vendredi 30 mars 2012

Winners, cassez vous ! #OM

Soir de quart de finale de la Ligue des Champions. Même si la situation sportive de l’OM n’est pas belle, cette soirée devrait être une fête. C’est sans compter sur des gens qui se disent « supporters » mais qui n’en sont pas. Et qui ont rendu l’ambiance délétère. « Deschamps et tes joueurs, cassez vous » qu’ils ont déployé comme banderoles à l’entrée des joueurs sur la pelouse. La musique de la Ligue des Champions et le moment, rare et beau, n’y ont rien fait. Ces « winners », qui en sont vraiment, étaient en grève.

Ces gens là ont écrit une « lettre ». Affligeante et consternante, comme leur attitude.

«Nous n'oublions pas les heures glorieuses qu'a connues l'Olympique de Marseille lorsque tu y étais joueur, et même capitaine, puis entraîneur La victoire en Ligue des champions puis la fin de 17 saisons de disette ne seront jamais effacées de la riche histoire de notre club. Ceci dit, cela n'est pas une excuse pour faire oublier la situation dramatique que connaît le club actuellement. » On résume. Merci quand ça va bien, on vient faire la fête. Mais là ça va mal, alors on crache dans la soupe. On applaudira la mentalité remarquable des Winners…

«En poussant dehors les joueurs charismatiques, tu as vidé l'équipe de son âme et de ses valeurs. Car c'est bien dans la gestion psychologique et humaine de l'effectif que se trouve ta faiblesse actuelle. C'est justement sur ce point que les supporters - ou groupes de supporters - peuvent avoir une réelle influence en transmettant leur envie aux joueurs. ». Mais pour qui se prennent t’ils, ces "supporters" ? Pour l’instant, leur influence est négative.

« Nous jouons notre rôle et voulons quelques réponses à certaines questions que tu n'as jamais osé affronter, notamment face aux Winners que tu sembles mépriser depuis l'époque où tu étais le capitaine de l'Olympique de Marseille.(...) ». Peut être peut on comprendre Didier Deschamps de mépriser des gens qui ne font preuve d’aucun respect.

« C'est l'avenir de notre OM qui nous pousse à adopter une telle position. En démocratie, chacun est libre de penser ce qu'il veut » En plus ils donnent des leçons de démocratie… Oui, on peut penser ce qu’on veut. Je pense que les Winners sont méprisables.

« A toi de trouver la solution et de transcender ces joueurs qui salissent un peu plus le maillot de l'OM semaine après semaine.». Aujourd’hui, ceux qui salissent l’OM, ceux sont ceux qui font « grêve » un soir de quart de finale de ligue des Champions. Ceux qui salissent l’OM, ceux sont ces pseudos supporters qui se disent « Winners ».

Ces gens là parlent aussi à la radio, ils s’expriment, tentent de se justifier. Des grands moments…

Franck Peyronel par exemple. J’ignorais qui il était. Maintenant, je sais que c’est le « porte parole des Winners ». Ses déclarations sont hallucinantes de bêtises
« Aujourd’hui, on est gentils. Tout le monde s’offusque de la banderole qu’on a fait. Il y a vingt ans, les joueurs restaient dans les vestiaires jusqu’à 5 heures du matin parce qu’ils avaient peut de sortir ». En résumé, ils assument le fait d’être des délinquants, et de contribuer à une ambiance délétère autour du football. Mais le pire, c’est qu’ils en sont fier quand « les joueurs aient peur de sortir des vestiaires ». Hallucinant de bêtise…

« Ce qu’a fait Didier Deschamps en tant que joueur, tant mieux pour le club. Il en a récolté suffisamment les fruits en termes de notoriété. ». Didier Deschamps a permis à l’OM de multiplier les titres depuis 3 ans. Pas les Winners. Qui eu, par contre, récoltent pas mal d’avantages grâce à l’OM.

« Notre banderole les a choqués. Mais on a perdu contre Quevilly et contre Dijon. On est la risée de la France entière. ». Oui, c’est vrai, on est la risée de la France entière. Mais pas à cause de défaite : le sport permet la défaite. Pas l’indignité. Marseille est la risée de la France entière à cause de quelques pseudos-supporters, comme les Winners, qui se mettent « en grève » un soir de quart de finale de Ligue des Champions. A cause de ces quelques supporters qui se servent de l’Olympique de Marseille.

Paris a fait le ménage dans ses tribunes. Que Marseille fasse de même. Marseille mérite mieux que ces pseudos supporters, indignes et méprisables.
Que les vrais supporters de l'OM s'indignent, et qu'ils retournent cet argument. Winners, cassez vous. C'est vous qui faite du mal à l'OM.

mardi 27 mars 2012

Tu manques

"Tu manques", c'est une des plus belles chansons de Jean-Jacques Goldman. La seule de l'album "Fredericks Goldman & Jones" qu'il chante seul.

