mardi 8 janvier 2008

Management par la peur

C’était il y a un an. Mon deuxième jour de travail coïncidait avec les vœux du Directeur du Centre dans lequel je travaille. Dans quelques instants, je prendrai la route pour le Forum de Laudun, les vœux 2008 de mon nouveau Directeur. En même temps, le Président donnera aussi ses vœux. Amusante coïncidence. Amusant.

Quelque chose de bizarre aujourd’hui. Dans l’organisme dans lequel je travaille. Une réorganisation vient d’avoir lieu, prenant effet le 1er Janvier 2008. Une impression, aujourd’hui, d’une magma bouillonnant et improvisé dans lequel on patauge sans savoir ce que l’on deviendra. Je dépendrai hiérarchiquement d’un autre centre. J’ai eu une expérience douloureuse de management à distance, et les premières impressions ne sont guère positives : les marges de manoeuvre paraissent faibles, voire inexistantes. Inquiet, amer aussi parce que tout allait bien sans que des savants fous « réorganisent », dans un but que j’aimerais comprendre. Optimisation du travail, efficacité ? Je ne sais pas. Ca ne parait pas évident.
Mais ce qui aura été le plus marquant, c’est le coupage de tête dans des sphères plus hautes que les miennes. Je ne suis qu’un ingénieur de rang « n ». Un pion que l’on déplace d’une case à l’autre de l’échéquier, pas plus. A la fin du mois, un virement sera réalisé sur mon compte, le mois prochain aussi… Et la vie continuera, je ferai le travail que l’on me demandera de faire. Avec plus de prérogatives et de libertés que des « non cadres », mais avec aussi une sécurité par rapport à des « n + quelque chose » qui eux, ont « morflé ». Beaucoup de têtes coupées. On ne licencie pas ici, mais on remplit les placards, et l’amertume se diffuse.

Hier, en discussion avec des chefs de projet (je ne suis qu’adjoint), m’est parvenu un terme pour définir la manière dont cette réorganisation s’est déroulée, et la conséquence en découlant : « management par la peur ». Par la peur… La peur…

Ce n’est en rien comparable avec la réorganisation de Février 2003, dans le grand groupe (privé) national marseillais de service et nettoyage qui m’employait à l’époque. Une réorganisation d’une violence froide et sans âme. Je me souviens de scènes marquantes : j’étais dans le bureau d’une secrétaire. Son téléphone sonne et elle me dit « le Directeur Général, je reviens ». Et elle revient 5 minutes après en pleurs : elle était licencié pour le lendemain…
Combien de collègues de boulot, techniciens, secrétaire, ingénieurs, cadres dirigeants aussi, qui se sont vu débarqués du jour au lendemain ? Dans des circonstances humainement douloureuses et contestables. Leurs travails n’étaient ils pas à la hauteur des exigences de la Direction ou des actionnaires ? Parfois, ce n’était même pas le cas. Mais soit incompatibilité d’humeur, soit une phrase qui a déplu à la Directrice Générale…
Je me souviens de ce jeu à la machine à café : on pariait sur qui sera le prochain sur la liste. Je me souviens des soirées chez mon amie à Marseille : te souviens tu quand je tournais dans ton appartement, tribule et whisky à la main, persuadé que mon CDD renouvelable tous les mois arrivait à son terme ? Que ce serait à mon tour de passer par la case "dehors" ?

Aujourd’hui, au plus haut sommet de l’Etat, le modèle de management par la peur est imposé. Les ministres seront notés et évalués. Soit, pourquoi pas. Comme à la Star Ac, la possibilité d’être éliminé à la fin de la semaine est donc là, la guillotine aiguisée en état de fonctionner. On lit ici et là l’ambiance assez délétère des ministres, ces menaces de réorganisation, pardon remaniement, même pas 6 mois aprés la mise en place du gouvernement. Alliot-Marie et Morin doivent être dans un état moral exceptionnel : tous les jours on les donne partant. Ou viré.
Comment se situer dans cette atmosphère de peur ? Je suis conscient que dans beaucoup d’entreprises, grosses ou petites, c’est le modèle de management qui est perpétré. Qu'aujourd'hui, je suis quand même relativement confortable, quand bien même je ne vis pas les choses super bien. Mais ce modèle promouvant la terreur est maintenant affiché au sommet : les ministres donneront l’exemple. J’aurais préféré un exemple sur la réduction des déficits par une réduction des dépenses et des flonflons inutiles, par la moralisation de l’activité politique avec le non cumul des mandats et le respect de promesses de campagne, etc… Pas forcément sur un modèle de management qui ne fera qu’augmenter les dépenses maladie, malgré une franchise qui n’empêchera pas une explosion de dépense de Mallox ou anxiolytiques divers.

