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mercredi 26 octobre 2016

Réhabilitons Copé


(Sinon c'est quand même délirant que cet homme soit toujours présent dans le jeu politique...)

samedi 23 janvier 2016

Billet de retour sur la semaine...

Elle aura été longue et dure… Je parle de la semaine qui vient de passer (pas d’autre chose). Une semaine longue et difficile, où je n’aurais que peu blogué. Pourtant des sujets il y en avait à la pelle. Mais du temps disponible pour écrire, pour échanger, pour discuter, non.

Je l’avoue volontiers, la joute que certains m’ont imposée le weekend dernier m’a également touché.

J’ai souvent écrit ici la conception que j’ai des échanges sur le net, du débat tout court. Je dis toujours que le respect de l’homme (ou femme) derrière le pseudo doivent être la base de tout, et que cela peut élever le niveau, le débat, les échanges.
Je pense aussi que ce n’est pas ce qu’est la personne qui écrit qui est important, mais ce qui est écrit. Ce sur quoi doit porter le débat et la discussion n’est pas la personne (et ce que l’on prétend qu’elle est), mais l’idée qu’elle porte. Que l’on peut contester, discuter, approuver.
Je déteste enfin que caricaturer la pensée de quelqu’un dans le but de le décrédibiliser, et penser que l’on peut gagner une « joute verbale » en le moquant, le diffamant. Trop souvent c’est la méthode qu’utilisent certains. C’est insupportable.

Au final, plutôt que d’essayer de défendre ou d’argumenter son idée, on en vient à se défendre soi. Souvent d’un crime qu’on n’a pas commis, souvent de ce que l’on n’est pas. Je ne sais plus qui c’est qui disait « traite ton adversaire de fasciste : le temps qu’il se défende, il ne défend pas ses idées ».

J’ai la prétention de penser que ma manière de bloguer et d’exprimer mes idées est la bonne. Qu’elle élève le niveau. J’ai envie d’être libre dans ce que j’écris, et ferme sur les convictions, idées ou opinions que je poste sur mon blog. Elles sont contestables et discutables, mais c’est le but, et ça ne me dérange pas.

Mais malheureusement, j’ai aussi l’honnêteté de constater que l’homme que je suis a du mal à supporter lorsque le débat en vient à l’attaque sur la personne. Sur ma personne.
J’ai beau être sur le net depuis plus de 15 ans maintenant, avoir eu une expérience de deux mandats politiques, une carrière professionnelle honorable et exposé, et des expériences plus personnelles très formatrices sur certains points, je suis toujours mal à l’aise lorsque vient l’attaque personnelle. Celle qui vient avec la méchanceté, et l’envie de faire mal. Je suis mal à l’aise, et même si j’essaie de répondre sur le fond, en prenant une certaine hauteur, je suis touché, et je ne suis pas bon.

Ce qui me dérange aussi, c’est que même si ma semaine a été dure, ces histoires ont atteint leur but quelque part. Me faire taire, me faire perdre de la liberté. Inconsciemment, par crainte de la réaction ces quelques sectaires haineux, je me suis limité dans ma parole. Et ça m’ennuie, humainement, de constater ma faiblesse. Mes faiblesses. Mes limites.


Ainsi, rien que sur le sujet que trouve intéressant de cet anti-racisme qui est une forte de racisme, je n’ai pas réagis à deux informations qui auraient pu mériter des billets.


L’affaire Benzema et les déclarations hallucinantes du président de la Fédération Française de Football Noel Le Graet par exemple. Pour lui, ceux qui critiquent Benzema disent en fait « à mort l’arabe ». Que le président de la FFF racialise à ce point une affaire sérieuse est quelque chose que je trouve abject : je pense que cet interview et ces déclarations devraient avoir pour conséquence que Noel Le Graet soit démis immédiatement de ces fonctions de président de la FFF.
Je me moque de savoir si critiquer ou pas Benzema, et ne plus le voir en équipe de France, c’est du racisme ou pas. Est-ce que le fait de minimiser autant ce qui est arrivé à la victime Valbuena, c’est du « racisme anti-petit » ? Petit blanc, en plus…

J’aurais pu en écrire un billet, je ne l’ai pas fait. J’aurais sans doute dit que Benzema est sans nul doute un excellent footballeur. Mais qu’en équipe de France, il n’a jamais rien fait, et qu’une attaque Giroud – Griezman – Valbuena, avec des Martial, Gignac ou Gameiro en solutions de rechange, c’est mieux.


Les chiffres sur les attaques contre les religions et les lieux de culte. Le ministre de l’intérieur a annoncé des chiffres inquiétants. Forte montée des actes islamophobes, et maintien à un niveau élevé des actes antisémites. Il a aussi dit que les actes anti-chrétiens ont bondi de 20%, et restent à un niveau très haut. Cette information a eu peu d’écho, pas les deux premières.
Sachant que je pense que tout n’a pas le même rang. Attaquer un professeur à la machette parce qu’il est juif, c’est plus grave qu’un tag sur une église ou une mosquée. Mais si on réagit fortement à un tag sur une mosquée comme à Perpignan, on doit réagir pareillement quand des églises sont tagués en Alsace, ou des santons décapités dans une crèche Drome Provençale.

Cela n’est pas le cas, et mon sénateur du Gard Jean-Paul Fournier a raison de s’en émouvoir au Sénat, quand il rappelle que dans l’indifférence générale que deux lieux de culte chrétiens sont profanés en France.
Dans ma série des billets sur les indignations religieuses sélectives, et sur l’indifférence devant laquelle la religion chrétienne se voit bafouée et maltraitée dans le monde (les islamistes décapitent des chrétiens parce qu’ils sont chrétiens) mais aussi en France, ces sujets auraient pu faire l’objet d’un joli billet.


Ces billets, je ne les ai pas écrit. Par manque de temps. Par manque d’envie. Par crainte aussi ? Peut-être. Et ça c’est grave, et je m’en veux.


