lundi 31 décembre 2012

2012, le début d'une fin ? (sombre bilan d'un an de blog)



Les chiffres révèlent bien ce qu’a été mon année de blog de 2012. Une année de ras-le-bol global. J’ai détesté l’ambiance sur les blogs. Ambiance électorale détestable et délétère. Pire qu’en 2007 et l’affrontement entre Royal et Sarkozy, deux personnalités identiques en bien des points. 

Et que dire de l’ambiance post-électorale, et de ces 6 mois de présidence Hollande ? Elle est loin, cette "république apaisée" qui était promise... Impression qu’une certaine partie de la gauche (blog, militant, élus aussi...) se venge et se défoule de 10 ans loin du pouvoir. On ne peut rien dire de mal sur ce gouvernement, sous peine de voir sous Twitter ou dans les blogs se déchainer une meute.
Et d’un autre côté, on ne peut rien en dire de positif non plus : c’est d’autres meutes, aussi enragées et fanatisées, qui déferlent… C’est du grand n’importe quoi, ça m’est insupportable : ce n’est pas ça la politique pour moi.
En résumé, on ne peut plus rien dire. Pénible...

Les chiffres sont là. 50% de visites de moins. Forcément, 330 billets en 2012, contre 450 en 2011, et 600 en 2010. L’envie n’est plus là. Le plaisir non plus.
Je l’ai souvent dit ici, le plaisir est le carburant qui fait tourner ce blog. Plaisir de donner, d’échanger. Je ne suis pas un militant : je n’avais pas le badge « FH2012 » sur mon blog, ni aucun autre badge d’ailleurs. Je n’ai rien à vendre. Ni idée, ni parti. Que ça soit un camp ou l’autre qui soit au pouvoir, au fond, je m’en moque. Le salarié moyen que je suis sait que l’effort national pèsera sur ses épaules, et que je travaillerai pour payer des impôts. Donc si je n’ai pas de plaisir à bloguer, je vais faire autre chose : c’est en immense partie ce que j’ai fait ces derniers temps.

Comment trouver du plaisir à bloguer quand pleuvent les insultes ? Je garde en mémoire les tacles par derrière que je me suis pris par certains blogueurs de gauche, qui m’ont consacré des billets avec un seul reproche : celui d’être de droite, et donc de ne pas être de gauche. Un délit de sale gueule. Délit de ne pas penser comme eux, ne pas faire partie de la grande famille de ceux qui insultaient Sarkozy à l’époque (ça m’amuse quand j’entends pleureur sur le « Hollande bashing »…), et se réunissait sous la belle bannière du bien : celle de la gauche. 

Enfin, « la », non car elle est plurielle cette gauche. Parmi ceux qui m’ont aussi consacré des billets d’insulte, il y a cette « gauche de la gauche », ces extrémistes que je considère être du même tonneau que ceux du Front National. Même davantage dangereux, car ils se croient « le bien », avec l’aide d’une bien-pensance générale qui me fait peur… Leur racisme idéologique passe plutôt bien pour certaines personnes : moi il me débecte. Pour reprendre un vocabulaire qui leur sied bien : il me fait vomir… Et davantage encore quand j’en suis une victime, pour la seule raison que je suis « de droite ». Donc pour ces fanatiques rouges bruns, l’incarnation de ce mal qu’il faut « éradiquer »… Heureusement qu’ils ne sont pas au pouvoir, ils seraient capables de mettre en place une police politique et de ressortir les guillotines, ces "humanistes" là…
Donc des billets et des réflexions cons, d’un sectarisme consternant, je m’en suis pris. Ces grands tolérants de gauche ont en parti réussi : j’ai ressenti clairement du dégout à bloguer.

