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mercredi 23 février 2022

Parrain marraine


Le dernier billet de mon ami Nicolas, avec encore un titre excellent (parrainage de raison) pose la très bonne et sempiternelle question des parrainages. Un marronnier de l'élection présidentielle.

La candidate que je soutiendrai aux législatives dans ma circonscription écrivait sur son Facebook que dans notre circonscription, seuls 7 maires sur 53 avaient donné leur parrainage. Elle se demandait s'il ne serait pas nécessaire de changer la règle rapidement pour ne pas laisser aux démagogues le soin de jouer les pleureuses, avec tous les risques qu'il en coute. 
Sur la forme, je ne suis pas favorable aux changements des règles électorales à deux mois d'une échéances. Cela fait cinq ans que chacun sait qu'il faut 500 signatures. 

Par contre, je lui écrivais en commentaires mes quelques modestes réflexions :
- Le candidat du PCF Roussel a ses parrainage, et pas le bruit et la fureur Mélenchon. Hidalgo et le PS aussi, pas Taubira pourtant qui devait sauver la gauche. Il y a peut être quelques réponses. Des candidats "sérieux", et des moins sérieux... (je n'ai jamais pensé que LFI était très sérieux)
Le parti communiste français, qui ne fait pas dans le wokisme, le racisme et l'outrance, mais reste comme le PS un parti de gauche républicaine, n'a pas de problème d'ancrage local. 
Et finalement, si la gauche de la gauche est divisée, est ce un problème pour la démocratie ? Ceux qui voulaient voter Mélenchon iront voter Jadot, Hidalgo, Lutte Ouvrière... 

- Ma candidate LR a eu sans problème ses parrainages, sans doute sommes nous sérieux aussi,

- Si l'extreme droite n'était pas divisée, elle aurait aussi ses parrainages. D'ailleurs, certains oui ont donné pour le Pen hier donnent pour Zemour. C'est vrai. Mais bon, l'extrême droite est divisée. Est ce un problème pour la démocratie ? 

- Lutte Ouvrière a toujours ses 500 signatures... J'allais dire plus haut qu'il n'y a peut être pas de place pour deux extrêmes droites, mais quand nous voyons le nombre de candidats d'extrême gauche à chaque élection...

Je me souviens que mon premier maire avait donné en 2002 une signature qui lui a posé soucis. Le maire tient sa légitimité de l'élection, mais aussi du mandat donné au suffrage indirect par les élus de son conseil municipal. Qui ont comme lui une légitimité.

Je sais que certains maire ont demandé à leur conseil municipal à qui donner un parrainage. C'est une idée.

J'ai une proposition que j'avais quand j'étais élu. Je ne suis pas favorable au fait que tout citoyen puisse parrainer. Mais chaque élu (municipal, départemental, régional, parlementaire), qu'il soit maire, adjoint, opposition, devrait pouvoir donner un parrainage.
Quitte à augmenter et passer de 500 à plus, le corps de parrains marraines augmentant considérablement.

L'excellent maire de Cannes a donné son parrainage à Mélenchon, ce qui est honorable (que n'aurions nous pris chez LR s'il avait donné à Zemour ou Le Pen...). 

Par contre non, ne changeons pas les règles du jeu a 40 jours du scrutin. Tant pis pour Mélenchon, Le Pen et Zemmour s'ils ne sont pas prêts et s'ils ont fait preuve de négligence. De la part de Mélenchon, qui préfère parader et faire le clown qu'être réellement sérieux, tant pis pour lui. 

(PS : la photo avec le mauvais iPhone 4 devant est une photo du baptème de mon premier... Elle a 11 ans cette photo de la ruche à dragées. Sarkozy était au pouvoir, c'était bien)

dimanche 20 juin 2021

L’attente

J’aime bien attendre le résultat des élections. Je vais couper Twitter pour attendre 20 heures.






Un verre de whisky à la main. Orageux ce soir

Demain retour pour une semaine très présentielle. Blues du dimanche soir. J’espère que mes amis dans mon canton feront un bon score du premier tour. Oui, ils sont de gauches mais j’ai voté LR aux régionales. Je pense qu’ils feront un score horrible mais bon.