J’aurais pu écrire aussi des billets sur les primaires à droite qui se préparent. Et sur la campagne médiatique de la rédemption de Copé et Sarkozy. Que personnellement je trouve hallucinante, aussi parce que je n’ai jamais ressenti dans l’opinion un désir fort du retour d’un Copé, dont je trouve la responsabilité écrasante dans toutes les défaites de la droite.
J’aurais aussi écrit que Sarkozy a une responsabilité énorme dans le fait que Hollande est aujourd’hui le président de la République, et que la gauche de Taubira et Bartolone, avec le soutien des verts et de la gauche et de la gauche de Mélenchon et Autain, est aujourd’hui au pouvoir.

Mais là encore, la Sarko-team est bruyante sur le net, et n’hésite pas à taper tous ceux qui à droite critiquent leur leader. La « vraie droite », celle qui au final votera FN et que la droite républicaine est en train de perdre, utilise les mêmes techniques que cette gauche de la gauche sectaire prétendument anti-raciste. Pas envie de discuter avec eux non plus…


Finalement, j’aurais écrit un long billet, qui aurait pu en faire quatre. Un par sujet, le personnel, le footballistique, le religieux, et le politique. J’en ai fait qu’un…


Mais j’avais envie de l’écrire. C’est fait…

mardi 4 novembre 2014

Copé et Sarkozy exclus de l'UMP ? (et Duflot de la vie politique ?)

Maintenant que le lampiste a été exclus de ce parti, le tour des principaux acteurs de cette mauvaise blague ?

Vu le bordel actuel en France, et étant donnée la franche nullité et faiblesse coupable du pouvoir en place, cette pantalonnade dans le principal parti d'opposition républicaine est scandaleuse. Je leur en veux beaucoup...

Je leur en veux encore plus quand je vois l'indignité puante d'une Cécile Duflot aujourd'hui à l'Assemblée Nationale, qui instrumentalise la mort d'un homme pour faire un show politique... Nauséabond...
Qu'elle ait un jour été ministre sera une tache dans notre république. Et dans le mandat de François Hollande... Vivement les prochaines législatives que Cécile Duflot se fasse battre et disparaisse d'une vie politique qui mérite mieux que cette personne là. Pour qui je n'ai plus aucun respect ni considération.

lundi 3 mars 2014

Opaque transparence...

Pour répondre aux déclarations du Point qui le mettent en cause, Jean-François Copé sort donc l'argument de la "transparence". En "exigeant" la transparence à tous les partis politiques. 
C'est délirant que ce soit Jean-François Copé, président de parti "élu" suite à une élection interne catastrophique où l'honnêteté n'est pas sortie grandie, qui fasse cette proposition. C'est le munster qui trouve que le brie pue. C'est n'importe quoi...

Le politique politicienne m’écœure tous les jours un peu plus. Jean-François Copé vient donner des leçons de transparence. Après la manière dont il a pris le pouvoir à l'UMP, c'est lamentable.
Les dernières élections internes dans les deux principaux partis politiques républicains du pays ont donné lieu à des spectacles navrants, où il est difficile de savoir qui des camps Aubry ou Copé ont le plus truandé et bourré les urnes. C'est terrifiant... Et aujourd'hui, Copé vient nous parler de "transparence" ? Je n'ose attendre la réaction officielle de Harlem Désir...
Je suis écœuré. Simplement écœuré. 

J'espère que Jean-François Copé sera poussé vers la sortie après les élections municipales. Et que la droite républicaine se reconstruira autour de personnalités crédibles, dignes et sérieuses. Cela ne pourra pas se faire avec Copé et son équipe...
Sur le reste, je pense qu'avec cette classe politique, ce pays est foutu. Peu de signaux positifs dans les radars...

(PS : j'ai lu la semaine dernière des articles sur des gens de droite qui se plaignent d'un "Copé-bashing"... J'ai déjà dit ce que je pensais de cet argument... Visiblement ça va être un des mots à la mode de 2014. Je trouve ça dommage...)

mardi 20 novembre 2012

98, le chiffre perdant...


98 voix de différence. C’est plus qu’Aubry par rapport à Royal. Mais c’est quand même pas beaucoup. Statistiquement parlant, c'est nul...
De ce vote consternant, Jean-François Copé en sort vainqueur. Les sympathisants et électeurs de droite plébiscitaient François Fillon. Les militants ont « choisi » Jean-François Copé. 
C’est leur choix. C'étaient eux qui avaient la carte du parti après tout...

Je met le verbe « choisi » entre guillemet, car ce scrutin restera entaché d’un odeur désagréable. Peut être Copé réussira à être le Martine Aubry de la droite, et parviendra à se sortir de la puanteur d’un scrutin souillé pour devenir l’architecte d’une reconstruction de son camp. Quelque part je le souhaite. Mais je n’y crois pas trop aujourd’hui…
Peut être la déception, l’aigreur, la tristesse devant une nouvelle défaite de mon camp. La droite a perdu toutes les élections depuis 2009, et a même réussi à perdre celle là. C’est consternant.

Je ne reviendrai pas sur le fait que les militants UMP ont fait le choix de ceux qui leur ont fait perdre toutes les élections depuis 2009. J’ai écrit hier sur la différence fondamentale entre le militant etl’électeur lambda. Au final, c’est ce dernier qui fait le choix de qui est roi et de qui ne l’est pas. Si le militant fait le choix de quelqu’un qui clive et ne rassemble pas, l’électeur choisira un autre. C’est con, mais c’est comme ça…

Je ne sais pas si l’UMP va « crever » ou pas. Je ne le pense pas, car sinon le PS serait mort depuis longtemps. Les membres principaux de l’UMP, filloniste ou copéiste, n’ont pas intérêt que leur outil de conquête ou, à défaut, de conservation du pouvoir, faillisse. L’UMP continuera donc à exister.
Avec à coté un parti de centre droit qui se consolidera d’autant plus que seront exclus ceux qui ne seront pas considérés comme « des purs ». De l’autre coté il y a le FN. Je n’ai pas aujourd’hui tellement d’opinion sur leur évolution. J’ai l’impression qu’eux et leur cousin d’un Front de Gauche consolideront leurs positions, mais sans réel rapport avec la blague de ce scrutin à l’UMP.