Et je ne parle de ceux de la « vraie droite ». Ou qui se considère vraie. Celle qui a amené Sarkozy dans le mur. Celle qui a élu Copé, et a provoqué la blague tragique de l’élection interne de l’UMP, où les urnes n’étaient pas les seules bourrées visiblement. Comment dois-je considérer ses gens qui viennent m’emmerder et me donner des leçons, alors qu’ils ont réussi à contribuer à donner tous les pouvoirs à la gauche, en faisant perdre toutes les élections les unes après les autres ? Franchement, je ne sais pas…

Bloguer quand on risque de se faire emmerder ou insulter par des collègues blogueurs, ou par des gens qu’on ne connait pas, pour le seul tort qu’on ne « pense pas la bonne chose », ça me gonfle. J’ai une vie réelle suffisamment fournie en cons en tous genres et en emmerdement, pour ne pas en rajouter dans le monde virtuel des blogs.
Mais je constate qu’aujourd’hui, la discussion et le débat sont difficiles. Voire impossible. Tant pis.

Et je rajoute une plaie que j’ai souvent dénoncée ici. Cette impossibilité de débattre sous peine de se prendre le carton rouge de la part de ces intégristes de la pensée.
On n’est pas favorable au « mariage pour tous » ? On est homophobe. On est contre le droit de vote des étrangers ? On est raciste, xénophobe lepéniste. On est contre la taxe de 75% sur les hauts-revenus ? On est « ultra-libéral », ce qui évidemment est une insulte. On déteste cette haine du riche qui déferle ci et là ? On est inqualifiable…
De la même manière qu’on était forcément « machiste » (donc décrédibilisé d’office) quand on critiquait Royal, il y aujourd’hui une interdiction de prendre position sur tel ou tel sujet, sans se prendre l’étiquette balancée en pleine gueule.

Je suis sans doute un idéaliste. Un crétin. Mais je suis convaincu qu’on peut faire de la politique et qu’on peut débattre sans s’insulter, sans se caricaturer. J’ai toujours été persuadé qu’une élection se gagne en convaincant que nos idées sont les meilleures, et que notre candidat est le meilleurs. Pas que l’autre en fasse est le plus mauvais. Pas en abaissant l’autre. Et surtout pas en caricaturant ou en insultant les gens ou les soutiens de l'autre camp par blogs ou Twitter interposés.
Aujourd’hui, en France, on n’élit plus personne : on élimine. On est dans le négatif. Cela se voit dans la société, ou jalousie, mépris et petitesse sont au firmament. Les blogs et Twitter sont malheureusement le prolongement de ce que je juge être la médiocrité ambiante. C’est triste. Pour moi, c’est même déprimant.
Et en ramenant ma logique (que l’on peut contester), 2012 n’a pas vu l’élection d’un camp, d’un président. Il a vu la défaite et l’élimination de l’autre. Un choix contre, pas un choix pour. Les gens ne dansaient pas de la victoire d’Hollande, mais de la défaite de Sarkozy. Négatif, toujours…

J’avais daté mon ras-le-bol réel au moment de l’affaire Merah. J’étais malade pendant le siège du forcené. Grosse fièvre durant ces trois jours. Je n’ai rien écrit. Par contre, quand je venais sur le web, je lisais des choses hallucinantes. J’avais été profondément choqué par certains écrits. Abjects. Ou quand l’anti-sarkozisme peut vraiment pousser à l’inqualifiable… A ce moment-là, j’ai vraiment eu peur de ce que pourrait devenir la France.
Mais en fait non. Le ras le bol, je l’ai eu depuis bien plus longtemps en fait…

Et puis est venue le coup de grâce. L’histoire Wikio – Ebuzzing. La blogosphère de gauche, qui trustait les premières places, a gueulé. Ebuzzing a répondu, de manière pas forcément maline. Fin de l’histoire, des classements, tout ça. Je n’ai pas trop suivi le pourquoi du comment, j’ai l’impression que tout le monde a déconné. Mais au final, c’est le joujou qui est cassé.
Alors un truc bête. Avant, pour savoir qui me citait (ou m’insultait), j’allais voir le « Wikiobacklink ». Aujourd’hui, je n’ai plus rien. Le dernier lien que j’ai eu, cité par l’outil, est un billet qui reprend mon article sur cette histoire de Père Noel qui a été expulsé d’une école, parce que certains d’une autre « communauté » confessionnelle n’en voulait pas. Evidemment pas pour me faire des louanges. Mais sinon rien.

