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vendredi 19 juin 2020

Y a 10 ans nous avions honte

Après coup ça me fait rire. Mais ces racailles qui ont osé porter les couleurs sacrées de la France nous ont fait honte.

Anelka évidemment. Evra le pire capitaine de l’équipe de France. Ribéry et ses claquettes. Gallas, Abidal... et Domenech. Ils nous ont fait honte. 

Le pire est que celui qui a mis Domenech à la tête de l’équipe de France est Noël La Graet. Président de la FFF aujourd’hui qui aura précipité le football français dans le mur.

A relire le livre « Racaille Football Club » de Daniel Riolo pour comprendre ce qui cloche dans la mentalité du footballeur d’il y’a 10 ans, et encore un peu aujourd’hui. 


jeudi 30 avril 2020

Football français en miette...

Je relaie l'excellent billet de Daniel Riolo, excellent éditorialiste à RMC. Les décisions d'arrêter les championnats est sans doute un détail. Mais il importe pour beaucoup. 

Le football français est en lambeau. Comme la société...

C’est curieux la tendance qui est en train de se dessiner. Pendant des semaines, on a principalement entendu le refrain des partisans de l’arrêt de la L1. La précaution et le sanitaire ont pris le dessus sur le reste. Pourquoi pas. J’aurais préféré que jusqu’au bout on essaya de trouver un compromis, une solution pour éviter cette binarité, mais il n’en a pas été ainsi. Ce qui m’embête le plus c’est que des considérations annexes aient interférées. En résumé un truc qui tourne autour de: "Ce n’est que du foot!" Santé ou économie? Sujet pour le bac philo, vous avez quatre heures! 
La tendance évoquée plus haut est en train de laisser place au doute. Et si on était allé trop vite? Pourquoi on n’a pas dit à quel point c’était important de reprendre, d’attendre avant de décider, de tenter quelque chose. 
Pendant un mois, le foot français a préparé la reprise, élaboré un scénario de retour au terrain tout en affichant un visage différent. Au final et au moment de décider, l’Etat s’est retrouvé face à des gens qui n’ont jamais réellement dit de façon forte et unanime : On est prêt. 
Au lieu de ça, on a eu la querelle des présidents. La défaillance de la gouvernance. Les difficiles voire impossibles négociations autour des salaires et un syndicat, UNFP, qui a clairement dit ne pas vouloir reprendre. D’habitude Sylvain Kastendeuch et ses amis ne servent quasiment à rien et on ne sait pas qui ils représentent vraiment, mais là on a bien comprissqu’ils ont bien participé à flinguer la L1.
Je ne sais pas si c’est drôle ou grave, mais au dernier moment, le président Macron a appelé Deschamps. Donc, comme il n’avait pas d’interlocuteurs assez forts pour proposer quelque chose, un avis, une méthode ou je ne sais quoi, il appelle le sélectionneur star pour avoir son avis! Avouez que c’est complètement fou. Et qu’a dit Deschamps? Rien. "Faites au mieux président." Merci, au revoir. 
En fait entendons nous bien. Je ne sais rien des risques, de la science, je n’ai pas cette prétention. J’imagine facilement qu’une reprise eût présenté de grandes difficultés d’organisation. 
Alors je regarde juste ce milieu du foot incapable de s’exprimer, de se défendre, d’avoir une opinion. Un milieu qui coule et se tire une balle dans le pied en permanence.
En Italie ou la tendance a été de suivre la France, le président de la Fédé a déclaré: "Si vous voulez faire perdre 500 millions aux clubs, faites-le, moi je ne signe pas." Savoir s’il a raison ou pas importe peu. Il cherche à avancer, à trouver une solution et affiche sa volonté de jouer. L’Etat, le foot: Chacun sa responsabilité.
En Espagne, Rakitic, un joueur important du Barça déclare: "J’assume le risque de jouer. Ce sera la même chose que pour chaque travailleur."
Dans ces deux pays, l’émotion provoquée par le virus a été au moins aussi forte qu’ici. Mais les réactions ont été totalement différentes. Ça ne reprendra peut-être pas, mais au moins, ils ont essayé de sauver leur foot, de se sauver! On me dit: "Mais il se serait passé quoi si une fois la reprise, un ou deux cas auraient été signalés?" Et bien, de façon pragmatique, on aurait avisé et peut-être acté de l’impossibilité d’aller plus loin. Mais on aurait essayé. Ça sera la même chose dans tous les secteurs d’activités, partout et pour pas mal de temps encore malheureusement. Je dis un truc horrible? Si c’est le cas, pardon. 
Qui est le chef du foot français ? Il paraît que Le Graët reste le grand boss. Lui aussi a été appelé au dernier moment par le Président. Comme souvent le Breton a d’abord pensé à ses intérêts. Tant qu’il peut caser sa finale de Coupe de France et ses trois matches des Bleus en septembre, tout va bien. Ses caisses sont saines. Là aussi le coup de fil n’a servi à rien. 
Le foot pro sortira donc de cette crise en miettes et sans s’être battu. Sans même avoir tenté de repousser la décision pour voir si la situation pouvait s’améliorer. Il a accepté sans rien dire. 
Et évidemment il a encore donné une image catastrophique. Les joueurs ne lâchent rien si ce n’est quelques dons par ci par là et un accord UNFP auquel personne n’a rien compris. Aucun joueur du PSG n’est à l’UNFP. Le premier de nos clubs n’est donc pas représenté. Ça laisse perplexe non? Vous me direz que le PSG n’a besoin de personne pour donner une sale image. D’ailleurs on attend encore les baisses de salaires et les gestes forts et positifs dans la crise.
Ceci dit, que va-t-il se passer maintenant?
Les clubs vont se déchirer sur le classement. La formule retenue devrait être celle du quotient post 28e journée, mais sera-t-elle accepté par tous sans recours? Ensuite, on ira demander des sous à Mediapro. On n’a pas voulu mettre l’économie (cet horrible gros mot) en centre des débats, mais bon, à un moment il va quand même falloir affronter la réalité. Mediapro voudra-t-il avancer l’oseille? Le pourra-t-il? Parce que ça, c’est l’autre facette du problème qui pourrait bien éclater bientôt. Mediapro qui n’existe pas encore sera-t-il assez solide, rentable et en phase avec ses promesses? 
Et puis ça se terminera avec la gouvernance. Cette crise provoquera-t-elle un changement à la tête de la LFP? La recherche d’un pouvoir fort ou la poursuite des divisions? En résumé, jamais notre foot n’a semblé aussi fragile et faible.  