Une chanson qui s'écoute le soir seul, quand la lumière baisse. Quand l'absence de quelqu'un se fait tellement forte que même le plus bon des whiskys n'apaise rien.
Quand la lumière baisse... Et pourtant ce weekend nous avons changé d'heure. Il y a deux ans aussi, sans doute...

Goldman dit ça de sa chanson : "Le texte ? Ce n'est pas exceptionnel de souffrir de l'absence momentanée ou définitive de quelqu'un. Tout le monde souffre un jour de l'absence de quelqu'un."
Il ajoute : " Ce n'est pas exceptionnel de souffrir de l'absence, que ce soit une absence momentanée ou définitive, de quelqu'un. Je crois que riche ou pauvre, blanc ou noir, femme ou homme, probablement martien ou vénusien, tout le monde à un moment souffre de l'absence de quelqu'un."

Dans sa définition, il y a un mot. "Souffre". Parce que quelque part, même si ce n'est pas exceptionnel, et même si tout le monde connait un jour cette souffrance de l'absence de quelqu'un, cela reste une souffrance.

Celle que j'ai de n'avoir pu présenter mon petit bébé faucon à cette personne est très forte...

Tu manques, si tu savais
Tu manques tant
Plus que je ne l'aurais supposé
Moi qui ne tiens pas même au vent...

dimanche 25 mars 2012

Un dimanche au soleil

Un chat roquemaurois qui profite lui aussi de ce soleil de printemps, ça n'a pas de prix...


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samedi 24 mars 2012

Et on dort une heure de moins...

Donc allons se coucher tôt ce soir... Galia me montre le chemin......Et puis la semaine a été suffisamment dure comme ça pour que je ne traine pas ce samedi soir...

On parlera de la France un autre jour... On verra quand...

Ces supporters là de l'OM sont des minables

"Face aux résultats récents de l'OM, les groupes de supporters olympiens se sont réunis ce mercredi soir. Ils ont décidé de cesser les encouragements et de se mettre en grève. Ce qui veut dire qu'à Nice samedi et contre le Bayern mercredi, les supporters de l'OM seront présents, mais resteront silencieux, avec pour seul moyen d'expression banderoles et messages aux joueurs et dirigeants." (source : le Phocéen).

Ces pseudos supporters, qui n'existent que grâce à l'OM, sont les South Winners, Commando Ultra, Dodgers, Yankee, CCS et MTP.

Ils savent écrire en plus. Un communiqué consternant. Ils demandent du respect, et en sont totalement dépourvus eux même...
Bref mon Olympique de Marseille va mal. Avant de changer l'entraineur ou les joueurs, peut être changer les supporters... Ça serait pas mal.

Et ça serait bien que les supporters soient vraiment des supporters. A Marseille, et ailleurs... S'ils n'aiment plus leurs équipes, qu'ils aillent ailleurs plutôt que de contribuer à des ambiances nauséabondes autour des stades de foot. Personne ne les oblige à venir au stade après tout...

(en tous cas, même si je suis désespéré et encore malade, je les soutiendrai de tout mon coeur ce soir, mes pauvres marseillais bien pas en forme non plus...)

jeudi 22 mars 2012

Le printemps arrive...

Les premières fleurs de cerisiers arrivent... Et comme tous les ans, ça m'émerveille...
Au Japon, lorsque les premières fleurs de cerisiers arrivent, ils font la fête. Si ce weekend je vais mieux, je m'ouvrirai une bonne bouteille de vin. Ça me manque presque...
Parler du printemps et des fleurs de cerisiers m'évite de parler de cette campagne qui repart. Et de tout ce que peut m'inspirer quelques uns des trucs que j'ai lu ce matin sur le net, à propos du drame de Toulouse...

Jean-Marc Ayrault avait mis en garde : "Il y a une exigence que nous formulons, c'est qu'il n'y ait aucune tentative d'instrumentalisation ou d'exploitation de ce drame".
Il n'a malheureusement pas été suivi. Y compris parmi son propre camp et ses propres soutiens.

C'est dommage...

Angry bird dans l'espace

Nouvelle merveilleuse : les oiseaux en colère sortent leur quatrième opus sur iPhone. Et ils partent à la conquête de l'espace.
Je suis juste fan d'Angry Birds. Et me réjouit de ce nouvel opus.

Le jeu coûte 0,79 € sur iPhone. J'aime beaucoup ces prix doux...

mercredi 21 mars 2012

Tristesse marseillaise

Un souvenir qui date du début des années 90. J'avais une douzaine d'année.
A l'époque, nous suivions le championnat de France de première division (la Ligue 1 chère au sémillant Thiriez n'existait pas...) à la radio. Je me mettais dans ma chambre, et je mettais 94,9 sur ma chaine HiFi pour écouter Eugène Saccomano, Pierre-Louis Basse et toute la bande, sur Europe 1.