Cette histoire a renforcé mon sentiment : aujourd’hui, j’ai l’impression de bloguer tout seul. Est-ce que ça vaut le coup de continuer ? Aujourd’hui, je ne sais pas.

J’avais créé ce blog, au départ, pour avoir l’illusion d’un contact avec une nymphe qui courrait à travers les bois. C’était en 2004.  A un moment, je n’ai plus su si ce que j’écrivais a pu être lu du côté du Pays de Gex, Macon, le Creusot ou Orléans. J’aurais aimé que certains billets le soient…
Maintenant, je suppose que du côté d’Orléans ça fait belle lurette que ma maison n’intéresse plus.

Aujourd’hui, j’ai d’autres occupations. D’autres envies et aspirations personnelles. Je garderai toujours dans le cœur l’esprit de la Comète, celle d’Aout 2009. Mais je sais très bien que les choses ont changé, tant pis.
Pour autant, les collègues sont là. J’ai rencontré des gens sympas grâce aux blogs. Certains sont devenus des amis. Ca doit rester le plus important.

Le bilan de 2012 est négatif. Très négatif. 2013 c’est demain. On verra ce que ça donne. Mais avec ou sans ma maison, avec ou sans mon blog, la Terre continuera de tourner. Et c’est le plus important…

dimanche 30 décembre 2012

2012 en 12 billets...

Comme tous les ans, je fais l’exercice de mettre en avant les 12 billets de 2012 qui ont eu le plus de lecteurs. Mais vu l’année médiocre qui fut la mienne sur les blogs, force est de constater que ces derniers ne sont pas du tout représentatifs de ce que fut 2012. Je retrouve même des billets qui furent anecdotiques pour moi, et dont je ne me souvenais plus du tout…

J’ai pris mes statistiques sur Google Analytics. J’aurais aimé utilisé l’outil de statistique Blogger, mais impossible d’avoir une vision sur l’année (ce qui est bien dommage, j’aurais tendance à le supposer plus fiable, mais bon…)

La photo à coté est une image de Dimitrovgrad, au centre de la Russie. Parce que c'était pour moi un drôle de voyage, mais un beau voyage, et une belle expérience personnelle. Qui m'aura, en tous cas, bien marqué mon année.

1 – Trolls illégaux (Avril 2012)
J’avais complétement oublié ce billet…Histoire de trolls interdits en Arizona, et puis je ne me souviens plus trop. Sinon que c’était vraiment lors de la période où le blog me dégoutait presque, où j’avais quasiment tout arrêté.
C’est ce billet qui, d’après Google Analytics, a été le plus lu. C’est presque démoralisant…

Il faut quand même rappeler que les militants qui ont voté Jean-François Copé au scrutin interne de l’UMP ont également voté pour que leur mouvement soit représenté dans les médias par Nadine Morano et Rachida Dati, entre autre… Soit par deux personnes qui ont largement contribué aux branlées électorales de la droite républicaine en 2012… Cela n’empêche pas Rachida Dati de truster les médias, et contribuer à salir la politique et son camp à chacune de ses prises de paroles.
Par exemple ce jour d’Août où elle expliquait qu’elle « s’était trompé de bouton » au parlement européen, au moment de voter pour (ou contre) le traité ACTA.

Cette femme est une imposture politique, qui ne tient sa légitimité que du fait de sa proximité à l’époque avec le Roi Sarkozy. Elle est candidate pour Paris. J’espère que l’UMP va vite arrêter cette blague…

Il est évident que le gouvernement Ayrault n’est pas celui que j’ai choisi. Je n’irai pas jusqu’à dire, comme certains intolérants gauchistes au républicanisme sélectif lors du dernier mandat, qu’il « n’est pas mon gouvernement ».
Pour autant, j’avais au départ un apriori favorable sur Ayrault. Parce qu’on aurait pu avoir Martine Aubry (ce qui aurait été une catastrophe), et parce que j’imagine cet homme intègre et républicain. J’ai donc pris positivement cette charte de déontologie, sans être dupe évidemment du côté « gadget » de la chose.

