samedi 31 mars 2007

En travaux, encore

On déménage dans une semaine. Ce soir, devant des pizzas, du rosé, et un match de foot pénible à souhait, dernier week-end à Sérignan du Comtat. Dans 7 jours, pas plus, pas moins, nous boirons je sais pas... Un grand Médoc, un ChateauNeuf du Pape peut être... Bref, une bouteille dont le prix est à deux chiffres, dans des grands verres. Avant, nous aurons fait un apéritif au Champagne. Et encore avant, on aura transporté des meubles d'un département à l'autre, de part et d'autre du Rhône.

Mais aujourd'hui, c'est le chantier. Isolation qui se met, radiateur à peindre. Peinture sur les murs aussi. Des lignes électriques supplémentaires à tirer : je suis gourmand en électricité.

Et en attendant pour ne pas ajouter à la coactivité de chantier, j'ai fait du jardinage. Là, c'est moi qui ote la vie et l'existence à un arbuste certe mignon, mais qui m'empechait de bien garer sa voiture (hommage à Francis Cabrel). Et j'ai taillé des haies aussi. Demain, je couperai des cyprés s'il fait beau.

Bref, c'est le chantier. Pendant ce temps, l'extreme gauche dit que ce n'est pas un drame de violer la loi et que la police est fasciste. Sarkozy dit que la gauche est le parti des délinquant. Royal dit que c'est la droite qui fabrique les délinquants. Et chacun de jouer un jeu ridicule. Se souviennent ils que Le Pen est tranquillement arrivé y a cinq ans au deuxieme tour ? Bah, la leçon ne suffit pas ? Tant pis, "on renverra les gens pleurer dans les rues"... Mais coté remise en cause, non, rien. On reste bêtes et caricaturaux.
Sans prendre en compte le fait que les seuls responsables du 21 Avril et du 29 Mai, les seules causes, c'est "eux". Mais non, continuons à faire la magie noire, à appeler le diable en jouant à quatre aprés minuit à appeler les esprits autour d'une table basse et ronde. Les conséquences ? On pleurera, on oubliera. Tous nuls, tous. Même Bayrou. Tous.

Vu ce niveau (général) minable et franchement petit (tout petit, et encore j'ai souhaité ne pas trop entendre Hollande, ma santée reste fragile), je préfère jardiner dehors. Pour la bonne cause : la mienne. Et j'en suis ravi. Et demain, on retourne au boulot. Là, je vais au lit.

jeudi 29 mars 2007

Le Ventoux reste quand même bien joli

J'avoue, je me suis un peu énervé tout à l'heure. Sujet épidermique pour moi.

Heureusement, le Ventoux reste quand même beau...

Prendre le train...

Pendant que je suis en stage de management, le monde continue heureusement à tourner, et la campagne aussi. Mais entre le matin 8 heures et le soir 18 heures, aucune information sur ce qui se passe "dehors" du Park Inn d'Orange. Alors si, on voit quand même le printemps qui arrive à grand pas sur la piscine bachée au dehors. Mais il y aurait les extraterrestres qui se poseraient dans les plaines du Gatînais, je n'en serai pas au courant. Du moins, pas avant 18 heures, le temps de rentrer dans ma voiture (et encore pas ma Clio que je change demain : j'ai plus l'autoradio...). Et le soir, je préfère, en arrivant à la maison, aller courrir quelques minutes pour me dégourdir un peu et profiter de ces premiers jours (et de mes derniers à Sérignan du Comtat aussi).

Et quel est l'évènement de ces trois jours ? La Gare du Nord bien sur.

J'adore ce coin de Paris. Pleins de souvenirs. Un Hotel juste à coté, instant d'un cartoonist en Novembre 2002, quelques jours aprés un weekend d'Octobre 2002 inouboiablement merveilleux pour moi (et veille d'un jour pas drole du tout par contre...). la Gare du Nord, c'était aussi pour moi un lieu de fin de semaine et de mission d'où, quittant les centrales Nucléaires de Belleville, Dampierre, StLaurent, Chinon ou Nogent, j'allais en weekend en Picardie. Partant de là. IDem, la Picardie, restes de ce weekend d'Octobre 2002 sympa pour moi. Comme quoi 2002, ce ne fut pas que Le Pen au deuxieme tour et des Tchernobyls de printemps. Ce fut aussi des automnes heureux. L'automne, c'est parfois mieux que l'été.

Gare du Nord donc. Tout le monde a parlé de ce qui s'est passé dans cette Gare qui, pour moi, devrait être un sanctuaire. Personnel en tous. Donc touché à cette gare, ouais, ça m'emmerde. Et beaucoup de choses me genent dans cette histoire. Des choses qui me font redevenir "de droite". Dans le sens où j'ai pas envie d'être compassionnel, et dans le sens où j'ai pas envie de dire que les policiers sont de mauvais gars qui font mal leur boulot, avec des tentations fascisantes qu'il faut combattre. J'ai envie, modestement, de leur dire "bon courage".

Je suis géné. Je suis géné car je n'arrive pas à avoir envie de faire de cette histoire, fait divers, un fait politique. Je suis géné, car en colère en attendant Besancenot excuser ces délinquants qui ont saccagé la gare, en mettant en avant une "politique sécuritaire". Un mot. Quand des charges de 80 kg sont balancés depuis un étage, où quand des jeunes cons cassent, vandalisent, ca ceux sont des actes. Et j'aimerai plus de "sécuritaires" à ce moment là, plutot que du préventif. Quand j'ai trés mal à la gorge et que ma tête me brule avec 40°C de fievre, je prends pas des plantes pour éviter la méchante crève car la méchante crève je l'ai.
Donc voilà... Je redeviens réac et j'en suis triste. Mais j'arrive pas à avoir de compassion pour le resquilleur. Son pédigrée de multi récidiviste en des actes délictieux ne me le rend pas plus sympathique, et son statut de sans papier ne me motive vraiment pas pour défendre une régularisation globale et systématique. Je n'aime pas l'incivilité.

Aprés, je n'aime pas cette politisation. La gauche et le FN qui mettent tout sur Sarkozy. Sarkozy qui met tout sur la gauche. D'un coté les tenants de l'ordre, de l'autre les défenseurs des délinquants ? Evidemment que c'est pas si simple, si connement simple (enfin, j'espère...). D'ailleurs, une question : avez vous entendu Le Pen ces jours là ? Moi non... (j'étais en stage peut être...). Evidemment que Sarkozy n'a pas tout réussi. La preuve. Evidemment qu'il y a pleins de choses à faire en la matière. Prévention, repression, protection des biens et des personnes, c'est pas parfait. Mais voilà, comme à dit Guy Birenbaum sur son blog, on y repart dedans, dans "l'insécurité". Mais bon, il y a eu un acte fort, et se taire et ne pas en parler, ça serait idiot. J'espère qu'il n'était ni voulu, ni prémédité. J'espère.

Et aprés, on fait quoi ? Un autre exemple d'un acte d'incivilité qui me pose question. A Roquemaure, là où je vais habiter, il y a des "problèmes" dirons nous pudiquement. Des problèmes du même ordre, incivilité, sentiment d'insécurité, affrontement entre diverses personnes, diverses communautées aussi, diverses générations. Et bon, c'est pas fun.
Mardi, je vois 4 jeunes narguer un pauvre policier en faction sur la place commercante du village, et jouer devant des voitures garés avec un ballon de cuir (et bing bang boung le ballon sur les voitures...). Le terrain de foot municipal n'est pas loin. Et les commerçants regardent. Les gens n'ont qu'une envie, quitter le centre du village. Et là encore, jamais je n'accuserai le pauvre policier à qui on a demandé d'être là, et qui surveille timidiment, presque honteux d'être là, la scène. C'est pas la gare du Nord, mais l'image donnée est la même.
Que dire et que faire ? Que les forces de l'ordre interviennent ? On parlerait de provocation, alors que ce ne serait pas choquant de faire un acte de prévention pour les voitures garées. Et faire respecter un certain ordre logique, de manière polie et respectueuse, mais avec fermeté, ça me parait pas illogique. "Ordre juste" dit Ségolène Royal ? Pourquoi pas.

Non, ce n'est pas de la provocation de la part de "l'autorité" que de demander à quelqu'un de payer un billet de train. Ce n'est pas de la provocation de dire à quatre "jeunes" de 18 ans de ne pas jouer au foot sur une place de circulation, de vie, et dont ce n'est pas la fonction. Par contre, "l'ordre" n'exclu pas le respect. Je dis ça, je ne sais pas ce qui s'est passé à Gare du Nord (sauf que ca ne justifiera jamais à mes yeux ces déferlements arésiens).

Mais j'ai pas envie qu'on refasse un 21 Avril 2002, et que rien ne change. J'ai pas envie qu'on ferme les yeux sur les problemes. Qu'on exclue des gens des solutions, et surtout qu'on crée des haines entre les gens en ne faisant rien et en fermant les yeux. Ca serait vraiment le pire. A Paris, dans le Gard, et de partout. Etre ferme, être humain. Et ne pas oublier, comme dit l'autre, qu'on est tous dans le même bateau, que tout le monde doit faire des efforts. Tout le monde. Vraiment tout le monde.

Au début je parlais d'un stage et d'une gare. On s'égare vite quand on écrit. C'est ça qui est bien...

mardi 27 mars 2007

Un dimanche à Piolenc (Vaucluse)

Dimanche dernier, premier jour de l'heure d'été 2007. Antépénultieme weekend en Vaucluse, et ballade rapide à Piolenc. Pour se ballader...


