mercredi 7 novembre 2007

J'aime les chiens

Pas de cauchemars cette nuit... Du moins pas que je me souvienne. Pas une nuit plus reposante, mais avec moins de questionnements au levée du jour. Mais cette même lassitude réelle, grognements sourds, au réveil. La douche est chaude, le shampoing sent bon, la tartine chocolatée est préparée avec un amour qui donnerait du courage à tous les chevaliers du zodiaque de la planète. Mais non. Le vent reste froid quand on ouvre la porte de sa maison.

Un simple billet pour ne pas dire plus au final. Poster une photo de chien qui va assez bien avec mon moral, ma forme, mon envie actuelle. Filou (c'est le nom du chien) est las. Il dormait dans son panier quand on est arrivé dans sa maison de weekend avec ses Maitres, il a supporté mes prises de photos gentiment taquines, mais pas la grande forme Filou. Un peu comme moi.
Oh, j'essais de donner le change, et de 'paraitre'. Le propre du chien est qu'il n'a pas forcément besoin de paraitre... Il a envie de se vautrer dans son panier ou de s'avachir, oeil triste, sur le carrelage, il en a le droit. Et il le prend.

En ce moment en plus où je sens que le vent n'est pas la seule source de fraicheur sur mon moral, mettre un chien à la une me refait penser qu'il faut vite que nous en prenions un à la maison...
J'ai l'impression d'avoir plus que jamais besoin de cet amour gratuit et sans arrière pensée que peut donner le chien. De cette fidélité, de cette sincérité, de cette affection, qui fait que j'adore ces boules de poil bourrées d'amour vrai. Je suis un bisounours peut être... Un bisounours à qui il manque la présence, en ce moment, de gens qui lui sont précieux. Je n'aime pas que les chiens... Bisounours peut être, mais je n'ai pas envie de me battre, en ce moment, pour être un tueur, soit dans le virtuel par des passes d'arme agressives sur blogs ou forum, soit dans ma vie.
Où je dois bêtement accepter mes limites, plus proches que j'espérais, et ma situation. Professionnelle, et personnelle aussi. J'essaierai de retrouver la force d'aller de l'avant un peu plus tard, promis.

Ce soir, spectacle comique d'un humoriste soutien de Nicolas Sarkozy en 2007 qui se gratte souvent les couilles sur scène. Je ne dis pas son nom. Je ne passerai pas aux Bons Enfants ce soir, je ne serai sur Marseille que pour la durée du spectacle, et de mon cadeau d'anniversaire. Mais tu auras une pensée amicale et affectueuse de la part de ce pauvre Faucon qui bloggue des cauchemars et des chiens.

Promis, demain je parle de la sécurité sociale et des franchises médicales !

6 commentaires:

  1. Allez reprends-toi !
    Une caresse au Filou.
    Bises
    Luc

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  2. Oh, tu me parles pas comme ça toi ^____^ !!! (je prends un chocolat chaud : ça remonte)

    Bisous et bon courage : tu as du boulot sur Paris... (toi au moins tu y crois et tu fais des choses : clap clap)

    PS : il est beau le chien non ?

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  3. pas envie de te battre?

    pas grave, toutes les luttes ne sont pas bonnes, certaines sont inutiles, pire, nuisibles, elles pompent l'énergie pour rien.

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  4. les batailles sont confuses Céleste actuellement.
    La douceur de ce chien ! moi aussi j'en voudrais un et ici il serait moins malheureux qu'il l'aurait été à Paris, mais tout de même je trouve qu'il leur faut de l'expace. Et nous risquerions de passer des heures à nous regarder fraternellement avec un air pensif. Tiens ça me rappelle le bonhomme qui est passé il y a très longtemps dans ma vie et ses échanges en chiens piteux avec le sien

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  5. Les chiens, j’aime bien (ce « bien » n’est pas limitatif), j’en ai eu quand on vivait à la campagne mais je n’en aurai plus jamais. Pour trois raisons :

    - La vie avec un chien est un esclavage réciproque. Il est malheureux quand vous êtes absent (j’entends d’ici les aboiements plaintifs du golden retriever de mes voisins) et vous êtes malheureux de l’avoir laissé (ce que me disent mes voisins).

    - Il est totalement dépendant de son maître, qui peut en faire aussi bien son jouet, sa peluche, que son souffre-douleur. Un chat, vous le maltraitez, il va vivre ailleurs.

    - Le chien n’a pas de vraie place dans la vie moderne, majoritairement urbaine. Je suis né à la campagne. Il y avait des chiens partout, mais ils n’étaient jamais attachés, ils circulaient comme ils voulaient. Ils n’étaient pas cajolés, pas anthropoïsés, on ne leur parlait pas comme à son enfant. Les gosses étaient parfois mordu s’ils les embêtaient, jamais défiguré ou tués comme maintenant. Sauf pour une femelle, ils ne se battaient pas (et surtout ne se tuaient pas) car, libres et non tenus en laisse, ils pouvaient délimiter leur territoire, ils pouvaient passer au large d’un chien dominant. Aujourd’hui, quand je croise un roquet mélancolique à la Elliot Erwitt pendu à Maman au bout de sa laisse, un chien d’attaque muselé et tenu court, un chien de traîneau traîné à deux à l’heure, un lévrier qui vit dans un deux-pièces cuisine, ça me fout le bourdon pour ces esclaves.

    J’ai un chat, affreusement câlin. Je devrais dire « des » car ils ont chez moi un vie aussi agréable que courte : dans le quartier on déteste les gens indépendants. Il entre et sort comme il veut, il tue tout ce qui est moins gros que lui, et il me regarde partir sans rien dire, du moment que j’ai laissé des croquettes pour lui chez le voisin.

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  6. Hello,

    Perso, j'ai toujours aimé les chiens ... et j'ai toujours été très malheureux quand ils sont partis. C'est pour ça que je n'arrive toujours pas à me décider à en prendre un. Et puis, si c'est pour le laisser dans un chenil au moment de partir en vacances ... même pour 15 jours ou 3 semaines, c'est dur. Sympa en tous les cas de lire ce billet alors que ce soir une chatte toute grise, et toute affamée, est venue nous rendre visite. Nous l'avons nourrie, caressée, ... et elle est repartie. :-) Ainsi vont les chats, plus libres que les chiens ...
    Sur ce, bonne nuit cher Faucon, @ + ...

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