Le modeste manager que je suis n’a jamais employé la méthode de la peur, de l’intimidation, du bâton. Avec des gosses non plus. Je ne suis pas laxiste ni un idéaliste béat, mais j’ai des faiblesses de pensée. Je ne pense pas qu’on tire le meilleur de l’être humain en lui collant un Beretta sur la tempe. On avance moins vite la culotte remplie.
Cet exemple donné par la tête de l’Etat m’effraie quelque peu. 2008 risque d’être difficile professionnellement, pour moi, et pas que pour moi. Etre optimiste un peu quand même : je pars pour recevoir des meilleurs vœux de bonheur. Optimiste… Mais j’ai du mal.

19 commentaires:

  1. le management par la peur, j'ai connu dans une boite où j'étais intouchable mais en gros chargée de distribuer les petits fours avant et les mouchoirs après (secrétaire de la directrice à défaut du titre de secrétaire de direction). Horreur. J'ai tenu trois mois et abandonné l'avenir que l'on me faisait miroiter (en plus j'ai eu de la chance ensuite).
    Là il s'agissait d'une boite qui en avalait une autre et des représentants en province.
    Sans cela pour l'efficacité "on avance moins vite la culotte remolie" aussi juste que joliment dit.
    J'espère pour toi qu'un certain nombre de personnes sauront garder une certaine urbanité

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  2. Tu tiendras le coup, tu es quelqu'un de bien.
    Bon courage.
    R.

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  3. Raphael : j'y arriverai sans probleme. Sur le deuxieme pan de la phrase, je ne sais pas si c'est vraiment la réalité... (en tous cas l'avis n'est pas partagé par tout le monde, et je ne dois pas être si bien que ça de l'avis de certain(e)s... Enfin, c'est un autre débat (gros soupir...))

    Brige : content que la phrase rajoutée avant le 'publication' ait réussi son effet (je ne savais pas comment éviter le vulgaire... mais l'image me paraissait efficace, merci Brige ^__^)

    Sinon ton exemple, je l'ai souvent entendu, de la part de connaissance, dans mon milieu professionnel. Souvent, les boites en question n'ont pas vécu longtemps.
    Une entreprise, c'est un tout, un ensemble...

    Merci et bonne soirée à vous les amis...

    (enfin quand même, les résultats de la conférence de presse de 10 heures, celle de Paris pas de Laudun, y a quand même des choses qui me font être heureux d'être dans une entreprise d'Etat... Je garderai une durée légale du travail... Même étant cadre, je suis sensible à ce genre de chose pour les gens avec qui je travaille...)

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  4. Courage Fabinou, la peur ne passera pas.

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  5. Après une interruption de quelques jours je suis de retour sur mon blog mais de façon épisodique, engagé dans les municipales pour la troisième fois, jusqu’au mois de mars j’aurai moins de temps à consacrer à cette passion qui est l’échange d’idées et de commentaires avec tous mes amis du net,
    ravi de découvir un blog surtout quand le mot gaulliste y figure et je reviendrais le consulter
    tous mes voeux 2008
    bonne journée.

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  6. Bonjour,

    Je compatis à vos désagréments. Votre texte rappelle à ceux qui pourraient l'oublier qu'une réorganisation génère le plus souvent des souffrances à court terme (on brise des équipes, on ruine des espoirs), à mettre en balance avec les bénéfices futurs (plus grande efficacité, nouvelles perspectives).

    Mais ne cédez-vous pas, par amertume, à une forme de paranoïa facile quand vous présentez la peur de perdre son poste comme le but inavoué, plutôt qu'une des conséquences malheureuses de la réorganisation ?

    Comme vous le dites, la peur n'est pas un moyen efficace d'avancer, et vous reconnaissez que votre entreprise ne licencie pas mais placardise. Par conséquent on peut difficilement soutenir, à froid, que vous êtes le jouet d'un comité de direction pervers, qui vous fait peur pour son plaisir.

    Cette façon grossière et biaisée de présenter le monde de l'entreprise et ses méthodes de management conforte des publics extérieurs dans une vision régressive, néocommuniste pour tout dire, de l'économie libérale (la preuve sur bigbangblog.com).

    Et c'est ainsi qu'on en arrive en France à donner une légitimité nouvelle à des systèmes économiques qui ont produit les camps de travail et le goulag. Pour quelqu'un qui veut défendre l'humanité dans les relations au travail, c'est plutôt contre-productif.