Ces premiers mois de gouvernement socialiste ne m’ont pour l’instant pas prouvé que ces gens étaient foncièrement plus intègres et plus dignes que les précédents. Mais je n’en suis pas totalement surpris quand même…

Finale de Coupe de France : Lyon a écrasé les redoutables footballeurs de Quevily 1-0. Comme l’humilité et la dignité n’est vraiment pas la marque de fabrique des dirigeants, joueurs et supporters de l’Olympique Lyonnais, les effusions de joie sont faites d’insultes et de dérapages. Les joueurs, sur la terrasse de l’Hôtel de Ville du Lyon, chantent qu’à St Etienne, c’est tous des batards. Et ça fait rire.

Jean-Michel Aulas prouve une nouvelle fois qu’il est un tout petit président. Un tout petit homme tout court. Donnant à ces ploucs de St Etienne une définition de ce qu’est un « batard » dans le dictionnaire. Et la commission de discipline absout les lyonnais, en ne donnant aucune sanction.

Cette histoire est abjecte. Jean-Michel Aulas est le premier président de l’histoire du football français qui se permet de cracher et d’insulter non seulement un club, mais aussi ses supporters. Et les grandes instances du football français lui disent amen.

S’il doit y avoir le choix entre Paris ou Lyon champion de France, je choisis 100 fois les parisiens du Qatar.

5 – Manuel Valls, quelqu’un de bien (Mai 2012)
L’histoire d’un homme qui va devenir ministre de l’intérieur, mais n’oublie pas ses amis. Un homme que je pense bien, tout simplement.
L’histoire aussi d’un autre homme (Strauss-Kahn) dont le lynchage a fini de m’écœurer.  J’ai vu la manière dont Julien Dray a été traité (pour avoir invité son ami DSK à son anniversaire, simplement…). Heureusement que la peine de mort a été abolie en France : il y en aurait eu beaucoup qui se serait portés candidats pour appuyer sur la seringue…

Je ne me souvenais plus de ce billet. 18 commentaires pourtant. Et en le relisant, je me rappelle avoir mis du temps à l’écrire…
J’avais le choix à l’élection présidentielle. Plusieurs candidats de centre et de droite. Plusieurs possibilités. Plusieurs visions de la société. Et pourtant, un sentiment d’absence, de me sentir seul, très seul. J’ai ensuite voté Nicolas Sarkozy, sans conviction aucune. Drôle de campagne, vraiment…


Dans ce billet, je détaille ma théorie comme quoi Mélenchon et le Front de Gauche ont besoin d’un Front National fort pour exister. Parce que ces deux mouvements sont les mêmes : ils se détestent et s’attirent, ils se repoussent mais ont besoin l’un de l’autre pour exister.

D’ailleurs, Mélenchon l’a dit clairement : son adversaire, c’était soit disant Marine Le Pen. Le résultat aux présidentielles était éloquent : jamais le FN n’a fait aussi fort… Et Mélenchon de remettre ça en allant faire le show à Hénin-Beaumont.
Il aurait voulu la voir députée, il ne s’y serait pas pris autrement… Mais même ça il a réussi à le louper…


8 – Je t’emmerde (Février 2012)
Les verts le montrent toujours : ils sont la grande classe. Cécile Duflot est la nouvelle Nadine Morano du gouvernement, en pire. Et donc Eva Joly, grande candidate qui voulait supprimer le 14 juillet, l’a également prouvé.
Grande classe les verts… Et tristesse républicaine de les savoir au gouvernement.


Le moment où Jean-Michel Aulas insultait le peuple stéphanois. Un président qui s’abaisse à insulter les supporters, ça ne s’est jamais vu nulle part.
Enfin, c’est un petit président. Un petit homme, les faits le prouvent. Pas la peine d’en rajouter…


Pendant que des femmes se font battre et violer (parfois à mort) dans le monde entier, nos féminismes bobos à la française se lancent dans des combats capitaux. Dernièrement, c’était pour promouvoir la « mère Noel » par rapport au père Noel. Avant c’était pour féminiser le dictionnaire (dire « elle fait belle » au lieu de « il fait beau »).
Et donc cette fois-là, c’était pour faire supprimer « mademoiselle » des formulaires administratifs.

