mardi 1 décembre 2015

Montfaucon s'endort

Tous les ans, un soir, j'aime prendre cette photo de l'autre côté du Rhône. En face, le village où je suis né. Le village que j'aime

Il y a deux ans, le ventre de Falconette etait énorme : bébé2 se préparait à sortir. Je buvais déjà beaucoup de whisky et de bière brune, sans doute trop. Cette année aussi. Beaucoup.

J'écris un billet de rien (je reprends l'expression à mon ami Nicolas). Mais je n'ai pas le cœur à voter politique. Je sais qu'il faudra que je me bouge pour voter dimanche. 
Comme tous les médias et les partis politiques, j'irai voter "contre", puisque voter "pour" n'est pas une option tellement évoquée.
Donc en cohérence avec moi, je voterais contre cette gauche régionale clienteliste et qui a échoué depuis que son ducé Frêche a pris le pouvoir. Quand le pouvoir est dans les mains de camps sectaires qui ne font pas le travail, rien de choquant à ce que d'autres clans prennent la suite.
Voter contre une gauche qui accueillera en son sein la fusion de liste de verts (ceux qui soutiennent les délinquants à NDDL ou Sievens) ou d'amis de Mélenchon, dont la petitesse et la médiocrité en ces temps terribles auraient dû provoquer davantage d'indignations (mais n'insultons pas l'avenir...)

Voter contre, c'est un chouette dessein. Ça donne envie d'aller hurler dimanche. J'irai voter, dans des bureaux de vote tenus par certaines personnes que je n'ai pas envie de voir. Mais je dois aller voter. Aller voter contre. Youpi...

Alors je regarde mon village. Je pense à mon ami l'ancien maire. Je me dis qu'avoir été élu avec des gens qu'on aime, c'est chouette. Le reste...




7 commentaires:

  1. Réponses
    1. De Gaulle aussi.

      Et en ce qui concerne Frêche, ses méthodes et sa manière de faire de la politique demeure. Ceux qui l'ont soutenu et ont fermé les yeux sur bien des leçons et critiques qu'ils dispensent au camp d'en face (parce que les postes, tu comprends...) sont toujours là.
      Donc voter contre ces gens là me parait être une évidence.

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  2. Comme vous, j'ai souvent voté "contre" mais au final, aller voter, donc grossir le taux de participation, légitimise la victoire de ceux contre qui vous n'avez pas voté.

    C'est fini, j'irai peut être voté au premier tour (et encore) mais certainement pas au deuxième.

    Il y a quelque chose de parfaitement pervers à choisir celui (ou celle) qui, quoi qu'il arrive, nous volera et nous mentira. Il est hors de question que je donne la moindre légitimité à des menteurs, des voleurs et des escrocs.

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    1. C'est vrai que ne pas aller voter est une option. J'y ai songé aux européennes.

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  3. Montfaucon, pour les parisiens d'antan, avait un sens différent, celui de la justice et de son caractère exemplaire. Il s'agissait d'un gibet monumental où 50 corps pouvaient être pendus et exposés jusqu'au pourrissement. Enguerrand de Marigny, Chambellan et Coadjuteur de Philippe le Bel, qui décida de sa construction, y termina ses jours, convaincu d'avoir tapé dans les caisses du royaume. Il y resta exposé deux années. Nul doute que le sieur Frêche l'aurait visité, mais les mœurs publiques se sont par trop amollies.

    Arnaud D.

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    1. Il est joli mon village.

      Sinon il y a en 9 je crois de Montfaucon en France. Il me semble me souvenir que l'histoire du nom de ces villages n'a pas pour référence le gibet parisien.

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    2. En effet, le tertre sur lequel il a été érigé avait appartenu à un comte Falco ou Faucon. Il était situé à un jet de pierre de l'actuelle place du colonel Fabien, où se trouve le siège du PCF. Il a été détruit avant que ceux qui encombrent encore cette place de leur inopportune présence puissent y trouver leur juste place. Comme quoi, la justice n'est pas de ce monde.

      Arnaud D.

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