mercredi 23 mai 2018

Bienvenu au Racaille Football Club

Il est toujours très intéressant de retrouver dans sa bibliothèque le très bon ouvrage "Racaille Football Club" écrit par l'excellent Daniel Riolo.

Ce livre de référence permettait de comprendre ce qu'était le football français, avec ses codes, ses références, et ses comportements abjects dont Knysna a été le summum.

Ce racaille football club comporte des membres éminents. Le capitaine sera sans doute l'ami de la quenelle et de Dieudonné Nicolas Anelka. La présence de ce dernier en équipe de France restera une tache indélébile sur le maillot bleu. Depuis, des gens pas très Charlie sont venus compléter cette équipe. Benzema, Evra et Ribery notamment. J'aurais envie de rajouter Pogba. 
Il y en a d'autres, moins connus. 

Nous pouvons rajouter le toujours surprenant Adrien Rabiot dans ce club. Ceux qui suivent le Paris Saint Germain connaissent le comportement délirant de ce personnage, qui aime autant son image que la chicha. Ce matin, il s'est, je l'espère, définitivement grillé pour l'équipe de France.
Paris gagnera énormément s'il se débarrasse de ce joueur au talent assez bof. Si Verratti le suit dans la charrette, Tuchel pourra bien travailler.

La Coupe du Monde commence bien. L'ami de Benzema, l’inénarrable Booba, critiquait une équipe de France raciste. Le plutôt blanc (quoique chevelu) Adrien Rabiot, non sélectionné (sans doute le racisme du sélectionneur ?) montre que le Racaille Football Club n'est pas un cercle interdit au "non racisé.e.s".
Sinon le football français ne va pas bien. L'influence étouffante d'Aulas en est une preuve. Et quelques heures après, on apprend qu'il ne sanctionnera pas Adrien Rabiot. Bah...

