mercredi 31 décembre 2008

Mon année 2008...

Ce billet sera très axée sur ma modeste personne, désolé d'avance. Billet personnel, mon année 2008. Avant de passer à 2009.
Quelque part, ne soyons pas dupes. Mon année 2008, elle pourrait être celle de pleins de personnes. De pas mal de bloggueurs aussi, abreuvés quotidiennement par les articles quotidiens de Libé, du Figaro, de l'Equipe... Et nourris aux billets de ses copines et copains bloggueurs, qu'ils soient libéraux, du centre, du left depuis longtemps ou pas, des kiwis qui renaissent en cette fin d'année, de Paris, de Marseille, ou des bons Enfants.

Finalement, une année qui est ce qu'elle est... En photo, et en musique. Comme toujours. Une musique de Yuki Kajiura, encore... Seijaku wa Headphone est le doux titre de ce chant tiré des CD de Gundam Seed... Vous qui passez ici, vous devriez commencer à la connaitre, Yuki Kajiura...
Et vous qui passez ici devait aussi commencer à connaitre Roquemaure... Mon village. Celui de ma grand-mère avant. Maintenant le mien. Roquemaure, cela aura été le leitmotiv de 2008 pour moi. Une conquête. Un ami qui est maintenant maire ce village. Maire de chez lui. Rien que pour ça je suis heureux.
Ma seule larme de 2008 aura été ce soir d'élection. Il pleuvait. Marseille gagnait au Vélodrome contre Saint-Etienne. Il pleuvait. Ca dépouillait. Et c'est passé du premier tour. Mon ami Guy, pas encore Maire, était calme, serein. Dans la journée, il était entré dans ses nouveaux habits, des choses qui se voient. Une personne que l'on a connu enfant, parce qu'il nous a appris à nager, change. En un weekend. Il grandit, il s'illumine d'une sorte d'aura qui fait qu'un homme est à un moment important de sa modeste existence.

Le soir, il gagnera. Contre ceux qui pensaient que jamais un employé communal ne pouvait être plus. Contre ceux qui pensent que le poste d'élu (maire, député...), ça ne se gagne pas quand on est pas quelqu'un de la haute... Pour certains, on né quelque chose, on ne le devient pas...
Ce 9 Mars 2008 est pour l'instant un des plus beaux jours de ma vie. Aussi parce que c'est quelqu'un que j'aime vraiment, au delà de considérations politiques ou partisanes, qui gagne. Et qui est heureux.
Il y en aura d'autres, des beaux jours dans ma vie... J'espère.

Roquemaure, mon village. Une photo plus haut, de la fête de la Saint Valentin. J'aime cette fête... Enfin, je l'aime depuis peu de temps. On a tous une histoire personnelle, et la mienne avec la Saint Valentin est ce qu'elle est... Parce que quand on est un peu seul, ou quand certaines petites douleurs sont ce qu'elles sont, le 14 Février n'est pas un moment adorable...
Mais quand on est bien, heureux, serein, et quand on vient en pays gardois, c'est un beau et bon moment...

Février 2008, ça sera un moment assez spécial pour moi. Une campagne électorale dans laquelle je commence à prendre ma place. Je crois qu'il aura fallu que je fasse certains deuils pour prendre totalement part à l'aventure. Je ne le regrette pas...
Professionnellement, des périodes assez troubles. Mon chef de projet n'a pas encore été débarqué (d'une manière scandaleuse) par nos nouveaux supérieurs hiérarchiques. Mais ma "mutation" qui n'en est pas une de se présente pas sous les meilleurs auspices. Ou alors comment avoir certaines habitudes professionnelles pénibles : une première année magnifique, suivi d'une deuxième cauchemardesque...

Enfin, professionnellement, cela m'aura donné l'occasion en Février d'une balade en Allemagne. Je ne connais pas l'Allemagne. Et de Francfort à Eirdheim, petit village de quelques centaines d'âmes, j'aurais pu constater combien de part et d'autre du Rhin, les tissus industriels sont différents.
Qu'on cesse de parler des 35 heures pour justifier la faiblesse des exportations en France. Si on a rien à vendre, que l'on travaille 35 ou 40 heures, on aura une balance ridicule. Les allemands ont pléthores de petites "manufactures", ils produisent. En France, on a beaucoup d'idée. Combien d'usines ?

En plus, en Allemagne, je trouve que cela donne des jolies photos.
Mars 2008, ceux sont les élections. On en a parlé. C'est une période professionnelle âpre et dure pour moi... Donc fin Mars, avant les premiers conseils municipaux et intercommunaux (dont celui qui m'offrira une vice présidence dont je suis assez fier), on part en vacances...
Au départ, on devait partir loin. En Egypte, en Corse, je ne sais pas... Finalement, ça sera à Orciere Merlette, à l'appartement de papa maman. Et on skiera, et ça fait du bien.

Et profitez de la seule et unique photo de moi non trafiquée que vous aurez sur mon modeste blog. Je laisse à d'autre aimant leurs visages et leurs êtres d'afficher en long et large sur leurs blogs. Moi, je ne me trouve pas suffisamment de charme pour vous infliger ma personne :)

L'été a mis du temps à arriver, un temps de merde en Juin. Mais le printemps fut ce qu'il fut. Je parlais plus haut de Roquemaure, mais c'est un peu le fil directeur de cette année. Première cérémonie, celle du 8 Mai, de mon nouveau Maire. Pour moi, c'est un nouveau monument aux morts. C'est plus grand, tout est plus grand. J'arrive dans un village 5 fois plus grands que celui d'où je viens, fatalement ça se ressent, sur beaucoup de choses...

Une année où la soif de rupture avec un peu tout, et surtout avec nos traditions républicaines, aura vu la naissance d'un rapport. Un nouveau, un énième. Des rapports, y en aura eu un paquet. Des commissions aussi, qui diront qu'il faut créer de nouvelles taxes... un étranger qui passerait par là croirait que c'est la caricature d'un gouvernement socialiste, mais non...
Donc un rapport dit qu'il faut moins de cérémonies. Tant qu'ils nous laissent le 8 Mai, le 14 Juillet, et le 11 Novembre... (soupir)
Les vacances... Mes parents ont un appartement à la montagne. Ma belle famille a cette petite maison familiale dans le Forez. Un village au nom improbable. Dans lequel j'ai des souvenirs d'étudiants, de beuverie aussi. Et dans lequel j'aime à aller me reposer. On y aura été trop peu cette année. A y remédier l'an prochain...
Mais quand même, j'y pense... Y a t'il une borne WiFi à Saint Hilaire Cusson la Valmitte ?

Toujours le mois de Mai. Les weekends étaient l'occasion de partir, de prendre le large. Petite balade en voilier avec mon ancien maire... J'aime bien cette photo.
Nous sommes en Juin. Derrière Vanille, une télé. Et un match de l'Euro 2008. Doit on y revenir dessus ? J'aime les Pays Bas, ils se font sortir contre des jolis Russes. Et Raymond Domenech, et cette triste équipe de France.

Je n'ai jamais apprécié les choix et la manière d'être de Raymond Domenech. Je ne vais ma m'auto-linker : tapez Domenech dans le barre Google en haut, et vous verrez tout ce que je pense de cet homme. De sa manière de privilégié en sélection des jeunes mercenaires moralement contestables, à des joueurs professionnels. De son goût immodéré, et je trouve détestable, de la provocation. De celle de prendre tout le monde pour des idiots. Quand ce n'est pas provoquer l'insulte. Nos amis italiens s'en souviennent...