Elles sont consternantes, pitoyables, et franchement indécentes. Mais bon…


Jean-Luc Mélenchon aura fait une campagne électorale ordurière. Les électeurs lui auront bien rendu, en lui offrant un score en deca de ses espérances. Et les électeurs d’Hénin-Beaumont ont eu le bon sens de le renvoyer on ne sait trop où.
Cette fois ci, Mélenchon se rependait une fois de plus en insultes. La politique en sortait une nouvelle fois grandie… Elle le sera davantage quand le Parti Socialiste aura le courage de cesser toute alliance électorale avec ces gens-là, par exemple aux prochaines élections municipales et régionales (en les virant de toutes listes « d’union de la gauche »)…


Arnaud Montebourg en marinière… C’est drôle, mais « ridicule », « indécent » et « Montebourg » sont des mots qui vont très bien ensemble je trouve…


Voilà, c’est fini pour les billets de 2012. Finalement, il y aura eu dans cette liste quelques sujets qui me tiennent à cœur. On verra si 2013 sera d’un meilleurs cru. On verra…

Oui, je suis gâteux...

Les cadeaux de Noël que j'ai acheté à bébé... Qui adore son nouveau Doudou Toutou et Doudou Canard...
J'aime les cadeaux mignons.

Oui, je suis gâteux. Et ça me fait bien plaisir de l’être...

vendredi 28 décembre 2012

Saint Étienne, un lendemain de Noël...

Étant donné qu'Orange vient de me couper l'adsl (en pleine partie de FIFA 13...) pour me mettre à jour mon décodeur TV, autant écrire sur son blog. Les iPhones servent à ça...

Quelques photos prises le lendemain de Noël dans la douce ville de St. Étienne.
Quand on passe dans la vallée du Gier, on ne pensera jamais assez de mal de ces municipalités communistes qui ont fait énormément de mal à ses villes et a ses habitants durant les trop nombreuses années où ces gens ont été au pouvoir.

Pourtant, il y a là encore le charme des souvenirs... 1er restaurant avec Falconette, la remontée en Ligue 1 en 2004, et puis au final une ville qui a âme, a défaut d'avoir une réelle beauté.

Et Saint Étienne un lendemain de Noël, c'est joli...







mercredi 26 décembre 2012

Le soleil se couche sur Saint Chamond

Je confesserai toujours une affection particulière à cette ville aux portes du divin Pilat. Non, cette ville n'est pas belle. Mais elle a le charme de ceux qui l'ont construite, y ont vécu, ou ont simplement croisé sa route et accumulé quelques bons souvenirs.

Petit billet simple. D'un lendemain du Noël entre Forez et Pilat.
Dans une ville où j'ai construit quelques jolis souvenirs...







lundi 24 décembre 2012

Souvenir de Noel... (Mickey)

Tout à l'heure, bébé Faucon est venu sur mon bureau pour voir les conneries que je faisais sur ordinateur. Forcément, j'ai arrêté d'aller sur des sites de gauchistes ou sur des sites cochons. Et je suis allé faire un tour sur Youtube, avec bébé...
Un petit coup de Spider Cochon : bébé adore Homer... Et puis j'ai voulu lui mettre un peu de Mickey. Et je suis tombé sur ce petit bijou qui avait bercé mon enfance : le Noël de Mickey...
C'est marrant de voir mon bébé allumer l'iPad et aller voir les photos. Il a 18 mois, mais la souris ne lui fait pas peur... Pour voir des dessins animés, il pourra utiliser Youtube, et voir le Noël de Mickey toute l'année.

J'espère qu'il pourra quand même avoir, comme son papa, des souvenirs de Noël. Et pour moi, Noël, c'était Mickey, Donald, et toute la bande. C'était les veillés chez mes parents, les cadeaux au pied du sapin le matin, et l'odeur de la dinde et des marrons chez mon papy et ma mamy. C'est tout ça...

Il passera un joli Noël bébé Faucon cette année. Je lui souhaite en tous cas, ça voudra dire que le mien se passe bien...

