vendredi 26 juillet 2013

0,25% de risque d'être condamné (c'est peu)

Simple remarque, avec quelques jours de recul. Lundi soir l’information tombait.  4 personnes interpelées et jugées à Trappes, suites aux « incidents » (sic) qui ont émaillé le weekend. Seules 2 seront condamnées, dont une avec sursis. Celui qui a été condamné l’avait déjà été pour des « violences aggravées ».

L’article du JDD ce weekend indiquait que « Entre 200 et 400 personnes se sont rassemblées devant le commissariat de Trappes vendredi soir ». 4 personnes, parmi ces « 200 à 400 personnes », ont été interpelées. 1% de réussite, cela peut être considéré faible.
Et donc au final, parmi ces 200 à 400 personnes qui ont allumé le feu dans la ville, 1 seule sera fermement condamnée. Ce n’est vraiment pas beaucoup.

Au départ, une femme intégralement voilée contrôlée par la police. Rien d’anormal : elle est en dehors de clou de la loi. L’information indique que « Le mari a tenté d'étrangler un policier lors du contrôle, a déclaré le procureur. Ce qui lui a valu d'être interpellé puis placé sous mandat de dépôt. ». C’est grave. Puis on apprend que ce dernier a été laissé en liberté, et depuis il déblatère sur les radios et télé. C’est surprenant. C’est écœurant.

Nous pourrions dire que la justice a été rapide... Bonheur des comparutions immédiates... Et puis ce sentiment bizarre devant les chiffres. Sentiment que le crétin qui jette des pierres sur un commissariat ou sur des policiers ne risque finalement pas grand-chose… C'est grave pourtant, comme acte...
Tout au plus 1% de chance d’être interpelé. Et 0,25% de chance d’être condamné. C’est peu…

Hier soir, sur Avignon, des flics qui voulaient intervenir sur un accrochage routier dans un quartier se sont fait caillasser par 50 « jeunes ». L’article dit qu’un seul a été interpelé (celui à l’origine de l’accrochage). Et le pire, c’est que tout cela parait normal.

Je n’ai aucune solution à apporter à cet état de fait. J’exprime un simple soupir. Il ne me viendrait jamais à l’esprit d’aller prendre des collègues et de partir jeter des cailloux sur la gendarmerie de mon village… Sur personne d’ailleurs.
Oui, soupirer… Il ne reste que ça actuellement.

1 commentaire:

  1. Oui, soupirer...profitez en bien, pour le moment nous en avons encore le droit, nous autres indigènes d'origine européenne...mais cela ne saurait durer. Soupirons vite!
    Cordialement.

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