Cela aura été la récompense de l'échec, par une Fédération Française illégitime et incapable. Domenech reste sélectionneur, Escalettes reste président. La médiocrité triomphante, elle est belle cette France...

Je préfère la France de mon 14 Juillet à Roquemaure. Repas Républicain...
Cette année, des ballons tricolores se sont envolés depuis la place de la Mairie. C'était joli. C'était le vrai début de l'été...

Un été qui nous aménera dans le Périgord corrézien et dans la pays basque. Deux photos qui suivent : Montbazillac et son chateau, puis Bayonne au soleil couchant.

J'ai adoré ces moments passés dans le pays basque... Quelques mois plus tard, c'est à Rome que nous partirons. Deux photos. Le célèbre Colisée. Tout en ruine. Et une photo de la plaza de Popolo. Que je trouve vraiment typique de ce voyage à Rome... Jolie ville...

Amusant. Pendant que nous étions à Rome, début Novembre, je me souviens que le monde était en train de changer avec l'élection d'Obama. Tous les bloggueurs en ont parlé, c'était LE truc. Et puis le lendemain, L'AUTRE truc. Le vote des motions du Parti Socialiste... Qui n'ont servi à rien d'autres qu'à déchirer ce pauvre parti d'ailleurs... Tellement risible qu'on pourrait en rire, mais ça ne me fait même pas sourire...


Quelque part, un peu le sentiment que cette fin d'année a été d'une rare richesse. Personnellement, mais aussi au delà de ma modeste existence...

Une chose reste, et restera en 2009. C'est ce joli village qui m'a accueilli y a deux ans. Revenir chez soit, au bord du Rhône. Avignon et Chateauneuf du Pape sont en face. Et nous, nous sommes à Roquemaure.
Une dernière image de mon village. Parce que ça aura été le point principal de 2008, pour moi. Modeste, personnel. Mais j'avais prévenu. Un billet personnel. Demain, on recommencera à bloggueur "utile".

Ou pas, on verra...


mardi 30 décembre 2008

La peine de mort. Retour sur un vieux billet

C'était il y a exactement deux ans. Le 30 Septembre 2006. J'étais dans ma maison de Sérignan du Comtat, une location... Et mon amie de m'apprendre la nouvelle qui me donnera l'envie d'un billet. Saddam Hussein venait d'être exécuté, et mine de rien cela m'a marqué sur le coup. Et j'ai écrit ce modeste billet, "à propos de la peine de mort". Billet dont je suis un peu fier, je l'avoue, car j'ai pu exprimer mon ressenti sur cette dure question, mais surtout la manière dont j'ai évolué sur la question.
Un simple flash back, sur un billet que j'ai aimé écrire...

-- 30 Septembre 2006 - A Propos de la peine de mort.
Mon amie, écoutant la radio dans la salle de bain, vient de m'apprendre la mort du dictateur sanguinaire Saddam Hussein.

Ma position sur la peine de mort a drolement évolué dans mon temps, assez court. J'ai 29 ans. Aujourd'hui, je suis horrifié de voir que des hommes et un grand pays "éclairé" (les USA) ont pu se livrer à cette barbarie de pendre un autre homme. Saddam Hussein était une pourriture, une plaie pour l'humanité. Mais le pendre comme on pend des bestiaux, comme on faisait au moyen age, c'est... C'est attroce, inimaginable, et pourtant ça s'est passé cette nuit.

Politiquement, il n'y a pas si longtemps, lorsque certains populistes proposaient le retour par référendum de la peine de mort en France, je n'y étais pas opposé. J'avais été élevé, il est vrai, par des parents qui n'aimaient pas Badinter. La chanson "je suis pour" de Michel Sardou était une de mes préférés. Je me posais la question : que ferais si un de mes parents, un de mes proches, celle que j'aime, plus tard mes enfants, venait à être assassiné par un connard ? Je voudrais sa peau, c'était évident. Et il me parraissait inimaginable qu'un tueur d'enfant type Dutroux puisse profiter de Canal Satellite dans sa cellule chauffée et de cours en vue d'une réhabilitation pendant que des cadavres d'enfants pourrissaient dans un puit où il n'avait toujours pas été retrouvé. Charles Pasqua avait un jour dit en ma présence qu'il n'était pas choqué à une retour de la peine capitale pour des meurtres d'enfants ou des meurtres de policiers ou de pompiers. Et à l'époque, je n'y étais pas opposé.

Et puis je ne sais pas... Combien de temps ? 5, 6 ans ? Plus même... Mais cette idée d'hommes, faillibles par nature, qui peuvent prendre la responsabilité d'enlever la vie à d'autres, me fait frémir. J'ai vu "Lord of War" y a deux jours, avec ses hommes qui n'en sont pas, des hommes préhistoriques qui tuent sans problemes. Nous sommes civilisés parait il, nous ne sommes pas des betes... Tuer, ça me semble inconcevable. Inconcevable. Pouvons nous nous voir dans une glace aprés ? Et si je voulais aller encore plus loin (attention les yeux), que dire devant Dieu quand ce dernier nous dira : "tiens, ça t'a pas emmerdé de prendre mon rôle et d'enlever la vie comme ça, parce que TU le jugeais bon... ?".

Ce qui sépare l'homme éclairé du barbare, c'est entre autre, me semble t'il, le respect de la vie. Dans Lord Of Wars, le fils du "président Libérien" du film tuait sans probleme. le président tirait dans la tête sur un sujet indisciplinait en se targuant d'un "ça lui apprendra"... Ben merde alors... Où sommes nous et qui sommes nous ? Des bêtes ?

Je ne sais pas... Saddam Hussein était une plaie pour l'humanité. Lui, Milosevic, Ben Laden, tous ces gens là, ça ne vaut rien. Des hommes préhistoriques, des barbares. Des riens. Pour autant, pouvons nous nous comporter comme nos ennemies ? Intolérant avec l'intolérance ? Mon amie Céleste avait cité une phrase de Gandhi : "oeil pour oeil, et le monde deviendra aveugle"... Jusqu'où va la montée dans la violence, dans la barbarie, car c'est de barbarie qu'il s'agit. Saddam Hussein pendu... Pendu. Comme dans les westerns, comme dans les Rois Maudits. C'est une idée ça, pourquoi pas le bucher ?

Pour finir, je dirais que je me souviens de l'image, à la une du 13 heures de TF1 aprés le générique, du cadavre, yeux ouverts, de Caeucescu. Des mois de cauchemars. Pourquoi tout cela ? La mort d'un homme efface t'elle les morts précédentes ? non, c'est juste une croix (pour chrétien) de plus dans un cimetière. Bien que la notion de "pardon" est quelque chose d'ancrée en moi (même si certain(e)s me le refusent, ce pardon), je ne pardonne pas à Saddam Hussein. Pour autant, non, la mort ne me convient pas.

Maintenant, les USAs ont encore plus de sangs sur les mains. Pour autant, les morts sur World Trade Center ne reviendront pas. Demain, quand 2007 se réveillera, le monde sera encore moins sur qu'en 2006. Pourtant, y aura eu des cadavres de plus. Mais voilà, la vraie vie n'est pas un film. Les guillotines et les pendaisons, c'était le moyen age. Combattre les barbares sous civilisés par la barbarie, je ne sais pas si c'est la bonne solution.