Un tabouret Royal ? (loin de la politique...)

Ne parlons pas de malheur... Il y a déjà des verts et un Montebourg au gouvernement, n'en rajoutons pas (pour le bien de la France)

samedi 22 décembre 2012

Premier lever de soleil post-apocalyptique

Quelle arnaque cette histoire de fin du monde quand même...
Ils nous ont bien pris pour des cons les mayas... 
Enfin bon... Eux promettaient la fin du monde, d'autre promettaient un changement pour maintenant... Finalement quelques soient les siècles, on est toujours pris pour des billes.

Mais c'est cool. Le soleil s'est levé ce matin. Et il fait beau.

vendredi 21 décembre 2012

La fin de la fin du monde ?

Je ne sais pas. Mais bébé adore quand je joue les premières notes sur le piano. Et Calogero, c'est vraiment chouette...
On reparlera politique demain, de cette gauche consternante et de ce Président que j'ai trouvé consternant (pour ne pas dire plus) ces derniers jours. On pourra dire deux mots aussi de Sarkozy qui ne sait pas compter. De Copé non (oublions le lui...).

Pour l'instant, c'est la fin de la fin du monde. Restons en là...

Sauvé par François Hollande ?

Oui c'est con mais ça m'a amusé
Et bon, je suis sur que mes copains d'en face remercieront aussi la droite responsable de tous les maux :)

Vu sur le site démotivateur.fr. Drôle :-)

jeudi 20 décembre 2012

Kiev, Valence, Tottenham... Vive la Coupe d'Europe...

Vivement qu'on passe la fin du monde et que l'on soit en Février. Les affiches de la Coupe d'Europe avec les clubs français seront drôlement sympas. On aura droit aux matchs suivants :
  • Paris Saint Germain - Valence (C1) ;
  • Bordeaux - Dynamo Kiev (C3) ;
  • Lyon - Tottenham (C3).
Des matchs qui sentent bons la Coupe d'Europe, la belle. Avec des équipes qui sentent bon l'Europe, des vrais clubs... Les purges de l'automne sont terminées, place aux vrais matchs.

Avec d'autres affiches sympa aussi. En Ligue des Champions, le Real Madrid - Manchester UTD sera délicieux. On reverra aussi un Milan AC - Barcelone. 

Ça sera bien. On reverra Lloris à Lyon. J'ose espérer que Jean-Michel Aulas, le (petit) président de Lyon, fera preuve d'un peu de classe. Ça fera du bien : ses dernières sorties ont été à la hauteur du personnage, c'est à dire pas très grande... (arriver à rendre sympathique le PSG, c'est fort...).

Vivement l'année prochaine en foot. On aura encore de belles soirées...

Lettre de Philippe à Gérard...



Lu chez Didier, cette excellente lettre du consternant Philippe Torreton, réécrite par l’écrivain Christian Combaz. Elle résume avec talent bien des choses que je ressens dans cette histoire de fin d’année. Histoire qui met en scène tellement de belles valeurs comme la tolérance, l’écoute de l’autre, le respect aussi. Bref tout ce qui fait qu’on peut vivre ensemble, en s’insultant, en se traitant de minable, en rivalisant de grossièreté et de petitesse en tous genres…

Enfin bon… Jolie lettre en tous cas. C’est le plus important.