Allez… si je suis au bureau j’écrirai un peu sur le rapport au boulot. Lire le Point de cette semaine… 


mardi 30 mai 2017

12 raisons de voter Les Républicains aux législatives ?

Maxime Tandonnet est une plume de la droite républicaine intéressante à lire. J’aime beaucoup son blog. J’en profite pour relayer un billet où il propose 12 raisons pour voter pour les Républicains aux élections législatives.

Je profite de ce billet pour indiquer que si je souhaite très fortement une victoire de la droite républicaine et du centre aux législatives, je ne voterai pas pour la candidate LR dans ma 3eme circonscription du Gard. Je le refuse. Elle a fait le choix d’un suppléant qui m’interdit tout vote pour elle (et donc pour lui).
Je suis conscient que c’est une raison très personnelle (quoique politiquement elle se défende), mais tout vote est personnel. S’il manque une voix pour une majorité LR – UDI, cela sera peut-être la mienne. Et je serai capable de justifier très dignement et clairement pourquoi j’ai refusé d’apporter mon vote et ma caution à ce duo-là.

J’en reviens aux 12 raisons évoquées par Maxime Tandonnet pour voter LR – UDI. Certaines font réfléchir (mais ses billets font toujours réfléchir). D’autres me paraissent moins convaincantes. Mais c’est intéressant, toujours.

1)  Le phénomène « En marche » doit son succès au thème du renouvellement de la classe politique. La rapidité des scandales et des polémiques qui se sont déclenchés depuis la formation du gouvernement ne dénotent aucune amélioration sur ce plan.

C’est très clair. Certains trouvent que Ferrand « ce n’est pas grave ». Moi non, surtout quand je me souviens de ses mots très violents à l’encontre de Fillon. Mais après chacun pense ce qu’il veut, et peut être sera-t-il brillamment réélu.
Je n’ai pas à donner de leçons de morale, mais cela me dérangerait professionnellement de choisir un membre de ma famille à l’issue d’une consultation. Et les dernières révélations du jour me dérangent également…

Pour autant, je n’aurais néanmoins pas mis ce point-là en n°1.
  
2) Des zones d’incertitudes graves recouvrent les projets d’En marche, sur l’Europe, l’immigration, la sécurité, le cannabis, la politique internationale, la CSG et la fiscalité en général, etc. Lui donner la majorité absolue reviendrait à un blanc-seing, ou feu vert de cinq années qui n’est pas sans danger.

Je suis d’accord. Des points flous me dérangent. Je rajoute la politique énergétique et industrielle de la France, qui est un point qui m’est important.

3)     Au-delà du brouillard, des confusions, de l’enfumage, des manipulations et de l’air du temps, il n’est pas inutile d’en revenir aux faits et de se souvenir que le chef de l’Etat est l’ancien conseiller et ministre de l’Economie du président Hollande dont il partage inévitablement la sensibilité profonde.

Le matraquage fiscal dont je fais l’objet, et l’état déplorable de mon territoire économiquement parlant (et dont certains proches ont été victimes), me le rappellent. Ces 5 ans ont été douloureux.

4)  Il est temps d’inventer une opposition moderne, qui ne serait ni systématique ni destructrice, prête à soutenir des initiatives bénéfiques mais disposant des moyens, à l’Assemblée nationale, de contrer une politique néfaste.

Je partage totalement cet avis.

5)     Il faut récompenser ceux qui ont eu le courage de ne pas céder aux sirènes du carriérisme et de la trahison de leur camp politique en ralliant opportunément En marche. Ils sont loin d’être parfaits, ils ont leurs défauts, leurs errements passés. Mais dans la tourmente actuelle, ils ont le mérite de se tenir debout et dans l’honneur. 

Oui sans doute, mais c’est très partisan comme position. Et ça me parle moyen. 
Pour autant, il est vrai que j’ai du mal à regarder en face un Bruno (le renouveau) Lemaire, qui me fait l’effet d’un Besson de l’époque.