Mais comme perso, je n'en ai pas d'autres, je resterais juste avec mon amertume. J'aime pas ça. C'est tout... Si référendum sur la peine de mort il devait y avoir, je voterai contre. Je suis opposé à la peine de mort. Et pour revenir plus haut, j'ai du respect pour le courage de M. Badinter. Il a fallu du temps... On évolue tous. Sauf les têtes coupées ou pendues : elles n'évolueront plus celle là.

lundi 29 décembre 2008

Pouvoir d'achat

C'était le sujet de l'année. Et une promesse du candidat maintenant Président.
Les Guignols en ont fait un chouette truc (pourquoi la WiiFit ne veut plus me parler :((( ?)

Et les meilleurs, c'est l'immense Chanson du Dimanche !!!!


(de retour à partir du 4 Janvier la chanson du dimanche !!!)

Ps : et on applaudit bien fort la dette qui atteint 66 % du PIB !!! Bravo... (soupir)

dimanche 28 décembre 2008

Retour sur le "fanatisme politique"

Le monde entier stresse dans l'attente d'une nouvelle vidéo de ces terroristes barbus cachés dans des grottes... la direction du PS craint quant à elle une vidéo de l'icône du Poitou Charentes... Et aujourd'hui, le JDD parle d'une nouvelle vidéo de Ségolène Royal, qui fait tellement peur Rue Solférino... Et à coté, au sein de ce parti qui prône la tolérance, ça se déchire et s'entretue.
Je laisse à Nicolas le soin de commenter les derniers évènements au sein du PS. Il a plus de talents que moi, plus de légitimité aussi.

Je vais juste remettre en ligne un billet écrit le 30 Septembre 2008, au lendemain du show sur-réaliste de Ségolène Royal au Zénith. Je l'avais intitulé "fanatisme politique - le temps des idoles". Et je trouve qu'on en est là.
Que Ségolène Royal torpille le PS en divisant à qui mieux mieux, disant clairement qu'elle sera candidate en 2012, fusse contre le parti lui même, c'est son problème. Et c'est le problème des socialistes d'avoir permis à cette nouvelle forme de gourou et d'idolâtrie de grandir. Quelque part, ils connaissent ce qu'à connu la droite avec Nicolas Sarkozy. L'émergence d'une personne qui ne joue pas collectif, mais pour sa gueule. Quitte à se mettre à dos l'appareil politique qui l'a crée. Cela lui a réussi, pas évident que Ségolène Royal réussisse sa Sarkoization totale...

Mais sur un point, eux deux sont les mêmes. Des idoles, des icônes pour leurs camps respectifs. On quitte la politique, pour aller dans du quasi-mystique. Et celui qui n'est pas d'accord sera exécuté. Qu'il s'appelle de Villepin ou Hollande. C'est spécial. C'est dogmatique et quelque peu intolérant.
Et je crains qu'un des enjeux de 2009, tous partis et toutes sensibilités confondues, soit de redonner à la politique des lettres de noblesse. Par la mise en avant du débat, de la discussion, de la tolérance aussi un peu. Et de ranger au placard cette manière star académique et évangéliste, de faire de la politique. Sinon, les extrêmes et les populistes vraiment dangereux montreront qu'à ce jeu là, ceux sont eux les plus forts...

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30 Septembre 2008 - Fanatisme politique, le temps des idoles...
Billet écrit hier soir en fin de journée, que je ne diffuse qu'aujourd'hui. J'ai lu ce matin les très bons billets de mes copains Kiwis Toréador et Chaffouin, qui parlent aussi du Ségo show de samedi soir. Avec talent et humour, ils expriment leur malaise devant ce spectacle.
Deux excellents billets à lire pour ajouter de l'eau au moulin de ceux qui veulent de la vraie politique, et pas des spectacles de clown...

Je n'étais pas au courant de ce qui devait se passer samedi soir au Zénith de Paris... Et dimanche, devant ma télé, malade et fiévreux, j'ai vu... Un show de Ségolène Royal, qui aurait pu être Président de la République aujourd'hui. Un show, qui n'avait rien de politique. Ou si... Enfin, un prêcheur type Father Tom (voir vidéo de fin...) est ce un politique, au sens noble du terme ? Une prêtresse peut elle devenir Président de la République ?
Malaise. C'était mon sentiment, mon état. Pas dû uniquement à un début de fièvre. Sinon que je n'étais pas le seul malade...

Allez, on va être clair d'emblée, je n'apprécie pas la femme politique Ségolène Royal. Pas plus que je n'ai un amour fou pour ce que représente Nicolas Sarkozy d'ailleurs. Mais aujourd'hui plus que hier, je ne regrette pas de ne pas avoir voté Royal au deuxième tour. Pour pleins de raison, le show de samedi soir en est une, de raison.
J'en ai souvent parlé ici. Je trouve Ségolène Royal méchante, intolérante, sectaire, et surtout souffrant d'une insincérité remarquable. Menteuse, peut être pas jusque là, mais prêcher et prôner le contraire de ce que l'on fait et de ce que l'on pense, avec une morgue à la limite de la violente arrogance, je trouve ça dangereux quand on fait de la politique. Car cela fait, ça parmi d'autre, le lit des extrêmes.
Je ne parle pas de cette prétention incroyable de donner à qui le veut des leçons de morale après ne pas avoir montré une attitude irréprochable, notamment vis à vis de ceux qui ont travaillé pour elle.
En plus, Ségolène Royal n'aimait pas Dorothée et les dessins animés japonais. Forcément, ce point de désaccord fait que cela nous sera difficile d'être de bons amis :)

Enfin, cette facilité à toujours se poser en victime. Lors de son show de dimanche, ce passage était le clou du spectacle, et peut être le seul fond vraiment politique. Si, y avait la "fraternité", mais là encore est elle sincère en prônant cet amour du prochain ? Son passé semblerait prouver le contraire.
Se poser en victime, c'était le point principal de son discours... Une personne de droite, Sarkozy le premier, que n'aurait il reçu comme tombereau de purin si une vidéo l'avait montré violent et intolérant en séance du conseil régional, ou s'était fait condamné pour des attitudes contestables avec ses employés ? Royal a été attaqué pendant la campagne ? C'est vrai. Mais a elle mené, avec ses équipes, une campagne irréprochable là encore ?

Venons en au fond du show de samedi soir. Est ce de la politique ou de la folle idolâtrie ? Est elle une responsable politique ou une gourou clamant l'amour du prochain, la fraternité, et d'autres platitudes auxquelles elle même ne croit pas, mais qui ferait fureur dans l'Eglise des Miracles ? (XFiles saison 1, un excellent épisode au demeurant...). Ou de la Fraternité, c'était le leitmotiv de la soirée (ce passage m'a franchement foutu les jetons... Emmanuelli a parlé de secte, il n'était peut être pas si loin du truc...)
Si la politique doit se résumer, à présent, à ce qu'on a vu samedi soir, le monde n'est peut être pas près de sortir de la crise...

Oui, je sais, à droite c'est pas mieux que Royal. Et même que Sarkozy, il est d'un méchant, ouh... Mais je crois avoir suffisamment exprimé mon écoeurement quant aux méthodes politiques de l'UMP, du gouvernement, et de l'Elysée, pour permettre de soupirer devant ce qu'on a vu samedi soir au Zénith...
De soupirer, et de m'inquiéter surtout. Car je le répète : malaise était le mot qui résumait ce qui se passait dans ma tête au moment où j'ai vu "ça".