Piolenc est le premier village aprés Orange, en suivant la célèbre Nationale 7 maintenant incirculable à cause des travaux du département. Quand j'allais travailler à Pierrelatte en venant de mon village gardois, je passais par là. Sauf que je ne traversais pas le village. Je me contentais de passer par la rue principale.
Si, une fois, en stage en 2000, je me suis aretté pour poster une lettre. Et une fois, je me suis aretté pour faire un Loto sportif. mais sinon, jamais je me suis balladé dans ce village. Jamais je n'avais vu qu'on avait une jolie vue sur les Massifs d'Uchaux là bas au loin, et sur les toits du village.
J'adore voir les toits d'un village et d'une ville. Sans doute pour ça que je me suis senti aussi bien sur ma colline de Fourvière à Marseille, où au sommet de ma tour à Marseille...


Je n'avais jamais vu non plus qu'il y a avait une mignone petite église, avec un chouette clocher bien Provencal, tout en pierre... C'est bête, pourtant j'y suis passé devant je en sais combien de fois. Trois ans...


La place principale du village. Ce dimanche, c'était vide et un peu mort. Comme beaucoup de village dans le coin, un dimanche de Mars à 15 h. Il n'est pourtant pas difficile d'imaginer les vieux jouer au boules sur ce cour.

Enfin, pour finir la ballade en pleine "polémique" lancée par quelques personnes à 2 % dans les sondage, une Mairie joliement ornée des drapeaux tricolores. Con, mais hier, à la table du conseil municipal de mon village, les signes dinstinctifs de la République et de la Nation ne m'ont, une nouvelle fois, pas laissé sans émotions. Cela fait 5 ans pourtant, mais comme une fille qu'on aime, ben ça reste.

En sautant du coq à l'ane (aux anes ?) pour conclure cette ballade. Cette semaine en stage, semaine prochaine à préparer le déménagement, ouf c'est chaud. Internet, je le fais vite le soir. Et j'ai pas envie de plus.

Pourtant, j'ai envie de me livrer à ce petit exercice de "campagne électorale". Non pas rejouer la partition "souvenir" : que faisais je y a 5 ans ? (j'étais à Marseille, jeune élu de village, mon candidat avait déjà laissé tomber, mais je préparais une histoire d'entre deux tours sympas mais douloureuse... enfin, autre débat là...). Mais plutot me poser la question : pour qui je vais voter ?


Ne soyons pas idiot. En ce moment, mon choix tourne autour de deux, peut être trois (mais faudrait un sacré truc...). Pourtant, j'ai bien envie de dire des choses sur chacun des 12 (non Skat, je parle pas des Chevaliers ^_^). Comme j'ai un avis sur tout, et surtout un avis, je vais essayer de mener cet exercice, personnel, à bien. Pour chacun des candidats, pourquoi je ne voterai pas pour lui ? Pourquoi je pourrais éventuellement voter pour lui ? Et au final ? On verra. Soit mon vote sera secret et personnel (aprés tout, je ne suis pas un homme public). Soit comme je suis bavard, je le dirai sur mon blog. Et j'aurais autant d'insultes, de reproches, de déçus. De nouveaux amis ? On a rarement des amis dans son propre camps. Mais se créer des amis ou des ennemis à cause ou grace à ses positions politiques, c'est dommage. On est ce qu'on est, pas ce que l'on vote.

Enfin, on verra comment ça se fera, comment j'y arriverai. Là, par contre, comme ça fait deux nuits que je me suis endormi à trois heures du mat (dont hier aprés un agréable conseil municipal, j'en reparlerai de ce dernier aussi...), je vais aller me coucher si cela ne vous ennuie pas. Et la suite au prochain épisode ^_~.

Trois bétises de campagne

Avant de retourner en stage qui me rappellent les doux moments passés à Marseille avec le Directeur Technique (vive les photons qui jouent dans la matière), trois trucs lus sur le bon site rtl2007.fr. Des brèves qui font sourire. Jaune aussi...

* 1 partout, balle au centre : aprés une permanente PS incendiée ce weekend, c'est une UMP qui est visée à Nogent-Sur-Marne. J'avais trouvé navrant les commentaires de certains militants PS accusant sur les médias les "adversaires politiques sarkozystes" (sic), je serai navré que les militants UMP se mettent à accuser les "hordes socialistes". Et je suis au total navré que l'on s'en prenne à des permanences politiques républicaines. Nul.

* Non, Royal n'a pas vraiment dit ça... : donc quand elle a dit dimanche sur RTL au Grand Jury qu'il fallait automatiquement régulariser les parents sans papier ayant des enfants scolarisés... Je pense être humaniste, je ne suis pas un monstre fasciste, mais je ne suis vraiment pas favorable à cette solution systématique. Mais en fait Mme Royal non plus. Aujourd'hui, elle propose de faire du "cas par cas".
Attention, à l'allure où ça va, jeudi elle proposera de faire des reconduites à la frontière systématique... (soupir... j'aime cette campagne).

* Les nominés pour la phrase politique humoristique sont... : j'ai pas lu les 5, mais celle de José Bové m'a amusé :
"Le fait de m'incarcérer, à la rigueur, ça réglera le problème du QG de campagne"
C'est quand même ce même Bové qui le lendemain de sa condmnatation a choisi de débuter sa campagne où ? Aubagne bien sur...

dimanche 25 mars 2007

Alone...

Je sais que Mumuse n'aime pas, mais tant pis, ce soir je soupire

Un texte de fin de dimanche en mode "soupir - enfant gaté on". Je suis heureux. Tout va bien pour moi. Nouvelle maison, même si on habitera dans des conditions spéciales pendant deux, trois jours. Nouvelle voiture dans une semaine, même si le compte bancaire fait un peu la gueule et se trouve plus maigre (mais il n'est pas mort, donc je suis pas à plaindre). Et un nouveau boulot où je travaille directement pour mon pays, et où mon entretien annuel s'est divinement passé. Donc tout va bien.

Sauf que ce soir, putain de soupir que je lance toutes les cinq minutes... Je n'ai pas eu besoin d'aller sur des forums où je ne suis pas le bienvenu, ou sur des blogs où je n'ai plus le droit d'aller parce que mon adresse internet n'y ait pas permise (oui... sur Blogger, apparement, on peut empecher des gens de se connecter, pas sur 20minutes...), non. Mais voilà, ce soir je suis tout seul. Un stage sur Lyon pour celle qui mange le soir avec moi, pendant une semaine. Et c'est ridicule, c'est con même, mais j'ai pas le moral... (soupir).

Donc voilà. C'était juste un soupir. Y en a des pires de soupir. Mais finalement, je préfère presque être privé de nouvelles et de visites sur certains blogs, et ne plus passer des dimanches soirs d'heures d'été tout seul.

Une petite photo de Serignan du Comtat, petit coin de Vaucluse que je quitte dans quinze jours. Un an et demi de vie, c'est pas beaucoup, mais ça touche quand même... Quand je dis que je suis un conservateur qui change...

PS : "Alone", générique de fin de la deuxieme saison de Saiyuki, trés bel animé. Aussi titre de la dernière chanson de la saison 3 de Slayers, qui est d'ailleurs à pleurer comme chanson. J'aurais bien mis, mais je sais pas mettre de podcast musical sur mon blog, bouh je suis triste, je vais boire ce soir

Les drapeaux sont de sortie

Depuis la sortie de Nicolas Sarkozy sur le ministère de l'immigration & de l'identité nationale, rien ne va plus. Parler de la France et de son drapeau fait peur et fait sale. Du moins quand on entend les réactions disproportionnées aux derniers meeting de Ségolène Royal, qui sans renchérir, reprend ce thème assez fort sur la France, son identité, ses valeurs, son drapeau.

Je ne vais pas faire dans le long et dans le lyrique. Max Gallo parle de la France avec énormément plus de talent que moi même. Mais le seul message, personnel, que je veux faire passer, c'est que personnellement, j'aime la France. J'aime ses couleurs, j'aime ses valeurs. J'aime l'hymne national. Et je ne suis pas un Lepéniste. Pas du tout.

J'ai l'impression que tout le monde s'excite quand Ségolène Royal fait passer la Marseillaise dans un meeting du parti socialiste, parti de gauche républicain. Les réactions risibles du grand démocrate Olivier Besancenot : "Ca me choque et ça me fait flipper. Il y a ça (la Marseillaise, ndlr), plus l'identité nationale, plus les drapeaux (...) ça crée un petit climat", dit il en sautillant sur place et en stygmatisant le fait que Ségolène Royal ait fait jouer "trois fois (!)" la Marseillaise. Ce qui me choque et qui me fait flipper surtout, c'est les leçons de ces personnages qui préfèrent l'Internationale à l'hymne national.
Je ne suis pas coupable d'affection particulière pour Ségolène Royal, mais je trouve que c'est tout à son honneur de "préférer la Marseillaise" à l'Internationale.

Aprés, c'est le Républicain José Bové qui vient stygmatiser ces drapeux bleu-blanc-rouge que l'on voit s'agiter dans les meetings de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Symbole nauséabond disent en choeur Voynet et Laguiller. Nauséabond ?