6)  Les présidentielles 2017 ont été souillées par le scandale et le pays privé de débat démocratique sur le fond des sujets. En refusant de plébisciter En marche aux législatives, les Français montreraient qu’ils ne sont pas dupes de la mascarade qui a eu lieu.

Cette raison pourrait motiver ceux qui pensent en effet que cette élection présidentielle a été quelque peu volée. Aussi par l’absence du président sortant. En tous cas, je continue à être frustré de cette élection, et je ne pense pas être le seul.
Après, je ne sais pas comment la frustration d’une partie du pays se déclenchera, ni quand. Mais je pense qu’elle se déclenchera.

7)  La démocratie n’existe pas, d’un point de vue historique, sans Parlement. Les régimes despotiques et totalitaires, dans l’histoire, ont pour premier geste de supprimer le Parlement. Le principe actuel du régime français (admis depuis trop longtemps) d’une Assemblée nationale, dont le seul objet est de confirmer le résultat des présidentielles, revient à nier l’autorité et l’indépendance du Parlement, relève de la forfaiture et renvoie aux heures les plus sombres de l’histoire. Les Français ont aujourd’hui l’occasion de résister à cette déviance, ou anéantissement de la démocratie.

Oui, mais pas plus. C'est le cas tous les 5 ans.

8)     L’hyperprésidence, la personnalisation du pouvoir à outrance, revenant à confier le destin du pays à un une figure médiatisée, conduit inévitablement au culte de la personnalité au détriment de l’intérêt général, à la polémique, puis au lynchage, à l’impopularité, à la crise de confiance, à l’impuissance, entraînant le pays à l’abîme.  Ce régime n’a strictement aucun rapport avec la République gaullienne de 1958 qui respecte le partage entre les rôles du président, du Premier ministre, du Parlement souverain. Refuser la majorité absolue à En Marche revient à refuser la poursuite de l’hyperprésidence vénéneuse.

Oui sans doute, mais tous les présidents ont eu une majorité, et en ce sens là Macron n’est ni meilleurs ni pire qu’un Hollande, Sarkozy, Chirac ou ceux d’avant…

En plus il faut être honnête : je le trouve humainement plutôt bon Macron dans son début de mandat. Alors que j'avais Hollande médiocre et très peu digne. Je n'ai donc pas de raison de refuser une présidence de la part de Macron, et qu'il assume un rôle de chef. 

9)     Refuser la majorité absolue à En marche n’implique pas d’entrer dans la « cohabitation » que les Français rejettent. Dès lors que le nouveau pouvoir entend dépasser le clivage droite/gauche, le risque d’un affrontement entre deux camps rivaux au sommet de l’Etat est exclu. L’idée serait uniquement d’imposer à l’exécutif un nouveau partage des responsabilités.

Cet argument me semble intéressant, mais je ne pense pas qu’il porte. Il faut savoir simplement si les électeurs veulent un parlement de droite ou un parlement « En Marche ». Et si derrière il y a cohabitation, et bien il y aura cohabitation.

10)  Au-delà du mythe du renouvellement, la continuité prévaut largement en matière de mœurs politiques: fuite dans la communication, culte de la personnalité à outrance, débauchages et manœuvres politiciennes: les Français ont l’occasion de montrer qu’ils sont un peuple intelligent qu’on ne mène pas à la baguette ni par des manipulations et qu’ils ne sont pas dupes.

C’est vrai. Le changement c’est maintenant n’a jamais eu lieu, sinon des comportements et méthodes pire que celles d’avant. La rupture, c’était pareil. Maintenant ne soyons pas dupe, voter LR ça ne sera pas pour changer des mentalités et comportements qui ne changeront jamais, mais sur des choix politiques.

11)  Le véritable changement consisterait à replacer le monde réel, l’intérêt général, le bien commun, le débat d’idées au cœur de la vie politique et d’en finir avec sa dérive narcissique. Nous en sommes bien loin. Les Français ont l’occasion d’envoyer aux dirigeants du pays un avertissement démocratique de premier ordre en leur refusant la majorité absolue.