Après, il y a le PS, le vrai, le seul, l'unique... Et ce sondage que j'ai lu hier sur le Parisien. Oui, c'est laid les sondages, faut pas les lire, encore moins les commenter. Mais généralement, quand ça arrange une thèse (modeste) qu'on essaie de défendre, on les utilise. Et ceux qui font ça, ils demandent pas pardon comme moi. Alors désolé d'utiliser un sondage. Mais comme il n'est pas d'Opinion Way, l'institut de droite libérale et sarkozyste, bouh laid et vilain...

Donc question, à qui faites vous confiance pour sauver le monde de la crise qui risque de tout dévaster ? Bon, les citoyens français, en toute humilité, compte d'abord sur eux. Sans doute ont il vu un prêcheur à la Royal clamer un "aide toi, et le ciel t'aidera" tout efficace. Ensuite, les entreprises, l'Union Européenne aussi, font partis de ceux en qui les français auraient confiance.
Puis Sarkozy, non, c'est pas ça. C'est pas ça, mais c'est drôlement mieux que l'opposition de gauche. 67% ne feraient donc pas confiance à ce rassemblement qui va du démocratique et très tolérant Olivier Besancenot à l'idole Ségolène Royal.

Ce que je me dis, bêtement, c'est que ce n'est peut être pas ce genre de show et d'égocentrisme névrotique et indécent que les français attendent. Et outre le ridicule du spectacle de samedi soir, ce dernier tombait bien mal. A un moment où des salariés sont obligés d'aller à l'aide sociale pour manger, et où on se pose bien des questions sur où va le monde, était ce un stand up qu'on attendait de la part d'une personnalité politique de premier plan ?
Et que si la gauche est aussi peu crédible, la méthode Royal en est peut être pour quelque chose...
Et que si la gauche n'est pas crédible, si le gouvernement n'est pas jugé crédible, que reste t'il comme exutoire possible ? En supposant que Bayrou, pour l'instant, c'est pas tout à fait ça... Le 21 Avril 2002, ça ne rappelle rien à personne ?

J'espère que mes amis socialistes, pour la France, feront un choix pas trop mauvais. Sachant que Royal compte aller en 2012 avec une rose à la main, ou sans, mais elle ira...

Et j'espère que la politique, la noble, la belle, celle qui s'intéresse aux gens et à la vie de la cité, ça ne sera jamais ce qu'a fait Royal samedi soir.
Et que Father Tom ne restera longtemps qu'un sketch de l'admirable Grosse Emission de mes 20 ans...



PS : quand même merveilleux parti socialiste tolérant et humaniste... Et pauvre Michel Rocard... Rien à rajouter.

samedi 27 décembre 2008

Je me posais des questions sur des libérations...

J'ai, malheureusement, eu des premières réponses...
La libération conditionnelle de Nathalie Menigon (4 Août 2008), puis la décision de Sarkozy de ne pas extrader Maria Pétrélla (14 Octobre 2008), m'ont donné l'occasion de deux billets. Les divers comités de soutien, et les élans de solidarité de certaines personnalités de gauche, demandant libération et non extradition de ces deux terroristes d'extrêmes gauches, m'ont simplement donné l'envie de poser une question. Ces mêmes personnes qui appelaient à de la clémence vis à vis de ces personnes auraient elles fait preuve d'autant d'activisme vis à vis de personnalités de droite (ou d'extrême droite) dans le même cas de figure ?
En résumé, une personne de droite mérite elle la même compassion qu'une personne de gauche ?

Nicolas Sarkozy a gracié Jean-Charles Marchiani. La réaction de la part de la gauche ne s'est pas fait attendre. Dérive monarchique. Nicolas Sarkozy décide de ne pas extrader Maria Pétrélla quelques semaines plus tôt ? Pas de réactions négatives de la part de ces mêmes personnes. Deux poids, deux mesures dans la réprobation ?

Il ne s'agit pas de se demander si oui ou non Jean-Charles Marchiani devait ou pas être gracié. Même si j'apprécie l'homme Marchiani, je préférais le Sarkozy qui ne voulait plus de ce droit de grace présidentielle. Il l'a employé, depuis, au moins deux fois. Et je ne suis pas sur que cela soit très heureux, et que cela lance un message très positif.
Mais il s'agit simplement de demander s'il est bien sain d'avoir de telles préférences dans ce qu'on appelle l'humanisme. Si on se considère humaniste, ne doit on pas l'être vis à vis de n'importe quelle personne ? Parce que je suis de droite, je ne pourrais jamais recevoir de compassion de la part d'une personne de gauche qui prône, par ailleurs, tolérance et humanité ? Et vice versa ?
Je trouve ça affreux, détestable, désagréable, de penser que l'on peut faire fonctionner son coeur en fonction de ses opinions politiques. Et quelque part, cette intolérance me fait peur.

Après, le fond des grâces, j'ai déjà dit ce que j'en pensais. Ce n'était pas l'objectif du billet. Mais une simple tristesse d'avoir eu une réponse à mes modestes questions... Ce n'était pas la réponse que j'espérais.

PS : j'ajoute que je trouverais autant détestable que les différentes grâces une compassion mal placée pour les "sabotageurs" (j'aime la citée de la peur) de la SNCF... Parce que ces gens ne représentent en rien la "jeunesse" de ce pays comme on peut le lire ici ou là. Et parce que je n'ai aucune sympathie pour ces diverses idéologies violentes et intolérantes...

Très chers voeux 2008... Et 2009 aussi...

Un article de ce jour du Figaro nous informe que Sarkozy va révolutionner les vœux à la télé. Formidable, en période de crise, quand on entend ci et là que les collectivités locales et ministères vont mettre la pédale douce sur les cérémonies du nouvel an, on voit que l'Elysée n'emboitera pas le pas d'une rigueur décente et légitime...
Souvenir d'un billet en date du 6 janvier 2008, et intitulé "Très chers vœux"... Qui m'avait valu la joie de pas mal de commentaires d'ailleurs...
Déjà loin, très loin, du quotidien des français et d'une certaine réalité l'année dernière. Cette année ça continue... Et c'est d'actualité. Soupir.
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La Canard Enchainé en parle dans ses brèves télé : le retransmission des voeux "de rupture & modernes" de Nicolas Sarkozy auront couté, à France Télévision (donc à nous petits français), 72 000 euros à la chaine. Soit sept fois plus que les voeux "viellots" de Jacques Chirac ! Surcout explicable, d'aprés le Canard, "par les multiples effets d'éclairage souhaité par le Président, ainsi que la par la mobilisation d'une équipe technique plus importante".
Soit...

Article de Challenge du 30 décembre 2007 : la dette publique en France atteint 1,22 Milliard d'Euros au troisieme trimestre. La dette publique, ceux sont des heures supplémentaires pour policiers et infirmiers qui ne seront jamais payés, c'est des routes qui ne seront jamais réparées malgré les radars automatiques qu'on met dessus, c'est des creches qui ne seront jamais ouvertes, c'est des personnes sans logement parce qu'on ne peut pas construire, c'est une impuissance légalisée et un cadeau empoisonné qu'on laissera à nos enfants, petits enfants...