Ce soir là, Marseille jouait à Sochaux. Le grand Marseille. Papin, Waddle, Pelé, Mozer, et toute la bande. En face, je suppose que Sylvestre ou Paille jouaient encore à Sochaux, qui était un bon Sochaux. Et Marseille perdit ce match 2-1...
J'avais coupé la retransmission à la 80eme minute. Je suis allé me coucher. Et j'ai été malade toute la nuit : fièvre, maux de ventre, de tête... une vilaine grippe... J'avais mis ça sur le compte de mon OM d'enfant...

Quelque part, cette histoire a une moralité. Une moralité enfantine. Mais voilà, l'Olympique de Marseille influe grandement sur mon moral, sur ma santé. Nous sommes comme ça, en Provence... Quand l'OM va, je vais bien. Quand ça ne va pas, comme ce fut le cas au début de la saison, mon humeur est maussade. Je suis fatigué.
Et quand c'est cauchemardesque comme c'est le cas en ce moment, je dépasse les 39°C de fièvre...

Je n'ai pas suivi le match hier soir contre Quevily. J'ai vu le résultat ce matin, au terme d'une nuit fiévreuse. Je ne sais pas quoi dire. Je ne compte plus le nombre de défaites de rang. Et je souffre... Demain à Nice, quelle autre issue possible qu'une nouvelle défaite ? Et je ne parle pas de la finale de la Coupe de Ligue contre Lyon, et du quart contre le Bayern...

Non, je suis déprimé. Grippé bien sur, mais abattu aussi. Parce que ce cycle, je ne vois pas comment on peut l'arrêter.
Quelque part, j'envie notre ami supporter René Malleville, qui parvient à être en colère. Je ne le suis même plus. Et quand on est désespéré comme ça, ce n'est pas bon... Mais Brest, Toulouse, Evian, Ajaccio, Dijon, maintenant Quevily... Difficile d'être optimiste.

Dure période... Qui n'est visiblement pas sans impact sur ma santé et mon moral. C'est bien d'être un supporter marseillais, mais des fois c'est difficile...

mardi 20 mars 2012

Malade...

Ca fait trois jours que je tourne à plus de 39°C de fièvre. Une grippe de fin d'hiver.

Hier, je ne suis pas allé sur Internet. Lorsque je me suis réveillé, j'ai vu mon iPhone pleins de messages. La tuerie de Toulouse. Atroce...

Je regardais mon bébé, malade aussi. Une gastro qui l'épuise. Il est tout maigre maintenant, et toujours aussi fatigué : 5 jours qu'elle dure. Et je pensais à ces familles, ces enfants, ces parents... Simplement, bêtement. J'y pensais comme un père, comme un citoyen.

La campagne électorale est en pause. C'est très bien. Hier soir, le peu que j'ai vu aux chaines infos m'a montré l'apparence d'une classe politique assez digne. C'est bien, on n'en a besoin.

Sur le reste, c'est le printemps aujourd'hui. Ca sera l'image du jour. Celle de la route à la Sainte Baume de Lirac...
Pourtant, le ciel est bien noir aujourd'hui... Quant à moi, je retourne me coucher... Elle est violente cette grippe...

dimanche 18 mars 2012

Saint Seiya Omega Ω, les teasers

Nous avons le premier teaser annonçant Saint Seiya Oméga, qui arrivera le 1er Avril sur les chaines japonaises...

Le thème musical, proche de celui que nous connaissons. Et, bizarrement, un sentiment que la magie pourrait reprendre assez vite, assez facilement...
De la même manière qu'elle s'exerce assez efficacement sur Saint Seiya Lost Canvas d'ailleurs...

Saint Seiya Omega risque pourtant de titiller les puriste comme moi. Seiya est le devenu le chevalier d'or du Sagittaire. Et apparemment Ares, le Dieu de la guerre, a foutu le bordel. Il a kidnappé Athéna (mais on commence à avoir l'habitude...). Et il a notamment enlevé un sens à Shiryu, chevalier du dragon de la Balance, qui l'empêche de bruler son cosmos.
Et donc nous suivrons les aventures de nouveaux chevaliers de bronze. Dont Koga, le nouveau chevalier de Pegase...

Le premier épisode arrivera au Japon 3 semaines avant le premier tour des élections présidentielles en France... Vivement le 1er Avril...


jeudi 15 mars 2012

Mourir à cause du café... (j'aurais du boire du vin)

Très bon article de Slate.fr qui pose une question : combien de café faut il prendre pour faire une overdose ?. En voilà une question qu'elle est bonne...

Bon, depuis que je suis arrivé au bureau, j'en suis déjà à deux. Plus un thé, pris pendant que bébé jouait et que papa se préparait. Le calculateur de mort par caféine m'indique que j'ai encore le droit d'en boire 11 985 tasses avant de mourir d'une overdose de caféine.

Cet outil n'a pas de portée médicale et n'est à utiliser qu'à titre de divertissement, évidemment. Mais il met en avant des risques avec d'autres boissons plus fortes en caféines (que je ne bois pas : je suis traditionnel : café, bière, vin, whisky, et c'est tout).