« Cher Gérard,

« Un usurpateur ayant cru intelligent de t'adresser une lettre publique en mon nom, je voulais au contraire te remercier d'avoir, en quarante années de carrière, consenti à financer par tes impôts les myriades de comédiens qui se produisent trois mois par an dans des collèges de banlieue, dans des spectacles de rue, des productions à la noix financées par le conseil général du Puy-de-Dôme, des travaux en tout genre, sur le Corps, sur l'Autre, sur la notion de vivre ensemble, sur la ville, l'acteur et son double, le rapport au lieu, le rapport au temps, le rapport au rapport, enfin toutes ces sottises que débitent les comédiens quand ils parlent de ce qu'ils voudraient faire, alors que toi, tu n'as jamais ennuyé personne en expliquant ce que tu faisais. Tu as contribué à nous permettre de gagner un salaire toute l'année sur moins de six mois d'activité réelle, tu nous as divertis par des frasques somme toute moins sinistres que celles de Gainsbourg, tu es devenu l'emblème du pays partout dans le monde et tu m'as permis de passer pour un intellectuel en endossant, avec obligeance, à la place de mes amis du théâtre Français, et de tous les comédiens en général qui se prennent le chou, façon Arditi ou Giraudeau, la défroque de l'acteur à la Michel Simon, à la Galabru, qui tourne n'importe quoi pour payer ses impôts, tandis que nous, quand nous tournons, c'est pour dépenser ce que tu verses à l'État, en participant à des productions vouées à la trappe dès le mercredi midi. Alors, sois gentil, continue de verser tout cet argent, où le gouvernement, le ministre de la Culture et le théâtre subventionné puisent de quoi rendre hommage à Peter Brooks, en te tournant le dos avec dégoût le soir des Molières. Je connais quelqu'un au gouvernement qui t'aurait trouvé quelque chose pour payer un peu moins, mais essaie de payer quand même, pour le principe, comme ça, par solidarité avec les vrais acteurs qui te méprisent parce qu'ils ne peuvent pas s'en empêcher, allez montre-leur que tu es plus intelligent et reviens, avec le sourire, sans rancune, te faire insulter par ta vraie famille, celle du cinéma et du théâtre français.

« Je reste, cher Gérard, ton obligé

Philippe »

mercredi 19 décembre 2012

Fin d'une journée de décembre...

Joli coin de mon village... J'aime bien les fins de journée d'hiver.

Je me dis que ça serait quand même con que la Terre disparaisse vendredi... Il y a des jolis paysages quand même, et des endroits pleins de chaleur. Même quand il fait froid...

mardi 18 décembre 2012

Météo de fin de semaine (du monde)

Petit point météo de la semaine. Ça promet.
On trouve de tout sur le net, et ça m'amuse bien. Ce petit point météo par exemple, revu par Mozinor.

Bonne fin de semaine...

lundi 17 décembre 2012

Parce que ça m'emmerderait que Montebourg saute ce soir...



Quand j’ai appris la condamnation d’Arnaud de Montebourg tout à l’heure, pour avoir diffamé le très délicat Jean-Noël Guérini (qui contribue par sa prestance et ses actions à la grandeur de la classe politique de notre pays…), j’ai eu une double réaction contrastée.
La première, immédiate, était un « yahou, bien fait pour ta cheutron ». Je confesse, j’ai eu un moment de joie. Et puis la deuxième, juste derrière, qui était un « et merde… » bien sincère.

Je n’ai écrit qu’un seul billet positif envers Arnaud Montebourg. Lorsqu’il a dénoncé le Parti Socialiste des Bouches du Rhône. Et lorsqu’il a dénoncé le double jeu de son Parti Socialiste tellement enclin à donner des leçons de morale qu’il est incapable de s’appliquer à lui-même.

Soyons sincère. Ca m’emmerderait qu’Arnaud Montebourg saute pour cette condamnation, qui sanctionne une position que j’approuve. Cela voudrait dire que François Hollande tient ses promesses (sans commentaires…). Mais cela m’emmerderait.

Que ce ministre, que je considère dangereux pour la France, soit démis de ses fonctions, serait pour moi quelque chose de très bénéfique pour notre pays. Mais pas suite à une de ses – rares – prises de positions que je considère comme réellement positive pour notre République.
Mais que ses ridicules positions en marinière bleue (qui ont même affligé son gouvernement), ses insultes répétées envers notre industrie, ou sa récupération outrancière des malheurs de Florange soient sanctionnées, très bien. La France ne s’en portera pas plus mal.

Mais qu’il soit sanctionné aujourd’hui, après avoir dénoncé son hypocrite Parti Socialiste qui a couvert bien des choses détestables, cela serait pour moi navrant.

Ce soir, j’ai envie de soutenir modestement Arnaud Montebourg (que j’ai trouvé bien excité et atteint sur BFM TV…). C’est suffisamment rare pour que j’en écrive un billet.