Je sais : l'augmentation des voeux présidentiels de 61000 euros, c'est moins de 0,005 % de la dette publique. Je sais, l'augmentation de salaire de 170 % du président, c'est pinuts. D'autant plus que maintenant notre président se fait payer ses vacances par des copains et pas par le budget de l'état... Soit aussi, l'augmentation de 50% des conseillers à l'Elysée par rapport aux années Chirac, ce n'est rien dans le montant de la dette... (quoique je me demande quelle est la légitimité de Dominique Paillé et de Douste-Blazy, sinon celle d'être des battus législatif, ou futurs battus municipaux, et copains du président ?).
Mais ça plus ça plus ça plus ça, ça fait beaucoup...

Billet trés démago, le confesse. Mais je crois vraiment que ce sparadra des finances publiques que personnes ne controle, que l'on soit finalement un gouvernement de droite ou de gauche, nous coutera au final extremement cher. Je suis trés distant vis à vis des critères de Maastricht, pour autant le bon sens m'ammène à penser qu'un budget en perpétuel déficit n'est pas viable.
Faire des efforts ? Nous en faisons tous, et je réclame une vraie politique d'effort, d'efficacité. Mais que plus haut, on nous montre l'exemple, sacrebleu (je voulais écrire putain de bordel de merde, mais c'était vulgaire m'a dit mon correcteur d'orthographe) !
Et la réforme de l'Etat, la vraie, l'efficace, celle menée sans tabou et sans voile de fumée type 'on remplace pas un fonctionnaire sur deux' (qui est un slogan joli, mais innefficace dans la réalité), on la fait quand ? Et si on commençait cette réforme par un travail dans ces états majors au sommet de l'Etat ? Dans les exécutifs des conseils locaux, avec notamment cette histoire d'intercommunalité qui rajoute des couches supplémentaires de dépense ? Sachant que la candidate du PS aux élections présidentielles a dit que ce n'était vraiment pas, non plus, sa priorité absolue...

On attend quoi pour vraiment commencer à faire quelque chose d'intelligent ? Les prochains voeux sons et lumières de 2012 ?

PS : un tour sur Elysée.fr pour chercher des photos... Amis du culte de la personnalité, bonjour...
PSbis : Raymond Forni est mort. J'appréciais cet homme, même s'il n'est pas de mon bord politique. La France perd un homme politique de qualité et de talent...

vendredi 26 décembre 2008

C'était mon dernier conseil municipal

Je commence mes Best Of, ou plutôt les quelques billets que j'ai vraiment aimé écrire, et qui ont rythmé ma modeste année.
Je commence par un très personnel, écrit
21 Février 2008. Intitulé "Dernier conseil municipal", il se voulait nostalgique. Je quittais Montfaucon, pour une élection municipale incertaine au grand village à coté. La victoire sera là quelques semaines plus tard, mais ce jour de février je n'en savais rien.
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Hier soir était mon dernier conseil municipal. Dans mon village d’enfance, celui qui a donné le nom de ce blog, et mon pseudo à partir de 2002. Ce village qui m’a donné beaucoup. Dernier conseil municipal avec un Maire qui est aussi mon médecin, et un ami pour moi, même plus. Dernier conseil dans une ambiance assez joyeuse, parfois un peu lourde, beaucoup ne se représenteront pas. Parce que l’age, parce que aussi la vie donne d’autres envies. Parce qu'il faut bien s'arrêter un jour. C’est fini.

Ce matin, j’ai très mal au ventre. Parce qu’il y a une douleur intérieure, ridicule peut être, mais bien présente. Aussi parce que hier soir le conseil s’est conclu au restaurant de la Louisia, à Saint Laurent des Arbres (restons dans la communauté de communes). Et visiblement, si j’ai très bien supporté les nombreux Lirac qui ont dansé sur la table, j’ai eu plus de mal avec les huîtres et coquillages à l’entrée. Très bons, mais lorsque j’étais le soir rentré à la maison, mon médecin – Maire n’était plus présent avec la seringue de Primpéran à portée de main.
Hier soir, c’était une chignole chauffée à blanc qui me taraudait l’estomac. Et après une nuit difficile moralement et physiquement, c’est une journée fatigante qui se passe aujourd’hui. Laissons de coté les soucis professionnels qui commencent à me prendre beaucoup d’énergie, j’ai envie de retourner dans mon lit, de dormir.

C’était une belle soirée. Le Conseil Municipal ne s’est pas déroulé à la salle habituelle : je n’ai donc pas eu l’occasion de voir le visage de Sarkozy, qui n’est finalement arrivé que très tard. Je me demande même si je l’ai une fois vu dans la salle du conseil… Pour moi, à coté de la fenêtre, c’est un Chirac souriant qui présidait la séance.
Il y était déjà quand je suis rentré, la première fois, un matin d’un dimanche de Mars pour mon premier conseil. Mes parents, mes grands parents, y assistaient. Pour mes grands-parents, je les savais très émus. Ils sont un peu tristes que je parte sur le village d’à coté, mais je les rassure en silence : je le suis aussi. Triste.

J’ai revu ce week-end la profession de foi que j’avais rédigé pour la liste. Apparaissait mon nom, mon age (23 ans), ma profession. Déjà jeune ingénieur, je sortais de l’école. Mars 2001. J’étais directeur de campagne d’une amie, conseillère régionale, dans le canton d’à coté. Pleins d’ambition, de naïveté. Qu’en est il aujourd’hui, 7 ans plus tard ?
Ce mandat a duré 7 ans, c’est long. J’ai l’impression que c’est toute une vie qui s’est passé. Nous avons eu la mort brutale d’un adjoint, une semaine après le 12 Juillet 2002 qui continue à me faire mal au ventre et au cœur. Personnellement, j’ai eu un départ à Marseille, puis un retour, puis un départ dans le Vaucluse, avec une vie professionnelle riche, dure.

Et surtout une désillusion totale en politique. En 2001, j’étais RPR. Après, plus rien. Parce que je n’ai jamais ni accepté, ni apprécié, la logique de l’UMP. Parce que la politique qui était défendue ne me convenait pas. Parce que rien d’autre à coté pour me motiver. Parce que aussi pleins de choses, qui font qu’on vieillit, qu’on devient usé avant de commencer à ce qu’on se serve de vous. Parce qu’il faudrait que je me motive.

Demain, il y a aura l’élection municipale. Je serai candidat dans le village d’à coté : de 1300 habitant, je passerai à 5000… Ca me fait drôle. C’est le village où j’ai fait mon collège, où est née ma mamy. Le chef lieu du canton, dans lequel j’habite. Chouette. Pourtant, j’ai mal au ventre.
Je ne me considère pas comme un Douste-Blazy ou un Seguin, partir se faire élire ailleurs pour une « promotion », et faire une belle étape dans une carrière politique que je pourrais m’imaginer brillante… Dans mon village, j’avais l’assurance d’être bien élu, et j’avais l’assurance d’un poste à responsabilité… Je ne me considère pas non plus comme un Lang ou une Guigou, partir me faire élire ailleurs parce que je me suis fait chassé là où j’étais : ce n’est vraiment pas le cas. J’étais, je crois, apprécié de certains, pas de tous, mais une grande majorité.
Je suis parti parce que c’est la vie. Si je le regrette ? Non, bien sur que non, car si le 9 et le 16 Mars sont positifs, c’est de jolies choses qui peuvent s’offrir à moi.