Je terminerai par ma modeste personne. Je n’étais pas adhérent à l’UMP, donc je n’ai pas voté. C’est con, il n’y aurait eu plus que 97 voix de différence entre les deux.
Il me semble évident que je n’adhérerai pas demain à l’UMP. Je n’ai pas envie d’apporter un soutien à une équipe que je considère responsable des nombreuses défaites de la droite.

A ce propos, je m’amuse sur le net à voir certains se considérant comme « la vraie droite » venir faire la leçon (sans parler des séances de psychanalyses consternantes). Ils ne représentent rien, sinon une responsabilité dans les victoires de la gauche. Mais ils pensent pouvoir insulter ceux qui ne sont pas dans leur dogme de pensée. Les idiots.
Une élection se gagne en rassemblant. Ce n’est pas en excluant et en insultant ceux qui ne pensent pas comme eux qu’ont été gagné les dernière élections. Chirac, Sarkozy aussi en 2007, ont réussi en rassemblant au-delà de leurs bases. Et Sarkozy en 2012 a perdu en se rabougrissant sur son électorat.
Après certains considèreront que ces deux derniers n’étaient pas « la vraie droite ». Dans ce cas c’est encore pire, et il n'y a surtout pas à discuter avec ces gens là. Ces Mélenchons de droite n’auront jamais rien gagné… Et ils veulent donner des leçons et des brevets. On est loin d’une référence à suivre…

En tous cas, je souhaite bon courage à Copé. Je lui souhaite aussi, quelque part, de réussir. Mais il aura énormément de choses à changer.
Par contre aujourd’hui, présentement, je suis loin d’être optimiste…

lundi 19 novembre 2012

Simple sympathisant de droite devant un bordel…



Je me suis couché tôt hier soir. Je pensais que ce matin, je connaitrais le nom du nouveau chef de l’UMP, parti principal d’une opposition nécessaire, et que j’espère efficace. Et puis non… 
La situation, tout le monde la connait. C’est le bordel. La gauche se marre, comme s’était marrée dans la droite devant le bordel de Reims en 2008. Les sympathisants de droite comme moi ne se marrent pas.
Colère ? Un peu, mais tristesse surtout. Pour pleins de raisons… Et surtout deux points que j’ai envie de mettre en avant.

Un militant n’est pas un sympathisant. Et surtout un militant n’est pas représentatif du corps électoral de son camp. Le meilleur exemple était donné par Europe Ecologie – Les verts. Les études d’opinion donnaient un bon crédit à Nicolas Hulot, lui promettant de dépasser les 5 % d’intention de vote. Les militants purs et durs ont choisi la « pure » Eva Joly. On a vu le résultat…
Dans notre cas, les sondages d’opinion donnent une belle cote à François Fillon, qui était mon favori. Les militants de l’UMP sont peut être plus à droite que les électeurs de droite français (c’est l’hypothèse de l’Hérétique). En tous cas, ils ont voulu montré que c’était à eux de choisir, et pas à l’électeur lambda… Qui soit dit en passant est celui qui aura le dernier mot et mettra l’UMP au pouvoir ou dans l’opposition…

Le militant pur et dur sait sans doute ce qu’est « la vraie droite », ou « la vraie écologie ». Mais dans ces deux cas, on lui demandait soit un candidat, soit un chef pour conduire son parti aux élections. Les premiers ont choisi celle qui ne savait pas se vendre, par rapport à l’autre. Plus « commercial » sans doute, mais une élection c’est aussi un commerce. C’est savoir vendre ses idées, son projet, sa candidature. On peut être pur et parfaitement drapé dans ses convictions : quand les électeurs ne votent pas pour ce candidat, ce n’est pas la peine.
Les militants de l’UMP avaient le choix. Un candidat qui avait un profil rassembleur et qui était plébiscité par les études d’opinion. Un candidat clivant, (que je considère) opportuniste, copiant du sous-Sarkozy, et réitérant tout ce qui a fait que 2012 a été une bérézina électorale. Ces militants ont choisi. Ca sera leur problème si l’UMP s’enfonce dans la caricature et si les électeurs vont voir ailleurs.
Mais bon… Je n’avais qu’à prendre ma carte à l’UMP remarque, j’aurais voté (Fillon) dimanche…

Le deuxième commentaire que j’ai est ma réaction devant certains billets ou tweet de la gauche ce matin, qui se marre et se gausse. Le soleil se couche sur la droite, c’est super, ils sont ridicules, la vie est belle pour la gauche qui sera au pouvoir pendant 15 ans. Alléluia inchalla etc…
J’ai toujours pensé que l’humilité était une qualité, aussi en politique… Novembre 2008, c’était hier. Le PS se fourvoyait dans une parodie démocratique. Cette dernière ne m’avait pas du tout amusé, j’ai souvent écrit sur le malaise que je ressentais à l’époque. De ces bourrages d’urne avérés est sortie Martine Aubry. N’oublions jamais qu’il y avait Ségolène Royal en face… (soupir). Et d’un mandat terni par la triche originelle, Aubry a mené des élections locales victorieuses, des primaires réussies (on élargie les votants et on choisi le plus rassembleur, tiens… ?). Et le feu d’artifice final de 2012 a fait d’une première secrétaire illégitime une sorte de référence au sein de son parti.
D’ailleurs elle ne s’est pas trompée. Pas question de réitéré le spectacle de 2008. Cette année, le premier secrétaire a été choisi parmi et par les apparatchiks de Solférino. Et il en est sorti Harlem Désir, pur produit de l’appareil socialiste et mitterrandiste…

Ce retour sur Reims et le PS m’appelle encore deux réflexions. Toujours celle de l’humilité, mâtinée d’une certaine tristesse. Je parle souvent de la violence de cette société qui est tout sauf apaisée. Société clivée, déchirée, violente.
Et de la dureté quasi bestiale de l’ambiance politique en ce moment. Les lumières ont laissé la place à une sorte de barbarie se voulant démocratique. Les dernières élections ont été bestiales, et le pouvoir en place croule sous l’impopularité moins de 6 mois après sa « victoire ». Les oppositions sont féroces et cruelles. Quasiment haineuses.
Et à coté de ça, lorsque les deux principaux partis politiques se votent un chef, cela tourne au pugilat. Nous avons l’impression de revenir à une classe politique immature. C’est triste.