A utiliser pour s'amuser entre copains... Espérons qu'un des candidats à la présidentielle, qui jouent au concours Lépine de la proposition la plus con ou la plus démago du jour avec un talent formidable, n'en profite pas pour nous pondre un projet de loi hygiéniste ridicule... Mais bon, comme ils montrent dans cette campagne qu'ils n'ont honte de rien...

Enfin je m'en fous. J'entends du monde dans le couloir : je vais aller boire un café tiens...

Edit d'après le troisième café : Hypparkhos est un ami. Il me signale ma grosse erreur. Ce n'est pas 11897 tasses qu'il fallait comprendre. Mais 118,97 tasses.
Ce qui veut dire qu'après mon troisième café de la matinée, et en supposant qu'il m'en restait un peu au fond de la tasse, il ne me reste plus que 116 tasses à boire avant de mourir dans d'atroces souffrances...
C'est bien ce que je disais : je devrais boire du vin. Je prendrais moins de risques...

mardi 13 mars 2012

La blogosphère change ? Moi aussi sans doute...

Trois instants importants de ma semaine dernière sur les blogs.

La mardi, j’ai pris mon plus beau clavier pour écrire un billet assez long, pour dire ce que j’avais sur le cœur, à propos de certains cotés qui me sont détestables de cette campagne militante politique dans les blogs. Ne pas être d’accord avec quelqu’un de la blogosphère pourquoi pas. Le caricaturer, voire le discréditer par des mensonges, ça dépasse une ligne jaune que je n’aime pas. Surtout quand c’est fait avec de la méchanceté gratuite : écrire du mal que quelqu’un parce qu’il n’est pas de la « bonne couleur politique », ça ne rapportera aucune voix au candidat que l’on supporte…

Ce même mardi, Wikio backlink a cessé de fonctionner. Depuis, Nicolas en a longuement parlé.
Pour cette « blogosphère du 27 Aout », celle de la Comète, des collègues et d’une camaraderie certaine, et ce quelques soient ses convictions politiques, cela marque incontestablement la fin d’une époque sympa. "Des liens bordel des liens" disait le philosophe...

L’époque dont je parle, celle des apéros sur la blogosphère et des chaines sympas, a de toute manière amorcé un déclin réel lorsque la campagne présidentielle, la dure, a commencé. Nous sommes dans le dur en ce moment, et les blogs sont devenus, pour certains, des instruments de campagne et de propagande. Le coté sympa a laissé la place à autre chose. On peut le regretter, ou l’admettre. Je fais un peu les deux.

Force est de constater que la fin des labs ajoute à ce sentiment. De la nostalgie sans doute.

Le dernier instant important de ma semaine dernière sur les blogs est un contrepied de ces deux premiers points.
Mercredi soir, au détour d’un osso bucco aux tagliatelles et de quelques bières gobées, un beau et bon moment à la Comète. Le retour de l’esprit du 27 Aout. La magie de la Comète. Celui qui restera à jamais notre number one a certes coupé ses cheveux. Mais il montre qu’il reste quelque chose de fort et de beau de cette époque qui, aujourd’hui, me manque un peu.
Et puis c’est bien les copines & les copains. Ca fait cucu la praline sans aucun doute. Mais c’est aussi, et surtout, pour ça qu’on blogue. Que je blogue. Et ça fait du bien de s’en rappeler, surtout à coups de verres de Madiran.
Encore merci Nicolas pour ce bon moment (ça m'a fait du bien).

Pourquoi ce billet alors que j’aurais pu parler des 500 signatures de Marine Le Pen et soupirer un « tout ça pour ça… » ? Pourquoi ne pas parler du croisement des courbes plutôt ? J’aurais pu m’émouvoir de la déclaration d’un Nicolas Dupont-Aignan qui annonce vouloir prendre Marine Le Pen comme premier ministre. Ou soupirer devant ce concours d’idées à deux francs cinquante (suppression du mot race dans la constitution, etc...) qui donne, au final, une triste campagne

Et bien parce que je n’ai pas envie de parler politique. Et en fait je n'ai pas envie de parler de grand chose. Et aujourd'hui, je me suis forcé à écrire ce billet (cela se voit sans doute...). La motivation est loin. Le plaisir, n'en parlons plus... La vraie vie, un peu plus difficile en ce moment, y fait aussi quelque chose. Si je ne prends pas de satisfaction dans l’activité du blog, autant essayer de prendre l’air…

Trois moments la semaine dernière, qui relaient bien mes sentiments contradictoires quant aux blogs en ce moment. C’est pour des moments aussi sympa que ce mercredi que j’ai envie de bloguer. Mais les premiers et deuxièmes points me mettent davantage en avant, aujourd’hui, les mauvais cotés…

Peut être que demain, l’envie reviendra. Et s’il ne revient pas, et bien tant pis. Ca ne sera pas un drame…

dimanche 11 mars 2012

Un 11 Mars qui en chasse un autre...

Je me souviendrai longtemps de ce 11 Mars 2004, quand Madrid a été frappé par des attentats. 2004, une année particulière pour moi. Dure, mais particulière...