Mais c’est un peu comme en amour… Peut on oublier celles qu’on a aimé avant ? Si on les a aimé, on ne peut pas les détester même si on les quitte. Tout juste en être indifférent, pourquoi pas. Mais ce n’est pas ma manière de fonctionner. Je quitte une pour une autre, peut être. Mais j’aimerais toujours celle que j’ai aimé avant, même si ça ne m’empêche pas d’aimer sincèrement celle d’aujourd’hui. Et d'être heureux : le passé n'empeche pas le bonheur du présent et un joli soleil dans l'avenir...
Un ami de promotion m’avait dit un jour, pour rassurer le nostalgique idiot que j’étais qui n’arrivait pas à quitter un souvenir, que celui qui n’a pas de passé ne pouvait prétendre à avoir un avenir. Aussi que si on conduit les yeux rivés sur le rétroviseur sans voir ce qu’il se passe dans le pare-brise, le risque de prendre le platane de face est grand…

Aujourd'hui, j’ai les yeux sur le rétroviseur, parce que c’est beau ce qu’il y a derrière. Il faudrait juste un coup d’essuie-glace pour que je revoie la route. Mais désolé : aujourd’hui je n’y arrive pas… Je passerai la voiture aux rouleaux demain, promis…

PS : quelques photos de mes deux villages… Sur les dernières, photos de ce week-end, la Saint Valentin...
PSbis : la musique est une que j’écoute en ce moment en boucle, sans doute n’ajoute elle rien à mon moral et mon optimisme très bas. Générique de fin du dessin animé surprenant mais excellent « Baccano ». Cela s’appelle simplement « Callin », et je trouve ça très beau…


Lectures et reflexions de la semaine (4)

Court billet. Noël c'est bien mais ça donne des estomacs douloureux...

* Eric Roux de Bezieux écrit à propos de la propagande, et des manifestations étudiantes. Un point de vue original, de droite, assez peu répandu sur les blogs que j'aime à fréquenter. Un point de vue que je partage en grande partie aussi...
* Ozenfant rend un hommage plutôt efficace à Fadéla Amara, et à une manière que je trouve pertinente de concevoir la politique et la société. Citant l'arrogance de certains hauts fonctionnaires, notamment, estimant que "La France, c'est 200 personnes". J'aime bien ce genre de billet, poujadiste peut être, mais qui fait du bien ;
* Luis Fernandez revient à la tête d'une équipe française. Personnellement, j'en suis ravi.
* L'UMP a du mal à trouver des têtes de liste pour les Européennes... Personnellement, je m'en fous.

Enfin, Keanu Reeves veut jouer Spike dans une version live de Cowboy Beebop. Quand on voit la bande annonce du film Dragon Ball, on peut s'inquieter...

mercredi 24 décembre 2008

Balade en Avignon pour féter Noël...

C'est Noël ce soir. En Provence, cette fête est un peu plus qu'une fête religieuse, ou familiale. Y a ce quelque chose en plus, les 13 desserts ou je ne sais quoi, qui rend ce moment spécial. Depuis toujours.
Avignon est, quelque part, un peu le symbole de Noël. Avec son marché provençal, qui veut évidemment copier les marchés de Noël alsaciens ou belges. Mais avec ses odeurs de Provence que l'on ne trouve pas plus à Strasbourg qu'à Bruxelles, et qui donnent ce coté particulier à cette période de l'année.

Aujourd'hui, je copie Brigetoun, et je parle un peu d'Avignon. Balade en capitale du Vaucluse, c'était un lundi 22 décembre...
Le Palais des Papes, évidemment. Aussi brillant en plein décembre qu'au beau milieu de l'été. Aussi imposant. Rien à voir à Saint Pierre, que l'on a visité quelques semaines plus tôt. La différence de ces deux royaumes de la papauté présente autant de différence que l'Olympique de Marseille à Lyon et celui contre Nancy dimanche soir. Grosses différences.

Et un petit regret quand même. Cela aurait été magnifique un marché de Noël sur l'esplanade du Palais des Papes. Ombragé certes, et en Décembre ça glace. Mais quand même, quel bel endroit...
Au bout de la Rue de la République se trouve la place de l'horloge. Celle avec le théâtre, la Mairie. Et donc en cette période le marché de Noël, qui trouve son entrée par ce porche. La lumière naturelle est celle d'un mois de décembre, lumière froide mais forte. Les arbres sont tous nus. Et on se promène tranquillement, simplement guidé par l'odeur d'une brioche qui cuit, ou de marrons qui gisent au dessus d'une poêle avenante...
C'est presque Noël, on est en vacance...

En plus, cette année, les cadeaux et courses de Noël ont été faite bien à l'avance. Donc pas de stress, aucun. Nous recevons parents et beaux parents en terre roquemauroise, et nos frigos sont pleins.
Par contre, vous me faites penser à ce que je descende à la cave préparer le vin de demain... Merci du rappel.

C'est finalement simple un marché de Noël en Avignon. Une place, jolie de préférence. Des petites maisons en bois, avec dedans des marchands de saucisson (beaucoup), de santons (un wagon), d'herbes de Provence et autres choses qui sentent bons le Midi (en majorité). Et bien sur, le marchand qui n'existe sans doute pas en pays alsacien : le marchand de chocolat à l'huile d'olives ! Le vendeur marque en gros "spécialité marseillaise". Je demande à Mumuse qui connait mieux Marseille que moi, mais quand j'habitais à Marseille, ça m'avait pas sauté aux yeux, le chocolat à l'huile d'olives :)))

Enfin, c'est un joli marché. On ne sent pas trop le froid mistral qui souffle en ce jour d'hiver. Et on est bien...

Petit passage devant la Mairie. Marie-José Roig, bonjour. Non, pas envie de faire parti du Grand Avignon encore, parce que je pense que les villages de la Côtes du Rhône, entre Avignon et Tricastin, ont vocation à faire des choses sympas sans être affilié à une grande bourgade dont son intêret, légitime, et de privilégier une centre ville fort, et le reste on verra demain...
Enfin, petit coup de serpe politique : je préfère encore, de loin, l'avignonaise Marie-José Roig, à la je ne sais pas quoi sinon parachutée et à la sincérité exemplaire Elisabeth Guigou (qui représente une grande partie de ce que je déteste dans les pratiques politiques...)

On parlait politique. Je préfère encore ce joli petit manège. Ou carrousel serait le terme plus juste. Joli, avec musique de Noël et enfants dessus... Par contre, on sent plus le vent ici...

A ce moment du billet, de la balade, je me demande si je dois parler, ou pas, de politique, d'actualité. Réagir sur le suicide de cet homme d'affaire français, ruiné par l'affaire Madoff. Sur cette tentative de suicide de la brillante et remarquable Claudie Haigneré, qui m'inspire tristesse et respect pour cette grande dame.
Il serait facile, un peu trop, de soupirer devant ces fêtes de fin d'année qui ne marquent pas pour autant la trêve dans les drames et désespoirs humains, et personnels. Sur l'affaire Julien Dray, je me suis vu reprocher par le sympathique Aurélien mon "sentimentalisme inattendu" quand au destin de cet homme politique, dont je ne partage ni le positionnement, ni beaucoup de ces idées (et encore moins sa manière particulière de donner des leçons de morale à tout un chacun, surtout s'il est de droite...).