C’est clair aussi. Mais est ce que François Fillon a donné un bon exemple pour en finir avec une dérive narcissique du pouvoir ? Les Républicains, quelque part, l’ont bien cherché cette défaite et ce coup de pied au cul…

12)  Résister à l’air du temps, au courant dominant, au vertigineux matraquage médiatique en cours serait tout à l’honneur des Français.

Peut être. Je n’utilise pas tant que ça le terme « résister », qui est galvaudé par une partie de la gauche qui gloussait ridiculement des « résistances » sous Sarkozy ou même lors du mandat précédent.


Le reste, sur mon choix politique, je ferai peut être (ou pas) un autre billet…

jeudi 21 avril 2016

C'est une plaisanterie ?

Ils vont arrêter de se foutre de la gueule des français et d'insulter les institutions et l'élection présidentielle ?
Mais j'ai peut être loupé cette envie de Rama Yade dans l'opinion... 

Et puis bon, une autre plaisanterie dure depuis 4 ans... Alors pourquoi pas Rama Yade après tout... Pourquoi pas eux ?

lundi 11 mai 2015

Travaux municipaux et réflexions post-élections...

Petit village rural où mon beau-papa de premier adjoint a lancé des travaux pour des jardins d'enfants. Mes bébés seront ravis la prochaine fois qu'on montera. Et les familles du village aussi.
Cela me fait penser que j'aimais bien les investissements et les travaux pour la petite enfançe et les écoles quand j'étais élu local. J'aimais ce domaine... J'avais l'impression d'oeuvrer pour quelque chose de bien.

D'un autre côté, je n'arrive pas à regretter le fait de ne plus être élu... Quand je vois des Huchon ou autre s'accrocher aux mandats et aux honneurs de l'élu comme un morpion s'accroche à une couille, je me dis que décidément je ne suis pas câblé pareil. 

Je vois avec une certaine émotion les chefs des partis politiques vaincus en Angleterre avoir la décence de démissionner de la présidence de leur parti. Pendant que chez nous, l'un est promu secrétaire d'état, l'autre président de son parti, quand le troisième pond un nouvelle Motion pour rempiler après moules branlées. Notre démocratie est malade. 
Mais moi, je suis bien d'avoir raccroché... Je peux passer plus de temps sur les chemins, m'occuper des gens que j'aime. 

Et nul n'est propriétaire de son mandat. Surtout quand comme nos élites ou nos gouvernants actuels, ils n'en sont vraiment pas dignes...



vendredi 27 mars 2015

Mes cerisiers, la suite...

Pour les copains qui s'inquiètent de l'état de mes cerisiers (il y en a peut être), les nouvelles du vendredi soir avant le passage à l'heure d'été sont ceux qu'elles sont... Le grand cerisier du fond du jardin bourgeonne tranquillement, et se prépare à un début de mois d'Avril en grande forme.

Observez au fond de la photo l'olivier en pleine taille. Mes oliviers seront superbes à la fin weekend, ils auront droit à un billet.
Le cerisier en face de ma terrasse tarde à bourgeonner. Il m'inquiète. J'ai peur de l'avoir taillé trop minablement l'an passé. J'espère que je m'inquiète pour rien.

En parlant d'inquiétude, je ne parlerai pas des élections cantonales (pardon, départementales) pour ce weekend. J'ai une immense pensée pour ma copine qui se présente, et son binôme qui est un mec sympa. 
Par contre, je crains que les positions (postures) nationales leurs soient fatales, à ces candidats locaux. Je pense qu'il faudrait qu'ils cessent la communication. Quand la parole n'est plus crédible, ça ne sert qu'à empirer le mal.

Le reste... 

vendredi 20 mars 2015

Weekend d'élections cantonales (ou départementales)

Je suis attaché à l’élection cantonale. Elle a changé de nom, de forme et de format, mais ça reste pour moi quelque part les « élections cantonales ». Même je trouve l’idée de binôme homme – femme, stupide. Et même si le côté « liste » limite la possibilité de candidature.
Et qu’elle politise cette élection au-delà de ce qu’elle était précédemment. Sans doute trop. Elle empêche les candidatures hors parti politique. Et le côté « on vote pour un homme » (ou une femme) est, à mon avis, moins présent.
Sans doute était ce le but....