N'y allons pas par quatre chemins. Je suis choqué les réactions (j'espere pas majoritaire) négatives, limite violentes, provoqués par le drapeau, par l'hymne national, et par ce retour au mot "France". Mais je ne suis pas naïf. Guy Birenbaum a énormément travailler sur le Front National ("Le Front national en politique", Balland, 1993) et a donc une légitimité trés forte quand il dit, à "On Refait le Monde", que "Quand Nicolas Sarkozy emploie les termes "Identité Nationale", il utilise des mots qui ont été labelisés par Le Pen. Donc il fait du Le Pen, et il joue son jeu". Guy, malheureusement, a raison quand il dit ça : Le Pen s'est abrogé les symboles des drapeaux (un meeting du FN, c'est tricoloré...), Jeanne d'Arc, etc... Aujourd'hui on y revient, et on voit l'émoi et les dégats que cela provoque.

Sauf que je ne suis pas d'accord avec les conséquences de ce constat. Et personnellement, je n'ai pas peur d'une "nationalisation" de la Campagne, par les candidats Républicains. Je préfère que ça soit Sarkozy et Royal, plutot que Le Pen, qui parle de la Nation.

Je suis fier de la France. De ses valeurs. Comme j'avais dit chez le copain Bruno, il ne me semble pas que le Général de Gaulle, Jaures, Blum ou d'autres, quand il s'agissaient de brandir les couleurs bleu blanc rouge pour défendre la République et ses valeurs, étaient des Lepeniste terrifiant. Car voilà ce qu'est, pour moi, une des vraies et véritables "arme anti-LePen", c'est la reconquete, par les partis républicains, de la République. Et le drapeau, c'est une parti de la République.

Et allons plus loin dans les mots. Vichy, ce n'était pas la France ! Vichy, c'était quand 'Nation' et 'République' étaient séparés par un régime de haine et d'exclusion. Quand "égalité, liberté, fraternité' étaient balayés. Revenir aux valeurs de la France, et à ses symboles, c'est combattre la tentation Vichyste et Lepéniste d'un retour sur nous même.
Et ça me navre que LePen (par notre faute !) se soit accaparé ces symboles, nos symboles. Et ça me navre "patriotisme" ait des connotations de chauvinisme, de nationalisme, pour ne pas dire de xénophobie.

J'aime la France et je me sens français. Comme je me sens gardois. Comme je me sens aussi européen. Pas bien sur cette Europe qui n'appartient qu'à deux trois costardés qui ont fait une école je-ne-sais-où et qui parlent le "Technocratisme". Non, j'aime cette Europe qui s'est fait sur des valeurs fraternelles à la fin des années 50, de paix, de liberté et de fraternité.
Et je n'ai pas envie que le fait de voir un drapeau bleu blanc rouge fasse honte et fasse vomir. Je n'ai pas envie de la Marseillaise donne envie de changer de radio. Je n'ai pas envie que l'on ait honte de la France. Ca voudrait dire que LePen a définitivement gagné et gangréné les têtes.

Aprés, sans doute Sarkozy a t'il été maladroit. Immigration et Identité Nationale sont sans doute liés. Mais comme Education et Identité Nationale. Mais Immigration et Intégration aurait été plus judicieux. Intégration, ça veut aussi dire partager nos Valeurs Nationales.
Valeurs Nationales, ça veut pas dire être Nationaliste, xénophobe, rétragrade, "bidochons". Quand on regarde l'histoire Française, elle a plutôt été faite de tolérance et de soif de liberté que de chauvinisme pré-fasciste.

Donc je suis fier de la France : je l'aime. J'aime mon drapeau. J'aime mon hymne. J'aime mon histoire, dont font partie De Gaulle, Jaures, Pasteur, Hugo, Clémenceau, Napoléon, Blum, Curie, et tant d'autres. Et je n'en ai pas honte.
Mon vote politique ne pourra jamais se faire pour des gens qui n'aiment pas la France et prétendent la diriger. Je sais qu'un des principes de l'Extreme Gauche, c'est la suppression du symbole des frontières et du paramètre "Nation". Je n'en veux pas, je voterai contre. Comme je voterai contre un Le Pen qui a contaminé ces valeurs.

Pour moi, c'est tout ça la France. Et peut être que rappeler la Marseillaise, rappeler les Valeurs et l'Identité de la France, c'est rappeler, par exemple, ces guerres pour la liberté. Une photo du 8 Mai dans mon village par exemple, où pleins de générations, du gosse du primaire à mon papy, sont là devant le monument au Morts du village pour se souvenir un peu de ceux que sont nos valeurs. Rien à voir avec des valeurs de haine et d'intolérance dont nous devrions avoir honte.

J'aime la France, c'est tout. Et je veux pas qu'on la salisse.

En travaux : ça continue

Et arrivent les premiers impondérables, qui font que le déménagement du 7 avril, c'est pas encore d'une sure évidence... Des radiateurs en fonte qui font le poids d'un ane mort et qui menace de faire mal à la belle isolation que je vais mettre (pour suivre les conseils de Nicolas Hulot), l'eau et la chaudière qui ne pourront fonctionner que plus tard. Et nous qui ramons. Mon amie ne posera plus ses vacances la semaine prochaine mais... ?

Et puis c'est la vie d'un chantier. Dans le jargon, on appelle ça un "aléa". Bah, trois semaines pour remettre à neuf une baraque, c'était déjà un exploit. On le fera en un mois. Tant pis. Point positif : on a de belles fenêtres toutes neuves (youpi).

samedi 24 mars 2007

Décidément, j'aime pas cette équipe de France

Quelques minutes du match. Allez, je leur souhaite la victoire, mais cette équipe ne me plait pas. Lassana Diarra. 19 ans. D'où vient il ? La seule chose que je sais, c'est qu'il a préféré partir jeune, parce que l'Angleterre payait plus, que de rester en France (coucou Johnny). Et aujourd'hui, il a le maillot bleu sur les épaules. Je ne le connais pas ce gosse. Il n'est même pas titulaire dans son équipe...

Mais ça, c'est Domenech. Prime aux mercenaires (Diarra, Diaby, alors que Bodmer... ?). Prime à une moralité exemplaire (Anelka, Piquionne... alors que Trezeguet, Giuly... ?). Il voulait même Higuain, qui ne parle pas un mot de français.

Non, j'ai coupé la télé. Et je saurai le résultat plus tard. Malgré Nasri...

jeudi 22 mars 2007

les changements de Printemps

Résumons rapidement ces morceaux de ma vie à moi.
  • 15 janvier, un nouveau travail (aprés cinq ans l'ancien) ;
  • 8 Mars, une nouvelle maison (à moi celle là, aprés 18 mois de location à Sérignan);
  • 21 Mars, le printemps, ma Clio II grise décède aprés 4 ans de vie commune ;
  • 22 Mars : je me crée une adresse "gmail" (format : prenom.nom@gmail.com, marre des spams) ;
  • 22 Mars, j'ai une nouvelle voiture (Renault Modus, je reste chez les "champions de Monde", le pardon est dans ma nature) ;
En plus de ça, je suis malade comme un chien triste et mouillé. Et demain, j'ai mon entretien périodique individuel. Celui de 2005 fut dévastateur. Celui de 2006 fut sans surprise. Demain ? Ben ça fait deux mois seulement, je trouve ça ridicule mais il parait que... Enfin, je pourrais voir que même s'il fut dur, les deux derniers furent mener par un grand bonhomme et un "manager" hautement respectable (c'était la société qui l'était moins).

Changement d'automne. Et j'oublie ce dernier, le plus important :
  • 6 Mai : Nouvelle tête à l'Elysée.
Il parait que je suis conservateur. Merde alors...

Des photos de l'Aygues devant le Ventoux


C'est le printemps (et pas l'automne, merci Zestie et FranckTrim) parait il.

Petite photo prise ce soir. J'avais repéré ce paysage y a 10 jours, lors d'un jogging de fin de journée. Petit pont en fer au dessus de l'Aygues, petite rivière qui se jette au Rhône entre Caderousse et Marcoule. Modeste rivière.

Et bien sur, au fond et derrière les dentelles de Montmirail, le Mont Ventoux.

mercredi 21 mars 2007

Finalement, ils sont douze !


Et comme dit l'excellent Samuel Etienne de Canal + et ITélé

Aprés les 12 mercenaires, aprés les 12 salopards, aprés les 12 signes du
Zodiaque, voilà les 12 candidats à l'élection présidentielle.



Il avait juste oublié douze petits gars tous dorés, que perso j'aime bien ^___^

Fetons le printemps, avec Camus et Hyoga

Hyoga et Camus doivent être heureux aujourd'hui, quoiqu'il manque de la neige, et que la tempete (pas nébulaire) sierait bien plus à Shun...

Début de post nébuleux (Shun encore...), mais juste pour marquer le coup. Aujourd'hui, c'est le printemps. Et je crois que depuis le mois de Janvier, je n'ai pas eu aussi froid. Un vent glacial qui nous amméne tout droit trois mois et une saison en arrière. Nicolas Hulot, où est il ? Parce que là, les saisons sont folles. Pour information, je jardinais en TShirt dimanche... Y a une soixantaine d'heures, le thermomètre de ma Clio (en réparation) affichait 23. Ce matin, il dépassait à peine les 0°. Une baisse sympathique, et mon amandier (et mon cerisier aussi) de souffrir de ce temps.

Et aprés ? Bien rien. je vais me mettre au travail. Mais disons que ce petit message m'aura permis de vous présenter deux dessins de cette Pallas que j'adore. Et aussi d'avoir une pensée amicale pour une amie lorraine du froid et de Camus (celui qui dit Albert, il sort) qui retrouve l'usage de son bras. Et un bras, c'est pas important uniquement pour avoir du chocolat, c'est utile aussi. Et on parlera politique plus tard.

mardi 20 mars 2007

Royal et le décret Robien ? On abroge...

