en France ? Un premier : déjà j'ai un peu plus la trouille pour les primaires de la droite et pour l'élection présidentielle. Car je me dis qu'Hollande pourrait très bien être réélu finalement, que Sarkozy pourrait très bien rafler la primaire de la droite. 
Puis un deuxième : autour de moi, pas mal m'ont dit qu'ils iraient voter aux primaires aujourd'hui. J'ai vu un collègue que je sais de la même droite que moi sur le site des primaires pour chercher son bureau de vote. Il n'avait pas l'intention d'y aller, et finalement il m'a dit qu'il amènerait toute la famille payer ses plusieurs fois deux euros. 

Une conclusion enfin. Je ne supporte pas cette insulte que l'on fait à l'électeur qui ne vote pas comme on aimerait qu'il vote. Au référendum de 2005, les nonistes ont été traités comme de la merde par le camp d'en face et les médias.  Les anglais sont considérés comme des cons pour le Brexit. Idem ceux qui votent pour le type d'en face, qu'il soit de droite, de gauche, du FN, etc...
Mais qui sommes nous pour juger ? Nous qui avons porté des Sarkozy ou Hollande à la présidence de notre République ? J'ai les boules d'avoir perdu les élections municipales, mais de quel droit puis je considéré que les électeurs de mon villages sont des gros connards ? N'est ce pas moi le responsable, qui n'a pas été capable de démontrer que ma liste était la plus à même de leur apporter le bonheur ?

"Modeste" est dans mon titre. Il faudrait l'être, modeste. Nous ne le sommes pas. Comme en 2002 où une partie de l'électorat a été insulté, on fait pareil.
Alors que moi j'essais toujours de me poser la question : pourquoi ne sommes nous plus écoutés ? Pourquoi les modérés, les raisonnables, les raisonnés, ceux qui veulent essayer de mettre un peu d'intelligence, d'humanité et de réflexion dans le bouzin, nous ne sommes plus entendus ? Pourquoi c'est le clivant, celui qui insulte, l'outrancier, qui est écouté et qui gagne au final.

C'est la faute des électeurs ou de ceux qui sont devant les électeurs ? Pour moi, ce n'est pas Trump le danger. Ce n'est pas les électeurs américains qui sont fautifs.
Mais je me trompe peut être, et je n'ai aucune solution à apporter... 

Par contre, j'ai écrit un long billet. Ca faisait longtemps...