Et puis je me dis aussi que nous pouvons, à droite, être optimiste… 4 ans après Reims, c’était la victoire de François Hollande… Si les mêmes tares donnent les mêmes résultats, on peut souffrir encore un petit moment.
Mais bon… Ca m’est pénible quand même tout ça…

mardi 28 août 2012

Il faudrait que je m'y remette... Mais non

L'été se termine. J'ai repris aujourd'hui le boulot. Et les activités à la mairie. Avec des moments difficiles : il y a vraiment des soirs où ça pèse d'être un élu, et où on doit prendre, ou assumer, des décisions qui font mal au ventre. 
C'est comme ça. Et il en faut, des élus de village qui ne gagnent rien, sinon des regards pénibles, des trahisons de gens qu'on aime bien, et des maux de ventre qui rendent la nuit difficile. Il en faut, parce que sinon, malgré la démagogie à la con de certains (y compris à droite, ce qui a offert le Sénat à la gauche soit dit en passant), la vie en société serait juste un peu plus délicate. La boucherie chevaline du farwest ploucasse n'a jamais provoqué une grande victoire de l'humanité...

Il faudrait que je reprenne mon blog. J'ai tellement de choses à dire...

Chez moi déjà, à droite. J'ai déjà dit ici qu'à mon avis, la droite était aujourd'hui inaudible. Quoiqu'avec la médiocrité (je trouve) de la gouvernance actuelle, si d'autres voix que les assez pitoyables Morano ou Lefebvre s'ouvraient, il y aurait de la place pour de la critique...
A droite donc. Fillon affrontera Copé. J'ai toujours critiqué la stratégie de Copé, qui a contribué à ce que la gauche gagne tous les pouvoirs. Copé est, pour moi, une copie d'une ancienne cassette audio de Nicolas Sarkozy. Pas d'image, le son est moins fort, mais encore plus insupportable que l'original.
J'aime François Fillon. C'est ma famille de droite. Mais je crois, là encore, que son temps n'est pas maintenant. Il a été premier ministre : il veut reprendre un pouvoir et la lumière trop tôt. Et ça m'ennuie : il risque de se griller, et je crains que cela soit un gâchis pour son camp (mon camp), mais aussi pour la France.

Hollande est un exemple politique à suivre. Mouillé et souillé jusqu'au cou suite à la supercherie Royal(e) de 2007, il a fait silence. 5 ans après, il ressort et il est élu. Alors qu'il a été premier secrétaire pendant le tsunami Jospin de 2002, pendant le ridicule du référendum de 2005, et pendant la blague Carambar du Royal 2007. 
Le silence et le recul... Quand je gueule pour que la droite officielle et sérieuse apprenne la vertu du silence, et laisse le pouvoir actuel gueuler que "c'est la faute à la droite, patati patata", je n'ai pas l'impression de ne dire que des bêtises. Je suis juste l'exemple d'un Chirac ou d'un Hollande, qui ont montré que le peuple n'est pas forcément des agités du bocal qui ne savent pas faire profil bas quand ils se sont pris un coup de semonce démocratique dans les alibofis.
D'ailleurs, l'attitude actuelle de Sarkozy pourrait être louée dans quelques temps... On verra.

Donc voilà, il faudrait que je reparle. Mais je n'y arrive pas. Je n'ai pas envie. Je pourrais parler du prix de l'essence et des promesses intenables, basées sur des hypothèses que tout le monde savait irréalistes, mais à quoi bon ? Le camp Sarkozy savait autant que le camp des vainqueurs que la campagne électorale a été le bal des promesses à la con. Il y avait Bayrou qui ne disait pas des conneries, mais quand on n'est pas clair, c'est difficile...
Mais je n'arrive pas...

Alors je vais faire ce que me reprochais le copain de gauche de la Drome. Je vais poster des photos. Parce que finalement, c'est encore ce que je préfère faire en ce moment... Mettre des images de paysages que j'aime, ou que j'ai aimé.

Dans ce billet, les vignes de Morgon dans le Beaujolais s'amuseront avec les vues des domaines du Puilly Fuissé depuis la Roche de Solutré, et du merveilleux village de Julienas, qui donne mon Beaujolais préféré.

Des photos de vins ? C'est ce soir mes deux ans de mariage, et l'anniversaire d'un an du baptême de bébé Faucon. Je vais boire un coup quand même...
Je m'y remettrai demain. Ou plus tard...

lundi 9 juillet 2012

S'imposer le silence...


Laissons la forme de coté. Le conseil de Manuel Valls à François Fillon, qui lui conseille « s'imposer un peu de silence, de réflexion », ne mérite pas grandes remarques de ma part. Nous sommes dans le jeu politique. Et une nouvelle fois dans la prétention de cette gauche nouvellement arrivée au pouvoir qui ne supporte aucun commentaire négatif, aucune critique, aucune remarque. Surtout pas quand elle provient d’une droite qu’elle juge illégitime et non crédible.
Pour n’importe quel pouvoir, une bonne opposition est une opposition qui se tait. Les choses sont heureusement un peu plus compliquées que cela…

A coté de ça, il y a le fond. Et sur le fond, en mettant de coté toute l’arrière pensée négative et hautaine du nouveau ministre de l’intérieur, je serai tenté de donner à François Fillon, et d’une certaine manière à la droite, le même conseil. Le silence. Le recul. Etre moins présent. Pour plusieurs raisons…

Une élection se gagne quand des électeurs votent pour vous. C’est con comme évidence, mais les derniers évènements ont montré que la droite avait oublié ce petit détail tout con… Si on excite les électeurs, si on les énerve, si on dégoute ou si on les écœure, ils votent pour d’autre. Ou ne votent pas. Quoiqu’en dise les soutiens inconditionnels de Sarkozy qui aujourd’hui refusent toute critique, la campagne UMP a été très mauvaise. Et l’électeur qui aurait été tenté de voter à droite a préféré soit s’abstenir, soit voter à gauche (pour « sortir les sortants ») ou à l’extrême droite.