Je suis pas pro - Royal, c'est vrai. Objectif ? Pas plus que ça c'est vrai aussi, pas moins que d'autres non plus. Continuons le préambule à ce petit post de fin de journée. Je suis fonctionnaire depuis peu, je travaille pour "la République Française", c'est marqué sur mes fiches de paie et sur mes ordres de mission. Et j'en suis sincérement autant fier qu'heureux. Enfin, mon meilleurs ami local est prof de math. Une de mes meilleures amies prof de français - latin - grec (et pas dessin de SaintSeiya mais elle pourrait, Pallas est une déesse).

Je suis ulcéré par cette nouvelle greve des profs. Je pense que la FSU est caricaturale, dangereusement caricaturale. Et je vais pas aller plus loin, je risque de perdre de ma modération. Mais autant je souhaite des candidats et des politiques rassembleurs (car la France en a besoin), autant je réclame avec cette même force désespérée des syndicats responsables, ne provoquant pas, eux même, cette fracture et cette opposition entre les divers pans de la société. Cette grève, qui réclame de rester toujours au statut-quo (abrogation du décret Robien), et qui consolide cette image de conservatisme d'un autre age de l'éducation, est d'un effet terrifiant. Et l'image est déplorable.
Aprés, les syndicats d'enseignants prennent leurs responsabilités. Ils sont incapables de porter un discours cohérent devant les médias pour expliquer cette nouvelle blague syndicale. Et c'est terrible pour mes amis profs, et pour cette chouette profession.

Aprés, donc, venons en à ma copine Ségolène Royal. Sa position là dessus ? Attention, on va à fond dans le progrés. Si elle est élue, le décret Robien sera abrogé. Abrogation, ça sera le leitomotiv de la campagne Royal. Les réformes Fillon sur les retraites (que je ne juge pas à mal, regrettant seulement qu'un seul pan du salariat ait été touché) ? Abrogés. Le CNE ? Abrogé. La politique nucléaire du la France ? Moratoire. On stoppe ou on arêtte. Et ça m'énerve. On propose quoi ? Rien. Ca m'énerve... Je ne suis pas d'accord avec tout (cf CPE), mais merde, j'aimerai une politique "adulte". Pas ces gamineries de niveau 6eme B.

Je vais pas être connement de droite. La campagne de l'UMP naissant en 2002 a été sur ce même leitomotiv. On revient sur les 35 heures, sur la réforme Guigou sur la justice, etc... Pour finalement voir que tout est resté en place On touche à rien au final. Donc en plus de dire des conneries en campagne, en promettant de revenir 5 ans en arrière, on ment puisque les promesses ne sont pas tenues. De la morale et de la mesure politique. De la raison et du bon sens. Pourquoi n'en sommes nous pas capable, à gauche et à droite aussi.

Au final quand même, j'attends et j'espère une chose qui me ferait peut être ne pas complétement rayer Royal de mes possibilités. Qu'elle propose l'abrogation de la suppression du lundi de Pentocote. Cette journée de corvée, euh de solidarité, vous vous souvenez ? Grrrrr...

Histoire de la boite aux lettres (4) + histoire de voitures...

Petit morceau de vie de hier soir. Qui fait que même si ma nuit fut excellente, ce matin est dur pour moi. Un petit grain de sable dans une mécanique de réel bonheur, qui provoque une montée de stress difficilement maitrisable. Je suis assez faible et pas assez hérmtique, à mon gout, aux "pertubartions extérieures". C'est un fait. Ca m'emmerde.

Hier soir, j'ai décidé de passer au garage Renault d'Orange, là où j'avais acheté en Mars 2003 une mignone Clio II qui va bientot feter ses 100000 km. Peu d'emmerdes dessus, sinon des grosses. UN Turbo qui lache, et qui n'est pas pris en compte dans la merveilleuse garantie que je payais tous les mois. Et donc là, depuis un an, un sifflment qui fait "pshit" qui est emmerdant. Et depuis une semaine, une direction qui n'a d'assistée que le nom. Donc hier soir, j'amene cette Clio que je laisserai ce soir. Avec un joli risque : que cela me fasse mal au porte monnaie. Ca tombe bien, je viens d'acheter une maison, et coté frais, je ne pensais pas engraisser un garage de sitot...
Une voiture est une charge. Et pour moi plus une nécessité qu'une passion. Le seul aspect "tuning" dans ma Clio, c'est un petit "Tigrou" qui pend à mon rétroviseur (souvenir d'Eurodisney), et un autoradio MP3 qui me permet de rouler sur les violons de Kajiura et sur les envolées des Podcasts "d'On refait le Monde". Et si je comptais changer de voiture, c'était pour prendre toujours moins gourmand en diesel, toujours plus sur. Surement pas sportif à donf pour aller draguer les lycéennes à la sortie des écoles et à la piscine. Mais ça coute une voiture. Grrrr.

Avec un simple commentaire financier. Une heure de main d'oeuvre coute environ 65 euros. Dans mon dernier travail, un bon ingénieur (10 ans d'expérience, patati patata) était vendu à un client entre 55 et 60 euros de l'heure. Ajoutons la TVA, ça donne entre 65 et 70 euros de l'heure. Avec une marge brute d'environ 30 %. Et nette de l'ordre de 5 %, ce qui est beau. Je soupçonne les garages Renault (comme les autres), avec un personnel qui n'est pas payé au prix d'un ingénieur, de faire une merveilleuse marge.

Ensuite, je rentre chez moi assez triste. En plus, j'apprends que Bové est dans le lot, et zou 6 candidats tréééés à gauche, 6. L'extreme gauche, avec 4 + une communiste, montre qu'ils sont vraiment d'un ridicule navrant. Mais bon...
Et je vois sur la table un avis de passage de lettre recommandée. Ca rassure pas. C'est quoi ? C'est pour quoi ? Déjà, on se pose des questions : le recommandé, c'est surement pas pour dire 'félicitation, vous
avez gagné un GPS...'

Mais le plus inquetant, ou étonnant pour moi, c'est le nom à qui il a été adressé. Le nom du destinataire (le mien) est bon. Le prénom par contre, c'est celui de mon grand-père. Qui est aussi mon deuxieme prénom. Si j'envoie un truc à François Bayrou ou Nicolas Sarkozy, je l'adresserai à François Bayrou ou Nicolas Sarkozy. Et pas à "René Bayrou" ou "Paul Sarkozy". (leurs deuxiemes prénoms, cf Wikipedia pour leurs états civil, non j'ai pas pris Royal parce que j'ai pas trouvé son deuxieme prénom, sachant que Marie est son vrai prénom et que mince, je prends l'exemple que je veux :ppp).
Inquiétant, et là bon je stresse un peu. Un PV, une assignation au tribunal ? Aucune idée, mais ça fait pas rire. Ca me fait pas rire. J'aime pas ça... (mince, le Canard Enchainé a vu que j'avais pas payé cher ma maison, bouh...)

Enfin, ce soir j'y verrai plus clair. Mais pas anormal qu'il y ait quelques nuages dans mon ciel doux. Mais j'aime pas les nuages... Je ferai un mauvais candidat à une présidentielle moi...

vendredi 16 mars 2007

Jogging du vendredi soir dans les bois de Sérignan

Aprés une semaine de travail, quand le printemps essaie de pointer son nez, j'aime aller courrir. Je ne suis plus à Sérignan pendant trois semaines. Aprés, je retourne chez moi, à Roquemaure. Dans mon canton. Donc aujourd'hui, j'ai voulu profiter de cette fin d'hiver et de ce début de weekend en allant courrir dans les massifs d'Uchaux, juste à la sortie de mon village de Sérignan du Comtat.

une heure de jogging, avec mon PC Pocket qui me délivrait dans les oreilles le dernier "On refait le match". Agréable d'écouter le copain Claude Askolovitch défendre une belle idée du football. J'aimerais aussi pouvoir ammener mon fils (quand j'en aurais) aux Costieres de Nimes sans avoir à me ruiner, comme me l'a fait mon papa... Et je courrais en écoutant le foot du weekend dernier. C'est agréable...

Quand le podcast RTL s'est achevé, j'ai mis une SD Card avec mes musiques. Oh, c'est pas top pour courrir. On court pas avec du Yuki Kajiura ou du Serge Lama. Mais je courrais avec ces chansons, mes chansons. Nicolas Sarkozy avait dit un truc auquel j'adhère à 100 % sur Canal + chez Denisot. La mémoire par la chanson, c'est terrible. C'est la madelaine de Proust, mais par l'oreille. Actuellement, WinAmp me joue un des thèmes de "Visions d'Escaflowne". Je pense à cet automne 2000 où le jeune diplomé Arts et Métiers cherchait un travail, en étant notamment sur les newsgroup "SaintSeiya" où j'ai rencontré ma meilleure amie des Bons Enfants, mais aussi mon Ronron, Arion, Frankoiz, Skat, Pallas... Et d'autre (sans s) aussi... (non, pas malheureusement, même si putain...)




Enfin, ce post est simplement pour mettre des photos d'une petite course à pied qui me donne l'illusion, ce soir, d'être moins gros. Enfin, on ne fait de régimes, normalement, en ouvrant un Cotes du Rhone blanc avec des calamars, même un vendredi soir. Tant pis, je recourrai ce weekend...

