vendredi 11 mars 2005

Saperlipopette... salut l'ami

J'ai longtemps (toute la journée en fait) chercher un titre à ce petit texte, mais je n'en trouvais pas... Je cherchais une expression typiquement belge que tu prononçais, mais impossible de me souvenir d'une, typique... Tant pis, va pour ce titre...

Nous sommes le 11 Mars. Les média, depuis ce matin, rendent hommage à l'évenement terrible qui s'est déroulé l'an passé, à Madrid. Comment ne pas y penser ? 11 Mars est une date qui restera longtemps, longtemps... Comme ce symbole voulue par ces anges de la mort, cette date se déroule 6 mois aprés une autre date tristement anniversaire. Le 11 Septembre.

Pour tout le monde, 11 Septembre signifie "Tours jumelles" en français dans le texte. "World Trade Center". J'y pense à ça moi aussi, mais le 11 Septembre est un autre anniversaire douloureux. Et 6 mois aprés, je voulais en parler.

Le matin du 11 Septembre, j'ai reçu ce coup de téléphone de mon amie Marseillaise, celle à qui je dois tant et que j'aime tellement. C'était fini. Le ronronnement du vent qui soufflait dehors s'est tout d'un coup tue. C'est affreux le silence...

Je ne sais pas si les anges peuvent lire les blogs. Je ne sais pas, et si quelqu'un le sait, qu'il me le dise, c'est un témoignage interressant. Je ne sais même pas en fait si les anges entendent les prières faites par les vivants. Mais qu'importe, je pense que quelque part, tu dois nous entendre. Ou peut être même nous lire. Enfin, j'avais envie de te faire un modeste coucou, et de parler de toi.

Tout à l'heure, à la gare (oui, je suis dans le même train corail Pierrelatte-Lyon que la dernière fois...), en prenant mes tickets de train, je suis retombé sur le "Seiya de Bruxelles". C'est comme ça que je l'appelle quand il sort accidentellement de mon portefeuille. Il est toujours là, pas loin de moi. COntre mon coeur quand il fait froid, dans ma banane quand c'est l'été. Il est là depuis... oh ben depuis le 30 décembre 2001, déjà... Je ne suis pas retourné à Bruxelles depuis, tiens...

Enfin, il y a encore pleins de gens qui pensent à toi. Je ne vais pas parler au nom des autres, mais moi, en tous cas, j'y pense toujours. Souvent, plus que je le pensais. C'est spécial quand des personnes disparus reviennent en reve. C'est drole mais presque sympa... Même si quand on se réveille, on n'est pas dans la meilleure forme de la terre, et on a pas envie du tout de se faire emmerder par tous ces cons au travail et dans la vie de tous les jours.

Pour finir ce post que j'ai quand même du mal à écrire (est ce le train qui fait que je tremble en écrivant), ben... Je dirais, je te dirais, que tu me manques. Tu ne manques pas à moi, et surement que tu me manques moins qu'à une autre personne à Marseille. Mais là, c'est moi qui parle. C'est moi qui parle et qui te dis que... Que c'est pas juste. Que je te connaissais pas assez, mais suffisament pour que tu sois un ami. Du premier jour à Toulon au cartoonist au dernier jour que je t'ai vu, à la veille de ce funeste mois de Septembre, tu as toujours montré qui tu étais vraiment. Un gars super. Un ami à qui je n'avais finalement trouvé qu'un seul défaut : celui de ne pas boire de biere de ton pays et de ne pas aimer le vin à sa juste valeur. C'est léger comme défaut... Et que c'est vraiment injuste tout ça. Ca fait mal, et on sait qu'on ne peut rien y faire. A part retourner en arrière, ça sera difficile qu'on se reparle dans ce monde. C'est irréversible, et c'est vraiment vraiment affreux. C'est affreux pour moi, mais je ne dois pas être égoiste, car pour quelqu'un d'autres, c'est encore pire. Et ça fait encore plus mal.

Il faut que ce soit une musique de SaintSeiya qui passe dans mes écouteurs au moment où je finis le post. Mon ami belge, il y a au moins une chose de sure. C'est que si j'arrive à être aussi bon que ce que toi tu l'as été, on se retrouvera probablement. Car la seule certitude qu'on peut avoir sur cette pauvre terre, c'est que, comme disait le philosophe au café du commerce à Roquemaure : "la vie est une histoire qui se finit toujours mal". Donc on se reverra. Je sais que de toutes manières tu veilles à ta manière sur notre amie Marseillaise.

Salut mon ami d'Outre-Quiévrain. Salut, et merci pour tout.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Bienvenue dans ma maison.

Ici, Le respect qui accompagne la critique et le débat est le bienvenu. Insulte ou attaque personnelle (sur moi ou autres) non. Et il est interdit de venir casser les couilles du taulier que je suis (et des autres commentateurs).

Anonymes, passe ton chemin.
Tu peux t'inscrire avec un compte Blogger ou en t'inscrivant à plein d'endroit... C'est bien de savoir avec qui on discute...