En ce sens là, ceux qui sont hautement responsables des dernières branlées de l’UMP seraient bien inspirés de s’imposer une cure de silence. Au moins pour leur camp.
Je pense à Jean-François Copé, dont la stratégie de petit clone insupportable de Nicolas Sarkozy, a été un échec : sous sa coupe, l’UMP a tout perdu. Je pense évidement à des personnes comme Nadine Morano ou Rachida Dati. Je pense enfin à toutes personnes qui, à droite, voudrait commencer une opposition brutale et caricaturale, du style celle de la gauche lors du dernier mandat. Parce que c’est trop tôt. Et parce qu’on risque d’écœurer l’électeur rapidement, et que le but n’est pas que l’opposition paraisse plus détestable que le pouvoir en place.

Et je pense que l’électeur sera gré à la droite républicaine de s’obliger une phase de silence, de réflexion. Les élections l’ont montré : les français ne veulent plus d’eux. J’en suis malheureux car j’ai voté pour eux. Mais c’est comme ça. Et les français (quelque part moi le premier) veulent voir ce que ce nouveau gouvernement a dans le ventre.
Je pense que les français attendent, de la part de la droite, une attitude responsable. Une attitude digne. Je le mets en gras, digne, parce que je pense que c’est une caractéristique qui manque depuis longtemps à cette droite dont je fais partie. Aujourd’hui, les éclats de voix d’un Copé ou d’une Pécresse ne sont pas plus audibles qu’une leçon hautaine d’un Xavier Bertrand. Qu’ils gardent leurs forces pour plus tard.

Revenons-en à François Fillon. Je souhaite qu’il joue un rôle important au sein de la droite républicaine. Avec, autour de lui, des gens sérieux, style Baroin, Lemaire, des plus jeunes comme Wauquiez, Kosciusko-Morizet, Pécresse si elle se donne plus de corps. Evidemment avec Juppé et Raffarin.  Et des plus jeunes, qu’on ne connait pas encore, mais qu’il faudra mettre en avant.
En ajoutant qu’il faudra que cette nouvelle génération soit différente de tout ce qui était insupportable à droite. J’y reviens, mais des Dati, des Morano, des Lefebvre, des Copé, on n’en veut plus.

Le conseil de Valls est bon, quand on enlève tout cette arrogance méprisante d’une gauche qui a tout gagné et aime à le rappeler. S’obliger à du silence. Prendre du recul. De la hauteur.

Quelque part, suivre l’exemple d’un François Hollande qui s’est imposé en recours après être sorti sous les crachats en 2007, et s’être mis lui-même hors du jeu. A coté de ça, nous avons l’exemple d’une Ségolène Royal, qui montre tout ce qu’il ne faut pas faire si on veut couler pour de bon après une défaite. Elle ne s’est jamais arrêtée (les fêtes de la Fraternité et autres excuses au nom de la France…), ce fut derrière festival de branlées. A Reims, au primaire, et dernièrement à la Rochelle… J’ai l’impression que Copé suit le même chemin.

Le silence et le recul est parfois une bonne chose. Et la pause estivale est aussi là pour ça.
Je suppose François Fillon sérieux. J’espère que ce modeste conseil, de la part de quelqu’un qui lui veut du bien (à lui et à son camp de pensée politique), lui parviendra…

vendredi 22 juin 2012

Le changement à droite, ça doit être maintenant

Pour me remonter le moral, je pense au Parti Socialiste. Après le traumatisme du 21 Avril 2002 a eu lieu la blague Ségolène Royal 2007. Normalement, le PS devait mourir. Parce que Bayrou, parce que plein de chose. Au final ? Ayrault a été réélu à la tête des députés PS. Hollande confirmé pendant un an à la tête du PS. Et ce dernier non seulement n’a pas mourut, mais en plus a repris le pouvoir 5 ans après.
Je souhaite tout ce bonheur là à la droite, mais je crains que cela ne soit pas si facile…

La ré-élection de Christian Jacob à la présidence du groupe UMP à l’assemblée m’a profondément affligé.
Cela fait de nombreux mois que je conteste, ici, la stratégie de l’UMP. Ceux qui ont porté cette dernière ont échoué, ainsi en ont témoigné les dernières élections. La droite a tout perdu. Le Sénat l’an passé (et c’était prévisible : quand on insulte et méprise les élus locaux, les conséquences peuvent être violente). Et dernièrement la présidentielle et législatives.
Les causes sont multiples. Mais la responsabilité de Jean-François Copé et de ses sbires, est évidente.

Christian Jacob représentait cette « UMP officielle » insupportable et caricaturale. Il a été réélu à la tête des députés UMP après une triple branlé électorale. Cela me consterne.

A coté de ça, nous pourrions espérer, nous sympathisant d’une droite républicaine qui se veut digne et responsable, que certains qui ont perdu et ont contribué à détériorer l’image de notre camp s’en aille et ne parlent plus. Penses-tu… Nadine Morano par exemple.
Nadine Morano a représenté à merveille cette UMP indigne et ridicule. Elle a perdu après une campagne consternante, dont le point d’orgue a été cette discussion avec Louis Alliot Gérald Dahan. Elle pourrait avoir la dignité du silence et de la discrétion, mais non. Telle la pire des Ségolène Royal, elle la ramène, tel l’éléphant beurré à la gnole qui marche sur des œufs. Un coup sur Fillon par ci, un coup de « je ne suis pas raciste je parleavec des noirs  » par là… Consternant.

Je suis en colère aujourd’hui. En colère de voir que ceux sont ceux qui ont fait perdre la droite qui continuent à monopoliser la parole au nom de l’opposition. En colère de voir que rien ne change, et que le confort des sièges, des postes et des micros empêche toute remise en cause de mon camp.

Je recevais un ami hier. Sensibilité de droite. Il était triste de la victoire de la gauche, mais s’est dit heureux de la défaite de Sarkozy et de cette droite qu’il jugeait « puante ». J’avais du mal à lui donner tort, alors je lui ai donné un autre verre de rosé. Et nous parlions du futur.
Je lui ai confié qu’aujourd’hui, j’avais presque envie de prendre ma carte à l’UMP, et de replonger avec le « militantisme ». Simplement pour pouvoir voter pour la future direction de l’UMP. Et voter contre la direction actuelle qui nous a mis la droite républicaine dans le mur.