Est-ce que mon ancien bon conseiller général communiste qui a trusté les mandats précédemment, aurait élu avec ce format ? Je ne sais pas, et cela aurait été dommage, car cet homme était estimable, estimé. Je l’appréciais beaucoup. Il s’appelait René Matthieu, et au-delà de son appartenance politique, c’était un homme remarquable.

Mes premiers souvenirs de campagne politique datent des élections cantonales. 1998 je crois. Mon ami, soutenu par le RPR, était parti à la conquête du canton (contre ce conseiller général communiste d’ailleurs). On avait fait une jolie campagne, digne.
En 2004, mon ami était parti en candidat libre, contre l’UMP et le FN. J'avais été en première ligne pour le soutenir. C'était bien... Il avait fait un score remarquable. Est-ce que aujourd’hui, avec ce format, ce genre de candidature serait possible ? Je ne sais pas…

Je suis attaché au département. Je sais que c’est à contre-courant de la pensée générale. Mais je préfère le département à la région. Surtout celle qui sera la mienne, qui partira de Bagnols-sur-Cèze et Villeneuve-lez-Avignon jusqu’à Lourdes et Eauze. Je préfère également le département à l’agglomération ou la communauté de communes (dont je fus un vice-président à une époque…).
Et je préfère le mode de scrutin par canton, plus humain, à un scrutin de liste qui fait la part belle aux apparatchiks et aux personnes qu’il faut caser.

Cette élection départementale sera bizarre pour moi. Je déteste cette campagne axée sur le FN. Je souhaite une vague bleue sur la France. Je souhaite qu’une nouvelle fois les urnes sanctionne fortement le gouvernement et la présidence de la République.
Et je souhaite au plus profond de mon cœur la victoire des candidats soutenus par le Parti Socialiste dans mon canton et dans celui plus au nord. Car dans les listes (titulaire ou suppléant), il y a des amis proches, et des gens pour qui j’ai une affection qui va au-delà de la politique. Des étiquettes, des sensibilités, des postures et des positionnements.
Je pense en plus que ceux sont des gens honnêtes et compétents. En qui je fais confiance en tous cas. Davantage en eux qu’en les candidats investis par l’UMP (je ne cache pas une certaine inimitié vis-à-vis de certains). Je ne parle pas de ceux du FN, fantômes chez moi.

Weekend d’élection cantonale, ou départementale. Quoiqu’il en soit, un point extrêmement positif : je n’aurais pas de bureau de vote à tenir. Et je serai à l’heure à la maison pour l’apéritif rituel du dimanche soir.

J’espère que les gens que j’aime s’en sortiront bien dimanche soir…

dimanche 25 mai 2014

Oh putain ! #europe

Ma réaction quand j'ai vu 5 points entre le FN et le 2ème UMP. Et 11 avec le triste PS. 
Le ridicule score du Front de Gauche me rassure et me fait plaisir. Mais...

Mais putain... Je suis quand même chose ce soir.
On félicitera le pouvoir socialiste et le PS qui ont contribué à ce fort FN. Bravo à eux. Et je vois que Dati, Morano et Alliot-Marie ont contribué à la défaite de la ´droite repiblicaine. Bravo à Copé.

Sinon agréable une soirée électorale à la maison devant la télé. Ça faisait longtemps.

mercredi 21 mai 2014

24 x 0... Élection pitoyable... #Europe

Il a fallu que j'utilise la fonction panoramique de l'iPhone pour prendre l'image de ces 24 panneaux électoraux pour le scrutin de dimanche. Un des coins de mon village que je préfère...
Consternant ce scrutin. Consternant...

Des listes vraiment à la con. Qui n'apportent rien a la démocratie. Sinon la ridiculiser un peu plus. Des listes qui feront 0%. Qui ne représentent rien.
Et dont certains sont convaincus qu'ils ne sont rien : ils n'affichent même pas. Envie de les insulter, tant ils insultent la démocratie.