Finalement, j'ai pas grand chose à dire là. Politiquement, j'ai pas envie. Et la discussion ce soir m'ammenerait à un "soupir", et j'ai pas le droit aux "soupirs". Comme l'avait dit l'autre chez Bertrand Delais, j'ai une vie super cool et tranquille. Je dois rester à ce leitmotiv "tout-va-bien". Oh, bien sur tous les jours je me rends compte que le terme "ami" est toujours idiot et un peu faux. Mais bon... Y a quelques personnes que j'aime. Et puis ça suffit au final. Mais quand même, quand on se pose cinq minutes, y a de quoi avoir mal à la gorge.

Mais bon, j'ai d'autres - beaux - objectifs. J'avais dit à table qu'à part une seule chose, une seule, j'ai tout pour être heureux. La chose qui me manque, elle le sait trés bien. Une blessure qui se refermera quand ? J'ai l'impression que même si j'ai un maroquin de ministres, que même si j'ai un club de foot en D1 à gérer, que même si j'ai tout réussi de ma vie, ça restera comme un sale chewing-gum sous sa basket. un truc qui colle et qui, franchement, me gonfle. Ca gonfle pas que moi, mais bon les autres le vivent que par procuration. Moi, il faut pas que le Pc Pocket ou WinAmp joue du Balavoine ou du SaintSeiya trop longtemps.

Donc ouais, tout va bien pour moi. Sauf le poids, la petite épine dans le pied qui fait mal. Le fait aussi que j'aimerais plus compter pour certaines personnes que j'aime bien (mais bon, je leur souhaite "tout le bonheur du monde"...). Mais j'ai tant à faire. Une vie professionnelle et familiale à réussir. Et peut être politique à reprendre aussi (mais ça on verra).

En tous cas j'ai à courrir. Et c'est bien de courrir. Et maigrir. Mais avant courrir, on est bien quand on court. En plus c'est tellement beau...


Dommage pour Nicolas

(pas lui, l'autre).
Le gaulliste que je suis avait de la tendresse pour Nicolas Dupont Aignan. Ses prises de positions (contre la privatisation d'EDF GDF et des autoroutes, etc...) me plaisaient. Etais je pret à voter pour lui dans un scrutin présidentiel ? Si j'ai répondu non aux demandes de mes amis me demandant de m'engager, la question du vote aurait pu etre positive. Aurait pu, puisque je n'étais pas, et ne suis toujours pas, décidé.
Je crois que la tendance gaulliste social républicain est quelque chose qui existe dans ce pays, et qui est légitime. Il y aura trois candidats d'extreme gauche, comme en 2002. Et comme en 2002, aucun candidat gaulliste (pas issu de la famille gaulliste, mais gaulliste, tout simplement). Je le regrette mais je l'accepte. S'il n'y a personne pour prendre le flambeau de ces idées, tant pis. Si ces idées ne rencontrent pas un grand écho, tant pis aussi. Je constate, c'est tout.
Maintenant, est ce une bonne chose qu'il ne soit pas candidat ? Madelin a été candidat en 2002, maintenant il n'existe plus. Et politique, les idées libérales ont été délayés dans ce 2,quelques % de son élection. Christine Boutin, qui s'en souvient ? Partir pour ne rien faire, et sabrer directement ses idées, ce n'est pas la peine. Je ne suis pas convaincu que l'élection présidentielle est obligatoire pour "exister". Je suis même à penser le contraire, puisque cette dernière a été fatale pour Madelin, pour Boutin, et pour d'autres. Quand on est pas en mesure de peser, autant ne pas partir.

Enfin, le phénomène 21 Avril 2002 aura t'il un impact ? Personnellement, si Sarkozy ne passe pas, ça m'emmerdera pas autant que si Chirac n'était pas passé au deuxieme tour en 2002. Division ? En fait, je m'en fous. UN deuxieme tour Royal Le Pen ou Royal Bayrou ne m'emmerderait pas. Royal Sarkozy non plus, mais je n'y ai jamais cru. Bayrou Le Pen ou Bayrou Sarkozy ? Peut être. Il n'empeche, DupontAignan aurait il favorisé un de ces scénarios ? Je ne le sais pas. Et là encore, si cela pouvait avoir pour moi une importance en décembre 2006, cela n'en a aucune en Mars 2007.
La seule chose que je souhaite, c'est que les valeurs défendues par Dupont Aignan aujourd'hui, par les anciennes versions de Seguin, Fillon, Pasqua (qui ont bien changé), perdureront. Je ne crois pas que Sarkozy défend ces valeurs républicaines. Bayrou ? Peut être plus déjà. Royal ? Elle en défend, mais ceux ne sont pas toutes les miennes.
Enfin, je voulais simplement rendre hommage à la démarche de Nicolas DA. Il a joué, il a perdu, pour l'instant. Qu'il ne fasse simplement pas la connerie de penser que gaullisme est soluble dans une droite trop brune pour moi (ie de Villiers, voire plus).

jeudi 15 mars 2007

Equipe de France : n'importe quoi...

Oui, il existe autant de sélectionneurs nationaux que de citoyens français. De 5 ans à 95 ans, homme, femme, gamine, pas chien mais presque, nous avons tous notre avis à donner sur "l'Equipe de France".

J'ai eu une journée de réunions diverses. Ce n'est que dans mon véhicule que j'ai entendu la liste des joueurs sélectionnés par Raymond Domenech pour le décisif France - Lituanie (et l'anecdotique France - Autriche aprés). Et ça va que je prenais les ronds points de sortie du site : j'aurais été plus vite, je pense que je sortais de la route. N'importe quoi, voire même plus.

Oui, Raymond Domenech a ammené l'Equipe de France en finale d'une coupe du Monde. On ne critique pas celui qui gagne. Mais là, là, je me sens presque, en tant qu'amoureux du foot, en tant que supporter de l'Equipe de France, insulter.

Ludovic Giuly, ailier de l'immense FC Barcelone (j'adore et la ville, et le club), n'est pas toujours titulaire. Mais qui connait Lamine Diarra et le petit Diaby (photo), qui jouent dans l'équipe réserve (réserve...) de Chelsea et Arsenal ? Domenech déteste Giuly. Il déteste aussi Luccin, titulaire indiscutable et demi défensif du trés bon Athlético de Madrid. Et il ne voit même pas, toujours dans le même poste, un Bodmer trés bon à Lilles. Il prend deux gosses qui n'ont jamais joué dans le championnat de France, sinon quelques matchs (parlons de la France aprés), et qui sont moins que titulaire dans leurs clubs. Mais c'est n'importe quoi, du délire !

Aprés, en attaque? Trézeguet est dehors. Henry et Saha blessé. OK, on prend... Frederic Piquionne. Et je tombe de la voiture. Ce joueur est un bon joueur. Avec une mentalité de merde (je mets le mot : de merde). St Etienne se rappelera de ce joueur qui s'est considéré comme un esclave parce qu'il ne voulait plus honoré son contrat avec un club qui lui a donné sa chance et sorti de l'impasse rennaise. Aucune reconnaissance, mentalité minable, il a trahis StEtienne. Mais il est récompensé : un transfert à Monaco, et un appel en Equipe de France. Trezeguet peut s'en vouloir de son tir au but loupé.

Piquionne... Anelka, je ne dis plus. Il a craché lui aussi sur le maillot et le drapeau de la France. Il a fait amende honorable, et le pardon fait partie de ma panoplie. Mais quand même... Trézeguet, Giuly, non. Dacourt, non, Luccin, non. Des bons noms. Et à la place, Piquionne (soit, c'est le pire copain à avoir mais bon, c'est un bon attaquant), et les deux réservistes de 19 ans. Et là, je me dis : mais ce mec est fou !

Bon, une joie quand même pour Samir Nasri. Il a une mentalité, pour l'instant, extra. Il est merveilleux à l'OM, mon OM. J'aurais apprécié Giuly (je le redis), j'aurais adoré Gourcuff qui confirme au grand Milan AC. Mais quand même...

Quand même, je suis choqué que cette équipe et ces joueurs représentent mon pays. Piquionne pour sa mentalité, Diaby et Lassina Diarra parce qu'ils n'ont pas le niveau (sinon ils seraient titulaires dans leur club), et parce que ce n'est pas récompensé ceux qui restent en France pour finir leurs formations avant d'aller faire le mercenaire. C'est un encouragement à quitter la France, à cracher sur son club formateur, et c'est innaceptable de la part d'un sélectionneur national qui prétend devenir directeur technique. En demi défensif, des Bodmer, des Sablé, des Rothen (puisqu'il joue là maintenant même s'il a pas la peche), et même des Cabaye, des Luccin, des Pitau ou des Benoit Cheyrou. Des mecs qui jouent au ballon et qui sont connus et appréciés en France.

Aprés la mascarade Higuain, Domenech continue. Je déplore ses choix sportifs pour des raisons sportives, morales, et politiques aussi. Et je ne regarderai sans doute pas France Lituanie, vous me raconterez. Je suis pas content du tout (grrrr)

mercredi 14 mars 2007

Signatures présidentielles, souvenirs de 2002, et aprés ?

Une rapide lecture sur le site web du Figaro après le repas (vers 13 heures, heure du café) a fixé dans ma rétines le titre cinglant : « Le Pen a ses 500 signatures ». Il les apportera même lui-même ce soir au Conseil Constitutionnel. Entre temps, Guillaume LePeltier, le directeur de campagne du sémillant Philippe de Villiers, était invité sur RMC aux alentours de midi. Et au milieu de tous ça, la compétition est en train de se dessiner.

