vendredi 26 janvier 2007

L'indifférence

Je détestais pas l'homme, mais j'adore la chanson de Gilbert Bécaud... J'adore

Les mauvais coups, les lâchetés
Quelle importance
Laisse-moi te dire
Laisse-moi te dire et te redire ce que tu sais
Ce qui détruit le monde c'est :
L'indifférence

Elle a rompu et corrompu
Même l'enfance
Un homme marche
Un homme marche, tombe, crève dans la rue
Eh bien personne ne l'a vu
L'indifférence

L'indifférence
Elle te tue à petits coups
L'indifférence
Tu es l'agneau, elle est le loup
L'indifférence
Un peu de haine, un peu d'amour
Mais quelque chose
L'indifférence
Chez toi tu n'es qu'un inconnu
L'indifférence
Tes enfants ne te parlent plus
L'indifférence
Tes vieux n'écoutent même plus
Quand tu leur causes

Vous vous aimez et vous avez
Un lit qui danse
Mais elle guette
Elle vous guette et joue au chat à la souris
Mon jour viendra qu'elle se dit
L'indifférence

L'indifférence
Elle te tue à petits coups
L'indifférence
Tu es l'agneau, elle est le loup
L'indifférence
Un peu de haine, un peu d'amour
Mais quelque chose

L'indifférence
Tu es cocu et tu t'en fous
L'indifférence
Elle fait ses petits dans la boue
L'indifférence
Y a plus de haine, y a plus d'amour
Y a plus grand-chose

L'indifférence
Avant qu'on en soit tous crevés
D'indifférence
Je voudrai la voir crucifier
L'indifférence
Qu'elle serait belle écartelée
L'indifférence

C'est quand même bien Gilbert Bécaud...

5 commentaires:

  1. Bohhh, c'etait un copain de ma maman, alors je l'aimais bien, moi, Gilbert !

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  2. je ne connaissais pas - mais c'est vraiment de lui ou il est l'interprète et peut être le muse ?
    c'est tout bon

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  3. je connaissais pas cette chanson, 'faut dire que j'ecoutes pas Bécaud, mais celle-là est pas mal non plus

    "Pas l'indifférence" de Goldman

    J'accepterai la douleur
    D'accord aussi pour la peur
    Je connais les conséquences
    Et tant pis pour les pleurs

    J'accepte quoiqu'il m'en coûte
    Tout le pire du meilleur
    Je prends les larmes et les doutes
    Et risque tous les malheurs

    Tout mais pas l'indifférence
    Tout mais pas le temps qui meurt
    Et les jours qui se ressemblent
    Sans saveur et sans couleur

    Et j'apprendrai les souffrances
    Et j'apprendrai les brûlures
    Pour le miel d'une présence
    Le souffle d'un murmure

    J'apprendrai le froid des phrases
    J'apprendrai le chaud des mots
    Je jure de n'être plus sage
    Je promets d'être sot

    Tout mais pas l'indifférence
    Tout mais pas le temps qui meurt
    Et les jours qui se ressemblent
    Sans saveur et sans couleur

    Je donnerai dix années pour un regard
    Des châteaux, des palais pour un quai de gare
    Un morceau d'aventure contre tous les conforts
    Des tas de certitudes pour désirer encore

    Echangerais années mortes pour un peu de vie
    Chercherais clé de porte pour toute folie
    Je prends tous les tickets pour tous les voyages
    Aller n'importe où mais changer de paysage

    Effacer ces heures absentes
    Et tout repeindre en couleur
    Toutes ces âmes qui mentent
    Et qui sourient comme on pleure

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  4. Vraiment très vraies ces paroles : c'est l'indifférence qui détruit beaucoup de choses (très jolie aussi la chanson de Goldman ... Que ce soit Bécaud ou lui, je ne connaissais pas ces chansons ... et pourtant, c'est tellement vrai). Je crois d'ailleurs que sur mon blog, j'avais mis une citation sur le sujet.

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  5. Pas de nouveau billet hir, pas de nouveau billet aujourd'hui...

    Pour sur, la Faucon s'est envolé ce week-end !

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