Et les partis politiques montrent combien ils se foutent de cette élection. Présentant des loosers, des has-been ou never-been. Des parachutés incapables d'assurer un autre mandat.
Chez moi, c'est Michelle Alliot-Marie qui pilote la liste UMP. La liste PS est conduite par une apparatchik qui a trouvé la bonne planque. Quant à Mélenchon, parachuté professionnel, il a montré en allant se présenter à Hénin-Beaumont l'estime en laquelle il tenait les électeurs devant qui il se présentait.

De l'autre coté du Rhône, c'est Vincent Peillon, un autre parachuté professionnel, qui se présente pour le PS. Looser incroyable. La Somme n'a pas voulu du lui ? Il vient en Provence. Il a échoué à l'éducation nationale en étant un piètre ministre ? Il se recycle dans ce parlement qu'il a snobé durant tout un mandat.
Il aura en face de lui Jean-Marie Le Pen. Grande élection...

Mais l'Europe, l'état français a montré qu'il s'en foutait. Harlem Désir a été "promu" secrétaire d'état aux affaires européennes... Ils se foutent vraiment, toutes, tous, de nous.

Ils sont indignes. Ma classe politique est indigne. Ma classe dirigeante est indigne : le PS, Valls en tête, a décidé de faire campagne juste sur, contre, en se positionnant par rapport au Front National. Envie de les avoir en tête, c'est mieux que l'UMP.
Politique polichienne de base. Mais plutôt que de gouverner la France et de faire en sorte que les français aille mieux, le PS et la bande à Hollande ont décidé de faire de la basse politique... Bien leur en fasse.

Dimanche, pour la première fois depuis que je suis en age de voter, je pense que j'irai leur dire à tous d'aller se faire foutre. Je ne me déplacerai pas. Je n'irai pas voter. Ils ont décidé de se foutre de moi, je considère donc que mon vote ne sert à rien.

Je n'irai pas voter je pense. Et ça sera un signe politique. Ils sont tous indignes d'avoir mon vote. Ils sont tous indignes de se présenter. Je n'ai pas envie de voter pour eux.

24 listes pour rien, ça ne servait à rien. Mais ils ont, tous, décidé de se foutre de nous. L'histoire se finira très mal... 
Le changement, c'était pour maintenant. On est servi décidément...

mardi 6 mai 2014

Deuxième report

C'était le 5 octobre 2012. Hollande déplaçait la date des régionales. L'UMP hurlait à la manipulation électorale.

6 Mai 2014. Hollande déplace la date des régionales. L'UMP hurle à la manipulation électorale.

Le changement, tout ça...

"Je vous ai compris" hollandais

Je viens de recevoir ces notifications de l'interview présidentielle de ce matin... J'espère qu'il y a autre chose.
Pour l'instant, le résumé que j'en ai, c'est grosso-modo "vous m'avez mis une branlée aux dernières élections, vous allez m'en mettre une autre dans trois semaines... Donc la prochaine branlée des régionales, je vais la décaler d'un an, je ne suis pas pressé de me faire fouetter et j'attends peut être un miracle qui me fera remonter un peu...".
Je me souviens de Jacques Chirac qui avait joué en tripatouillant un peu les scrutins des régionales vers 1998'. Il s'était pris une volée... Et là, bon, ça se voit un peu quand même...

Les permanents du parti qui travaillent dans les collectivités locales seront ravis de savoir qu'ils garderont leur poste un an de plus. Et les apparatchiks du parti élus dans les conseils régionaux seront soulagés.
Je ne sais pas si c'est ce qu'attendaient les français... Enfin en tous cas personnellement, j'aurais été ravi que la majorité régionale change au plus tôt. Tant pis...

J'espère qu'il y avait autre chose... Je vais voir un peu ce qui s'est dit quand même. Mais cette première information me laisse vraiment, comment dire...

Allez, trois ans, ça sera vite passé...

lundi 10 mars 2014

Normalement une élection ne doit pas être la guerre (mais...)