Le football français est fascinant.

mercredi 1 juin 2016

Racisme ordinaire de l'anti-racisme (notre football est foutu)

Comme Nasri hier, Benzema a l’excuse toute trouvé : « le racisme ». Cantona et Debbouze avaient ouvert les vannes du nauséabond, l’attaquant du Real s’y est engouffré sans crainte. La racialisation du débat, des débats, des hommes.
C’est pour moi abject, insupportable, mais c’est l’angle de réflexion de certains.  Plutôt que de ne voir que des joueurs français, avec des qualités et des défauts, et des actes ou de prises de position qui méritent louanges ou critiques, ces gens-là ne voient que des couleurs, que des « races », ce mot que certains voudraient éliminer de la constitution.
Ces gens-là traitent les autres de racisme, alors qu’ils sont le racisme, alors qu’ils font le racisme. Dans le procès d’intention, tout le monde est présumé raciste. Préférer Giroud, Gignac ou Gameiro à Benzema c’est raciste. Forcément. Je ne sais pas si préférer Coman à Ben Arfa est raciste, mais pour certains...

Dans ma liste, j’avais préféré Ben Arfa à Coman. Etais-je raciste « anti renoi » ? Ou avais-je juste une lecture sportive des choses, des hommes ? Et pouvons-nous avoir une lecture humaine du sport, plutôt qu’une lecture raciale et communautariste ?

Je reprends les mots d’un billet de début de semaine de Daniel Riolo, avant ces déclarations abjectes de Karim Benzema. Il parlait notamment des sifflets et de l’attitude de certains vis-à-vis de Giroud. Qui pour moi sont aussi une forme de racisme.

Enfin, il y a Giroud. Encore buteur. Ce qui se passe autour de lui est délirant. Oui les réseaux sociaux indiquaient bien une tendance, mais il faut toujours se méfier du caniveau, du tribunal citoyen. L’épisode de l’hôtel, puis l’accueil au stade, ont toutefois confirmé la tendance, Giroud est bel et bien hué. Par qui ? Pourquoi ? Par les supporters de Benzema et parce qu’il joue à « sa » place. Comme si les casseroles de l’attaquant du Real étaient de sa faute ! C’est complètement fou, mais dans notre pays fracturé, est-ce bien étonnant ?

Que vont dire nos brillants intellectuels, nos pyromanes Cantona-Debbouze ? Ceux qui prônent le communautarisme. Quand Canto dit que toute la France devait être représentée et que l’humoriste ajoute qu’il manque en Bleu des « représentants », ils tiennent bel et bien une comptabilité. Ils veulent sans le dire sans le comprendre, une discrimination positive. Est-on autorisé à penser que les sifflets à l’égard de Giroud sont quelque part le fruit de ceux qui pensent comme Canto-Debbouze ? Une question Monsieur Debbouze : Giroud paye-t-il la situation sociale en France ?
 
Avec ses propos, Debbouze valide l’idée de Cantona selon laquelle Deschamps serait raciste. Il faut être sacrément bigleux pour penser ça en regardant les Bleus. A moins que seule une communauté intéresse Debbouze. J’en ai bien peur. Et Adil Rami au fait ? Non, quand même pas. Pardon, j’ai mal entendu : « Il ne fait pas assez… » Mais on va pousser jusqu’où la connerie ? Malheureusement, certains poussent chaque jour plus !

 
En 1998, des ahuris ont ouvert la voie du communautarisme dans le foot avec le slogan « black, blanc, beur ». Un vaste pipo. On a commencé à regarder d’où venaient les gens. Avant d’être français, ils avaient une origine, une couleur. Ont-ils seulement vraiment regardé de près ces Bleus de 98 ? Assurément non, sinon ils auraient relevé la supercherie. Et je ne m’abaisserai pas à jouer au comptable ici. Les inventeurs du « black, blanc, beur », comme aujourd’hui Canto-Debbouze, fracturent le pays et filent un sacré coup de main au FN.
 
Ces mêmes « penseurs » vont peut-être encore défendre Serge Aurier. Certes, toute la lumière n’est pas encore faite sur l’événement. Mais à l’épisode Périscope s’ajoute au minimum une nouvelle affaire « louche ». Et puisqu’il aurait déjà dû se faire virer en février, je peux sans mal à nouveau attendre du PSG une sanction de ce type. Faudra-t-il à nouveau entendre qu’Aurier est jeune ? Qu’il a juste eu un comportement en phase avec ses codes, « ses » codes ? Les suiveurs de la pensée Canto-Debbouze vont continuer à le juger en fonction de ce qu’il est, d’où il vient ? C’est possible.