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  7. Dans la première boite qui m'a embauché, j'ai connu un Gaetan B qui était mon collegue de travail, et qui est devenu un de mes plus proches amis depuis... Je ne pense pas que ça soit le même, il ne me vouvoierait pas ^___^

    Vous avez raison sur un point quand vous parlez de paranoia. Mais je disais simplement ce que j'ai ressenti à l'époque, lorsque je voyais mes collegues sauter, du jour au lendemain. Lorsque j'étais sur ce champ de mine.
    Paranoia ? Probablement, mais c'était mon ressenti, juste mon ressenti. Et au final la souffrance que je ressentais : je n'ai que la prétention de présenter celle ci, et sans doute pas une analyse fine, avec le recul, de ma situation à l'époque.

    Je resta convaincu que le libéralisme n'est pas cette forme de déviance malsaine. Une dégénrescence. Mais au final une réalité, et c'est bien dommage.

    Bonne journée à tous

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  8. Un billet que je me verrais bien reprendre sur Equilibre précaire, si tu m'y autorises.

    Eric

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  9. Ce serait un honneur. Pas de soucis Eric.

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  10. C’est moi qui avais signalé votre post à Gaétan B. et j’étais sûr qu’il viendrait vous faire la leçon.

    Il passe rapidement sur les « souffrances à court terme » (qu’en sait-il, lui), il bande sur les bénéfices futurs, dont on se doute bien qu’ils ne sont pas ceux des évincés mais des tueurs dont il est un beau spécimen

    Et il vous reproche, gros fainéant, votre « paranoïa facile », vos façons grossières et biaisées.

    Et il vous embarque dans son délire de « néocommunisme » où il se fait peur tout seul. Et il vous promet quasiment, par votre faute, le goulag. Eh oui, rien que ça.

    Venez donc lire sa prose sur bigbangblog.com (note la haine du travail), vous vous ferez une idée de l’homme et de ses idées, surtout de l’homme.

    Enfin bon, il dit « je compatis à vos désagréments » (pas un mot de plus, quand même, son temps de winner est précieux). C’est déjà ça, peu de nous avons cette chance ;-)

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  11. @JD : merci de ta visite.

    Tu sais, je crois que le "gros fénéant" que je suis n'a pas à rougir de sa capacité de travail, donc venant d'une personne que je ne connais pas, je ne prends pas ça mal... (laissons parler les ignorants...)

    Sur le néocommunisme, je le suis sur un point : je crois qu'autant le communisme a devié au final en stalinisme et soviétisme, le libéralisme tel qu'il devient risque de migrer vers les mêmes maux. Des gens qui triment et qui bossent comme des fous pour enrichir les deux trois actionnaires retraités tout en haut, ca ressemble un peu à Moscou 1952 ça...

    Enfin, bander sur des bénéfices, pourquoi pas. Ne pas oublier que peut être, ceux sont des fénéants comme moi en tant que cadre moyen qui dépasse allégrement les 35 heures légales par semaines, et mes petites équipes de pas cadres qui bossent comme des fous pour pas des salaires indécents, qui rapportent ces "bénéficent qui font bander"...
    Ne jamais oublier la source de son excitation quand même ^____~

    Allez, cessons de parler cucu. Merci de ta visite JD, et je passerai avec plaisir sur BigbangBlog, j'aimais y passer aux époques Schenderman & Co...

    (ps : où voyons nous dans ma prose la "haine du travail" ? moi qui défend le travail et le mérite, pauvre France qui me juge si mal... ^___^)

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  12. D'abord, je ne vous ai pas traité de gros fainéant, c'est JD qui brode, parce qu'il a bien besoin de ça pour faire une caricature de mon message pourtant mesuré.

    Mais surtout, je ne comprends pas où vous voulez en venir. On a bien compris que vous parliez de souffrances liées aux restructurations, mais vous reconnaissez par ailleurs que ces restructurations ont leur utilité... Faut-il donc les accepter, ou au contraire les interdire, ou les freiner ? Dans ce deuxième cas, combien ça coûte ? Quel chômage ça crée indirectement, en entretenant une sous-productivité ?

    Justement, je vous incitai à dépasser le registre du "ressenti", de la "souffrance", pour analyser rationnellement les faits et en prendre votre parti. Parce qu'actuellement, à laisser votre texte sans conclusion, on comprends que les restructurations ça fait mal et ça ne sert pas à autre chose.

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  13. Y a deux choses Gaetan.

    Je ne souhaite pas aller au delà du ressenti, parce que justement je ne prétend traiter que du ressenti. Derrière chaque réorganisation, sans doute pléthores de bons sentiments. Louables, des raisons raisonnables.
    Mais je ne prétends parler d'uniquement ce que je connais, en l'occurence moi, et comment je peux ressentir les choses.

    Donc aller au delà des choses pour comprendre le pourquoi du comment des gens peuvent se retrouver l'estomac noué, soit. Mais entre ma situation aujourd'hui, la boite où j'étais y a 5 ans, et celle de mon pote ingénieur à Lyon y a 3 ans, nous avons trois raisons différentes de réorganisations. Et des souffrances, réelles, les mêmes.
    Je laisse volontier d'autres blogs traité du sujet d'un autre point de vue. J'ai volontairement choisi de traiter de mon propre point de vue, le mien.