Je n’ai toujours aucune confiance en le Parti Socialiste et en la gauche pour que la France aille mieux. Moins de 3 jours après leur victoire totale aux législatives, l’argument de l’excuse « c’est la faute à ceux d’avant si on ne pourra pas tenir nos promesses et si on devra taper dur dans la motte » commence à sortir. Je pensais qu’ils auraient eu la décence d’attendre la fin de l’été.
Je n’ai toujours aucune confiance en le Parti Socialiste et en la gauche pour que la France aille mieux. C’est la raison pour laquelle j’ai envie d’une opposition de droite républicaine digne et efficace, porteuse de valeurs et de projets clairs. Envie d’une droite républicaine différente de celle que nous avons eu ces derniers mois, ces dernières années.

Je ne sais pas si renouveler la confiance en ceux qui nous ont mis dans le mur est un bon signal. Je ne sais pas si laisser le temps de parole de l’opposition dans la bouche de ceux et celles (Morano) qui nous ont mis dans le mur est un bon symbole.
Le changement à droite, ça serait bien que ça soit maintenant. Sinon, ça risque d’être long et dur, mais ça n’aura rien de plaisant…

jeudi 24 mai 2012

Changements de postes


A chaque alternance, les postes changent. Les gens changent. Et les positions de chacun changent. Ceux qui combattaient le pouvoir en place, usant parfois d’arguments censés et touchant justes, parfois de mauvaises foi et mensonges, se retrouvent à présent aux commandes. Et ceux qui avaient le pouvoir prennent leur place.
Ainsi, pareillement à leurs successeurs qui les avaient précédés dans leurs nouvelles fonctions, ils reprennent les promesses du nouvel élu. Sarkozy en avait 15 d’engagements, Hollande 60. Et chacun, avec son objectivité toute relative, tente de prouver ce qui l’arrange.

Lors du mandat précédent, nous avions Lefebvre d’abord, Copé ensuite, qui était des représentants merveilleux d’une pravda gouvernementale rarement atteinte. Ils se fatiguaient davantage à démonter l’opposition, forcément nullissime, qu’à défendre l’action gouvernementale. De l’autre, j’ai le souvenir d’une mauvaise foi assez caricaturale d’un Benoit Hamon par exemple, que je considérais comme être le parfait frère siamois de Frédéric Lefebvre. Tous deux applaudis dans leurs camps, et détestés par l’autre.
Dans la série des gros sabots et petitesse d’action, Nadine Morano restait une des meilleures. J’ai, pour ma part, souvent raillé les prises de positions à la limite de la bienséance d’une Ségolène Royal par exemple, ou d’une Martine Aubry à qui l’insulte ne faisait pas peur.

Dans le gouvernement passé, Claude Guéant représentait le mal pour l’opposition. J’ai dit tout le mal que je pensais de certaines attaques indignes et nauséabondes d’une certaine gauche. Par exemple une première page de Libération. A un degré moindre, Brice Hortefeux, Eric Bessoin ou Gérard Longuet ont pu être des cibles préférés de la gauche.
Aujourd’hui, dans le nouveau gouvernement, j’ai l’impression que Christine Taubira sera celle qui remplacera Claude Guéant dans le « cœur » de l’opposition. Elle a tout pour réussir à représenter tout ce que déteste une grande partie l’électorat qui n’a pas voté François Hollande. Qui est aussi nombreux que ceux qui n’ont pas voté Sarkozy en 2007, et pas moins respectable.

J’imagine également que les donneurs de leçons Montebourg et Peillon remplaceront efficacement Besson et Hortefeux. Je prédis beaucoup plus d’indifférence pour Cécile Duflot par contre, que je vois rentrer dans le rang bien gentiment.

A droite, Copé et Morano sont ceux qui cristalliseront les flèches de la majorité à mon avis. C’était Royal et Hamon il n’y a pas si longtemps. Hier certains hurlaient toutes les cinq minutes à la démission de tel ou tel ministre, tel ou tel secrétaire d'état, ou carrément le président. En attendant un "No Hollande Day" qui sera au moins aussi ridicule, les demandes de démission (pour l'instant sur des actes insignifiants mais qui politiquement signifient quelque chose) commence d'une nouvelle opposition, qui part sur des bases aussi "haut niveau" que la précédente...
Si le résultat au final est la victoire en 2017, on pourra dire qu'ils auront réussi. Mais c'est loin...

Un avis comme ça en passant, le mien. Ce serait bien que l’UMP se sépare très vite de Copé et Morano, qui ont contribué à exaspéré jusque dans leur propre camp, et à le faire perdre. Mais c’est un avis qui ne fait que représenter l’avis d’un électeur de droite : les militants de la nouvelle majorité prendront pour cible qui que ce soit qui représente une droite qui n’est tolérable que dès lors qu’elle se tait, ou qu’elle n’existe pas.

Changement de poste. Changement de majorité. Le changement c’est maintenant, comme disait le futur président. Voilà déjà quelques changements. Qui se retrouvent aujourd’hui, entre autre, dans la blogosphère.
Par contre, ce qui était violent au mandat précédent continue à celui-ci. Quelque chose me dit qu’ils risquent d’être longs aussi, ces 5 ans…

jeudi 12 janvier 2012

Ras le bol de cette campagne à la salaud

Je ne souhaite pas que la gauche arrive au pouvoir en France. J’ai une certaine affection et du respect pour François Hollande, mais je n’ai aucune envie de voir des amis de Eva Joly ou de Jean-Luc Melenchon au gouvernement. Voir Montebourg, Hamon ou Peillon ministre ne me donne pas envie. Et je ne parle pas de la possibilité Ségolène Royal présidente de l’Assemblée Nationale.

L’histoire de la suppression, ou modification, ou autre chose, du quotient familial ne m’inspire pour l’instant pas grand-chose. En plus personne, y compris apparemment au Parti Socialiste, ne sait pas quelle sera la proposition finale.
Mais de ce que j’en sais, j’ai un à priori défavorable. Parce que pour l’instant la politique familiale de la France marche bien. Parce que le quotient familial n’a pas pour objectif d’être « juste » fiscalement. Parce que ça, plus les autres mesures qui consisteront, au final, à faire financer la protection sociale et la répartition par le ventre mou des classes moyennes (celles juste trop riches pour bénéficier d’aide, celles trop pauvres pour vivre sereinement et richement), ça fait beaucoup sur le dos de ces gens qui ne volent personne et en ont un peu marre de cette logique…
Enfin, symboliquement, mon coté conservateur trouve toujours désagréable ces démantèlements des acquis de l’après-guerre, qu’ils viennent du coté de la droite ou de la gauche.