Je crois qu'il y a quelque chose de bête en moi. Qui fait que je ne supporte pas l'acharnement. Qu'il soit judiciaire, médiatique, tel qu'il soit. Que la personne s'appelle Hervé Gaymard (j'ai été terrifié par cet acharnement sur cet homme il y a quelques années), Bernard Tapie, ou aujourd'hui Julien Dray. Est ce que je souffre du fait que je sais que j'aurais été personnellement incapable de résister à ce genre d'attaque si j'avais du être personnellement la cible ? Je me souviens avoir été cible de quelques petites piqures de moustiques durant la campagne municipale. Je me souviens aussi, à ma grande surprise, et un peu peine je l'avoue, avoir eu du mal à dormir... Avec cette tristesse de voir que ma cuirasse était finalement bien peu épaisse...

Et quelque part, toujours en filigrane de tout ça, c'est con mais c'est vrai, le syndrome Bérégovoy. J'avais 15 ans à cette époque. J'étais sur le canapé de Montfaucon, de chez mes parents. Allongés, comme toujours, à regarder le 20 heures. Il faisait jour, on était en Mai. Et je ne me souviens plus qui était le présentateur de ce JT, Ladizlas de Oyos peut être ? Un autre ? Je ne sais pas... Mais j'ai entendu cette nouvelle. Et je crois que cela m'a marqué particulièrement.
Je ne sais pas, mais le geste "suicide" ne me laisse vraiment pas indifférent. Il me glace. Et je me dis, sentimentalisme inattendu c'est vrai, que tout être humain peut être amené à ce genre d'extrême. Je ne sais pas comment cela s'appelle, mais je ne crois pas qu'une vie doit être faite pour acculer les gens, même ses pires ennemis.
Au final, on se retrouvera tous sous terre un jour. Alors d'ici là, se faire le moins de mal possible n'est pas scandaleux, et ce n'est pas faire preuve de faiblesse... Me semble t'il...
On quitte les pensées un peu sombre d'avant Noël. Parler de suicide, je suis un crétin des fois... Et revenons sur la Rue de la République.
Bon, les photos ne sont pas dans l'ordre de la promenade, les avignonais me pardonneront. Mais ils me permettent d'exprimer un peu ma pensée dans un ordre qui vaut ce que vaut ma pensée...

Un lundi, deux jours avant Noël. Un peu avant midi. Et une Rue de la République vide. Totalement vide. Pourtant, les magasins sont ouverts. Crise ? Apparemment, non, la consommation pour Noël est bonne, d'après ce que disent les ultras spécialistes... Et si le fait que la veille, dimanche 21 décembre, était ouvert dans les magasins, avait provoqué en parti le calme lundi ?
D'une certaine manière, il serait possible d'envisager que l'ouverture automatique des magasins le dimanche n'augmenterait pas fatalement la consommation. Le portefeuille des français est autant remplis si la semaine d'ouverture de magasin dure un jour de plus... Et il serait envisageable de penser que, dans ce cas, plutôt que d'avoir les magasins bondés le samedi auprès, la répartition des achats se ferait sur deux jours...

Je ne partage pas ce qu'avait dit un jour le copain Criticus, quand il avait dit que le réseau LHC était pro travail le dimanche. Parce que personnellement je n'en suis pas, un "pro". Je suis pro que chacun fasse ce qu'il veut. Et que personne ne vienne dire ce qui est bon pour l'autre. Quand un syndicat, à qui on a rien demandé, vient demander que le tribunal interdise les commerçants de Plan de Campagne d'ouvrir les magasins le dimanche, je me convainc que le sectarisme et le dogmatisme amènent à faire de grosses bêtises. Les syndicats ont mieux à faire que de s'occuper du bonheur de gens qui n'ont rien demandé...

Mais je suis, je crois, un français assez majoritaire sur les deux questions qui ont été posées. "Etes vous favorable à l'ouverture des magasins le dimanche ?". Comme plus de 70% des français, oui, je le suis favorable. Pourquoi pas ? Je ne suis pas de ceux qui pensent que le consumérisme est le pire maux de la société française...
Par contre, à la question "avez vous envie de travailler le dimanche", je réponds personnellement non. Comme beaucoup de français. J'ai de la chance d'être dans un métier où le travail le dimanche n'est pas de mise. Sinon chez soi, parce qu'on est jeune cadre dynamique et qu'on prend des dossiers à la maison. C'était le cas plus avant, plus maintenant.

Qu'on laisse faire ce qu'on veut aux gens, sans banderoles ni slogans à deux francs. Par contre, qu'on fasse gaffe que le choix ne soit pas qu'entre travail le dimanche et licenciement immédiat, comme cela semble être le cas. Je me méfie des pseudos libertés qui n'en sont pas.

On calme un peu la tension. Discussion politique, alors que c'est Noël. Un joli petit sapin devant une jolie petite église. Marchons paisiblement. Sans prendre en compte les dernières révélations sur l'affaire Julien Dray... Chut, c'est Noël demain.

Restons en Avignon, une rue toute simple. Rue marchande, mais dans laquelle j'ai tellement de souvenirs. La rue à coté, il y a une librairie qui s'appelle bêtement "la BD", et dans laquelle j'ai commencé à dépenser tellement, en mangas et animés japonais. Durant la fin des années 90', et particulièrement vers les Noël 2000 et 2001, retour vers cette passion de l'animation japonaise. Avec en plus un sentiment de solitude et une appréhension vers un futur proche, futur d'ingénieur solitaire, que je compassais tel un Julien Dray dans une frénésie d'achats de mangas et de DVD d'animés. J'en ai de pleins cartons dans la cave de mes parents. Et pas question que je les vende, ils sont une partie de mon histoire.

La chanson qui accompagne la balade du jour est évidemment tiré de l'animé Saint Seiya. Parce que pour moi, cela représente évidemment Noël. J'avais découvert l'ensemble des chansons et musiques de Saint Seiya en dernière année d'école d'ingénieur. Et je me souviens être monté pour le jour de l'an 2000, à Lyon, avec le "Hit Collection", 5 CD dans un seul boitier... La discographie de Saint Seiya, impressionante, sur le site Burning Blood de mon ami Arion. La chanson d'aujourd'hui, Best Friend, est tirée du 3eme CD de cet album.
Fin de cette balade. Non sans parler d'un plaisir personnel, très personnel... J'ai fait voté, en qualité de vice président de la communauté de communes, une création de poste lors du dernier conseil communautaire. Aujourd'hui, j'ai officiellement annoncé à une personne qui fait des remplacements dans nos services techniques de déchetterie que nous lui proposerons un emploi un CDI à partir du 1er Janvier 2009. Un homme d'un certain nombre d'année, vivant dans une précarité que quelque part nous cautionnons. Et à qui j'ai, nous avons, fait le plus beau des cadeaux.
Il y a pleins de moments pénibles dans une vie professionnelle ou d'élu. Mais il y a des moments où on peut être fier de soi, et en tous cas heureux. Je lui ai fait un beau cadeau de Noël. Mais comme on pense souvent à soi, je m'en suis fait un aussi... En enlevant quelqu'un de cette précarité que les mairies et autres institutions administratives s'évertuent à faire perdurer...

Un simple moment pour dire que je suis un peu fier de moi. Vous m'excuserez...

Bonne fête de Noël à tous les copains de ouèbe, anciens et nouveaux (futurs aussi ?). Et à bientôt (on fera des Best Of la semaine prochaine, hein... ?)