    Donc je prends avec philosophie et gentillesse votre (je cite) "recommandation". Recommandation plus humble que sur le Big Bang Blog, et je vous en remercie.
    Mais je vous donne simplement l'objet de mon billet, trés imparfait et modeste. Un point de vue coté l'ingénieur qui subi un management par la peur, du même titre que le ministre qui se voit, tous les jours dans le journal, licencier du gouvernement.

    mon objet n'est pas la réorganisation au final. c'est, je trouve, juste cette phrase là : tire t'on le meilleur de l'être humain en lui mettant le flingue sur la tempe ? C'est, au final, la question de mon message.
    Pour quelle raison on lui met le pistolet sur le crane, ce n'est pas l'objet de mon propos. Et malgré votre aimable incitation, je n'ai pas envie de traiter de ce sujet là. Mais est ce vraiment efficace pour tirer le meilleur de la personne ?

    La conclusion de mon texte était celle là, pas les causes de la restructuration. C'était aussi le pourquoi du titre. Peut être ne suis je pas parfait dans l'écriture et je prends donc avec interet cette remarque : il me faudra être plus clair.


    Et pour finir, en HS et un peu polémique, deux choses :
    * JD peut "broder", c'est une personne qui m'est sympathique. Peut être ne suis je donc pas la meilleure personne à qui dire du mal de lui, j'aurais une vilaine tendance à le défendre... (une de mes faiblesses : difficile d'agir autrement vis à vis des personnes que j'aime bien...)
    * Gaetan B. sont les initiales d'un de mes plus proches et sincéres amis. Venant du travail, de cette ancienne vie professionnelle. Je vois bien que le Gaetan B. d'aujourd'hui n'a pas grand chose du Gaetan B. qui est mon ami. Je me répond à mon commentaire de hier matin.

    En tous cas, la discussion m'est agréable : merci de votre interet Gaetan, et merci de la discussion.

    Bon weekend à tous.

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  14. Un détail m'intrigue : "tribule et whisky à la main", pourquoi diable vous promenez-vous avec une plante verte ?

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  15. " "tribule et whisky à la main", pourquoi diable vous promenez-vous avec une plante verte ?" --> ExMuse, tu viens lui expliquer ? ^____^

    Sinon, peut être ici pour comprendre ce qu'est un tribule :)))

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  16. Excellent billet, falconhill.
    J'avais commis moi-même une note sur le coté "spreadsheet manager" de notre gouvernement.
    Tu touches du doigt un problème essentielle pour de l'économie française.
    Je m'explique.

    Cette semaine j'ai eu la chance de rencontrer Thomas Philippon un remarquable chercheur en économie français de New York University qui a écrit une livre excellent et très apprécié sur la crise française du travail (il a entre autres conseillé Ségolène Royal sur les questions économiques et reçu le prix du livre des DRH français alors que c'est un livre d'économie!!).

    Thomas Philippon a évalué scientifiquement l'impact sur l'économie française des relations sociales détestables et du mauvais management qui finissent par expliquer 2/3 du sous-emploi en France !
    Son livre s'appelle :
    "le capitalisme d'héritiers - la Crise française du travail".
    C'est une livre d'économie qui se lit très facilement. On se reconnait aussi très souvent dans la description qu'il fait de l'entreprise en France.

    J'avais rédigé une note à propos de son livre ici avec une interview qu'il avait donné sur France Inter et qui donne envie de mieux le connaitre:
    http://desirdentreprendre.over-blog.com/article-12515965-6.html

    Bon courage.

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  17. Voilà, Falconhill, si tu suis les commentaires que l'on te laisse (;-)), voilà quel billet mon collègue, très loin de ton bord politique, a lu et apprécié et a souhaité me faire partager. C'ets en même temps rassurant et effrayant que ces choses là (principes du management par la peur...Etc ...) soient vécues et partagées par tant de personnes. Rassurant parce qu'on se sent moins seul, effrayant parce que ... où va le monde ? Quel est la valeur d'un être humain aujroud'hui.
    A bientôt.

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  18. Deçue, lire les commentaires que les gens ont la gentillesse de laisser, c'est la moindre des choses ;-)

    Ca serait bien que tu passes via mon mail (en haut à gauche dans la colonne) pour me dire en privé qui c'est ce "copain" dont tu parles (j'ai quelques idées), et qui tu es aussi. Toujours agréable.

    Merci de ta visite, et merci à tous les quelques qui passent ici régulierement : merci.

    Bonne soirée

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