Pour autant, je ne supporte plus la campagne haineuse, consternante et franchement qui sent pas bon de l’UMP officielle. En vrac :
  • Bernard Accoyer : « Les conséquences de l’arrivée de la gauche au pouvoir économiques et sociales pourraient être comparables à celles provoquées par une guerre ». Rien que ça... ;
  • Nadine Morano : « François Hollande est un homme dangereux pour la France ». Rien que ça... (bis) ;
  • Jean-François Copé : «Chez nous, c'est massacre à la tronçonneuse» (il s’en vante, en plus…)..
Je passe sur les attaques personnelles sur François Hollande. La liste pourrait être longue.

Je trouve ces attaques consternantes. Je trouve les comparaisons style celle d’Accoyer non seulement ridicules, mais en plus profondément navrantes et indignes. Je trouve les attaques personnelles abjectes. J’ai trouvé insupportable les attaques sur Sarkozy style « le nabot », « un malade mental », etc… Je ne peux pas les trouver tolérables sur François Hollande (ou sur un autre).

Et y a ce coté profondément insupportable aussi vers les électeurs. L’UMP officielle a choisi de faire une campagne « à la salaud », en salissant et en employant des comparaisons godwinienne apocalyptique. Une volonté de dramatiser jusqu’au profondément ridicule la campagne. En balançant, de ci de là, une saloperie de personne. Une campagne « massacre à la tronçonneuse », comme s’en vante Copé.
Ces campagnes comme ça, les électeurs n’aiment pas. Mon expérience personnelle de campagnes locales m’ont toujours montré que le camp qui provoque la campagne du mollard dans la gueule perd l’élection.

Aujourd’hui, l’UMP officielle a choisi son mode de campagne. Je le désapprouve fortement. Parce que c’est insupportable. Parce que cela fera faire perdre la droite. Et parce qu’au final, cela fera arriver une gauche dont je ne suis pas fan au pouvoir.

A moins qu’ils ne changent vite de méthode et d’attitude… Ou à moins que n’arrive une alternative crédible à Sarkozy et à l’UMP officielle…
Enfin, à trois mois de l’élection, je suis assez peu optimiste…

mercredi 23 novembre 2011

Rien de neuf sous le soleil du Nord...

Hier soir Jean-François Copé a parlé. Il a présenté le projet économique et social de l'UMP. Disons le tout de suite, il n'y avait rien ! Mes amis de gauche ont beau hurler contre l'UMP, Copé n'a rien proposé du tout de neuf.

Le Parisien rappelle les quelques propositions de ce projet :
  • Les 35 heures seront renégociées branche par branche. Donc on reste à 35 heures. Ou alors on crée des heures supplémentaires. Mais rien de neuf. Sinon la certitude que durant les 10 prochaines années, la bande à Copé pourra continuer à hurler contre ces 35 heures vieilles, déjà, de 13 ans...
  • Une «fiscalité antidélocalisation». En gros augmentation de taxes (quelle originalité !), et mise en place de la taxe sociale (dont on parle depuis 6 ans).
  • Allégement de charges pour les PME. Ca aussi c'est nouveau. On allège en début de mandat, et on rétablit un an après... Les entreprises souffrent d'une absence totale de lisibilité en matière fiscale : cela risque de ne pas changer de suite...
  • Développer une stratégie de filière économique (agroalimentaire, BTP, numérique...) avec «une mention particulière pour le nucléaire». Ca fait juste 20 ans que cela devrait être fait, mais il n'est jamais trop tard pour tenter d'esquisser une vision industrielle nationale un peu cohérente...
  • «les revenus de l’assistance et de la solidarité ne doivent être à aucun moment au même niveau que les revenus du travail». Il semblait que le RSA devait concourir à cette logique... Et là encore, cela fait des années qu'on entend ça...
Non, rien de neuf. C'est triste (et cela m'attriste), mais hier soir il n'y avait rien. Quelque part, ce n'était pas la peine de hurler à la sur-présence des socialistes à la télé pour pondre ce genre de convention qui ne sert à rien...

Une seule information véritable : les 35 heures sont un épouvantail délicieux pour l'UMP officielle... Cela plait au militant de base de voir un Daubresse hurler "à la connerie de ces 35 heures"... Qui sont là depuis 13 ans, et ne seront pas changée de sitôt...
Comme il serait dommage de toucher à un épouvantail qui permet de resserrer ses troupes, les 35 heures risquent de ne pas être modifiées encore pendant longtemps... Ce qui me permettra de poser mes RTT en cette fin d'année...

Finalement rien de neuf... Pas rassurant...

jeudi 13 octobre 2011

Laissons le Général de Gaulle tranquille

Nicolas Sarkozy avait parlé en début de semaine : «Le général de Gaulle avait dit vouloir une élection, présidentielle à deux tours, pas à quatre tours. ».

Je suis toujours agacé quand viennent les déclarations « le Général voulait si, le Général aurait fait ça ». Toujours agacé…
Personne ne sait ce que ferait le Général de Gaulle aujourd’hui. N’en déplaise à ceux qui se considèrent les « vrais gaullistes » (oui, on a aussi nos extrémistes, nos « vrais trucs » qui donnent des leçons…).

Mais jouons à ce jeu. Lorsqu’il a crée la Veme République, à laquelle je suis très attaché, le Général de Gaulle avait prévu un mandat présidentiel de 7 ans. Pas de 5 ans.
Il avait prévu que les gouvernants respectent le choix des peuples lorsqu’ils sont sollicités par référendum. Pas qu’on vienne, en loucedé, les désavouer par les chambres parlementaires.

Peut être n’avait il pas forcément prévu que la Veme République devienne ce qu’elle est en 2011. Mais quelqu'un aujourd'hui peut il prévoir comment sera la France en 2061 ?