Nous sommes un peu comme un mois de Septembre, 9 mois avant une coupe du monde de football. Le plateau est en train de se former. Sur 32 équipes une vingtaine ont déjà leurs billets. Et il reste quelques cas en suspend. En Europe, l’Italie est en ballottage, et l’Angleterre aussi. Et dans le même groupe, qui de la République Tcheque, de l’Allemagne ou de la Suisse restera à la maison ? Quelques exemples pour montrer une situation un peu similaire, où on sait que des « grands », ou plutôt que des courants de pensée légitimes, risquent de rester à la maison.

Je ne reparlerai pas ici du phénomène des signatures. Tout le monde a suffisamment mis le doigt sur les insuffisances du système. Peut-être sinon ajouter un témoignage personnel, sur un Maire dont je suis humainement très proche. Un ami à moi, plus qu’un ami. J’emploierai pas le mot de « père » pour moi, mais en tous cas un homme que j’aime beaucoup, que je respecte éminemment.
On discute courant du mois de Mars 2002. Il me dit que pour sa première présidentielle en tant que Maire (deuxième mandat), il aimerait donner sa signature. Un devoir pour lui. A l’époque, je suis plutot proche de Charles Pasqua, je sais qu’il ne partira pas, entre autre pour éviter un Le Pen – Chirac entre autre (et aussi pour des raisons personnelles que je déplore, mais ce n’est pas mon problème). Et il me dit « si je la donne à un candidat légitime mais sans signature ? Madelin, Le Pen… ? ». Et moi de lui répondre « attention, les noms seront donnés… Si vous donnez à Le Pen, gros risque de mistral... ». Mais, j’ajoute, gros risque aussi que Le Pen ne les ait pas. Ce qui aurait été anormal, lorsque dans les extremes en face, il se préparait 3 candidatrices extremes gauche.
Au final, mon ami le Maire donne sa signature à Le Pen. Je ne suis pas ravi, mais c'est son choix, donc je le respecte.

Je suis chez mes parents en cette fin Mai. Vacances, RTT, je sais plus. Et sur le site du Journal Officiel, je regarde les noms des signatures. Et paf, je vois mon bon ami maire qui apparaît sur la liste des signataires de Le Pen. Je dis signataire et pas soutien : il votait Bayrou à l’époque (certaines des raisons similaires aux miennes : refus du grand et gros UMP). En ce moment en vacances, il n’a pas la une du Midi Libre le lendemain qui saigne. Et tout ce qu’il en suit…

Dur moment pour lui. Dans le canton, Le Pen est largement en tête. Bayrou, qu’il soutenait, fait un faible score. Mais le voilà soutenu par une population qui, droite comme gauche, accepte son choix « pour la démocratie », tel qu’il l’a justement dit. Modestement, je le soutiens publiquement et ouvertement. Mais les stigmates restent.
Entre temps, cette personne rencontre un souci de santé à mi-mandat qui le handicape. Et les « autorités locales » le snobent, le « black liste ». Pour ne pas dire plus. Y a peu de temps, à la communauté de commune dont il est maire adjoint, le préfet refuse que son nom apparaisse sur les cartons d’invitation pour l’inauguration d’un rond point. Et les maires d’à coté ne mouftent pas (le préfet a dit, on fait, on se tait). Et au final, ce maire ne signera pour personne cette année. Et il ne se représentera même pas. Et a franchement eu l’impression d’être un dindon d’une farce qui s’appelle élection présidentielle.

J’ai encore des souvenirs durs d’actes forts de personnes importantes du département. Oh, bien sur, les choses se sont calmées. Le député vient souvent le visiter. Et tout le village, tout le canton, une grande partie du département, sait qu’il n’est pas Lepéniste. Sauf que la règle du jeu, celle de « signer » pour permettre à une sensibilité de se présenter, n’avait pas montré les aspects humainement détestables. Et politiquement incohérent.

J’ajouterai quand même qu’il a toujours assumé sa signature. Personne ne lui a volé ou tenu le stylo pendant son sommeil. D’ailleurs, nous avions évoqué ce risque. Quelque part je ne l’ai pas dissuadé : je suis peut être coupable. Mais de quoi ? En tous cas je ne plains pas ce Maire. Il assume son geste et ces conséquences. Mais je déplore les appels de Sarkozy qui demande à ce que la démocratie soit respectée et que les Maires assument leurs rôles, qui sont en totale incohérence avec leurs conséquences incontrôlées et disproportionnées.
Et surtout que les pouvoirs publics d’état s’accordent ensuite le droit de « punir » le signataire qui n’a pas signé pour un « bon » candidat. D’où ensuite le fait que ce système soit à bout de souffle, on le voit bien.

Je finis mon mot en disant que je dirais plus tard pour qui je ne voterai pas. Après que la liste soit effectivement donnée. Je n’ai pas fait mon choix. Disons que mon cœur m’emmènerait vers un candidat, mais que je souhaiterais que ce dernier n’ait, au final, pas ses signatures. Mon « devoir » politique devrait me porter sur un autre. Mais je n’ai pas envie, parce que j’ai envie d’être en cohérence avec ma démarche politique personnelle depuis 2002. Et par rapport à cette démarche, le troisième me plait plus. Mais des points d’ombre certains. A moins que je ne vote pour un « - de 5% sondage ».

En fait, je suis en ce moment un des 50 % d’indécis. La fin de semaine me permettra de voir plus clair sans doute.

lundi 12 mars 2007

Mes commentaires sur un dimanche soir...

Je sais que tout le monde en parle depuis ce matin. Je sais que c’est LE sujet des blogs. Commentez la prestation de hier soir, et tenter de décrire, avec ses mots à soi, l’émotion ressenti. Ou la colère. Ou la tristesse. Ou l’hilarante rigolade. Ou les trois. En tous cas, je sais très bien que ces quelques lignes seront tout sauf originale…

Enfin, je ne sais plus quelle personne avait dit que de toutes manières, dans les blogs, on trouvait à peu prés toujours les mêmes sujets. On a peut être une perception différente des évènements, mais c’est majoritairement les mêmes qui nous touchent. Et finalement ce n’est pas illogique… Nous sommes tous des intoxiqués des médias, de la petite phrase lue dans un journal, d’un sujet sur un canard. On est toujours peu ou prou tous soumis aux mêmes indignations, aux mêmes énervements. Prenez 10 bloggueurs et un sujet important qui fait la une des médias : si l’interprétation et le ressenti n’est pas le même, 8 au moins en parleront. D’une manière différente. Et donc comme disait ce personnage dont je parle au début du paragraphe (je crois que c’est, encore, Guy Birenbaum qui l’avait dit sur la web radio de David Abiker), ce n’est pas tant le sujet que la manière de parler de ce sujet qui est intéressante.

Mais là encore, je ne vais pas faire dans l’original. Des bloggueurs sont excessivement plus brillants, pertinents, et touchants, que moi dans cet exercice. Je prétends seulement d’abord me faire plaisir en mettant sur clavier ce rêve refoulé qui était d’être un journaliste, un commentateur de l’actualité. Un écrivain même (oui, j’ai des rêves aussi modestes que difficilement accessibles). Et modestement, je joue un peu à ça. Sans le talent, mais avec ce plaisir que c’est bien d’écrire.

Par contre j’ai un défaut terrible. J’ai fait un détour assez coupable entre le début de l’article et maintenant. Je voulais vous parler de mon ressenti devant ma télévision hier soir en début de soirée. Vous parler cet évènement, mon commentaire. Et je vous reparle de moi… Quel clown.

Bon, donc hier soir, l’évènement était bien sur ce Paris St Germain – Auxerre (0-1), qui met en ce lundi le club de la Capitale (que je ne supporte pas mais qui est le deuxième club après l’OM à avoir remporté une compétition européenne) à l’avant dernière place du classement ! Même Raymond Domenech, le sélectionneur national, s’en moque (Paris sera champion l’an prochain… mais de D2…). Moi, ça m’attriste.

J’ai un peu vu le match hier soir, en buvant une Affligem de Noel et en mangeant de la sèche à l’encre et des tomates cerises. Des transversales loupées. Des actions manquées. Le gardien de but Auxerrois n’est vraiment pas l’assurance dont je rêve pour ma nouvelle maison, mais il a fait hier une paire d’arrêts assez remarquables. Moins fort que Carasso deux heures plus tard, mais efficace. Problème : alors que Paris aurait du faire le siège des cages de Sorin, trop peu d’occasion. Et en défense, Landreau a sorti une belle partie, vu les Boulevards (pas que Périphériques mais aussi bien centraux) dans la défense lutécienne.

Ouais, j’aurais pu parler de Jacques Chirac aussi… Mais j’en ai touché deux mots hier soir avant. Emotion. Mais pas de surprise. Un sentiment quand même qu’il continue à nous prendre pour des billes. Et pour redire une phrase de mon amie de Marseille : « quand on aime, les mots c’est bien. Les actes c’est mieux » (je plussoie d’autant plus aujourd’hui à cette phrase). Chirac a été très fort en mot. J’avoue que ce genre d’amour tout en mots et en merveilleuses phrases ciselées et littérairement parfaite, très peu pour moi j’ai déjà donné. Je préfère, et de loin, les actes forts et sincères aux mots délicieux. Il y en a qui sont fort(e)s pour les mots. Très forts. Chirac aura fait parti de ceux là. Puis y a ceux qui en acte sont d’une sincérité et d’une efficacité rare.
Et en ayant dit ça, de la prestation de Chirac, j’ai tout dit.