La mémoire humaine est ce qu'elle est. Le 11 Mars 2011, et la vague qui a ravagé Sendai et le Japon, est passé par là. Aujourd'hui, c'est le Japon, ce pays si cher pour moi, à qui l'on rend hommage.

Mon hommage sera simple. Everlasting est une chanson merveilleuse de la chanteuse Kokia. Une simple pensée pour le Japon...

Et comme ce jour là doit rester un moment de fraternité et de pensée positive pour ce peuple qui m'est si cher, je ne dirai rien sur la récupération affligeante de ces quelques militants qui ont fait cette "chaîne humaine" dont se repaitrent les médias... Des fois l'indignité et le grotesque se jouent une triste compétition...

2012 Mission Elysée : 2eme partie

Toujours très drôle et magnifiquement réalisé... J'adore.

samedi 10 mars 2012

L'oppidium de Gaujac

C'est toujours sympathique de découvrir son chez soi. Et un peu particulier.

La vallée de la Tave, dans le Gard, est à vol d'oiseau à une quinzaine de kilomètres de là où je suis né. En bord du Rhône. Je ne connais pas, ou peu, cet endroit. Sinon la route nationale qui rejoint Remoulin et son Pont du Gard à Bagnols sur Cèze, la capitale du nord du Gard rhodanien.

Aujourd'hui, nous sommes allés marcher à Gaujac. Un village dont je ne connaissais que les vins de sa cave coopérative et du château Marjolet. Je ne connaissais pas ses collines, sa garrigue, et les ruines de son oppidium. Ces paysages m'ont rappelé la Crête. Une Crête sans mer et qui sort d'un long hiver, mais j'ai retrouvé un peu ses paysages, et ses ruines particulières.

J'ignore ce qui s'est passé en France ces deux derniers jours. Hier le boulot et ses à -otés, épuisants, fatiguants. Douloureux.
Aujourd'hui, une envie d'aller marcher, de me changer les idées. Je suppose que ce weekend restera de cet acabit.
Je ne pense pas que les blogs sont morts. Mais parfois ceux qui sont derrière sont fatigués, et ont envie de paysages qui changent les idées.

Quand ces derniers sont à coté de chez soi, autant en profiter... (le Gard est merveilleux)

jeudi 8 mars 2012

Un ministère de l'homme (vous en avez ?)

Aujourd'hui, c'est la fameuse journée de la femme. Nicolas demande une journée de l'homme (parce que merde). Et puis aussi un ministère de l'homme.

Sourions avec les Nuls.



Et quelque part demandons nous si aujourd'hui, nous pourrions rire avec ces fausses pubs sans que pleins d'associations tolérantes viennent hurler au scandale...

C'était bien les Nuls...

Ridicule, c'est masculin ou féminin ?

Nouveau combat de certaines féministes, qui se battent vraiment pour que la cause des femmes aille mieux dans le monde. Hier, dans le Parisien, elles lançaient un nouveau combat affligeant et consternant : elles s'attaquaient à la grammaire.
On pensait avoir touché le fond avec les histoires de mademoiselle qui en vexait certaines ? Pas du tout...

Hier, certaines féministes qui n'ont pas peur du ridicule manifestait devant la Comédie Française pour réclamer "la fin du sexisme dans la grammaire". On croit rêver, mais non, elles osent tout... Et comme disait le philosophe, ce serait presque à ça qu'on les reconnait.

Donc en vrac, un combat pour que dans la grammaire française, ça soit la fin de l'emprise du masculin sur le féminin. Que l'on dise "les hommes et les femmes sont belles", "elle fait beau" au lieu de "il fait beau", etc... Un combat qui va vraiment faire avancer la société.

Un jour de journée de la femme, c'est bien aussi de rappeler qu'il y a certaines associations prétendument féministes qui ridiculisent vraiment certains combats. Dommage qu'on leur accorde une page entière dans un journal. Mais bon, ça donne l'occasion d'un blog, pour se rappeler un petit court de grammaire... (c'est féminin, la grammaire...)

mercredi 7 mars 2012

Arrêt sur la Seine

Le TGV est arrêté sur la Seine... C'est joli...


(mais qu'il fait froid...)


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Bleus : le XV meilleurs que les footeux

Intéressant graphique sur l'Equipe d'hier. Qui présente les audiences des matchs de l'équipe de France de football, par rapport à celle de rugby.
Évidemment la Coupe du Monde de rugby est passée par là, et le pic final de la finale peu rendre la comparaison sujette à caution. Mais le souvenir d'une autre Coupe du Monde reste bien présent. Les sales gosses d'Auckland étaient bien sympathiques par rapport aux mutins crétins de Knysna, le Ribery en tongue ou le Patrice Evra qui cherche toujours la taupe...

Ceux qui aiment le rugby seront ravis de constater que ce sport continue à se populariser. Attention cependant à ce qu'il conserve certaines de ses valeurs... Certains derniers épisodes au sein du Top 14 (Boudjellal, Chabal et le Racing Métro, Bayonne...) auraient tendance à montrer que les dérives du football ne sont pas loin... Ce serait dommage.

mardi 6 mars 2012

Wikio Backlink en rade...