Je suis en totale opposition avec l'accroche de cet article du Midi Libre. Une élection, normalement, dans une république adulte, apaisée, normale, une élection ne doit pas être une guerre.
J'ai employé le terme "normal". C'était un argument fort de la dernière présidentielle. Chacun se fera aujourd'hui son opinion sur la situation aujourd'hui... 

Normalement, une élection n'est pas une guerre. Ou alors ça veut dire que nous ne sommes pas bien bien.
J'ai l'impression qu'aujourd'hui, tous est guerre. Il est impossible de discuter normalement. Impossible de discuter politique. Les nerfs sont à vif. L'ambiance est détestable. Une critique n'est plus possible. Tout est bashing, rien n'est débat. Et si on est contre, on est forcément dans des extrêmes. Ou mis dedans par les garants d'un ordre qui devient immoral. 

C'est la faute à tout le monde. Y compris la faute du pouvoir, ceux sont eux les garants des valeurs de la république aujourd'hui. Y compris la faute de l'opposition, qui se doit d'être digne pour être en situation de reprendre le pouvoir.
Y compris la faute de ceux qui s'en foutent. Parce qu'ils s'en foutent. Mais comme ils s'en foutent...

Aujourd'hui, le quotidien régional chez moi se régale et demande du sang sur les murs. Je comprends pourquoi le dimanche, je préfère acheter l'Equipe et Aujourd'hui en France que de dépenser quelques sous pour le Midi-Libre. 
Je pense qu'ils sont a la masse, mais peut être est ce moi qui suit naïf, rêveur, crétin. Peut être que c'est moi qui me trompe.

Je m'en branle. Je préfère continuer à me tromper. Et à imaginer que notre pays peut changer, que nous pouvons changer... 
(même si je n'y crois plus trop)




dimanche 9 mars 2014

Souvenirs d'il y a 6 ans...

Il y a 6 ans aujourd'hui, mon proche ami devenait Maire de mon village. C'était, à l'époque, un des plus beaux jours de ma vie, une joie réelle. Un bonheur que je n'arriverais jamais à écrire. Un peu de plus de 2 ans plus tard cet ami disparaissait d'une manière brutale. 2008 - 2010, Mars m'aura donné deux sentiments extrêmement différents, violents.

Aujourd'hui, je pense très fort à lui. Il me manque. J'aurais aimé que ça soit lui qui me marie. J'aurais aimé qu'il connaisse mes bébés. J'aurais aimé qu'il soit là.
J'avais écrit il y a 6 ans des billets que je relis aujourd'hui avec une certaine émotion. J'écrivait le vendredi avant l'élection un billet intitulé pompeusement "d'un village à la République". J'avais écrit notamment ces ce paragraphe, que je recopie intégralement : 
Le respect de l’autre… Je pense que ceux qui ont fait de la politique savent ce que c’est, le respect de l’autre. Je pense que les démocrates républicains, qui le sont de cœur et pas uniquement de mots, savent ce que cela signifie. On peut ne pas être d'accord, ne pas partager certaines valeurs. Mais le respect permet une démocratie apaisée et efficace. 
Sur d’autres listes de mon village, il y a des amis. Qui l’étaient hier. Et qui le resteront dimanche soir. La haine et l’intolérance politique, c’est le fait des extrêmes, non ?  
J’ajouterai sur ce point que la liste dont je fais parti est un peu à l’image du conseil municipal que je viens de quitter. Politiquement multicolore. Moi, le gaulliste, je côtoie des anciens militants socialistes, proches de la tendance Mitterrand de l’époque. 
 J’ai vu, sur un mandat, que cela fonctionnait très bien, car la coloration politique nationale n’aide en rien en la gestion d’un village. Par contre, avoir une vision partagée sur comment on voit l’avenir de sa commune, c’est je pense un vecteur de réussite. Je le pense au fond de moi, mais je peux me tromper…
J'aurais pu écrire ces lignes aujourd'hui. Malgré un drôle de gout dans la bouche. Un drôle de gout dont je ne parlerai pas. Je n'ai jamais voulu ici parler de mes activités dans mon village. Les 6 ans, je pourrais en écrire des romans, aussi sur ce qu'est un être humain...
J'avais écrit le soir de la victoire de mon ami ce billet court : "Pari gagné". Et le lendemain, un billet un peu plus posé, que j'avais simplement intitulé "Sur un nuage". Simplement... Aujourd'hui, je me souviens, avec de l'émotion. Beaucoup d'émotion...