Après, pour en revenir à Paris Saint Germain, les mots ne suffisent plus. Les actes maintenant, qu’il faut fort. Qu’il faut réel. Avec Nantes qui ne descendra peut être pas. Donc actuellement, Paris est dans la nasse. Sedan (gros match aussi à Lens) descendra peut être, mais c’est dommage tant ils sont sympas à voir jouer. Troyes n’est pas en forme, et pourtant Furlan est tellement chouette comme entraîneur. Valenciennes ? La descente du club avec dedans le meilleur buteur de Ligue 1 serait une insulte faite au football. Lorient et le Mans ? Non, ils sont trop loin, comme Auxerre et Monaco. Alors finalement, Paris n’est pas pire que les autres, mais surtout n’est pas mieux.

J’aurais retenu ça, finalement, de mon premier week-end de propriétaire foncier. Ca, Chirac, et aussi que décidément les incertitudes statistiques, c’est bon pour mon ancien Directeur Technique professionnel de la mesure nucléaire et radioprotection. Mais pas pour les rédacteurs en chef de journaux lorsqu’ils commentent les sondages…

Vaison la Romaine


Pourquoi Vaison la Romaine ? Et pourquoi pas...

Se ballader sur mon disque dur est parfois aussi chouette que prendre un vélo. Le vent et les odeurs de la nature en moins (donc non, je dis une connerie, c'est drolement moins bien).

Ce souvenir de ce village que je connais trés peu et qui (photo ci dessus) a connu une tragédie terrifiante, en étant plus qu'une immense Atlantide sous un lac de boue et de désolation, a vraiment joué au Phénix. Et nous a montré qu'il est éternel. Des Romains jusqu'à maintenant, il en a vu des crétins monter sur la colline pour le regarder. A l'époque, il n'avait pas d'appareil à photo numérique.

C'était en 2005. Quelques semaines avant de venir habiter à Sérignan du Comtat, à quelques kilomètres. Ce jour de Mai, avec un couple d'ami de l'ECAM qui se marrie en Juin (deux jours avant l'appel, c'est dommage), il faisait un vent terrible. Cela ne nous a pas empeché de nous réfugier dans une cave de Cairanne. Et de profiter d'un super paysage.

C'est beau le Vaucluse. C'est beau la Provence.

dimanche 11 mars 2007

Dimanche de transition

Aujourd'hui, il fait un dimanche superbe. Un grand et beau soleil. Un léger vent frais, mais rien de bien méchant, par rapport à la tempete nébulaire de hier. Et la maison en travaux reste tranquille ce weekend. L'acide sur les carreaux qui plaisent tant à mon amie des Bons Enfants est passé. Demain viendra le carreleur. Ce weekend, je profiterai peut être pour monter la cave à vin, ou plutot la déplacer. Et la semaine d'aprés, l'isolation se fera (mon coté écologiste - économie d'énergie). Et aprés, déménagement. Long mois de Mars en perspective, avec une excitation réelle, celle d'une nouvelle vie en préparation.

Avant de me préparer à cette nouvelle vie, je passe un dimanche à la maison. Serge Lama est en train de chanter "Titanic" sur Winamp, et nous avons vu la fin de la première saison de 24 Heures. Fin qui met mal à l'aise, et qui laisse s'échapper non pas un "soupir", mais un "wouaouh". Soupir, il pourrait en être question en cette journée où je ne parviens pas à mettre un pied dehors (je voulais courir, au moins acheter le journal ce matin et marcher un peu, mais non, mal à la tête et petit coup de froid). Soupir, il pourrait en être question, mais non. Parce que y a quelqu'un qui me veut vraiment beaucoup de bien qui m'a dit "nan". Et donc "nan".

Ennuyeux car tous ces mots qui n'ont ni queues ni têtes sont dans le libellé "soupirs du faucon". Et j'ai rien d'autre. Donc je le mets dans ce libellé, mais aujourd'hui, aucun soupir. Fatigue simple, mais bonne fatigue. Bonne flemme de la personne qui a eu une grosse mais belle semaine. Semaine qui prépare donc une "nouvelle vie".

Cette nouvelle vie sera encore plus forte ce soir à la télévision. Jacques Chirac va parler, je l'écouterai. Avec interet. Peut être aussi avec émotion, car on ne tire pas un trait sur 12 ans comme ça. Jacques Chirac, j'étais deux maisons plus bas que celle où je vais habiter à Roquemaure le 7 Mai 1995'. Et malgré mes 17 ans et quelques de l'époque, et cete frustration de mon non vote, j'étais vraiment heureux. Et aprés... ? une dissolution, une épreuve quinquenalle, un 2002 avec ce "tout-ça-pour-ça", référendum, reniement, aucune ligne directrice, gestion de la France au coup par coup, à la petite semaine. Et finalement 12 de gaché, et un sentiment mélangé. Chirac, je l'aime, et je le déteste à la fois. Chirac aura accompagné mes 20 ans. Mes études à Lyon, un début de carrière à Marseille, mes histoires d'amour géniales ou tchernobilyenne de cette époque. 12 ans. Et ce soir, on devrait, sauf immense surprise, tourner une page.

Aprés, on pourra refaire comme dans "On Refait le Monde". Le meilleurs souvenirs de Chirac, et le pire. Peut être que pour moi, le pire, ce sera que Chirac n'aura pas été gaulliste, sauf pour sa posture irakienne (mon meilleur souvenir ?) et son entre deux tours de 2002. Mais sinon, il n'aura pas été ce grand président qu'on aurait pu espérer. L'histoire jugera mieux que moi qui ne suit qu'un bien piètre observateur.

Mais ce soir même, je n'ai pas envie de juger plus que ça. Je boierai mon décaféiné du soir avant Lyon - Marseille, je serai dans ce fauteuil qui m'a suivi de Marseille à Sérignan et qui m'accompagnera à Roquemaure. En robe de chambre et pantoufle bien sur. Et j'écouterai Chirac. Peut être je me prendrai la tête d'une main, dodelinant et soupirant "mais qu'il est con...". Sans doute même. Et aprés, on verra.

On continuera à suivre la campagne électorale. On en parlait hier soir à table, avec une ancienne conseillere régionale UMP, une figure politique locale, une adjointe de mairie gaulliste... Si par endroit, tout le repas se finissent en chanson, nous on parle politique. Marrant de voir chez des gaullistes profonds combien Bayrou séduit. Marrant aussi de voir combien certains restent légalistes : "on n'aime pas Sarkozy, mais c'est le candidat de mon camps, donc on le suit".

Et moi là dedans ? Je n'ai vraiment pas envie de m'engager pour personne, et mon vote sera pas le choix du meilleurs, mais sans doute du "moins pire" pour moi. En tous cas, je ne suis plus adhérent dans un parti politique depuis 6 ans. Avec mon changement de boulot, l'achat de ma maison, et le mois d'Octobre 2002, c'est une des meilleures choses que j'ai faites. Je me sens libre, je n'ai de compte en rendre à personne. Je voterai pour qui je veux, en homme libre, ce que je suis toujours. Sans étiquette : je n'aime pas les étiquettes, ça colle et ça pegue. Je ne voterai probablement pas à gauche. Mais même, je ne sais pas...

En tous cas, quand je parlais plus haut de "nouvelle vie", tout sera nouveau. Ca change. Même dans ce petit texte de dimanche, j'ai changé combien de fois de sujet ? J'ai fait finalement un bel hommage à l'action de Chirac durant 12 ans. Changement perpetuel. Comme ma vie qui change. Une fois de plus. Mais moins que celle de notre Président qui devrait s'en aller ce soir. Beaucoup moins.

samedi 10 mars 2007

En travaux

Ah non ! Pas le blog. Ca se met pas en travaux un blog, c'est pas un vrai site internet comme celui mon ami Frankoiz dont la visite m'a vraiment fait plaisir. Juste ma maison que j'ai depuis deux jours.
Ce matin, nous récupérons les carreaux. Aprés on casse des murs, et puis on bosse, et on se salit les mains et le jean's (moi le cadre supérieur, ça me fait drole, je vais me faire bobo à mes mains, peuchère... ^__^). Et ce soir on prendra le pastis dans la poussière. Et j'aime bien ça en plus.

Donc je ne parlerai pas - tout de suite - du ministère de l'immigration de Nicolas Sarkozy, ni du sondage qui donne les trois premiers en 2 points (mais les incertitudes statistiques, ça, tout le monde s'en cogne...). Ni de Chirac. Ni de rien d'autre. J'aurais envie, mais plus tard.

Là j'ai un camion en conduire. A plus.

jeudi 8 mars 2007

Je risque de passer dans le Canard Enchainé ?

Je ne suis candidat à pas grand chose, donc bon... Mais aujourd'hui, j'ai acheté une maison. Et je suis content. J'ai moins de sous dans le compte en banque, et un prêt qui court pendant longtemps et pas bien vite, mais j'ai une maison. Et je suis heureux. Et j'ai envie de le faire partager : c'est bien d'être heureux.

Je pense l'avoir payé à un bon prix. Prix marché. Mais comme je l'ai acheté à un propriétaire et pas un entrepreneur, y aura pas de risque que je sois accusé de le favoriser par la suite (et comme je ne suis pas Maire, aucune accusation possible). Les travaux ? J'aurais des factures. Et je compte pas faire d'escalier, ni partir faire une conférence presse en Espagne. Donc ça ira.