Aujourd’hui, tous les sujets basculent immédiatement en rubrique société, racisme. Les procès en « fascisme » sont menés tambours battant sur les réseaux sociaux et dans les médias. On n’oppose pas seulement en fonction de sa couleur, mais aussi et de plus en plus en fonction de son groupe social. Une exception culturelle française.

Je pense que grâce à ces « anti-racistes » qui racialisent tout débat, et donc grâce à Karim Benzema et ses soutiens actifs et nauséabonds, l’Euro est foutu. Je pensais qu’une certaine fraîcheur dans cette liste, avec des Kanté, Gignac, Coman, Payet, aurait pu apporter un petit truc. Un soutien populaire. Mais il ne peut pas y en avoir dans cette France fracturée. Où il faut se positionner, où il faut être d’un camp et pas d’un autre.
Ceux qui ne voient dans l’autre que couleur, origine ou religion nous imposent cette vision. Ceux sont eux les racistes, ceux sont eux qui divisent la France, mais ils préfèrent accuser le « beauf blanc qui préfère Giroud à Benzema ».

Quand le président de l’Assemblée Nationale reste quelqu’un qui avait fait une campagne électorale ordurière sur « la candidate de la race blanche », on peut en effet se dire que notre pays est foutu. Qu’on a beau se considérer davantage République et Charly que Booba et Anelka, plus fraternel que quenelle, et préférer voir en les hommes des hommes que des couleurs ou des religions, on a perdu. Notre pays est foutu. Les vrais racistes sont en train de gagner. C’est dommage.


Mais quelque part ça clarifie les choses. Même si ça fracture un peu plus, sans doute définitivement, notre société et notre République qui n’a jamais été aussi peu apaisée qu’aujourd’hui.  

jeudi 28 mai 2015

Football français incompétent

L'incompétence incroyable du football français résumée en un seul de tweet (de la part du très bon Daniel Riolo)
Nous ne rappellerons pas que la grande famille du football français n'a pas jugé bon de nommer parmi les 4 meilleurs entraîneurs de Ligue 1 Bielsa et Jardim. Le modèle de Guardiola et d'autres modèles du football mondial, et un entraîneur 1/4 de finaliste de la Ligue des Champions.

Et que ce football a jugé que Ancelotti valait au mieux un Christophe Galtier, et que N'Tep ou Fekir, ça valait bien l'équipe nationale.
Entre autre. Par égard à ce qui se passe à la FIFA, il est de bon ton de ne pas rappeler l'année horrible de Thiriez (de Luzenac à la ligue 1 presque fermée), de Le Graet ou de Aulas...

Le football français ne va pas dans le mur : il y est, dans ce mur... Heureusement que certains essaient de travailler un peu... (ils ne sont pas issus de Clairefontaine)

vendredi 7 juin 2013

Racaille football club

J'ai commandé ce matin ce bouquin (pas chez Amazon pour faire plaisir à Orélifilipéti), du très bon Daniel Riolo.
J'avais été passionné par son "Secret de coach", paru il y a quelques temps. Et je suis un fidèle de l'After foot le soir sur RMC (que j'écoute le lendemain en podcast, en courant dans mes vignes & garrigues...)

Il est énervant Daniel Riolo. Autant je me régalerai à boire un coup avec lui pour parler ballon, autant il m'énerverait car je sais qu'il ne me laisserait pas parler, qu'il caricaturerait mes propos, et qu'il parlerait plus fort que moi. C'est sa technique.
Pourtant, je me régalerai à boire un coup avec lui. Parce que ce mec a une vision du football vraiment pertinente. Parce qu'il connait ce sport et ce milieu sur le bout des doigts. Je ne partage pas toujours ses analyses, mais elles sont toujours une justesse réelle. 

En tous cas sur la mentalité détestable présente chez certains footballeurs français. Qui a contribué à la pitoyable image de l'équipe de France. Et d'une manière générale à la déplorable image du football (regardons le nombre de licenciés, en perpétuelle baisse...)

L'ami David Desgouilles a eu le bonheur d'un entretien avec Daniel Riolo à propos de son livre "Racaille Football Club". A lire. Avant de lire son bouquin.