Six ans, c'est long. Des moments de plaisir, mais aussi de la peine, et de la douleur. La nature humaine, ça fait mal au ventre des fois... La fidélité (en les hommes, en ses valeurs, en ses engagements), j'ai toujours considéré que ça devait être la valeur phare. J'essais de faire en sorte que ça soit la mienne. Simplement

Sinon, il a fait merveilleusement beau ce weekend. Agréable ce printemps qui revient... J'espère qu'il sera agréable et porteuse de belles choses...

lundi 21 mars 2011

Lendemain de cantonales.

Il y aurait tellement de choses à dire ce matin… Lendemain de cantonales dans mon canton. Toujours fatigantes, les journées électorales. Passionnantes, mais épuisantes…

J’aurais, dimanche prochain, un duel entre le conseiller général sortant socialiste, et le Front National. Le Front National arrivé assez largement en tête dans mon canton.
Je vais de suite clore le suspens, je voterai sans aucun état d’âme pour le conseiller général sortant. Il avait été l’adversaire de mon ami lors des dernières cantonales, c’est un homme pour qui j’ai de la sympathie, quand bien même j’ai de la réserve sur son parcours et certaines de ses positions politiques. De plus, j’ai une sincère amitié pour sa suppléante. Mon vote est logique...
Et bien loin des considérations nationales. Mon vote est local, pour un homme que je connais. Et que j'aime bien.
Le reste, je le laisse volontiers aux éditorialistes politiques…

Il y aurait tellement de choses à dire ce matin… Comme parler de ma rencontre, vendredi soir, avec une des "stars" de mon blog… Une personne pour qui j’ai une affection toute relative… L’ancien porte parole UMP Frédéric Lefebvre, qui est venu dans mon village d’enfance soutenir le candidat de mon canton. Un copain, que j’aime beaucoup (j’avais de l’amitié pour les deux principaux candidats républicains), et dont l’élimination dès le premier tour me peine un peu. J’aime l’homme, et je sais qu’une défaite, une désillusion, ce n’est jamais marrant…
Enfin bon. Frédéric Lefebvre était chez moi. Dans cette salle des fêtes que j’avais inauguré avec mon école, lors d’une course à pied en relais, un Lyon – Montpellier qui reste dans mes souvenirs. Et Frédéric Lefebvre a presque fait du Frédéric Lefebvre.

Presque, parce que j’ai l’impression que lunettes et nouvelle coupe de cheveux le rendent moins agressif. Bon, le discours est toujours très à droite, signe que la présidentielle risque de voir bien des sorties de route. Et l’argumentaire reste celui de mon député : si Sarkozy a déçu et n’a pas tenu ses promesses, c’est la faute de la crise… La crise… Je garde pour ma part un souvenir très fort de l’EPAD, qui, me semble t’il, n’a rien à voir avec la crise. Et qui demeure le début de la fin pour le sarkozysme officiel…

Bref, il y aurait beaucoup à dire. Sur une cantonale qui évoque pleins de souvenirs pour moi. J’aime cette élection. Demain, elle opposera un candidat socialiste, que j’apprécie, et un front national, que je ne connais pas.

Le second tour, c’est dimanche prochain. Cela fera un an que mon ami, ancien candidat en 2004, ancien maire de mon village, est mort. J’aime les journées électorales. Celle d’hier s’est faite sans lui, ma première depuis que j’ai l’âge de voter… Celle de dimanche prochain sera vraiment très fatigante…

Sinon hier soir, Marseille a battu Paris Saint Germain. Peut être l’information de la journée pour moi…