Reste un point : la déclaration de l'Impot sur la Fortune. La "petit nana" du message plus bas qui s'y connait un peu coté impot car c'est son boulot m'a rassuré (hier soir j'étais stressé) : on reste loin, trés loin, de l'ISF.

Et pi je suis pas candidat à la présidence de la République. Ni a rien du tout. Donc ni le Canard, ni le Midi Libre, devraient s'interresser à moi. Je suis rassuré. Et heureux, et propriétaire. La vie est parfois sympa : aujourd'hui pour moi, elle l'est.

PS : "petit bourgeois conformiste", "rural", etc... mince, je donne de l'eau au moulin au badabeu du bas :) Mais je suis heureux, je vais pas me tirer une balle dans les burnes pour ça quand même ^___^

On ne rencontre pas que des gens interressants sur Internet

On lit parfois sur des blogs des conneries d’un niveau parfois irréel. Des gens qui n’ont pour seule politique et vocation que de créer des petites guerres virtuelles et méprisables. Parce que l’on ne sera pas de leur avis, plutôt que de s’attaquer aux idées, ils s’attaquent à la personne derrière le pseudo. Avec le courage du couard dans la cour de récréation caché derrière son grand frère. Toujours tellement plus fort, plus grand, plus brillant, héroïque même, que de faire sortir les muscles graisseurs derrière son clavier et son écran. Seiya serait impressionné par tant de courage.

Pour le simple plaisir, un copier-coller des météores de Pégase que j’ai reçu sur le blog de notre ami Bertrand Delais. Nous parlions de Bayrou. Et à ce propos, je disais que les déferlements de haine déversés sur Nicolas Sarkozy me surprenait toujours. Mais Bertrand avait évoqué une thèse à laquelle j’adhère assez à ce sujet. Sarkozy a fait de cette élection un référendum pour ou contre lui. Avec le risque qui est que en France, on vote souvent contre, rarement pour.

Donc ce gars (ou fille, je sais) que je ne connais pas, en réaction à mon message, a pondu ça :

«Désolé Falcon (c'est moi), mais quand vous dites que vous ne comprenez pas "les torrents de haine" déversés contre Mr Sarkozy, c'est que vous n'habitez pas certains endroits difficiles . Sûr qu'on ne cotoie pas le même monde !
Oh ! J'ai lu votre blog, vous faites partie d'un monde calme, rural, tranquille, de tradition familiale de droite depuis toujours, pas de transgression, un conformisme de petit bourgeois provincial, un bon petit job, une petite nana, son petit blog, ses contributions chez Birenbaum et Delais toutes gentillettes ... Normal que vous aimiez Sarkozy et Bayrou, ils sont de votre monde ! »


Bon. On se calme, on respire. Et on sourit, car tout ceci n'est qu'un jeu, car en face de tant de conneries, on ne peut que sourire. Et comme un blog sert à ça aussi, à parler de soi. Donc allons y et répondons à ce… J’aurais dit « con », mais je ne connais pas ce Monsieur (ou cette Madame). Donc je ne vais pas m’amuser à le « juger » moi aussi. Reprenons point par point cette prose de très haut niveau :

* …. « quand vous dites que vous ne comprenez pas "les torrents de haine" déversés contre Mr Sarkozy, c'est que vous n'habitez pas certains endroits difficiles » -> Deux conneries pour commencer (là, je me dis, « tiens, un vrai… »).

Je n’ai jamais dit que je ne « comprenais pas », puisque référendum, politique coup de poing, patati patata.

Ensuite c'est vrai que je n’habite pas dans un endroit difficile… Bon, le week-end dernier, grande vague de vandalisme à Roquemaure, avec une soixantaine de voitures vandalisées dans le village. Et puis des soucis de village à proximités de grandes villes comme Avignon, voire Marseille, dans lesquelles on rase les tours pour éparpiller une population difficile, urbaine, dans des villages. Avec tous les soucis que cela comporte. Mais j'admet bien le fait que par rapport à des quartiers de Lyon, de Paris, de SaintEtienne, je suis dans un coin agréable. Un coin que j'aime en tous cas.

Bon, soit… On continue (parce qu’il est gratiné ce crétin)

"Sûr qu'on ne cotoie pas le même monde !" --> Ca y est, j’ai affaire à quelqu’un qui me connaît sur le bout des ongles. Ca, c’est sur hein, on est pas pareil… On a pas la même coupe de cheveux, et votre couleur préféré, c’est le rouge, j’en suis convaincu !" . J’aime voir les convictions affirmés de certains ignares. C’est beau. (ma couleur préféré, c’est le bleu ciel « Olympique de Marseille »).

"Oh ! J'ai lu votre blog" -> Aie, le problème de se présenter comme on est sur les blogs. On clique sur Falconhill, on vient chez moi. J’ai voulu voir aussi à qui j’avais à faire, mais y avait personne…

"Vous faites partie d'un monde calme, rural, tranquille" -> Y a plus rural que chez moi (10 km du Centre ville d’Avignon…), mais oui, j’habite pas à Clichy Sous Bois, ni Arcueil (c’est où, Arcueil ?). Bon, perso, j’avais une maison à acheter, j’ai préféré avec vue sur le Mont Ventoux, et un quartier de préférence tranquille…

"De tradition familiale de droite depuis toujours" -> Papy, Mamy, venez voir ce que c’est un crétin, un vrai, sur Internet. Déjà la personne ne me connaît pas. Mais elle y va : famille de tradition de droite depuis longtemps. Avec toute une partie de ma famille encartée au Parti Socialiste, un papy communiste dans les années 60, et tout le monde qui a voté Mitterand en 81… Enfin, j’avoue, j’ai pas demandé à tout le monde de prendre sa carte au RPR. Mais quand même, là je me marre de voir que des crétins n’ont vraiment peur de rien, et surtout pas du ridicule. Allez, fonçons car c’est génial après.

"un conformisme de petit bourgeois provincial" -> j’avais envie de dire « mais je t’emmerde », et puis non… Mais oui, y a provincial. Bourgeois, mouais… Plus qu’ouvrier en tous cas. Petit, je t’emmerde (1 m 82 quand même…). Conformisme ? Ouais, j’ai jamais ni brûlé de voiture, ni arnaqué le fisc (pour la raison d’après aussi). C’est grave ?

"un bon petit job, une petite nana" -> et j’en ai honte d’avoir un job qui me permet de vivre bien, et d’avoir une petite (elle va être heureuse tiens) nana qui me fait bien à manger (et qui fait que je fraude pas le fisc aussi). Comme je suis en plus un bon chrétien (il a oublié : "bon chrétien", j'irai vite me confesser à la sortie du bureau.
Bon, là, je me dis : « tiens, j’ai affaire à un gros jaloux un peu aigri qui va exprimer sa haine ce soir en taguant un « nike la société » sur le mur de son collège »… Je me demande si ca vaut le coup de continuer de lire parce que l’agacement de perdre mon temps face à un abruti est au moins aussi fort que l’adrénaline de rire en face de tant de conneries.

"ses contributions chez Birenbaum et Delais toutes gentillettes" -> c’est vrai que je ne vais pas sur les blogs des copains pour insulter des gens que je ne connais pas ou pour déverser ma haine de la vie et des miens. Je trouve plutôt que c’est un compliment finalement de ne jamais avoir volontairement insulté des gens que je ne connais pas.

"Normal que vous aimiez Sarkozy et Bayrou, ils sont de votre monde !" -> Bon, là je me dis que j’ai vraiment affaire à un illuminé du cigare. Mais politiquement déjà, il faudrait donc dire que Bayrou et Sarkozy font partis du même monde. L’un est assez provincial, l’autre parisien. Et je trouve autant de différences fortes entre les deux que d’accointances politiques il est vrai.

Et puis mon monde à moi, c'est quoi ? Les conneries écrites plus haut ? Mais encore... ? Ce que je lis dans les lignes de mon contradicteur, visiblement de l’autre bord, je le comparerais presque à une haine jalousive de ce qu’il n’est pas.

J’arête là après. Mais y a quand même des choses qui me hérissent. Juger la personne d’en face. J’aime pas, mais c’est une technique de certains intellectuellement limités, bon, soit. Et le « on n’est vraiment pas du même monde », qui sous entend un « mon monde à moi a le droit de juger, toi non t’es trop con ».

Je ne me suis jamais excusé des valeurs qui étaient les miennes. Et à mes amis, nombreux, d’autres bords politiques que le mien, je n’ai jamais demandé patte blanche. Et ça ne commencera pas aujourd’hui. Mais cette intolérance mélangée à autant de mépris con, ça m’a fait réagir. Et peut être que ça m’a énervé, sinon je n’aurais pas écrit jusque là…

Enfin, ça ne va pas m'empecher d'aller écumer les blogs que j'aime. Pour un crétin de ce genre au pseudo d'une intelligence divine, combien de chouettes rencontres ? Les Bons Enfants à Marseille, la Lorraine, la Belgique, Romorantin dans mes premières époques Internet. Et maintenant, des socialistes sympas, des centristes cools, des libéraux chics, et des gaullistes (forcément ^__^) agréables, des journalistes, éditorialistes, écrivains, humainement adorables et appréciables. Et d'une manière générale, des gens drolement interressants. Je partage parfois pas leurs opinions, mais c'est chouette de parler avec eux. Ils m'enrichissent, et peut être je les amuse un peu. Et c'est chouette.

C'est ça Internet. L'abruti à qui j'ai perdu mon temps à répondre, c'est pas ça. Mais peut être ça fait du bien de le répeter.