Vanille vous souhaite un joyeux Noël

mardi 23 décembre 2008

Julien Dray, double peine politique, comme tellement souvent...

Julien Dray est pessimiste pour son avenir politique (Figaro.fr). Article, j'ai trouvé, presque touchant, et humain.
Car un homme, tel qu'il soit, lorsqu'il est empêtré dans des histoires qui le dépassent, et qui se trouve pris dans un tourbillon incontrôlable qui dévaste tout sur son passage, sa vie, son œuvre, ses références, ce qu'il est et ce en quoi il croyait, ça donne envie de compassion. Quelque soit ses fautes.

Pour autant, ne découvrons pas la lune en ce jour. La double peine, la médiatique après (ou en même temps) que la judiciaire, c'est le lot de tous les hommes politiques englués dans des affaires pseudos judiciaires. Ceux ci se retrouvent essorés, lessivés, et quand bien même tout ceci se termine par un nom lieu, la vindicte populaire à vite fait de mettre en doute cette justice pour puissant, avec un "il n'y a jamais de fumée sans feu" contre lequel il n'y a que peu à dire. Aujourd'hui encore, Fabius est coupable pour certains dans l'affaire du sang contaminé. Même si non, mais allons expliquer cela au pékin moyen...

Mais là encore, même si cette "double peine" me dérange, que la justice fasse son boulot. Même si les conséquences pour Dray seront délicates et difficiles. Avant lui, Hervé Gaymard (un de mes premiers billets), Michel Noir, François Léotard, pour ne citer qu'eux à droite, ont eu à faire à ce rouleau compresseur qui fait qu'on est le père de tous les maux. Et que si on pouvait être exécuté en place publique, cela plairait à tellement...
Je n'ai pas souvenir que le devoir d'un minimum d'humanité ait été la première réaction de bien des gens quand la meute de loup s'est précipité sur un Hervé Gaymard, coupable de gourmandises indécentes lui aussi...

Des bloggueurs se posent des questions sur l'affaire Dray. A qui profite le crime ? Les copains Chafouin et Farid Taha ont écrit des billets pertinents. J'attends maintenant que l'on se pose les mêmes questions, avec le même devoir d'humanité et de respect de la personne, quand ce sera, au hasard, un "suppôt du Sarkozysme" qui sera en peine avec le rouleau compresseur médiatique et judiciaire.

Mais quand bien même elle occupe en ces périodes de fêtes, je n'aime pas cette affaire Julien Dray. Qui me rend, désolé je suis un crétin, le personnage de Julien Dray sympathique au final. Mais je n'aime pas trop aussi le traitement de cette affaire par la blogosphère. Soutiens caricaturaux de bloggueurs de gauche. Attaques caricaturales et teintées d'un plaisir jouissif indécent de la part de bloggueurs plutôt de droite. Il y a des personnes calmes et réfléchies, ça fait plaisir. Mais quand même...

Enfin, demain soir c'est Noel. C'est fou, on dirait pas.

Edit 12h : Dans le billet du Chafouin, excellent commentaire du très pertinent Authueil que je cite avec plaisir : "dans d'autres affaires, personne ne s'étonne (et ne porte plainte) que des PV d'audition devant un juge soient dans la presse dès le lendemain matin !
Le secret professionnel, c'est pour tout le monde ou pour personne !"

Très bon billet résumé de copaing Rubin aussi...

lundi 22 décembre 2008

Le Mont Ventoux

Il faisait un superbe temps aujourd'hui...
Prise depuis Roquemaure. Et on fond ChateauNeuf du Papes. C'est bien les lumières d'hiver...

Idolatrie, Bertrand - Hortefeux, et veille d'anniversaire

J'adore les débuts de vacances. Buller devant la télé, un PC sur les genoux, un thé à coté du fauteuil. J'aime bien...
Le temps de lire un peu l'actualité. Certes, la 5eme place de Marseille me navre, profondément. Mais ravi de la belle réaction bordelaise, j'aime bien cette équipe.

Mais le reste, c'est le dosage Bertrand - Hortefeux présenté par le Figaro qui m'a fait sourire. On parle, reparle, de politicienne politique. Celle futile, mais qui passionne les petits groupes dont nous sommes. Et un commentaire, un. Avec une paire aussi charismatique et respirant la sincérité, je ne pense pas prendre demain ma carte à l'UMP.
Mais d'une manière, quelque chose me dérange profondément, à l'UMP. Vendredi soir, je n'arrivais pas à voir ce que c'était ce truc qui me génait, et il a fallu lire le Parisien retraçant le périple gardois de Nadine Morano pour comprendre. L'UMP devient moins un parti politique qu'une secte idolatrant Nicolas Sarkozy. Les réseaux Désirs d'Avenir ont leur madone mystique. Mais à l'UMP, c'est aussi quelque chose de remarquable, cette idolatration. Je n'ai pas le souvenir d'un tel RPR...
Je crois que c'est pour ça que j'ai du mal avec les partis politiques et les ambiances militantes. On débranche tout dans la cervelle, le camp d'en face est forcément mauvais et tout ce que fait le chef est beau, magnifique. D'ailleurs, le chef est beau, magnifique. On entend ce que l'on a envie d'entrendre. Youpi.

Sauf que je n'ai pas envie d'avoir d'idole personnellement. Sauf que si j'étais militant UMP, j'aimerais pouvoir dire au chef plus haut que les décisions prises d'en haut, sans écouter la base, c'est dangereux. Parfois même profondément idiot, cf cette blague de France Télévision qui se conclue par une augmentation de la redevance. Sauf que j'aimerais pouvoir dire que le respect des "subordonnés" commence par le plus haut niveau, sinon en entreprise c'est le chaos invivable.
Mais je ne suis pas militant UMP. Donc je ne dis rien. Mais je suis content de savoir, à droite comme à gauche (et même un peu dans les extrêmes), certains ont leur idole. Ca fera passer des bonnes fêtes.

Et demain, nous reviendrons pour fêter ensemble l'anniversaire de Carla Bruni. Il y a un peu plus d'un an, elle était un première ligne pour combattre le projet de loi ADN du gouvernement. Donc la famille qu'elle a quitté pour un mari président reviendront sans aucun doute lui souhaiter, aussi, un bon anniversaire. Hein, on n'oublie pas les affections, même en politique, non ?

dimanche 21 décembre 2008

Sourire devant le Midi-Libre, et soupirer sur le reste

Puisque le match de football de ce soir m'est difficile... J'aime bien le caricaturiste du Midi-Libre. Et j'ai bien rigolé devant ce dessin.

Sinon, pour continuer la discussion attaquée tout à l'heure sur Julien Dray et ses soucis, je n'ai vraiment pas été très juste. J'aurais du citer le billet caustique d'Authueil, stigmatisant un socialiste collectionneur à l'ISF. "Je suis un acheteur compulsif" dit Julien Dray. Et alors ? Personnellement, je m'en fous.
Par contre, les bras m'en tombent quand je lis que le PS se permet de trouver bizarre que cette affaire tombe en pleine grève étudiante... Pour ma part, je trouve surprenant que le PS, entre autre, s'amuse à instrumentaliser les grèves étudiantes, pour faire valoir leur actuelle absence d'idée...
Maintenant, c'est évident que la belle et noble politique s'instrumentalisation réciproque, c'est nul, c'est mauvais, ça donne pas envie...

Sinon c'est bien de savoir qu'on ne va pas travailler demain... Dimanche soir paisible.