mardi 24 mai 2005

Cancans et commérages politiques

Ainsi, notre "rockstar de la politique" (expression copyrightée) aurait des problèmes personnels. Des "problèmes de couple". Et tout ce qu'il touche en ce moment ne se transforme pas qu'en or... Il peut être brillant, mais malheureux. Et alors ?

Je viens d'acheter, comme fréquemment, France Soir. Je n'ai pas pu aller plus loin que la grosse page sur Nicolas Sarkozy et ses problèmes de couples. Je vais être direct, mais ça m'emmerde. Je me fous des problèmes de couples de Nicolas Sarkozy. Certes, il a fait sa "nouvelle" carrière avec sa femme, en cohérence et union totale avec sa femme, mais à 5 jours du référendum, quel est l'interet de mettre les projecteurs sur les "prétendus" problemes de couples de Nicolas Sarkozy ? Si vraiment c'est le cas, je plains sincérement l'homme, et je suis triste pour lui, sincérement triste. Car même la personne que j'aime le moins ne mérite pas la douleur dans sa vie amoureuse. C'est con, c'est "cucu" et mieleux au possible ce que je dis, mais c'est trop douloureux pour être acceptable. Même pour Nicolas Sarkozy, même pour une "rockstar" de la politique.

certains diront, avec sourire, que 'cela va le rendre plus humain, plus sympathique', n'osant pas aller jusqu'à dire que ça fera voter pour le oui... Diantres... Je préfère autre chose pour lui.

Je reviens sur ma vie personnelle. J'ai rencontré la même histoire. Un de mes meilleurs ami politique (ami tout court) a rencontré, en début d'année, une situation "à la Sarkozy". Personne importante de mla vie politique de mon canton. Fondant un couple politique avec sa femme (qui est une amie que j'adore). Parents de deux enfants (que j'adore également...). Et il me dit un jour "j'ai un probleme de couples" (alors que cela me semblait incroyable et inimaginable). J'étais éffondré. Il me dit trois jours plus tard "la politique, c'est fini". Alors que je m'en foutais, seul son bonheur, leur bonheur, m'importait. Ils resteraient quoiqu'il en soit mes amis...

Je revois les gens dans la rue parler de cette "rumeur". S'en délecter, comme on se délecte du malheur des gens célèbres, sur le ton de " "il parait que...". "Qui te l'as dit ?". "je le sais, c'est tout..." ". Même jusqu'à mes proches, mes amis, ma famille, de me demander "il parait que... c'est vrai ?". A chaque fois, une réponse de ma part directe. "je ne sais, et je m'en branle !" (oui, je disais 'je m'en branle'... le verbe 's'en branler' exprimant avec plus de force mon mépris profond et viscéral vis à vis du commérage de base).

Maintenant, ils paraissent heureux. L'hiver est passé, et l'avenir revient. J'en suis heureux pour eux, car ceux sont des gens que j'aime sincérement. Mais le commérage était là, puissant et nauséabond. Je hais le commérage, j'abohre le commérage. Tellement que j'avais oublié ce mot (merci mon dictionnaire Picard préféré :) )...

Enfin, tout ça pour dire que l'histoire entre Nicolas et Cecilia ne m'interresse pas... Sinon que je ne peux leur souhaiter d'être heureux. Pour ce qui est du combat politique, nous verrons ça plus tard... Mais merde, quelle honte quand même ces articles d'une page sur les vies de couples... Ca m'énerve tellement que je me rend compte, en me relisant, que j'ai écrit un article déplorable et mal écrit. La prochaine fois... Mais ca m'a bien défoulé dans cette chambre d'hotel Dieppoise...

Mais tout cette petite histoire ne me dit pourquoi il faut voter. Oui ou non ? Rien que vu comment ça m'emmerde (et en plus qu'il pleut), j'ai presque envie de voter non. Mais c'est même pas argumenté et ne repose sur rien (mais ce référendum repose t'il vraiment sur quelque chose ? ^____^)

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