Parmi les outils favoris du blogueur, l'indispensable Wikio BackLink (ou Ebuzzing Backlink ?), qui permet de voir qui nous fait l'honneur (ou pas) d'un lien. Depuis midi, il est en rade... Un joli message, qui rappellerait presque la baleine de Twitter...
J'espère qu'il n'y a rien de grave, et que Ebuzzing continuera à nous proposer un tel outil.

Etiquetage politique et blogosphérique...

« Je ne suis pas un blog politique » avais je un jour écrit en ces lieux. Cela avait amusé les copains, j’avais même eu droit à une citation chez les modernoeuds.

Je n’ai jamais considéré tenir un blog politique, et ne me suis jamais considéré comme un « blogueur politique ». Je parle politique, beaucoup. Parce que ça me plait. Ca me plait d’essayer d’analyser, ça me plait de critiquer, ça me plait de discuter sur tel ou tel sujet. Avec des gens qui ne pensent pas forcément comme moi, et avec qui la discussion est non seulement possible, mais également agréable.
Ca me plait, la politique. Comme le foot me plait. Mais mon blog n’est pas considéré comme un blog sportif. Suis-je considéré comme « blogueur marseillais » ? Habitant loin de cette belle ville, et étant attaché à mon Gard, cela sera imparfait.

En ce moment, c’est la fête à l’étiquette en ce qui me concerne.
Pour certains, je suis « blogueur de droite ». Parce que je n’ai aucune confiance en le Parti Socialiste.
Pour d’autres, je suis « blogueur de gauche » (si, si…). Parce que je ne suis pas fan de Nicolas Sarkozy, dont j’ai régulièrement critiqué l’action.

La semaine dernière, Science Politique me mettait dans la case des « blogueurs de gauche ». J’ai ri. J’étais pas le seul. Comme me le faisait remarquer l’ami Mathieu, ils n’ont pas lu les blogs. Ils ont vu que je n’étais pas fan de Sarkozy et très critique sur ses actions, donc j’étais « de gauche ». Ah bon ? C’est faux. Mais bon, j’étais d’humeur joueuse, j’ai pris ça par-dessus la jambe.

Pour Elmone, je suis par contre un soutien du gouvernement actuel. J’avoue avoir été plus vif (je le regrette). Qu’il ne me lise pas ne me dérange pas. Qu’il me mette dans le même panier qu’un Corto qui me trouverait presque gauchiste (lui aussi) déjà un peu plus. Qu’il m’étiquette soutien d’un gouvernement dont j’ai régulièrement critiqué l’action et les positions m’est désagréable. Parce que c’est faux.

Aujourd’hui, Philippe Méoule (que j’aime bien) me considère « hiérarque d’une droite groguie ». J’ai beau lui dire que je trouve que c’est caricatural, que c’est faux, et quelque part que je considère ça désagréable (aussi parce que c’est caricatural et faux), mais il "persiste et signe". Bon…
Comme il me répond, avec amusement (et très sympathiquement) : « maintenant, il est vrai qu'étant de droite, on n'est pas obligé d'être sarkozyste, on peut être villepiniste, boutiniste, dupont-aignantiste, moriniste, borlooiste, guéantiste, guainoiste... :-))) ». Oui, on peut être tout ça. Il a oublié libéral, gaulliste, chiraquien, bayrouiste aussi… Ou rien du tout aussi, c’est permis.

Il a aussi oublié, politisé et militant qu’il est, qu’on peut aussi n’être qu’un simple citoyen sans étiquette, qui vote comme il l’entend. Que l’on peut avoir une sensibilité personnelle (ce n’est pas un drame, et la mienne est à droite), mais que l’on peut avoir une réticence à être gêné par ces étiquettes caricaturales.
Je n’ai pour ma part aucune honte par le parcours politique personnel qui est le mien. Au RPR de 95 à 2000. Et puis les 20 ans arrivant, une envie d’être détaché de ces partis politiques, parce que la liberté aussi c’est bien. Et qu’à l’intérieur de ces chapelles, je ne me sentais pas très bien.
Je n’ai aucune honte des derniers votes qui furent les miens. Chirac en 2002. Bayrou puis Sarkozy en 2007. Aux cantonales, pour le candidat de droite au premier tour, pour le socialiste au second. Bref, un citoyen qui se positionne par rapport au choix qu’on lui donne.