Nicolas Sarkozy ne s’était pas arrêté là : « Les socialistes parlent aux socialistes, nous nous devons nous occuper de l'ensemble des Français». Il n'a pas tort du tout. C'est aussi pour ça que je ne suis pas allé voter : je n'étais pas concerné.

Alors pourquoi cette idée complètement conne (je prends position) de Jean-François Copé et de l’UMP de faire, la semaine prochaine, une convention télévisée sur le Parti Socialiste ? Le Président dit une chose vraie, à savoir qu’il faut s’occuper de l’ensemble des français. Et voilà que l’UMP s’occupe du Parti Socialiste.

J’ai toujours considéré qu’une élection se gagne en parlant de soi, de son projet, mais surtout pas à parlant uniquement de l’autre, en se positionnant uniquement par rapport aux autres. Là, depuis un mois, l’UMP ne parle que du PS. C’est idiot de faire comme l’adversaire et de ne l’ouvrir que pour moquer et taper sur le camp d’en face. Et au final c'est préjudiciable : ça ne fait pas gagner une élection.
Et ensuite, j’en ai marre d’entendre parler du Parti Socialiste. J’en ai ras le bol. Et voilà que je vois que le parti majoritaire en rajoute une couche, et à la télévision s’il vous plait… Oh ? Ils ont craqué complètement à l’UMP ?

N’en déplaise au Président, les primaires socialistes sont (pour l’instant) une réussite. Elles seront d’actualité à droite pour la succession de Sarkozy (parce qu’aujourd’hui il est idiot de faire une primaire quand le candidat est le sortant). Et ça sera une bonne chose.

Le reste, qu’on laisse le Général de Gaulle tranquille. Que l’UMP s’occupe de ses problèmes, de son projet, et nous parle du projet de Sarkozy pour le prochain mandat. Qu’il me parle du PS, je m’en moque : je n’ai pas besoin d’une convention télévision pour savoir qu’ils n’apporteraient rien de plus positif au pays.

mardi 21 décembre 2010

Les symboles... L'UMP officielle n'a toujours rien compris...

Christophe Ginisty commence son billet comme suit : « C'est tout de même surréaliste ce qui vient de se passer à l'Assemblée nationale ». Oui, surréaliste, mais pas surprenant. L’UMP officielle de Nicolas Sarkozy n’a rien compris à la portée des actes et des symboles. Une nouvelle preuve…

Avant cela, qu’avons-nous eu ? Fête au Fouquet, retraite spirituelle du 8 Mai 2007 sur un yacht d’un ami grand patron, augmentation limite indécente du salaire présidentiel de Nicolas Sarkozy, bouclier fiscal qui rend 30 M€ à Liliane Betencourt, l’affaire Jean Sarkozy, etc, etc… La République irréprochable promise en 2007 est loin...
Pleins de petites choses qui rendent Nicolas Sarkozy, son gouvernement, sa majorité, fatalement sa politique, profondément impopulaire. N’en déplaise à mon député, ce désamour entre un président et le peuple qui l’a élu n’est pas uniquement provoqué par la crise et les « mensonges » de la gauche : il y a aussi des actes déplorables et dévastateurs dans l’opinion. Une opinion qui n’accepte plus cette politique clientéliste et de copinage pour les puissants, laissant la « France d’en bas » et la classe moyenne dans sa merde, juste bon à payer la note de la crise.

Que s’est il passé hier à l’Assemblée Nationale ? Les députés votaient des mesures visant à davantage transparence dans la vie politique et l'élection des députés.
Et quelles furent les positions de Jean-François Copé et Christian Jacob, qui ne sont pas deux députés anodins anonymes ? Non, juste le secrétaire général élu désigné de l’UMP et le chef des députés UMP. Que l’on ne devait pas poursuivre pénalement le député qui mentait sur sa déclaration de patrimoine ou sur ses revenus. Le couillon moyen qui ment sur ses impôts, oui, il faut lui couper les gonades. Mais pas le député…
Il n’y pas si longtemps, en plein débat sur les retraites, on constatait que les députés s’exonéraient de tout effort… On continue dans le symbole indécent…

Le petit Laurent Wauquiez l’avait déclaré haut et fort : il faut que l’UMP soit « le parti des classes moyennes ». Son chef fait décidément tout pour… Les symboles, toujours…

Alors forcément la gauche en rigole. J’en parlais chez mon copain Melclalex, militant socialiste qui fait du militantisme (et il a bien raison, j’en ferai aussi si j’étais militant). Pour lui, l’UMP se fout de la gueule du monde. Ben sur le fond, je ne peux pas lui donner tort… Mais sur la forme… C’était sous présidence socialiste que dans les années 90’ furent votées les lois d’amnisties sur les affaires politiques qui ont pollué le deuxième mandat de Mitterrand. Vous me répondrez que depuis 1993’ est passé par là, et que la gauche l’a payé électoralement. Oui, c’est vrai.
Depuis, est ce que je peux considérer qu’une majorité socialiste, les mêmes qui ont montré qu’un scrutin interne pouvait se truquer à fond les ballons, les mêmes qui nous amusent avec le Languedoc Roussillon ou les primaires, sera plus vertueuse et moins indécente que cette majorité « UMP officielle » ? Je ne sais pas…

Aujourd’hui, c’est le parti de Jean-François Copé qui est au pouvoir. Et il me donne encore une nouvelle fois bien mal au ventre…
En parlant de l’avocat député Jean-François Copé, j’espère que l’amendement du sympathique Lionel Tardy, interdisant d’exercer le métier d’avocat en même temps que celui de député, sera adopté. Le symbole, là encore…

Christophe Ginisty termine son billet comme suit. Je trouve que c’est une excellent conclusion, qu’il me pardonne, mais je lui emprunte…
« Parce qu'il tiennent leur légitimité des peuples qui les élisent et qu'un mandat d'élu n'est pas un job comme les autres, qu'il impose d'être comptable vis à vis des citoyens, ils devraient être exemplaires et avoir beaucoup plus d'obligations que les simples citoyens. En votant ce type d'exonération, c'est la démocratie qui marche à l'envers. »