J’ajoute un dernier point. Il y a, dans une certaine blogosphère (ou twittosphère) de gauche, de quelque chose qui me contrarie... Pour eux c’est bon, l’élection est gagné, la gauche est quasiment au pouvoir, c’est très bien. Les sondages leur donnent raison, le bilan du sortant est pitoyable, sa campagne est pour l'instant consternante, et c’est évident que je ne vois pas très bien comment la situation peut leur échapper.
Par contre, il y a quelque chose de très désagréable, comme cette envie de « taper du « pas de gauche », du « de droite ». De tous les mettre dans un même paquet. Tu n’es pas de gauche ? Tu ne souhaites pas d’un gouvernement avec les verts et le Front de Gauche ? Tu es donc un ennemi. Même si tu n’es pas dans la bataille militante, tu es un ennemi. Tu ne penses pas la même chose que moi, tu es un ennemi. Bon…

Et soit dit en passant, c’est gentil aujourd’hui. Mais demain si la gauche passe, ceux qui ne sont pas de gauches auront droit à quoi ? Un coupage de leur blog et suppression de leurs comptes Twitter ? Attaques virales ? Des coups de pieds dans la bouche ?
En tous cas un moment de joie pour ceux qui vont gagner c’est évident, mais aussi un lâchage qui risque de faire très mal. 10 ans à être dans l’opposition nationale, ça risque de faire drôle quand la soupape va péter. Et je crains que l’humanisme et la tolérance républicaine ne sortent pas gagnants de cette phase… J’espère me tromper, et je sais pour beaucoup cela ne sera pas le cas… Mais quelques craintes quand même…

En résumé, je n’aime pas cette période dans la blogosphère. Je la regrette un peu. Et du plaisir, c’est clair que je n’en prends pas. J’ai suffisamment à faire dans la vraie vie pour rajouter des polémiques et des frictions supplémentaires dans un lieu qui est un espace de plaisir pour moi.

Enfin, on verra bien la suite. Tout ceci n’est pas bien grave remarquez… On peut faire autre chose que du blog après tout…

lundi 5 mars 2012

La crise des subprimes expliquée au petit lapin...

Alter oueb essaie d'expliquer la crise de la dette. Pour ma part, je pense que la meilleure explication de ce qui a été le début de la crise était expliqué au petit lapin. La crise des subprimes expliquée par le Pas Petit Poucet, c'est très bon...

Et c'est très bien pour un lundi soir...

Si c'est Jean-François qui le dit...

Ah bon ?

samedi 3 mars 2012

Pas toujours le temps d'aimer ceux qui nous aiment...

Jean-Pierre Raffarin a écrit un livre. Il y a un petit extrait dans les brêves du Point de cette semaine.

Il parle d'un tête à tête avec Nicolas Sarkozy, où Raffarin lui aurait conseiller : "aime un peu ceux qui te soutiennent". Réponse du Président : "Je n'ai pas toujours le temps...".
Je trouve la réponse du Président à la fois belle, pathétique, et résumant bien ce qui peut en partie expliquer la froide distance qu'il y a entre Sarkozy et une grande partie du centre et de la droite républicaine...

Cette anecdote est bien loin de l'analyse politique fine... On est plus dans le bisounours cucu la praline de la politique dure, caricaturale, parfois mensongère. Et il n'y a strictement aucune conclusion à en tirer.

Mais je trouvais la phrase suffisamment marquante, peut être jolie, pour en écrire un billet en ce gris et brumeux samedi matin de Mars...

vendredi 2 mars 2012

Une bonne nouvelle

Nîmes s'installe sur le podium du National.

Elle me va très bien, cette bonne nouvelle...

L'apéro de ce soir se fera sans un Charlot...

Bizarrement, ça m'a fait quelque chose d'apprendre la mort de Gérald Rinaldi. Un Charlot.
Un petit souvenir de l'apérobic, une chanson qui me faisait bien rire quand j'étais enfant... On est couillon quand on est un enfant, mais c'est bien...

Tiens ? Tapons sur les riches (ça faisait longtemps)

Un des sujets du moment, la proposition d’Hollande d’imposer à 75% ceux qui gagnent plus d'un million d'euros par an (ce qui est une belle somme). Tu gagnes beaucoup ? Tu paieras beaucoup d’impôts. Plus que celui qui en gagne moins en tous cas.

Pas forcément d’avis sur le fond technique de la chose. 75%, pourquoi pas 80 ou 70% ? 75, parce que c’est le numéro de Paris ? Dans ce cas moi qui suit né à Avignon aurait pu annoncer 84 %. D’après mon inspectrice des impôts préférée, 75%, ça fait quand même énorme.
Techniquement, Nicolas a fait quelques mathématiques qui tendent à montrer que la proposition de François Hollande est juste. Je veux volontiers le croire. Et je ne suis pas finalement pas plus choqué que celui qui gagne plus paye plus d’impôts : le scandale du chèque de 30 millions de Bétencourt restera encore longtemps une plaie.

Pour autant, peut on considérer que ce type de mesure peut avoir des conséquences néfastes pour la société ? Surtout quand elle "n'a pas pour vocation à rapporter un euro au budget de l'Etat".

Je suis gêné par cette manière de vouloir "se faire ceux qui gagnent de l'argent". J'avais déjà exprimé ici ma tristesse de voir une France qui n'aime pas (jalousent ?) ceux qui gagnent de l'argent. Cette joie de voir que l’on veut « se faire des riches », les « saigner ». Une logique qui, personnellement, me dérange beaucoup. Employons un mot modernoeudesement à la mode : cette stigmatisation de celui qui gagne plus d’argent que moi me met mal à l’aise.

Je revois ci et là certaines affiches du Front de Gauche qui polluent ma région, avec inscrit en rouge « marre de payer pour les riches ? Votez très à gauche ». J’imagine une autre affiche, par exemple de leurs cousins du Front National : « marre de payer pour les étranger ? » ou « marre de payer pour les chômeurs ?, votez pour nous ». J’imagine le scandale et les indignations ci et là…
Certains hurlent quand le discours Sarkozy sentirait bon la stigmatisation du chômeur, du fonctionnaire, ou je ne sais de qui d’autre. Personnellement, les réactions profondément haineuses vis-à-vis de ceux qui gagnent plus d’argent que d’autres (sans le voler) que provoquent chez certains la proposition de François Hollande me sont pénibles.

Je suis triste de cette impression de voir une France qui n’aime pas les riches. Ou de voir des français qui n’aiment pas celui qui gagne plus que lui. Jalousie qui provoque des défoulements que je trouve malsains contre le riche. Qui contribue à la solidarité nationale, forcément davantage que d'autres...

Après, je retiens un point important dans la proposition de François Hollande. « En temps de crise » qu’il dit. Oui, en temps de crise, ceux qui gagnent peuvent faire un effort supplémentaire. C’est aujourd’hui le cas me semble t’il. Mais pour autant, je ne suis pas choqué non plus que celui qui gagne de l’argent sans le voler, sans truander ni menacer personne, en créant de la richesse, ne donne pas tout son argent à l’Etat. La logique d’un « bouclier fiscal », même s’il a été mal vendu, et même s’il a été mal accepté la crise arrivant, n’est pas quelque chose qui m’est scandaleux.

Notre modèle social repose aussi sur la redistribution des richesses. S’il n’y a pas de riches, et s’il n’y a plus de richesse à redistribuer, ceux qui hurlent et veulent saigner les riches risquent de se retrouver fort dépourvu quand la bise arrivera…
Ça serait dommage.

Bonus track : Puisqu'on parlait de caricatures, sourions avec Georges Marchais, et sa forte proposition : "au dessus d'une certaine somme, c'est 100 % d'impôt, je prends tout". Ca rend la proposition d'Hollande extrêmement libérale :-)


Marchais (PCF): Elkabbach et Alain Duhamel...

jeudi 1 mars 2012

Sarkozy, Montebourg... Une indignation identique

Hier, nous écrivions tout le mal que nous pensions sur ces cons qui ont agressé Arnaud de Montebourg et sa compagne Audrey Pulvar. Je trouve ça intolérable.
J'ai également dit mon écœurement devant l'intolérance assumé des militants du Front et de l'extrême gauche devant Nicolas Dupont-Aignan (qui n'a aucune leçon de tolérance à recevoir de la part de ces personnes là...).

Je trouve profondément minable et nauséabond ces militants qui ont insulté et chahuté la visite du candidat Nicolas Sarkozy. Certains s'en félicitent. Moi non : je n'ai pas envie d'une France dirigé par des gens soutenus par ces extrémistes qui se sont distingué dans cette merveilleuse ville de Bayonne (une des plus belles de France).

Certains ont brandi en étendard la photo de François Hollande. Ce dernier les a désavoué. De la même manière que Marine le Pen a condamné ceux qui ont insulté de Montebourg et sa compagne. On peut saluer leur démarche.

Par contre, on peut s'inquiéter de cette manière de concevoir la politique. Par l'insulte, par l'intolérance, par le désordre. Je ne conçois pas la politique comme ça. Et j'espère que ces gens là ne gagneront pas : j'espère une autre société.
Mais aujourd'hui, autant que hier et sans doute moins que demain, je suis inquiet pour mon pays... l'intolérance est en train de gagner... Ca sera simple de gouverner demain.

Petit bonus track-back : un clip que j'avais fait sur Bayonne et le Pays Basque. La musique est tirée du très beau dessin animé Seirei no Moribito. Les photos datent de 2008. Une belle année...

Sciences moyennement politiques...

Certains parlaient de déconomètre qui tournait à plein tube. Grace à l'ami Nicolas qui m'apprenait que notre collègue Didier Goux était un blogueur de gauche, je suis aussi allé fait un tour sur le site web mis en place par Science Politique. Qui fait une cartographie de la blogosphère actuelle.

Et donc je tombe sur ça...
J'apprends donc ce soir que je suis "de gauche". Ca fera rire certains de mes collègues de blogs. Ca en réjouira certains (la "vraie droite", soupir...).
Moi, ça ne m'afflige même pas. Même plus...

Quand j'avais passé mon bac, j'ai longtemps hésité entre Science Politique et l'école d'ingénieur que j'ai fait. Quelque part, aujourd'hui, sans parler des ami(e)s très chers que j'ai croisé, je ne regrette pas mon parcours...